Comment ça marche ?

Communiqué du MEDEF-NC : La population en net recul, le MEDEF-NC demande d’urgence des mesures de relance économique

Communiqué du MEDEF-NC du Mercredi 21 septembre 2022

La population en net recul, le MEDEF-NC demande d’urgence des mesures de relance économique.

 

L'Isee vient de publier ses chiffres du bilan démographique qui montrent une inquiétante baisse de la population calédonienne à la faveur d'un solde migratoire négatif de plus en plus important.
En 2021 celui-ci est estimé à 3 000 personnes soit plus que les 2 780 estimés pour 2020 (2 305 en 2019 et 2 100 sur la période 2015-2019). Le solde naturel (naissances moins décès) ne permet plus de maintenir la croissance de la population calédonienne.


Cette baisse de la population entraîne inévitablement une baisse de la consommation et donc une baisse de l'activité économique et des ressources fiscales et sociales.


Les entreprises calédoniennes doivent simultanément faire face à la problématique de l'inflation importée suite à la crise ukrainienne et à une consommation intérieure en forte baisse.

Jusqu'à présent les acteurs économiques ont fait barrage en absorbant une partie de l'inflation malgré une hausse exponentielle de leurs charges.

C'est la raison pour laquelle l'inflation sur les 12 derniers mois se limite à 5% (ISEE- IPC août 2022) en Nouvelle-Calédonie contre 5.8% en France, 9.1% sur la zone euro et 8.6% au Royaume-Uni (statistiques OCDE juillet 2021-aout 2022).

Ces 2 phénomènes conjugués mettent à mal les entreprises calédoniennes qui n'ont pour le moment aucune visibilité si ce n'est celle de la perspective d'un alourdissement de la pression fiscale.

Les effets d'accélération de la spirale de la récession seront mortifères.


Le MEDEF-NC demande d'urgence que des mesures favorisant la relance économique soient adoptées afin d'enrayer cette mécanique négative qui pourrait nous entrainer dans une grave impasse économique et sociale.

Le Syndicat des commerçants de Nouvelle-Calédonie au Grand RDV de la Fédération nationale des Centres-Villes - Les Vitrines de France

La Fédération Nationale des Centres-Villes - Les Vitrines de France a organisé le 26 septembre 2022, la 2ème édition de son grand rendez-vous National au Cirque d'Hiver Bouglione à Paris.

Frédéric PRATELLI, Président du Syndicat des commerçants de Nouvelle-Calédonie, interviewé sur le salon :

 

 

Tension sur les salaires

Tension sur les salaires - Grand Angle : ACTU 29/09/2022

 

À mesure que les prix grimpent, la pression monte sur les entreprises pour qu’elles augmentent les salaires de leurs collaborateurs. Avec une inflation qui frise les 5 % depuis un an en Nouvelle-Calédonie (versus 10 % dans la zone euro), une hausse des salaires paraît inévitable. Mais augmenter les rémunérations en période d’inflation est-il une bonne idée ?

En réponse à « l’ inflation persistante, forte et durable », quelques mesures compensatoires ont été prises sur le Territoire, comme la baisse de certaines taxes sur les carburants, le plafonnement de l’évolution des baux commerciaux, l’instauration de chèques consommation en faveur des ménages les plus modestes et autres boucliers qualité prix. En pratique, l’Etat prend en charge une partie du coût de l’inflation. Mais rien ne suffit à endiguer la flambée, tant la hausse des prix est conséquente et généralisée. Les revenus modestes et moyens accusent le coup, quand seuls les hauts revenus parviennent encore à tirer leur épingle du jeu. Si bien qu’une idée commence à germer, tout du moins dans la tête des salariés qui voient leur pouvoir d’achat fondre comme neige au soleil, en l’occurrence demander des augmentations.

En tout état de cause, seul un accroissement proportionné des salaires, traitements de fonctionnaires et pensions de retraite semblerait pouvoir améliorer le sort des Calédoniens. A ce titre, comme en Métropole, les mouvements de grève promettent de se multiplier avec la même revendication : une hausse des salaires. Mais augmenter les rémunérations en période d’ inflation est-il une bonne idée ?

En Nouvelle-Calédonie, dans le secteur privé, rien n’oblige un employeur à augmenter les salaires de ses employés face à l’ inflation, tout du moins pour ceux qui ne sont pas au salaire minimum. En revanche, une négociation individuelle sur la rémunération est obligatoire entre le salarié et l’employeur selon une certaine périodicité. C’est dans ce cadre qu’une hausse peut être consentie, même si la discussion n’aboutit pas forcément à ce résultat.

Risques de défaillances d’entreprises

Si bon nombre d’entreprises calédoniennes sont actuellement réfractaires à une revalorisation salariale, c’est parce que celle-ci fait planer un risque sur leur santé financière. De fait, une augmentation indexée à l’inflation induirait des charges salariales supplémentaires qui viendraient s’ajouter aux surcoûts déjà occasionnés par l’inflation importée. « Jusqu’à présent les acteurs économiques ont fait barrage en absorbant une partie de l’inflation malgré une hausse exponentielle de leurs charges. C’est la raison pour laquelle l’inflation sur les 12 derniers mois se limite à 5 % (Isee-IPC août 2022) en Nouvelle-Calédonie contre 5.8% en France, 9.1% sur la zone euro et 8.6 % au Royaume-Uni (statistiques OCDE juillet 2021-août 2022) », soutient Mimsy Daly, présidente du Medef.nc dans le quotidien. Dans ce contexte, il semble difficile d’en demander davantage aux chefs d’entreprise qui se serrent déjà la ceinture. Selon cet entrepreneur qui souhaite garder l’anonymat, augmenter les salaires « plomberait la situation financière des entreprises qui ne pourraient plus investir, accuseraient une croissance ralentie et seraient finalement contraintes à des licenciements ». Pour améliorer la rémunération de leurs salariés, certaines sociétés envisagent toutefois la mise en place d’une prime exceptionnelle à titre collectif, l’attribution d’un 13e mois, la majoration des tickets restaurants ou encore le versement de primes fixes.

