WEB TV du Congrès de la Nouvelle-Calédonie ce Jeudi 25 novembre 2021 à 9h
Discours de politique générale du 17ème gouvernement de la Nouvelle-Calédonie le 25 novembre 2021 :
A consulter/télécharger : 20211125dpglouismapou.pdf (medef.nc)
DANS LES MEDIA
NC Eco envoie un questionnaire aux partis politiques : trois réponses sur dix (LNC.nc 27/11/2021)
Le monde économique a demandé des précisions à l'ensemble des formations politiques sur leur projet à la sortie de l'accord de Nouméa. Ils n'ont obtenu que peu de réponses.
Au mois d'octobre, les responsables économiques regroupés depuis un an sur la bannière NC Eco, avaient envoyé un questionnaire aux principaux partis politiques afin de connaître leur vision de la Calédonie post-accord de Nouméa. Des questionnaires ciblés suivant la volonté de rester ou non dans la France. " Nous avons également fait parvenir un questionnaire particulier à l'Éveil océanien, compte tenu de son positionnement, indique David Guyenne, président de la CCI. Et nous en avons transmis un au Parti travailliste à sa demande."
Institutions, monnaie, échanges commerciaux...
Parmi les questions :
- "l'organisation institutionnelle actuelle, comportant un Congrès, un gouvernement, trois provinces et 33 communes, doit-elle évoluer ? Faut-il, le cas échéant, en modifier les périmètres ?",
- "la représentativité de chaque citoyen au Congrès doit-elle évoluer pour prendre en compte les mutations démographiques ?"
- ou encore "La représentativité de chaque citoyen au Congrès doit-elle évoluer pour prendre en compte les mutations démographiques ?" pour les loyalistes.
Côté indépendantistes, certaines questions étaient différentes :
- "Quelle monnaie souhaitez-vous pour le nouvel État ? Dans le cas d'une nouvelle monnaie non adossée, comment assurer la solidité de celle-ci ?",
- "Quel système d'accords commerciaux souhaitez-vous pour le nouvel État ? Avec l'UE ? Avec l'OMC ?"
- ou encore "Comment souhaitez-vous organiser la transition financière en cas d'indépendance alors que les institutions locales dépendent largement du soutien financier de la Métropole (sachant que " les recettes fiscales propres du territoire représentaient 180 milliards en 2019 " et les transferts de l'État représentaient une somme équivalente ?"
Après un mois d'attente, l'heure est au bilan. Seuls trois partis ont répondu au monde économique : Le Rassemblement, les Républicains calédoniens et Générations NC. "Ces réponses respectent les fondamentaux dont ont besoin les acteurs économiques, même s'il y a quelques divergences structurelles. Ce qui nécessite un débat pour l'après", explique Mimsy Daly, présidente du Medef. "D'autres, comme l'Éveil océanien, nous ont expliqué qu'ils feront intervenir NC Eco par la suite et que la séquence actuelle est un peu trop politique. La concertation viendra ensuite. Cela ne nous satisfait pas complètement", ajoute David Guyenne. "Ces questions étaient importantes car elle permettait d'évaluer les risques économiques et les projets de chacun. Il ne s'agit pas de se mêler de la politique mais parfois l'institutionnel peut avoir des conséquences sur l'économie."
"C'est un faible retour, déplore Mimsy Daly. Cela génère quelques inquiétudes car ça ne permet pas de garantir aux Calédoniens que la société civile sera entendue. Ni même que les projets sur lesquels ils vont être amenés à se prononcer sont clairs... De grandes questions restent sans réponse."
Une déclaration de politique générale en guise de consolation
"Le fait que Louis Mapou mentionne NC Eco dans sa déclaration de politique générale et le fait qu'il ait évoqué des thématiques que nous portions sont un type de réponse satisfaisant. C'est un engagement pris en public de la part de tous les partis politiques de travailler avec la société civile. J'ai envie de dire que c'est mieux que rien. On va prendre ce qu'il y a à prendre", explique David Guyenne.
"Si on est d'accord sur les objectifs qui sont la réduction des inégalités et la relance de l'économie, nous n'avons pas forcément la même façon d'envisager les choses. La grosse difficulté, c'est le financement. L'objectif est de ne pas pénaliser la relance de l'activité. Très concrètement, il a été évoqué la hausse du SMG alors que les entreprises sont dans une situation où elles essaient de sauvegarder l'emploi", ajoute Mimsy Daly.
Les réactions après le discours de politique générale de Louis Mapou (LNC.nc 26/11/2021)
Mimsy Daly : "l'équation financière n'est pas résolue"
Nous travaillons avec NC-Eco depuis plus d'un an au sujet des filières et d'une stratégie de relance... Les bases sont là ! En revanche, nous regrettons que les capacités financières de la Calédonie et les modalités de financement de cette relance aient été très peu évoquées. Aujourd'hui, on ne peut occulter le fait que financièrement, nous n'avons pas les moyens de cette stratégie de relance. Monsieur Mapou a évoqué le lien avec la France et la nécessité de le revisiter et de le réétudier, je pense que c'est absolument nécessaire pour les prochaines années. Nous aurons besoin de moyens pour financer ce plan, qui souligne par ailleurs la nécessité de réformer profondément la Nouvelle-Calédonie, ses institutions et son fonctionnement. Aujourd'hui les prélèvements obligatoires de la Calédonie ne financent pas toutes les dépenses. C'est l'État qui en assume une grande partie. C'est un chantier énorme qui nous attend et la simple augmentation des prélèvements obligatoires n'est pas la solution. Cela risque de tuer toutes les perspectives de relance économique si c'est mal géré. La vision et diagnostic sont là, mais notre équation financière n'est pas résolue.
