Le MEDEF Nouvelle-Calédonie compte 1 300 entreprises et 23 syndicats professionnels, qui emploient 60 % des salariés du secteur privé marchand.
Régulièrement attaqué sur le nombre de sièges occupés par ses mandataires dans les divers organismes paritaires, le MEDEF-NC a été reconnu comme la 1ère organisation patronale représentative des entreprises de Nouvelle-Calédonie par 8 jugements depuis 2014, le dernier en date étant celui de la Cour Administrative d’Appel de Paris dans son arrêt du 15 février 2019.
Le MEDEF-NC, 1ère organisation patronale de la Nouvelle-Calédonie, consulte et rencontre régulièrement les acteurs économiques et sociaux afin de recueillir leurs propositions et leurs attentes.
Ces entreprises de tous secteurs et toutes tailles sont attachées à une idée aussi simple que centrale pour l'avenir de notre société :
L’Entreprise est le moteur du développement économique et de la création d’emplois
En effet, l’Entreprise est le lieu du vivre ensemble par excellence : l’égalité par le respect du droit, l’intégration des hommes et des femmes de toutes cultures et toutes générations ; la solidarité par les cotisations sociales et l’impôt.
Aussi, l'engagement du MEDEF-NC, sur le terrain et auprès des institutions, c’est avant tout la défense de l’Entreprise et de la liberté d’entreprendre.
Le contexte institutionnel incertain et une économie extrêmement dégradée rendent nécessaire de mettre la santé des entreprises et les emplois du secteur privé, au centre des programmes de campagne pour les élections provinciales de mai 2019.
Les chefs d’entreprises doivent pouvoir compter sur des élus capables de comprendre les problématiques de l’Entreprise en leur garantissant un environnement stable et de la visibilité.
Nos élus sont focalisés par les échéances institutionnelles,
mais les entreprises ne peuvent plus attendre. Il est impératif de s’occuper de l’économie qui va mal et qui fait peser un risque réel sur la paix sociale.
Les salariés de nos entreprises méritent notre engagement à maintenir leurs emplois et les institutions calédoniennes renouvelées devront nous y aider.
Un plan d’urgence est nécessaire :
- Une relance immédiate qui peut être financée sous différentes formes (prêt de l’Etat, projets financés par l’Europe, voire par la communauté internationale pour des projets environnementaux de biodiversité, technologiques, digitaux, etc.) ;
- Une réforme profonde de notre modèle économique en commençant par baisser les dépenses publiques qui sont devenues insoutenables.
Le MEDEF-NC demande aux candidats :
- Du pragmatisme économique ;
- De véritables concertations avec les acteurs économiques et les partenaires sociaux (: financement et gouvernance de la protection sociale, réglementation des prix, développement de filières hors nickel) ;
- Une baisse des dépenses publiques de fonctionnement par la rationalisation des services et la simplification administrative, tout en favorisant l’investissement public ;
- De stopper toute augmentation des prélèvements obligatoires.
Nos entreprises et nos salariés ont besoin plus que jamais de lisibilité, de visibilité et de stabilité. Nous sommes parfaitement conscients de la responsabilité sociétale et environnementale qui nous incombe. Nous demandons à être respectés et entendus pour construire un avenir prospère pour tous
Pour le Comité Exécutif : Daniel OCHIDA, Président du MEDEF Nouvelle-Calédonie
Le MEDEF-NC dans les media...
Le MEDEF faisait sa rentrée médiatique ce matin et souhaite alerter l'opinion publique sur les difficultés croissantes des entreprises calédoniennes.
ACTU.NC du 06/03/2019 - "L'Effort public"
Voir l'article en image ci-dessous
RRB journal de la mi-journée du 26/02/2019 - Daniel OCHIDA et Divy BARTRA
L'organisation dénonce la réglementation outrancière de notre économie et le danger qu'elle fait peser sur l'avenir.
La situation est grave, dit le Medef qui à partir de cet après-midi va recevoir l'ensemble des candidats aux élections provinciales pour tenter de les convaincre d'une nécessité : établir une politique économique claire et favorable au développement des entreprises.
