Téléchargez le - DOSSIER DE PRESSE - NC ECO du 05/02/2021
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Dans les média :
RRB 11/02/2021 Emission spéciale sur la situation de la SLN avec le Collectif des salariés et sous-traitants de la SLN
Aurélie ARMAND et Anne-Marie HARBULOT BLANDEL
RRB 09/02/2021 Samuel HNEPEUNE, pour NC ECO invité du matin.
La grande inquiétude du monde économique face à la crise que traverse la Nouvelle-Calédonie.
Réunies vendredi, à la CCI, les chambres consulaires et les organisations patronales ont tiré la sonnette d'alarme et exprimé leurs craintes d'un effondrement de l'économie.
Comment débloquer la situation ? Quelles actions entreprendre ? Vers qui se tourner ?
NC NEWS Reportage lors de la conférence de presse d'NC ECO avec Samuel HNEPEUNE, Jean-Rémi BURAGLIO et Barbara VLAEMINCK
ACTU.NC du 11/02/2021 "Le monde économique s’alarme"
NC Eco, c’est un regroupement des forces économiques calédoniennes. On y retrouve les organisations patronales, les chambres consulaires et les clusters et le but est de porter la voix des entreprises et des entrepreneurs en cette période troublée.
(...) Cet engagement patronal, bien qu’il n’ait suscité que peu de commentaire chez les politiques notamment du FLNKS, porte néanmoins ses fruits et a des conséquences. Les Calédoniens, quelles que soient leurs options politiques, sont bien conscients des risques que nous font courir les bloqueurs et les violents. Ça n’est pas par hasard que le comité UC de l’aire Xârrâcùù a publié un communiqué pour demander qu’il soit mis fin aux blocages des mines et appelant à l’ouverture de discussions. Il semble que chez les uns et les autres petit à petit, on prend enfin conscience des dangers que fait courir la stratégie des indépendantistes et qu’il faut changer les plans. (...).
LNC du 09/02/2021 : Les sous-traitants de Vale NC asphyxiés
Leur activité à la mine, à l'usine, ou à la base-vie, est arrêtée depuis bientôt trois mois. Pénalisés par les blocages, les sous-traitants de Vale NC redoutent le pire pour les emplois et pour la vie de l'entreprise. Les gérants de la société Label Explo, spécialisée dans le forage-minage, décrivent leur quotidien.
MADE IN "IL FAUT AGIR ET MAINTENANT !"
Ils sont passés par tous les tons. Calme et posé pour certains, plus sanguin pour d’autres, mais une chose est sûre, les chefs d’entreprise en ont assez de l’inertie ambiante et l’ont fait savoir lors de la conférence de presse de NC Éco, ce vendredi 5 février.
TV NC La 1ère du 07/02/2021 "Les représentants UC de l’aire Xârâcùù appellent « à la levée de toutes contraintes sur les sites miniers de la région »
Après une réunion vendredi, le comité régional Union calédonienne de l’aire Xârâcùù appelle « à la levée de toutes contraintes sur les sites miniers de la région » et « s’engage à favoriser la reprise du travail sur l’ensemble de la région pour le bien-être des populations. »
LNC du 06/02/2021 "NC ECO prévient, l'économie va s'effondrer"
Les chambres consulaires, les organisations patronales, ou encore les syndicats professionnels, demandent « l'arrêt immédiat des blocages ».
Le constat tombe, « l'économie calédonienne est dans un état catastrophique ». Le message a été adressé, à plusieurs reprises, aux autorités politiques ou encore à l'État, toutefois « nous avons le sentiment qu'il ne se passe pas grand-chose », a déploré Samuel Hnepeune, président du MEDEF-NC, vendredi, en l'auditorium de la CCI à Nouméa. « Ce silence lourd est insupportable. » Les membres de Nouvelle-Calédonie Économique, ou NC ECO, bannière derrière laquelle se rassemblent, depuis fin octobre, les chambres consulaires, les organisations patronales, les syndicats professionnels, ainsi que les clusters, ont une nouvelle fois alerté des risques encourus en cette période de tensions. Des salaires fondent, et une menace plane, « la bombe sociale va exploser ».
