L’OMS a relevé à son degré maximum le niveau de la menace liée au nouveau coronavirus, et la crainte d'une pandémie déstabilise l'économie mondiale.
La France et des territoires outre-mer sont à leur tour impactés
Désormais le deuxième pays européen le plus touché après l’Italie avec, en date du 1er mars, plus de 130 cas confirmés et deux décès. Si certaines régions comme l’Oise, la Haute-Savoie ou le Morbihan sont à l’heure actuelle plus touchées que d’autres, des mesures de protection doivent être adoptées sur l’ensemble du territoire, sans toutefois céder à la psychose.
Le Coronavirus, c'est surtout un impacte sur le plan économique
De nombreux secteurs sont impactés par le coronavirus :
L’hôtellerie, les industries du luxe, le textile, la chimie/pharmacie, l’agroalimentaire, les transports et l’automobile. Les entreprises sont donc fortement mobilisées pour faire face à cette crise.
Mais il y a de bonnes nouvelles car il ne faut pas céder à la psychose
- 81 % des cas de covid-19 sont bénins : La maladie ne provoque aucun symptôme ou est bénigne dans 81 % des cas. Dans 14 % des cas, elle peut provoquer une pneumonie sévère et dans les 5 % restant, elle peut devenir critique, voire mortelle.
- Les gens guérissent : Les médias ont parfois tendance à ne rendre compte que de l’augmentation du nombre de cas confirmés et du nombre de décès. Néanmoins, la majorité des personnes qui ont été infectées sont guéries. On dénombre en effet 13 fois plus de guérisons que de décès, et cette proportion est en augmentation.
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Les enfants ne sont (presque) pas affectés. Seul 3 % des cas concernent des jeunes de moins de 20 ans, et la mortalité chez les personnes de moins de 40 ans n’est que de 0,2 %. Chez les enfants, les symptômes sont si légers qu’ils peuvent passer inaperçus.
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Le coronavirus est facilement inactivé : Le virus peut être efficacement inactivé en nettoyant pendant une minute les surfaces contaminées avec une solution d’éthanol (alcool à 62-71 %), de peroxyde d’hydrogène ("eau oxygénée" à 0,5 %) ou d’hypochlorite de sodium (eau de javel à 0,1 %). Le lavage fréquent des mains avec du savon et de l’eau est le moyen le plus efficace pour éviter les transmissions.
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Il existe déjà plus de 250 articles scientifiques sur le nouveau coronavirus : L’heure est à la science et à la coopération. En à peine plus d’un mois, 164 articles mentionnant les termes Covid-19 ou SARS-CoV-2 ont été référencés dans la base de données bibliographique PubMed, qui fait référence pour les sciences biomédicales. De nombreuses autres publications ont également été référencées dans des dépôts d’articles encore non revisés. Ces travaux préliminaires traitent de vaccins, de thérapies, d’épidémiologie, de génétique et de phylogénie, de diagnostic, d’aspects cliniques, etc. Ils ont été élaborés par environ 700 auteurs, répartis partout sur la planète. Il s’agit de science coopérative, partagée et ouverte. En 2003, lorsque le SRAS est survenu, il a fallu plus d’un an pour obtenir un nombre d’articles moitié moindre. Qui plus est, cette fois-ci la plupart des revues scientifiques ont laissé leurs publications traitant du coronavirus en libre accès.
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Il existe déjà des prototypes de vaccins : Notre capacité à concevoir de nouveaux vaccins est spectaculaire. Plus de huit projets ciblant le nouveau coronavirus ont déjà été montés. Proposer un prototype de vaccin va très vite. Certains groupes qui travaillaient sur des projets de vaccination contre des virus similaires au SARS-CoV-2 n’ont eu qu’à réorienter leurs recherches vers ce nouveau virus. Le développement est cependant ralenti par les indispensables tests visant à évaluer la toxicité ou les effets secondaires potentiels des candidats-vaccins, ainsi que leur sécurité, leur immunogénicité (capacité à induire une réponse immunitaire) et l’efficacité de la protection qu’ils confèrent. Plusieurs mois ou années pourraient donc s’avérer nécessaires pour aboutir à un vaccin commercialisable, mais des prototypes sont déjà en cours de mise au point.