C'est le gros manquement de ce discours : il fallait parler du financement des mesures et de la soutenabilité du modèle calédonien.
Le monde économique s’interroge sur l’après référendum - Nouvelle-Calédonie (26/11/2021 francetvinfo.fr)
Pour éclairer le choix des électeurs sur les implications économiques du Oui et du Non le 12 décembre prochain, NC Eco a sollicité l’ensemble des partis politiques concernant leurs projets de société. Résultat sur la dizaine d’envois effectués : trois réponses ont été reçues. Des questions claires et précises, quant à l’avenir économique de la Nouvelle-Calédonie. Elles ont été formulées par les acteurs d’NC Eco aux partis politiques locaux, dans leur projet de société post référendum.
Sur une dizaine d’envois, seules trois réponses ont été reçues. Celles Générations NC, du Rassemblement les Républicains et des Républicains Calédoniens.
C’est inquiétant parce que les questions posées n’étaient pas des questions pièges, c’était des questions fondamentales pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie qui concernent la vie quotidienne des Calédoniens. On avait posé des questions sur des thématiques comme la monnaie, la fiscalité, la citoyenneté, la formation et le financement (...) Avoir aussi peu de réponses est assez inquiétant. Mimsy Daly, présidente du Medef. Trois réponses marquées par des divergences tant structurelles que fiscales et institutionnelles.
Objectif des acteurs économiques : inclure la société civile dans le débat post-référendum. "On est des petits artisans, nous il faut que les gros travaux repartent car tous nos artisans sont sollicités par de nombreuses entreprises, le travail vient de la pour les artisans. Il nous faut une visibilité pour que l’on puisse redémarrer une reprise économique du territoire". Daniel Viramoutoussamy, président de la Chambre des métiers et de l’artisanat . Les acteurs économiques saluent en revanche le discours de politique générale de Louis Mapou, dans lequel je cite "les mesures de relance envisagées convergent avec celles que NC Eco propose depuis près d’un an". Une question reste en suspens : quel modèle de financement pour le système économique local ?
Les réactions à chaud suivant le Discours de politique générale w.ncnews.nc 25/11/2021
RRB 25/11/2021 JEUDI DE L'ECONOMIE :
Retour sur le volet économique de la Déclaration de Politique Générale du président du gouvernement, Louis Mapou.
Jean-François et ses invités sont revenus sur le volet économique de la Déclaration de Politique Générale du Président du gouvernement.
Etaient présents : Christophe Coulson, le président de l’UT-CFE-CGC et Tony Dupré, le vice-président de la Cogetra côté syndicats de salariés. Et coté syndicats patronaux, étaient présentes Mimsy Daly, la présidente du Medef et Myriam Zmirou, la vice-présidente de la CPME.
Discours de politique générale : le Medef questionne le financement - (francetvinfo.fr 26/11/2021)
Un discours de politique générale très attendu par le monde économique et les syndicats, alors que l’économie calédonienne est en grande difficulté. Des mesures ont été évoquées ce matin par le président du gouvernement, Louis Mapou, dans son discours de politique générale. Mais la question du financement reste en suspens selon certains acteurs économiques.
vec une baisse de 10% de l’emploi salarial entre 2016 et 2020, une diminution de 40% de l’activité du BTP, et un indicateur du climat des affaires qui plonge, le monde économique calédonien était dans l’attente d’une feuille de route claire, pour une possible relance. Grand travaux, relance du tourisme, limitation du poids de la dépense publique…
les mesures évoquées ce matin par Louis Mapou sont nombreuses, mais comment les financer ?
C’est la question posée par Mimsy Daly, présidente du Medef. "Je pense que le diagnostic prend bien en compte des travaux qui ont été effectués par NC éco depuis plus d’un an. Les bases sont là", note-t-elle. "En revanche, nous regrettons que la situation financière de la Nouvelle-Calédonie, et les modalités de financement de cette relance aient été très peu évoquées. Aujourd’hui on ne peut pas occulter le fait que financièrement, nous n’avons pas les moyens de cette stratégie de relance. C’est le gros manquement pour moi de ce discours : parler du financement des mesures."
Un financement évoqué dans le discours de politique générale au travers de la réforme de fonds de la fiscalité par la modification des prélèvements obligatoires.
"Aujourd’hui les prélèvements obligatoires de la Nouvelle-Calédonie ne financent pas toutes les dépenses de la Nouvelle-Calédonie, puisque c’est l’Etat qui en finance une bonne partie. Si aujourd’hui, nous devions financer près de 60% de dépenses publiques de la Nouvelle-Calédonie, ça serait tout simplement pas soutenable. C’est un chantier énorme qui nous attend, la simple augmentation des prélèvements obligatoires n’est pas la solution." Mimsy Daly.
Des leviers pour la relance économique qui devront être précisés, assurent les professionnels du secteur.