Poids des échéances référendaires, récente chute du gouvernement, et surtout blocages nés en réaction au projet de reprise de la société Vale NC par le consortium Prony Resources, pénalisent fortement le tissu économique calédonien, d'après les intervenants. « Pour nous, les entreprises, le temps est compté : tous les mois, on paie des salaires, on paie la Cafat, on paie les fournisseurs, on paie des impôts... mais on ne peut plus continuer ! », a souligné à la tribune, Barbara Vlaeminck, gérante de Socometal. NC, qui a tenu à rappeler la place de « l'entreprise, créatrice de valeur ». Toutefois, « ceux qui nous gouvernent, avant d'agir ou de décider, repoussent les dates, attendent encore et encore, discutent, attendent le meilleur... On ne peut pas repousser les fins de mois dans l'entreprise ! »
TV NC La 1ère du 05/02/2021 Le monde économique interpelle les autorités
Représentants du patronat, des chambres consulaires, des sous-traitants, des petites et moyennes entreprises, étaient réunis hier à la CCI pour interpeller les autorités face à la situation catastrophique de l’économie, due aux blocages et l’inertie politique. NC éco demande l’arrêt immédiat des blocages et le respect des fondamentaux que sont les libertés de circulation et d’entreprendre pour éviter une catastrophe économique et sociale à court terme.
Samuel HNEPEUNE interviewé par RRB ce 05/02/2021 pour NC ECO
La situation à la SLN qui inquiète l’UT CFE CGC. Le syndicat adresse un courrier à toutes les institutions pour demander le sauvetage de la SLN. Il souhaite également que l’industriel puisse avoir l’autorisation de pouvoir exporter 2 tonnes de minerais supplémentaires par an, comme il en a fait la demande.
Le dossier calédonien qui interroge en métropole. La reprise du dialogue politique est indispensable en Nouvelle Calédonie a déclaré le président du Sénat, Gérard Larcher, hier soir pour nous à Paris lors de sa conférence de presse de rentrée au cours de laquelle il s'est longuement exprimé sur le dossier calédonien. Il a également évoqué la reprise de l'usine du sud. Gérard Larcher observe notamment qu'il n'y a qu'une seule proposition.
De son côté, Xavier Bertrand interpelle le Premier ministre sur l'évolution extrêmement préoccupante de la situation en Nouvelle-Calédonie. Dans une lettre à Jean Castex, le président de la région des Hauts de France écrit qu'il faut réunir d'urgence les forces politiques locales pour essayer de trouver un accord sur la reprise de l'usine du Sud. Concernant l'avenir institutionnel, Xavier Bertrand reprend à son compte la différentiation provinciale proposée par le sénateur Pierre Frogier.
LNC du 05/02/2021
Les chambres consulaires, les organisations patronales, ou encore les syndicats professionnels demandent « l’arrêt immédiat des blocages ».
« L’économie calédonienne est dans un état catastrophique ». Le message a été adressé, à plusieurs reprises, aux autorités politiques ou encore à l’État, toutefois « nous avons le sentiment qu’il ne se passe pas grand-chose » a déploré Samuel Hnepeune, président du MEDEF-NC, ce vendredi matin, à l’auditorium de la CCI à Nouméa. « Ce silence lourd est insupportable ». Les membres de Nouvelle-Calédonie Economique (NC ECO), bannière derrière laquelle se rassemblent, depuis fin octobre, les chambres consulaires, les organisations patronales, les syndicats professionnels, ainsi que les clusters, ont une nouvelle fois alerté des risques encourus en cette période de tensions.
Lire l'article de Yann MAINGUET
LNC du 29/12/2021 Usine du Sud : les sous-traitants sur la sellette | LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes, le Journal de Nouvelle Calédonie
Depuis le 12 novembre, les 2 000 employés sous-traitants de Vale n'ont plus de travail. La « force majeure » a été déclarée, ce qui implique une suspension de leurs contrats... qui s'arrêtent au 31 décembre. Or, en l'absence d'accord sur la reprise de l'usine, et donc de l'activité, les sous-traitants redoutent une « destruction massive d'emplois ».
Dossier de presse NC ECO du 05/02/2021
Face à une situation économique très dégradée en raison du blocage du processus de reprise de l’usine Vale Nouvelle-Calédonie, des exactions commises et des conséquences sur l’emploi, Face aux conséquences catastrophiques et irrémédiables qui pèsent sur tous les Calédoniens (et pas seulement sur les salariés et sous-traitants des usines du Sud), les membres de Nouvelle-Calédonie Économique alertent. Ils demandent l’arrêt immédiat des blocages et le respect des fondamentaux que sont la liberté de circulation et d’entreprendre.
Ceci, afin d’éviter une catastrophe économique et sociale qui menace à très court terme la Nouvelle-Calédonie.
Les blocages et exactions sur les sites de Vale NC et de la SLN ont créé une situation extrêmement critique pour un pan essentiel de l’économie calédonienne. Mais pas seulement. Les réactions en chaîne sont nombreuses et déjà à l’œuvre. Or ces effets domino sont largement éludés par les responsables politiques et méconnus du grand public.
