Pilotée par Thibaut MARTELIN de FIGESBAL, membre du Comité Directeur et Président de la Commission Economie-Fiscalité, cette réunion a rassemblé : le SYNDICAT DES IMPORTATEURS ET DISTRIBUTEURS représenté par Sylvie JOUAULT, Cédric FAIVRE DG du MEDEF-NC, Frédéric PRATELLI de CASA BIANCA BIOMONDE, Le SYNDICAT DES COMMERCANTS représenté par Stéphanie SALGUEIRO, Guy LE PAPE de SCIE DISTRIBUTION, Valérie JEAN de SULLIVAN et Frédérique PENTECOST de la HOLDING DU PACIFIQUE.
Il s'agissait de définir ensemble le mode de fonctionnement de la section afin de fluidifier les échanges et permettre au MEDEF-NC d'être au plus près des préoccupations de ses adhérents. Les participants ont pu échanger sur les difficultés que rencontre le secteur et identifier les différentes mesures qui pourraient permettre une redynamisation de leur activité :
- La réforme fiscale, pour laquelle nos objectifs sont la relance économique par la consommation et la baisse du coût du travail, la hausse du taux d’emploi et la réduction des inégalités ; Tous se sont déclarés pessimistes concernant le rendement de la TGC au second semestre 2022.
- Les stocks sont au plus haut et la priorité est désormais de les réduire pour améliorer la trésorerie. Cela va nécessairement affecter lourdement le rendement des taxes si la consommation ne redémarre pas. Ce haut niveau de stock explique, avec l’effort réalisé sur les marges, la relative bonne maîtrise de l’inflation au cours du premier semestre. Le rattrapage de ce décalage, conjugué à une hausse continue du prix de l’énergie fait craindre une fin d’année difficile au niveau de la hausse des prix ;
- Les acteurs du secteur commerce demandent la suppression des centimes additionnels qui financent les services publics et qui devraient reposer sur une base plus large ;
- Les difficultés dues à l’excès de formalisme administratif sont soulignées ;
- Tous mentionnent l’impact très négatif pour l’activité économique de l’hémorragie démographique à laquelle on assiste : le niveau de prix élevé des billets d’avion ne va pas contribuer à résoudre ce problème et la pénurie de soignants risque d’aggraver ce phénomène en éloignant un peu plus du territoire les retraités. Sont également signalées de grandes difficultés de recrutement : les compétences sont difficiles à attirer tant en local qu’à l’extérieur du territoire. L’apprentissage pourrait être la solution pour développer l’employabilité au sein des entreprises afin de faire monter en compétence mais son coût est jugé trop élevé lorsque le niveau de formation initial est vraiment faible. Il conviendrait de réformer la taxe d’apprentissage et revoir les conditions du contrat de qualification.
Pistes dores et déjà évoquées pour contribuer à la relance de l’activité du secteur COMMERCE :
- Rendre éligible à la défiscalisation locale les investissements dans l’outil de production (engins de logistique)
- Donner la possibilité d’amortir les intérêts des PGE
- Rédaction d’un plan d’urbanisme commercial intercommunal
- Autorisation de vente en détaxe pour les touristes