Les salaires minima vont augmenter pour la 3e fois de l’année

C’est l’évolution de l’indice des prix hors tabac qui dicte le rythme des revalorisations du salaire minimum garanti (SMG) et du Salaire Minimum Agricole Garanti (SMAG) qui sont les rémunérations plancher que doivent respecter tous les employeurs. Le Code du travail stipule que « lorsque l’indice des prix hors tabac enregistre une hausse au moins égale à 0.5% par rapport à l’indice constaté lors de la fixation du dernier SMG, le SMG est relevé dans la même proportion à compter du 1er jour du mois qui suit la publication de l’indice entraînant ce relèvement. » Depuis le début de l’année, compte tenu du niveau de l’ inflation, deux rehaussements sont déjà intervenus, en mai puis en juin. Une 3e augmentation est prévue au 1er octobre. Elle portera le SMG à 163 102 francs et le SMAG à 138 639 francs.

Autre risque : celui que ne s’installe une véritable spirale inflationniste

La Banque centrale européenne (BCE) préconise pour sa part de limiter la hausse des salaires pour éviter une accélération de l’ inflation. Elle redoute ce qu’on appelle "une spirale inflationniste" ou "boucle prix-salaire" ou "courbe de Phillips". En clair, la hausse des salaires entretient la hausse des prix. Le mécanisme est le suivant. Les entreprises revalorisent la rémunération de leurs employés ce qui augmente leurs coûts de production. Une charge supplémentaire qu’elles sont ensuite contraintes de répercuter sur leurs prix de vente pour ne pas ternir leurs marges de manière trop conséquente. Ce qui augmente à nouveau les prix et réduit le gain de pouvoir d'achat obtenu par les salariés grâce à la hausse de salaire. C’est notamment ce qui s’est produit dans les années 1970 en France après les deux chocs pétroliers qui ont fait bondir l’inflation. Si bien qu’en 1983, alors que le risque d’une spirale inflationniste pointait de nouveau, le gouvernement de Pierre Mauroy a pris la décision d’interdire l'indexation des salaires sur l'flation. Une disposition aujourd’hui inscrite dans le code monétaire et financier et le code du travail.

Zoom sur la prime Macron en Métropole

Instaurée en 2019 consécutivement au mouvement des gilets jaune et reconduite en 2022, cette prime permet aux entreprises ayant conclu un accord d’intéressement de verser une prime défiscalisée à leurs salariés dont la rémunération est inférieure à trois fois le montant du salaire minimum.

Elle est exonérée d’ impôts et de cotisations sociales et peut atteindre jusqu’à 6 000 euros net d’impôt (718 000 francs) pour les entreprises ayant signé un accord d’intéressement ainsi que pour les entreprises de moins de 50 salariés. Pour les autres, le montant maximal de l’aide à verser évoluede 1000 à 3000 euros (120 000 à 360 000 francs).

Pour autant, aujourd’hui le gouvernement calédonien n’est pas forcément opposé à une relavorisation. C’est notamment le cas de Christopher Gygès, membre de l’exécutif qui préconise une augmentation des salaires « qui sont beaucoup trop bas, notamment dans le privé. On ne vit pas en Nouvelle-Calédonie aujourd’hui avec 200 000 francs », soutient-il. Mais celui-ci pose ses conditions : « Il faut que ce soit gagnant-gagnant. Pour que les entreprises acceptent d’augmenter les salaires, il faut qu’ il y ait un accord de compétitivité et de productivité en face. Elles ne peuvent plus encaisser les longues maladies et les arrêts de complaisance en série. Il y a tout un tas de choses à mettre en place pour permettre cette augmentation. Il faut que tous les gains de productivité se transforment en gains de pouvoir d’achat ».

A l’échelle nationale, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a même incité les sociétés à revaloriser les rémunérations de leurs employés. « Certaines entreprises vont pouvoir augmenter les salaires. Elles doivent le faire. D’autres ont moins de marges de manœuvre. Pour elles, il y a un instrument efficace qui est  la prime Macron. C’est un instrument qui doit être massivement employé », a-t-il déclaré, fin mai. Celles-ci semblent l’avoir écouté car en métropole, d’après un rapport sur les négociations annuelles obligatoires de 2022, dévoilé le 25 juillet par un cabinet de conseil en ressources humaines (Mercer), les employeurs ont prévu d’augmenter de 2,8% en moyenne les salaires de leurs collaborateurs cette année. C’est bien plus que les années précédentes (1,41% en 2021, 2% en 2020 et 2,2% en 2019), mais bien moins que l’inflation qui d’après l’Insee devrait atteindre 5,5% en 2022 sur le territoire national.

Reste à trouver la solution pour corréler la hausse des salaires à celle de la productivité...

 

JOURNAL : MERCREDI 21 09 22 (MIDI) | Radio Rythme Bleu (rrb.nc)

 

 

 

 

LNC du 22/09/2022 : Face au recul de la population, le Medef demande des mesures d’urgence

Vers une nouvelle taxe sur le matériel numérique? 

LNC du 22/09/2022

En préambule du salon DIGIEXPO, le Medef a alerté sur un projet de nouvelle taxe sur la "copie privée" qui toucherait le matériel informatique et multimédia et qui viendrait "en  contradiction" avec la volonté des collectivités de soutenir le développement numérique de l'économie. Cette mesure permettrait de percevoir près d'un milliard de francs selon la  Présidente du Medef.

"La cohérence est importante au niveau des politiques publiques. On ne peut pas avoir une ambition numérique pour ce territoire et avoir des projets de réforme qui alourdissent la fiscalité sur les produits numériques, martèle Mimsy Daly.