Pourtant, TOUS les Calédoniens sont concernés, pas seulement les près de 2 100 salariés touchés actuellement par le chômage partiel.
Pourquoi ?
Parce qu’un salarié au chômage partiel c’est :
- ➔ Un salaire mensuel qui tombe de 350 000 F net (salaire net moyen dans l’industrie en 2019 = 334 000 F) à 80 000 F net
- ➔ Une famille en grande difficulté (surtout si les deux membres du couple sont touchés) qui ne peut assurer la rentrée scolaire de ses enfants, ne peut plus faire face au loyer ou aux traites de la maison, de la voiture, aux factures, cesse de consommer
- ➔ le ralentissement général de l’activité, tous secteurs confondus
- ➔ des répercussions directes et immédiates sur la Cafat qui, d’une part touche moins de cotisations et d’autres part doit verser des allocations chômage au-delà de ce que ses comptes lui permettent (d’où l’aide de 600 millions demandée au gouvernement). des répercussions sur le budget de la Nouvelle-Calédonie (baisse de la fiscalité, des investissements, plus de solidarité…) ➔ des répercussions sur toute l’activité économique et sur toutes les familles calédoniennes.
Quelle est la situation ?
La vie de l’usine Vale-NC est en suspens. Déjà 1 200 de ses salariés et près de 700 salariés d’entreprises sous-traitantes sont au chômage partiel.
Si aucune solution consensuelle n’est trouvée, le site va fermer, menaçant gravement plus de 6 000 autres emplois indirects et induits. La SLN et ses plus de 2 000 salariés, victimes des blocages et de postures idéologiques, ne sont pas mieux lotis, avec déjà plus de 200 salariés de Kouaoua au chômage partiel et aujourd’hui un risque avéré de procédure collective, et donc de plan social.
Les conséquences en chaîne de cette casse sociale sur les autres sphères de l’économie sont nombreuses et réelles.
Et si les deux usines fermaient ?
La CAFAT, déjà exsangue, ne percevrait plus les 6 milliards de cotisations versées annuellement par les 2 usines et dans le même temps devrait verser aux milliers de licenciés leur allocation chômage.
Rappelons que le seul versement du chômage partiel pour près de 2 100 salariés (Vale, sous-traitants et SLN) est déjà impossible pour la CAFAT qui a demandé une aide de 600 millions au gouvernement, lui-même incapable de boucler son budget. Assurance maladie, retraite, chômage, prestations familiales, solidarité… Investissements, enseignement, etc.
C’est TOUT le système qui s’effondre.
A elles deux, Vale NC et la SLN représentent quelque 100 milliards de retombées économiques pour le pays.
Que cette manne s’assèche et c’est le pays tout entier qui sombre ! Et ce scénario n’est pas une fiction catastrophe, c’est la réalité en train de s’amorcer sous nos yeux.
Nous, chefs d’entreprise, pourvoyeurs d’emploi et d’équilibre social, nous voyons clairement les prémices de cet effondrement. Mais il semblerait que nous soyons les seuls à les voir. Nous alertons, nous manifestons, mais absolument RIEN ne se passe. Nous avons participé à la construction de ce pays, nous en assurons le ciment social, nos équipes de salariés sont l’expression même du vivre-ensemble au quotidien. Et nous sommes révoltés de voir que cette richesse-là risque d’être réduite à néant par des postures politiques, des guerres idéologiques ou d’égos, des enjeux qui n’ont rien à voir avec l’intérêt des Calédoniens et de leurs enfants. Nous demandons l’arrêt immédiat des blocages et le respect des fondamentaux que sont la liberté de circulation et d’entreprendre. Afin d’éviter une catastrophe économique et sociale qui menace à très court terme la Nouvelle-Calédonie.
Chiffres clés
SLN
- Nombre de salariés : 2 096 = 15,8 Mds de masse salariale
- Nombre d’emplois total concernés (directs + indirects + induits) : 8 000
- Cotisations sociales versés à la CAFAT par la SLN : 3,5 Mds/an
- Total des retombées économiques pour le pays : 60 Mds/an + soutien à 120 projets de développement local
VALE
- Nombre de salariés Vale : 1 300 = 8,34 Mds de masse salariale
- Nombre de sous-traitants : 200 entreprises (soit 25 Mds de contrats)
- Nombre de salariés de sous-traitants : 1 300 en moyenne
- Nombre d’emplois total concernés (directs + indirects + induits) : 9 000
- Cotisations sociales versés à la CAFAT par Vale : 2,65 Mds/an
- Total des retombées économiques pour le pays : 50 Mds
Interpeller le grand public
Nous voulons faire prendre conscience des conséquences catastrophiques et irrémédiables des blocages à l’œuvre. Nous lançons donc une campagne digitale de communication vers le grand public, qui doit être informé de ce à quoi l’exposent les dirigeants de leur pays. Cette campagne s’appuie sur des témoignages de salariés des sous-traitants et des usines, et d’entreprises impactées indirectement.