En podcast sur RRB. "Le cri d'alerte du MEDEF-NC"
(...) Sans parler du secteur du nickel qui est selon le Medef le navire amiral de l'économie calédonienne et qui se porte très mal. L'organisation patronale n'a pas de mots assez durs pour condamner l'augmentation exponentielle de la dépense publique ces dernières années, et le manque de concertation avec l'exécutif qui selon le Medef n'écoute pas les chefs d'entreprise.
Pour le Medef il est donc indispensable de remettre l'entreprise au cœur du modèle économique calédonien en lui laissant plus de liberté. Car l'accumulation de réglementations a rendu les investisseurs et les entrepreneurs frileux.
Ce que demandent les chefs d'entreprise, c'est donc avant tout de la lisibilité et de la stabilité. Et bien sûr une politique née de véritables concertations. En attendant, le patronat calédonien va discuter avec l'ensemble des candidats aux élections provinciales pour tenter de les convaincre d'une nécessité : établir une politique économique claire, et clairement plus libérale.
Les Nouvelles Calédoniennes
https://www.lnc.nc/breve/le-medef-demande-une-nouvelle-politique-economique-centree-sur-l-entreprise
Article à télécharger ci-dessous.
L'invité de la matinale sur Radio La 1ère le 26 février 2019. Eric DURAND, porte parole du MEDEF-NC
https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/emissions/invite-matinale
Le JT TV NC La 1ère du 27/02/2019
https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/emissions/19h30
Le syndicat des commerçants, affilié au MEDEF-NC et ses 300 adhérents, témoignent de la situation catastrophique
RRB journal de la mi journée du 27/02/2019
C'est au tours des commerçants de témoigner de leur inquiétude qui a dressé un bilan : catastrophique, sinistrée, c'est en ces termes que les commerçants évoquent leur situation et veulent alerter le gouvernement sur la nécessité impérative et urgente de mettre en place des mesures de soutien. Les problémes sont très nombreux et selon le nouveau Co-président Edouard CALVET les commerçants n'ont plus confiance en l'avenir. Les facteurs économiques et politiques sont à l'origine de cette situation : "C'est difficile de se projeter, d'anticiper et donc d'investir, le moral n'est pas bon. On milite pour un plan de relance global qui est indispensable et qui possent ensemble : le BTP, le Commerce, les Services, etc. On porte aussi des sujets spécifiques au commerce comme la vente en détaxe pour les touristes, généraliser l'ouverture du dimanche, un ensemble de petits leviers mais qui mis bout à bout peuvent redonner du dynamisme à l'activité" (...) Certains commerçants ont dû réduire la voilure, écoutez Bruno CASTET pour Billabong (...)
Les chefs-d'entreprise cherchent à peser dans les élections à venir.
Demain en Nouvelle-Calédonie du 28/02/2019
(...) Des conférences de presse qui n'ont pas tourné autour du pot et posé clairement l'intention des chefs d'entreprise de peser dans le débat public en vue des élections provinciales en mai. Pour le Medef-NC, la situation économique du territoire est grave.
Selon son président, Daniel Ochida, les trois usines ont perdu 100 milliards de francs en 2018 alors qu'elles sont censées jouer un rôle moteur de l'économie. Sans compter les incertitudes autour de l'avenir institutionnel qui plombent les investissements et bien sûr, la TGC qui étrangle les entreprises.
Pour illustrer la conjoncture, Dominique Lefeivre rapporte le nombre d'emplois perdus dans le BTP en trois ans à la population en Métropole : les 2 500 emplois détruits représenteraient un peu moins d'un million de salariés en France métropolitaine.
Les membres du bureau ne mâchent pas leurs mots concernant la gestion actuelle et appellent la future équipe aux responsabilités à prendre davantage en compte le monde de l'entreprise et travailler sur trois volets bien particuliers :
- Le Medef-NC demande des économies sur le nombre de fonctionnaires de façon à renforcer l'nvestissement public au profit des entreprises privées, tout en cessant d'augmenter les prélèvements obligatoires.
- Il appelle également à mettre un terme aux « réformettes» et au clientélisme afin de se fixer des objectifs clairs permettant de donner de la visibilité aux entrepreneurs.
- De la même manière, le président du Medef-NC est excédé d'entendre parler de diversification et aimerait bien qu'au lieu d'en parler, les collectivités agissent réellement pour l'accompagner. (...)