Si on accroît le prix du matériel informatique et numérique, on accroît aussi la fracture numérique qui touche déjà une partie des
concitoyens. On ne peut pas lancer la Nouvelle-Calédonie dans le numérique en laissant une partie de notre population sur le bord de la route. 

Réaliser une transition numérique a un coût que beaucoup d'entreprises, aujourd'hui, ne peuvent pas se permettre. Et il faut donner les moyens au marché, de façon générale, de s'équiper de plus en plus pour, à terme, aboutir à une véritable transition vers des services numérisés qui favoriseront tout le monde".

DIGIEXPO 2022

Discours de la Présidente du MEDEF-NC à l'ouverture du salon Digiexpo :

 

 

 

Ligne directe - Nouvelle Calédonie la 1ère (francetvinfo.fr)

Nicolas BEAUFORT, Président de la Commission EMPLOI-FORMATION invité sur le Plateau de NC La 1ère avec le Président du cluster OPEN, Hatem BELLAGI, Grégory ARMANDO pour la Chambre des Métiers et de l'Artisanat et Brian AIMEE, entrepreneur.

 

Communiqué de Presse du MEDEF-NC, partenaire de DigiEXPO

 

Le MEDEF-NC est le premier réseau professionnel au service de l’entreprise et de l’esprit d’entreprendre en Nouvelle-Calédonie.

Il assure une représentativité des entreprises. Porte-parole des entrepreneurs, il est représenté par plus de 200 mandataires dans près de 75 instances socio-économiques. 26 syndicats professionnels lui sont affilés dont le syndicat du numérique, le syndicat des des Fournisseurs d'Accès à Internet et le syndicat des importateurs et distributeurs.

Défenseur et promoteur des entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d’activité, plus de 90% de nos membres sont des PME et TPE qui comptent moins de 25 salariés. 

  • Le MEDEF Nouvelle-Calédonie compte parmi ses adhérents 1753 entreprises représentant 50 359 salariés et 26 syndicats professionnels représentant spécifiquement une branche d'activité.
  • Il est dirigé par un Comité Exécutif et un Bureau élus pour 3 ans.
  • Habilité par la loi pour négocier au nom des entreprises avec les partenaires sociaux, le MEDEF-NC conduit l’ensemble des négociations interprofessionnelles.
  • Avec ses mandataires entrepreneurs qui portent et défendent les propositions de la fédération dans les instances paritaires, économiques et sociales, nous sommes le porte-parole des entreprises calédoniennes.
  • En plus de 85 ans d’existence sur le territoire, notre expertise reconnue fait du MEDEF-NC l’interlocuteur privilégié des décideurs et pouvoirs publics.
  • Le MEDEF-NC place l’entreprise au cœur de la réussite de la Nouvelle-Calédonie afin que la création de richesses profite au succès du destin commun et du développement de la société calédonienne.
  • Le MEDEF-NC dialogue avec tous les acteurs de la société civile, même ceux traditionnellement éloignés de l’entreprise : jeunes, enseignants, élus locaux, magistrats… et lance de nombreuses initiatives concrètes avec des partenaires pour faire « bouger les lignes ».

 

Mobilisé depuis 2016 pour accélérer la transition numérique des entreprises calédoniennes, le MEDEF-NC est à l’origine de nombreuses initiatives qui trouvent aujourd’hui des relais dans divers organismes et associations tels que le cluster OPEN.NC, l’UNC, le Syndicat des professionnels du numérique ou la Station N ; en matière de formation, d’évolution de l’écosystème numérique, de statistiques et de règlementation.

L’objectif du MEDEF-NC est d’accompagner les entreprises calédoniennes dans leur transformation digitale car prendre le virage du numérique est devenu une nécessité pour continuer d’exister. Appréhender cet univers digital et déchiffrer les nouvelles règles du jeu n’est pas accessible à tous. C’est pourquoi Digi-Expo s'adresse à toutes les entreprises et particulièrement les TPE PME qui sont moins outillées pour opérer leur transition. Grâce aux échanges avec les experts de la filière, faisons progresser notre tissu économique vers des gains de productivité et de compétitivité liés au numérique !

Retrouvez toutes les informations concernant notre organisation patronale sur notre site Internet : https://www.medef.nc

AGIR ENSEMBLE POUR UNE CROISSANCE RESPONSABLE
L’ESPRIT D’ENTREPRISE, C’EST L’ESPRIT D’AVENIR !

DIGIEXPO, le salon B to B pour la transition digitale des petites entreprises

Le MEDEF-NC est partenaire de ce salon BtoB les 21 et 22 septembre 2022 à la Maison des Artisans, regroupant les professionnels calédoniens de la filière du numérique, pour découvrir les solutions vers la transition digitale de votre entreprise.

 

Digi Expo : une 4e édition pour « désacraliser » le numérique (madein.nc)

 

 

Edouard Castaing, Vice-Président de NCT (Nouvelle-Calédonie Tourisme) et membre du Comité Directeur du MEDEF-NC en charge de la section TOURISME

09/09/2022 - TV La 1ère -

 

 

Nouvelle-Calédonie : Les acteurs économiques à Paris pour défendre leur « vision de l’avenir institutionnel »

05/09/2022 - Outremers360

Les acteurs économiques de la Nouvelle-Calédonie, réunis sous la bannière du groupement NC ECO, sont à Paris pour défendre leur vision de l’avenir institutionnel du territoire auprès de « différents interlocuteurs institutionnels », dont le Ministère de l’Intérieur et des outre-mer. 

Le groupement NC ECO, qui rassemble l’ensemble des acteurs économiques de Nouvelle-Calédonie sous une bannière commune, présentera cette semaine à différents interlocuteurs institutionnels la vision de l’avenir institutionnel du territoire sous le prisme du monde économique.