Témoignage de Barbara Vlaeminck, gérante de Socometal.NC
« Je suis gérante d’une entreprise sous-traitante sur site minier avec une trentaine de salariés (depuis plus de 10 ans) ; c’est un secteur difficile en raison de la charge de travail et de sa technicité mais j’ai toujours eu la satisfaction de partager avec des collaborateurs de toutes origines dans un but commun : la pérennité de l’entreprise. Tout le monde a compris le rôle majeur de l’entreprise dans la vie de chaque famille par les salaires, le lien social, la formation, l’assistance…
Notre entreprise totalement locale a su développer des compétences et acquérir une notoriété auprès de ces grands groupes internationaux. C’est une fierté pour nous tous !
Notre contrat de maintenance avec Vale NC est suspendu depuis bientôt 3 mois. Je dépasse mon rôle de dirigeante en puisant dans les réserves de l’entreprise pour couvrir jusqu’à présent les salaires… avec l’espoir d’une solution rapide. Nous tentons de faire travailler une partie du personnel sur Nouméa mais nous avons beaucoup de difficultés à trouver des marchés pour pallier ce manque soudain de revenus, car l’ensemble de l’activité sur le territoire se contracte : les grands donneurs d’ordres ont moins de commandes à passer, les investissements diminuent face à l’instabilité.
La Nouvelle Calédonie n’attire plus, elle fait peur… Nos clients, dépendant de près ou de loin du nickel, n’ont plus aucune perspective non plus. Face à cette situation qui perdure, et aux risques bien compris de tous dans les entreprises : employeurs et employés s’inquiètent.
Pour nous, les entreprises, le temps est compté : tous les mois, on paie des salaires, on paie la Cafat, on paie les fournisseurs, on paie des impôts… mais on ne peut plus continuer ! Ceux qui nous gouvernent, avant d’agir ou de décider, repoussent les dates, attendent encore et encore, discutent, attendent le meilleur… On ne peut pas repousser les fins de mois dans l’entreprise !
Je voudrais rappeler que seule l’entreprise est créatrice de VALEUR. Ce sont bien les entreprises qui, par les charges sociales, les divers impôts qu’elles génèrent font fonctionner la société et participent ainsi à la couverture médicale, au chômage, à la sécurité, à l’éducation… Donc il est vital que les entreprises puissent fonctionner car très vite, ce sont nos salariés, nos fournisseurs, nos partenaires qui seront impactés.
Que la valeur disparaisse et le système s’effondre : la Cafat, et toute la fonction publique qui ne vivent que de cette valeur générée par les entreprises !
La Nouvelle-Calédonie a déjà à faire face à la pandémie mondiale qui impacte tout un pan de l’économie, et c’est maintenant le nickel, secteur d’activité principal du pays, qui est touché et qui par effet domino va mettre à terre toute l’économie déjà fragile du territoire. Nous allons TOUS, tôt ou tard, souffrir de cet immobilisme : salariés, patrons, fonctionnaires… Directement ou indirectement, nous sommes tous liés au nickel. Le nickel, c’est une grande chance pour le pays, sachons le faire durer pour les générations à venir !
Le fonctionnement de la mine et de la métallurgie est assurément perfectible, comme tout système, pour amener une rentabilité pérenne, source de stabilité. Mais à détruire nos emplois, nous détruisons nos savoir-faire : nos services et métiers techniques, développés pendant des décennies et notamment les 20 dernières années, disparaitront ! Et la main-d’œuvre à bas prix étrangère, qui elle saura mettre en avant le savoir-faire, reviendra en masse, laissant sans emploi la majorité des ouvriers locaux.
Est-ce que c’est cela que l’on souhaite ? Il faut agir très vite pour que les entreprises locales puissent se remettre au travail et pour tenter de sauver l’économie calédonienne et son système protecteur : santé, éducation, infrastructures ! On veut juste pouvoir travailler ! Sinon, en mars, ce sont 2000 familles qui ne pourront plus payer leurs traites, leur logement, la nourriture de leurs enfants, la Cafat ne pourra plus assumer ni les soins et la médecine gratuite, ni même peut être le chômage… qui dans tous les cas, ne couvrira pas tous les besoins.
Les entrepreneurs seront eux-mêmes en graves difficultés financières ou auront fait faillite !
Alors à vous qui êtes en charge : agissez MAINTENANT ! ».