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Plus de 80 essais cliniques concernant des antiviraux sont en cours : Les vaccins sont préventifs. Dans l’immédiat, il est important de mettre au point des traitements permettant de soigner les personnes déjà malades. Plus de 80 essais cliniques visant à évaluer l’efficacité de traitements contre le coronavirus sont en cours. Il s’agit d’antiviraux qui ont été utilisés dans le cadre d’autres infections, qui sont déjà approuvés, et que nous savons sûrs.
En 1918, la pandémie de grippe avait fait plus de 25 millions de morts en moins de 25 semaines. Est-ce qu’une telle situation pourrait se reproduire aujourd’hui ? Probablement pas. En effet, jamais dans notre histoire nous n’avons été mieux préparés à lutter contre une pandémie.
Le Medef Nouvelle-Calédonie a produit un Dossier qui permet aux entreprises calédoniennes de connaître notamment le cadre règlementaire qui s'applique dans une telle situation pour les salariés.
Le Dossier du Medef Nouvelle-Calédonie sur le stade 1 de l'épidémie du Coronavirus et les mesures à appliquer est publié dans l'espace adhérent de ce site Internet.
En effet, les mesures actuellement mises en oeuvre en France métropolitaine sont adossées au code du travail, de la sécurité sociale, des directions gouvernementales, etc. Un ensemble de compétences que la Nouvelle-Calédonie exerce elle-même.
Dans ce dossier : "L’EMPLOYEUR ET LE RISQUE SANITAIRE CORONAVIRUS, STADE 1 - Ref. Mars 2020 Droit social & Ressources Humaines 2020/201" , plusieurs informations utiles vont vous aider :
- les mesures sanitaires prises par le gouvernement
- la prévention du risque sanitaire par l'employeur (prévention- santé sécurité au travail)
- les mesures RH sur l'aménagement du poste de travail face au risque du CORONAVIRUS (télétravail-congés-chômage partiel)
- le droit de retrait du salarié
Participez au sondage sur le Coronavirus pour faire le point de situation en Nouvelle-Calédonie au niveau des entreprises :
https://fr.surveymonkey.com/r/CORONAVIRUS-Medef-NC
Reportage TV NC La 1ère du 11/03/2020 sur les conséquences de la pandémie pour les entreprises calédoniennes
Quelles conséquences de l'épidémie de coronavirus sur l'approvisionnement des entreprises en Nouvelle-Calédonie ? Beaucoup se fournissent en Chine. Avec l'arrêt de certaines usines de production, les commandes ont pris du retard et les conséquences se font sentir dans certains commerces de la place.
Les mesures que les entreprises peuvent déployer immédiatement s’articulent autour de trois principaux axes :
- Informations relatives aux comportements d’hygiène : tousser dans son coude, utiliser des mouchoirs à usage unique, se laver les mains toutes les heures, éviter bises et poignées de main…
- Gestion de la mobilité à l’international, en lien avec les informations fournies par le MEAE (annulation de déplacements ou d’événements à risque, soutien aux personnels restés dans les foyers d’épidémie, mise à disposition de kits contenant masques et gel hydroalcoolique).
- Anticipation des cas potentiels pour les personnes revenant des zones à risque, aménagement de l’organisation du travail.
Sources d'informations nationales sur le coronavirus (pas nécessairement applicables sur le territoire de la Nouvelle-Calédonie) :
>> https://www.economie.gouv.fr/coronavirus-soutien-entreprises
>> Télécharger la fiche questions-réponses du gouvernement
>> Télécharger la fiche de la DGE