« Partant du principe que le développement économique et social doit être la pierre angulaire d’un modèle institutionnel efficient et renouvelé, le document qui sera présenté aux différentes institutions rend compte des difficultés rencontrées par les acteurs économiques face au système institutionnel actuel et pose les bases d’un nouveau système orienté vers la performance économique au bénéfice de tous les calédoniens », explique un des responsables économiques contacté par la rédaction.

La délégation du groupement NC ECO sera composée de Mimsy Daly, présidente du Medef NC, Yann Lucien, président de la CPME, Élisabeth Rivière, présidente de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, David Guyenne, président de la CCI, Thibault Martelin, président de la Commission Économie et Fiscalité du Medef NC, et Arnaud Buffin, pilote du Groupe de Propositions « Efficience Institutionnelle » NC ECO.

En plus du Ministère de l’Intérieur et des Outre-mer, le groupement rencontrera aussi les délégations aux Outre-mer du Sénat et de l’Assemblée nationale.

#LaREF2022, l'évènement phare du MEDEF national qui marque la rentrée économique et politique de la vie française !

#LaREF2022, l'évènement phare du MEDEF national qui marque la rentrée économique et politique de la vie française ! | MEDEF NC

 

Bruno Le Maire au MEDEF, à l'occasion de la REF 2022 : l'Etat continuera à "amortir le choc inflationniste" pour "les entreprises qui peinent à régler leur facture énergétique".

A la Rencontre des Entrepreneurs de France (REF), ce mardi 30 août, Bruno Le Maire a insisté sur la nécessité que citoyens, entreprises et administrations fassent des efforts d'économies d'énergie. Sur le fond, le ministre de l'Economie et des Finances a répété ses objectifs des prochains mois : poursuivre les réformes du travail, relancer le nucléaire, protéger les Français contre l'inflation… tout en restaurant les finances publiques. Sur la forme, il a adopté un ton moins alarmiste sur les difficultés à venir cet hiver qu'Elisabeth Borne hier. Une manière de prendre le contrepied de la Première ministre qu'il a évité de mentionner. 

Sur la question délicate de l'inflation et du prix de l'énergie, Bruno le Maire s'est engagé à ce que l'Etat continue « d'amortir le choc inflationniste » pour « les entreprises qui peinent à régler leur facture énergétique ». Et le ministre de préciser que nous « simplifier dans les jours à venir les critères d'accès au guichet unique de façon à ce que toute entreprise qui est aujourd'hui en difficulté parce que sa facture d'électricité a explosé et qu'elle n'est pas protégée par les tarifs régulés, puisse accéder plus facilement à ces subventions ».

Bruno Le Maire au MEDEF : « Je ne sais pas ce que c'est qu'un super profit » (latribune.fr)

Commentaire FEDOM : Nous saluons les propos rassurants du ministre Bruno le Maire concernant l'adaptation et la simplification des critères permettant aux entreprises confrontées à des hausses importantes du coût de l'énergie d'être en partie compensées de leurs surcoûts. Nous espérons que ces déclarations permettront de répondre à la double problématique énergétique à laquelle les entreprises ultramarines sont confrontées. Les entreprises industrielles Outre-mer (notamment celles qui ont besoin de vapeur) sont très consommatrices de GNR (gazole non routier), bien davantage en proportion que dans l’hexagone où sur des secteurs comparables en métropole, elles s’approvisionnent au gaz ou l’électricité. Or, le GNR, qui augmente sensiblement, n’est pas intégré au bénéfice de l’aide aux coûts d’approvisionnement mentionnée ci-avant. Dans les DROM, des entreprises dans le secteur de l’agroalimentaire ou dans la fabrication/distillerie de rhums voient leurs coûts GNR augmenter de l’ordre de 70% 2021 vs 2022. Plus de 110% 2021 vs 2022. Nous rappelons que les entreprises, notamment dans les secteurs de l’industrie, de l’eau, des services ou encore du BTP voient leur facture d’électricité augmenter très sensiblement, avec des conséquences directes pour ces entreprises et pour les consommateurs finaux ; et des conséquences indirectes sur le système de péréquation du prix de l’électricité outre-mer. Or, les principaux critères (doublement des coûtsd’achat d’électricité ou de gaz entre la moyenne 2021 et la période mars-août 2022 d’une part ; et avoir 3% de son chiffre d’affaires consacré aux dépenses gaz/électricité) prévus pour le bénéfice de l’aide prévue par le Décret n° 2022-967 du 1er juillet 2022 instituant une aide visant à compenser la hausse des coûts d'approvisionnement de gaz naturel et d'électricité des entreprises particulièrement affectées par les conséquences économiques et financières de la guerre en Ukraine sont inatteignables pour les entreprises ultramarines concernées et affectées par les hausses du prix de l’électricité. La FEDOM a soulevé ces problématiques de surcoûts énergétiques à plusieurs reprises au cours de ces dernières semaines : auprès de la directrice générale des Outre-mer le 7 juillet dernier, auprès du cabinet du ministre délégué des Outre-mer le 13 juillet dernier; auprès du cabinet de la ministre de la Transition énergétique le 9 août dernier et tout récemment auprès du ministre Jean-François Carenco lors du séminaire des administrateurs de la FEDOM ce jeudi 1er septembre. Nous espérons que ces échanges pourront permettre d'aboutir concrètement à une meilleure adaptation à la réalité des entreprises ultramarines du dispositif de soutien aux entreprises consommatrices d'énergie, conformément aux orientations évoquées par le ministre Bruno le Maire la semaine dernière.

