Bien représenté notamment par Daniel Ochida, le président du Medef-NC, son porte-parole Eric Durand, ou encore Jennifer Seagoe, la présidente de la CCl, le monde économique a semblé très satisfait de cet accord.

« Pour ce projet, le monde économique et le Congrès se sont mis derrière le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie comme un seul homme », a expliqué Eric Durand. Chose effectivement assez rare pour être soulignée; Roch Wamytan chef de flle des indépendantistes a applaudi Philippe Germain. «C'est une dynamique positive, a poursuivi Eric Durand, pour la première fois, on assiste à une ouverture du marché calédonien. Ce sont les premiers pas vers une ouverture des barrières (...) Ici on a
toujours un problème avec les protections de marché.» Ce qui a rassuré les entrepreneurs calédoniens, souvent inquiets à l'idée d'une ouverture à la concurrence, a été la fameuse « liste positive », dont ils ont eux-même participé à l'élaboration, afin de déterminer les secteurs qu'une nouvelle concurrence ne fragiliserait pas. « On est toujours dans le complément de production, jamais dans la substitution », a insisté Philippe Germain avant de poursuivre: «On a pris soin qu'il n'y ait pas d'atteinte au développement économique des entreprises. Lorsqu'il y a un risque de concurrence, on échange et on négocie. » (...).

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