Lors de la seconde journée de la Rencontre des Entreprises françaises, les différents représentants des MEDEF en Outre-mer ont échangé avec le ministre délégué aux Outre-mer Jean-François Carenco ce mardi 30 août. Il a, à cette occasion, présenté sa méthode pour « créer de la valeur » en Outre-mer. A cette occasion, le président de la FEDOM, Hervé Mariton, a notamment pu réaffirmer l'importance d'associer les entreprises au travail de contractualisation qui existe déjà entre l’Etat et les collectivités territoriales en Outre-mer.

 

 

Communiqué du MEDEF-NC du 29/08/2022 sur la polémique concernant l’octroi par le Gouvernement, d’une défiscalisation pour la création d’une nouvelle usine.

08/09/2022 - Emission Les jeudi de l'économie sur RRB pour expliquer de manière pédagogique comment fonctionne la défiscalisation locale et nationale.

Jean-François Bodin a reçu Yves Dorner, président d’I2F NC, Mickael Jamet, directeur des services fiscaux et Guillaume Benoit, gérant associé de Jardiland et de la pépinière de la Tamoa, mandataire économie-fiscalité au MEDEF-NC.

 

 

LNC du 30/08/2022

Communiqué du gouvernement du 30/08/2022 - 19h

Les entreprises calédoniennes peinent à recruter

NC La 1ère - Question Pays du 29/08/2022 sur la pénurié de main d'oeuvre

Avec en invités : 

Invités :

  • Danièle Delahaie, chef d'entreprise et membre du comité exécutif du MEDEF-NC
  • Séverine Zimmer, Directrice du FIAF
  • Christophe Coulson, Président de l'UT-CFE-CGC

 

 

NC la 1ère du 22/08/2022

Cumuler un taux de chômage élevé et un manque de main d’œuvre, c’est possible. C’est d’ailleurs le cas, depuis plusieurs mois, en Métropole. La Nouvelle-Calédonie n'est pas épargnée par ce phénomène. Les organisations patronales constatent également un début de pénurie de main d’œuvre.

Arriver à recruter dans tous les secteurs et dans tous les types de métiers est un challenge pour toutes les économies insulaires. Ce défi est aggravé, en Nouvelle-Calédonie, par l’instabilité politique et la fermeture des frontières due à la crise Covid.

Un manque d’attractivité que déplore également le Mouvement des entreprises de Nouvelle-Calédonie, pour qui ces problèmes de recrutement pénaliseront forcément l'activité économique, en cas de reprise. La situation interpelle Danièle Brault-Delahaie, membre du comité exécutif de l'organisation patronale.

Le secteur privé emploie aujourd’hui 77 000 personnes selon l’Institut de la statistique et des études économiques, soit 1 200 travailleurs de moins qu’avant la crise Covid.

Danièle Brault-Delahaie, membre du comité exécutif du Mouvement des entreprises de Nouvelle-Calédonie, au micro de Charlotte Mannevy :

 

 

La situation de l'emploi dans le secteur privé

RRB - Les jeudis de l'économie du 18/08/2022

La situation de l'économie et de l'emploi en Calédonie. Après la crise sanitaire et alors que la situation économique est très tendue en Calédonie, quelle est la situation de l'emploi ? Quels sont les secteurs en tension, les filières qui recrutent localement ou à l'international ? Les invités de Gilles Ménage sont Danièle Delahaie, directrice de la société Âboro et membre du Comité Exécutif du MEDEF-NC, du directeur de l'ISEE, Olivier Fagniot et de Christopher Lorho, directeur général de la société de consulting Easy Skill.

 

 

Entretien avec le député Nicolas Metzdorf sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie

Le 11/08/2022 au MEDEF-NC

Nicolas Metzdorf :

"Avec Mimsy Daly, présidente du MEDEF. Si nous devons trouver une solution concernant l'avenir institutionnel, le prochain accord ne pourra pas s'épargner d'une réflexion sur le modèle économique Calédonien. Je salue en ce sens les multiples initiatives du MEDEF afin d'enrichir le sujet. Les politiques ne peuvent pas tout seuls. Il faut également s'appuyer sur les forces vives et je suis heureux de dire que la patronne des patrons en fait partie".

Mimsy DALY :

"Une vision nouvelle du développement économique et une envie partagée de mettre en œuvre les réformes structurelles dont l’économie calédonienne a besoin. Oui, nous serons plus forts ensemble face aux défis économiques que la Nouvelle-Caledonie doit relever!".

 

Le déficit migratoire influe sur l'économie calédonienne -

NC la 1ère (05/08/2022)

L'Institut de la statistique et des études économiques a comptabilisé 18 000 départs de Nouvelle-Calédonie, en 8 ans. Chaque année plus nombreux, ils entraînent des conséquences de toutes sortes. Investissements, consommation, cotisations... Notre dossier. Bernard Lassauce.

Des milliards de francs perdus

Le président de la CCI alerte des conséquences lourdes pour l’économie. David Guyenne : 

La Nouvelle-Calédonie vit un moment grave, il faut en être conscient. 18 000 personnes c’est entre 30 et 40 milliards de consommation et d’investissements des ménages perdus chaque année. C’est entre 15 et 25 milliards de cotisations qui ne rentrent pas dans le système de santé et on sait à quel point, le système de santé en Calédonie vit des moments difficiles. 

C'est sur le marché de l'emploi que cette émigration massive a été remarquée. Dans le domaine de la santé, l'hémorragie a particulièrement été ressentie, mettant notre système de soins dans une situation préoccupante. Bruno Calendreau, président de l'Ordre des médecins

Préoccupant, pour ne pas dire presque catastrophique. Il y a des services qui sont en grande difficulté en particulier au CHT, au CHS aussi, parce qu’on manque de médecin

Le marché de l'emploi à la peine

Mais cette pénurie de travailleurs se fait ressentir dans presque tous les secteurs de l'emploi : informatique, maintenance, finances, comptabilité. Notamment dans les catégories socio-professionnelles supérieures. 

Alexandre Lafleur, président de la commission Protection sociale du MEDEF-NC, Président du groupe Cipac

Les départ de Nouvelle-Calédonie touchent principalement des gens qui sont installés depuis longtemps. Cela concerne un peu plus les postes avec responsabilités. Plus en tout cas qu’avant.

De quoi déstabiliser toutes ces entreprises qui éprouvent des difficultés à embaucher. 

Danièle Brault-Delahaie, Directrice de Aboro, société d'intérim. Membre du Comité Excéutif du MEDEF-NC.

 

 

La Présidente du MEDEF Nouvelle-Calédonie invitée de Radio Océane FM ce vendredi 5 août 2022

Océane FM - Mimsy DALY, invité du jour

 

 

Inter-patronale et gouvernement : Reprise du dialogue ?

On veut decider dabord on discute ensuite une nouvelle facon de gouverner?

ACTU.NC 05/08/2022

(...) La gouvernance des temps actuels au plus haut sommet de la Nouvelle Calédonie est marquée par une distance accrue entre les décideurs et les acteurs économiques, la population et … les contribuables. (...) - Lire la suite -

Reprise des discussions avec les élus sur la réforme fiscale et sauvetage du RUAMM

Communiqué de presse de l'Interpatronale du 28/07/2022

220728cp-interpatronale.pdf (medef.nc)

COMMUNIQUE DE L’INTER-PATRONALE - Nouméa, le 28 Juillet 2022


Faisant suite à une réunion d’échange avec l’Eveil Océanien, au sujet du grand chantier que constitue le sauvetage du RUAMM, l’Inter-patronale se félicite d’une avancée significative dans la compréhension mutuelle des enjeux. 

Notamment, la nécessité, en matière fiscale et dans le contexte économique actuel, d’accorder un temps à la concertation et à la réalisation de mesures d’impacts.

En parallèle, l’ouverture au dialogue et à l’étude de propositions alternatives, constitue, à notre sens, une base solide pour poursuivre les discussions qui doivent amener au sauvetage du RUAMM lequel reste notre priorité commune, en toute responsabilité. 

En conséquence l’Inter-patronale reprendra sine die, en collaboration avec le Gouvernement, les partenaires sociaux et les groupes politiques du Congrès, les travaux communs au sein du Comité de Suivi de la Réforme Fiscale et dans l’ensemble des instances consultatives.

 

Dans les media :

 

ACTU.NC 03/08/2022 Reprise du dialogue ?

L’interpatronale et l’Éveil Océanien ont eu quelques soucis de communication. Le parti wallisien et futunien a en effet déposé un projet de texte visant à régler les difficultés du RUAMM. A l’évidence les  propositions formulées par l’Éveil non seulement n’ont pas eu l’aval des chefs d’entreprise, mais ces derniers ont surtout contesté la méthode. Ce qui les a conduits à claquer la porte du comité de suivi de la réforme fiscale. Au terme de rencontres et de discussions, un accord a finalement été trouvé et les patrons ont réintégré le comité. L’Éveil océanien a été contraint d’accepter de ne pas déposer son texte immédiatement comme il en avait l’intention, et d’engager des discussions avec les patrons. Si tout va bien, c’est-à-dire si un accord est trouvé, ça n’est qu’en octobre que l’on devrait reparler de la proposition de l’Éveil Océanien. Mais cela confirme juste que rien ne peut se faire sans concertation, ce que certains ont parfois du mal à admettre.

Calédonia TV 03/08/2022

Cédric FAIVRE, Délégué général du MEDEF Nouvelle-Calédonie commente le rapport de la cours des comptes sur la CAFAT et le financement de notre système de santé.

 

LNC 04/08/2022

La 1ère du 31/07/2022

La réflexion sur le déficit du Ruamm n'est pas un long fleuve tranquille

LNC du 30/07/2022 :

Reprise du dialogue entre l’Interpatronale et l’Éveil océanien sur le projet de réforme de la protection sociale

TV NC La 1ère 29/07/2022

Le dépôt au Congrès de proposition de réformes concernant le Ruamm a causé, début juillet, une levée de bouclier de la part des organisations patronales. Une réunion avec les élus de l'Eveil océanien, auteurs des textes, semble avoir relancé le dialogue. Pas simple de trouver les quelque 32,3 milliards que représente la dette cumulée du régime.

 

Radio NC La 1ère 29/07/2022

 

RRB 29/07/2022

 

L’inter-patronale retourne à la table des discussions. Les organisations patronales avaient quitté le comité de suivi de la réforme fiscale et l’ensemble des instances consultatives pour protester contre la proposition de loi de l’éveil océanien visant à sauver le RUAMM. Les chefs d’entreprises avaient dénoncé le manque de concertation et l’impréparation du texte. On rappelle que la proposition de loi avait reçu un avis défavorable du CESE. Après discussion avec Milakulo Tukumuli, l’inter-patronale est rassurée. Le texte sera donc modifié et les discussions se poursuivront avec les partenaires sociaux jusqu’à mi-octobre. Mimsy DALY au micro de RRB.

 

LNC du 29/07/2022

Santé : l'Interpatronale et l'Éveil océanien se parlent | LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes, le Journal de Nouvelle Calédonie

A quoi sert l'autorité de la concurrence en Nouvelle-Calédonie ?

RRB 27/07/2022

L'autorité de la concurrence de la Nouvelle Calédonie réunissait aujourd'hui un colloque destiné principalement aux chefs d'entreprise

Bilan et perspectives de l'autorité, sens de ses différentes missions… Autant de questions qui ont fait l'objet d'échanges entre les entrepreneurs et les représentants de l'autorité.

Le Medef a regretté l'absence du gouvernement de la Nouvelle Calédonie, pourtant partie prenante de ces débats selon le mouvement.

 

 

CITOYEN : MARDI 26/07/22 | Radio Rythme Bleu (rrb.nc)

 

La présidente du MEDEF-NC explique la position de l'Inter-patronale vis à vis de la réforme fiscale et ses travaux avec les élus

RRB Mimsy DALY, invitée du matin 12/07/22

Jean-François Bodin reçoit Mimsy Daly, la présidente du Medef.

La proposition de loi du pays sur la réforme de la protection sociale, déposée sur le bureau du Congrès par l’Eveil Océanien, fait beaucoup réagir.
Elle a déjà provoqué la colère de l’Inter-patronale qui dénonce tout à la fois un manque de concertation sur le sujet et une mesure inadaptée, selon elle, à la situation économique.

Dans la foulée, l’inter-patronale a annoncé son retrait du comité de suivi de la réforme fiscale.
Nous sommes revenus sur ce bras de fer en compagnie de la présidente du Medef, Mimsy Daly.

 

 

La Présidente du MEDEF-NC explique l'opposition de l'Inter-patronale à la proposition de loi du pays de réforme du RUAMM déposée par l'Eveil Océanien

Radio Djiido 08/07/2022 - Mimsy DALY invitée de l'émission du jour pour commenter l'actualité

Extrait où la Présidente du MEDEF-NC revient sur la conférence de presse avec l'Inter-patronale et les chambres consulaires pour informer de leur opposition à la proposition de loi du pays sur le financement du RUAMM :

 

Les réactions suivant la conférence de presse Inter-patronale et Inter-consulaire sur la proposition de texte de l'Eveil Océanien de réforme du RUAMM :

La séance a été mouvementée hier, jeudi, au Conseil du dialogue social (CDS). Ses membres ont examiné le projet de réforme du Ruamm et les organisations syndicales de salariés se sont retirées de la séance. Ils estiment que le travail de consultation doit se poursuivre et que le texte doit encore être amendé. Pour ce faire, ils veulent bénéficier d'un mois supplémentaire. Dans ce contexte, le CDS n’a formulé aucun avis sur ce projet de réforme.

 

Renverser la table, en économie, peut également consister à faire fi de l’histoire, de l’analyse et de la concertation. C’est ce qui menace, par exemple, l’emploi dans un secteur que la Nouvelle Calédonie essaye désespérément de développer depuis près de 35 ans : le tourisme en Brousse et aux Iles. 

Le coût du travail, sur le territoire, est probablement le plus élevé de la région Pacifique. Or, un secteur comme le tourisme est une activité largement internationale, et donc concurrencée par les autres destinations. Les établissements touristiques de l’intérieur comme des Iles compris.

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[GROS PLAN] Le Ruamm entraîne les hôpitaux dans sa chute | LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes, le Journal de Nouvelle Calédonie

 

  • ACTU-NC 14/07/2022 Le monde patronal tire la sonnette d'alarme

  • Demain en Nouvelle-Calédonie 14/07/2022 : Réforme fiscale : les patrons ne digèrent
    pas la proposition de l'Éveil océanien

 

 

L'interpatronale a dénoncé le texte déposé au Congrès par l'Éveil océanien destiné à renflouer les comptes du Ruamm et a quitté les négociations. Milakulo Tukumuli s'explique.

EXTRAIT : Sur le Caillou, la réforme fiscale fait beaucoup parler d'elle, que faudrait-il faire à votre sens ?

Il est urgent d'arrêter de matraquer fiscalement les Calédoniens. Le matraquage fiscal n'a jamais rien donné de bon. Ce que fait le gouvernement de Louis Mapou est contre-productif parce qu'au bout de la chaîne, ça décourage l'initiative des chefs d'entreprise et ça réduit le pouvoir d'achat des ménages les plus précaires. Et, plus grave, ça fait fuir ceux qui justement payent des impôts !

Je suis sincèrement convaincue que c'est par le travail et par la création de richesse que l'on rééquilibrera les comptes de la Nouvelle-Calédonie. Il n'y a pas et il n'y a jamais eu d'argent magique. Pour que les comptes publics s'équilibrent, il faut générer de la richesse sur le territoire, créer des emplois et alimenter une dynamique économique positive.

Et puis il est urgent que le gouvernement nous propose un vrai plan d'économie de dépenses.

Louis Mapou s'est d'abord exprimé sur le retrait de l’inter-patronale du comité de suivi de la réforme fiscale, mis en place par le gouvernement en début d’année. C'est en réaction au projet de réforme de la protection sociale déposé par l’Éveil océanien au Congrès, qui doit servir à financer le Ruamm. "Je regrette que ce débat vienne sur la place publique, déplore-t-il. Depuis que nous sommes arrivés, nous avons essayé d’instaurer un climat de discussion avec tous les partenaires sociaux et je crois que nous y sommes parvenus (…) Je leur demande de ne pas quitter la table et de revenir aux discussions, car nous avons des réformes à mener tous ensemble."

l'Inter patronale s'oppose à une proposition de réforme de la protection sociale

Calédonia : JT DU 07-07-2022 - YouTube

 

L’interpatronale et les chambres consulaires quittent le Comité de suivi de la réforme fiscale.

ACTU EN BREF DE CE VENDREDI 8 JUILLET 2022 | noumeaPost

"Ils contestent la proposition de l’Eveil Océanien aboutissant à un prélèvement supplémentaire de 17 milliards dans la poche des employeurs et des salariés".

L'Interpatronale s'oppose à un projet de réforme de la protection sociale

| LNC.nc 08/07/2022 |

L'Interpatronale et les chambres consulaires de Nouvelle-Calédonie ont décidé, jeudi, d'interrompre leur participation au comité de suivi de la réforme fiscale. Elles réclament le retrait, ou le rejet, d'un projet de loi porté par l'Éveil océanien au Congrès.

Un projet "irresponsable qui risque de mettre à mal le système économique". Le cri d'alarme est lancé, repris par tous les membres de l'Intersyndicale. En cause : les propositions de réforme de la protection sociale déposées au Congrès, le 2 juin, par l'Éveil océanien. "Nous avons pris connaissance de ces textes au détour d'une saisine du Conseil économique, social et environnemental, à laquelle nous avons eu cinq jours pour répondre, c'est un délai intenable."

Les organisations patronales dénoncent un texte qui, "sans concertation préalable avec les partenaires sociaux, prévoit d'augmenter de 17 milliards de francs les cotisations sociales, pesant sur les bas salaires, ceux des 22 000 travailleurs indépendants et sur les retraites".

Financement du Ruamm

L'Intersyndicale avait défendu, au sein du comité de suivi de la réforme fiscale, créé en début d'année par le gouvernement, une approche inverse à celle proposée au Congrès, soit "la réduction significative des charges pesant sur le travail afin de relancer la consommation". Le projet de loi du pays, déposé au Congrès, a pour objectif d'améliorer les recettes du Régime unifié d'assurance maladie et maternité (Ruamm), dont le déficit atteint près de 50 milliards de francs (déficit structurel et dettes d'exploitation). Le projet se découpe en plusieurs mesures, remises en cause par l'Interpatronale.

Elle dénonce d'abord l'alignement des cotisations Ruamm des travailleurs indépendants sur celles des salariés, soit un passage de 7 % à 13,5 %.

"Partant du revenu mensuel moyen 2021 des artisans, établi à 243 000 francs, l'artisan moyen paierait 33 000 francs de cotisations mensuelles avec le nouveau taux, au lieu de 17 000 francs actuellement." Une autre mesure dénoncée est celle de la suppression de toutes les réductions, abattements ou exonérations de cotisations sociales. "Cela représente 10 milliards de francs, et près de 4 milliards en moins d'aides pour les secteurs de l'agriculture, des gens de maison, de l'hôtellerie, de la petite enfance, des saisonniers ou des intermittents."

Pour l'Interpatronale, le sauvetage du Ruamm passe avant tout par la réduction des dépenses de santé.

Impact sur l'emploi

Chaque secteur a, finalement, détaillé les conséquences du projet de réforme sur l'emploi, alors que l'économie subit toujours les effets de deux ans de crise sanitaire. Tous craignent une "réduction du nombre de salariés ou du volume d'heures et le développement du travail illégal". Dans le secteur de l'agriculture et de la pêche, qui emploie entre 1 500 et 2 000 personnes, "la réforme se traduirait par un surcoût annuel de 500 000 francs par salarié pour l'employeur et la moitié des exploitations agricoles deviendraient déficitaires".

En signe d'opposition, l'Interpatronale et les chambres consulaires ont décidé de suspendre l'exercice de l'ensemble de leurs mandats paritaires et d'interrompre leur participation au comité de suivi de la réforme fiscale. "Nous respectons les institutions, mais une ligne rouge a été franchie au niveau du respect des entreprises et des salariés", a conclu Mimsy Daly, présidente du Medef NC.

REPÈRES

Avis très défavorable de l'Association citoyenne

Dans un communiqué, l'Association citoyenne de Nouvelle-Calédonie répond à une demande d'observations du CESE, en émettant un avis très défavorable au sujet des textes déposés au Congrès. L'association estime que "les conséquences sur le pouvoir d'achat des Calédoniens et sur les pensions des retraités seront désastreuses avec un taux de prélèvement obligatoire pour les retraités qui passerait à 5,11 % alors qu'il sera à 3,5 % fin juillet". Elle en profite pour réitérer ses propositions pour le pouvoir d'achat avec une demande de création d'une taxe à l'extraction et à l'exportation minière et d'un impôt sur la fortune et sur la fortune immobilière.

Comité de suivi

Le comité de suivi de la réforme fiscale, créé en mars, est composé de : Gilbert Tyuienon, membre du gouvernement en charge notamment de la fiscalité, Veylma Falaeo, présidente de la commission de la réglementation économique et fiscale du Congrès, la direction des services fiscaux, l'Usoenc, la Cogetra, l'UT-CFECGC, l'USTKE, la Fédération des fonctionnaires, FO, la CSTNC, le Medef, la CPME et l'U2P.

07/07/2022 RRB : Conférence de L'Inter-patronale et des chambres consulaires de Nouvelle-Calédonie.

Les organisations patronales et les chambres consulaires se retirent du comité de suivi de la réforme fiscale et de leur mandat paritaire. Une réaction au projet de réforme de la protection sociale déposé par l’éveil océanien sur le bureau de congrès. Cette mesure qui vise à financer le RUAMM prévoit d’augmenter les charges salariales et patronales de 17 milliards de francs. Il supprime notamment les abattements sur les petits salaires qui seront les plus impacté.

 

L’Inter-patronale et les chambres consulaires dénoncent le projet de réforme de la protection sociale

LNC.nc 07/07/2022

 

Les propositions de réforme de la protection sociale ont été déposées au Congrès le 2 juin dernier, par le groupe de l’Éveil océanien. Photo Yann Mainguet

L’Interpatronale et les chambres consulaires de Nouvelle-Calédonie ont, ce jeudi matin, décidé d’interrompre leur participation au comité de suivi de la réforme fiscale, "jusqu’au retrait ou rejet du projet de loi" porté par l’Éveil océanien au Congrès.

Conférence de presse de L'Inter-patronale et des chambres consulaires

Ferme opposition à la proposition de texte de réforme de la protection sociale pour le financement du RUAMM, déposée par l’Eveil Océanien au Congrès de la Nouvelle-Calédonie. 

Au détour d'une saisine du CESE à laquelle les organisations patronales et les chambres consulaires ont dû répondre, dans un délai d’instruction intenable pour produire un avis éclairé, nous avons pris connaissance d'une proposition de texte de réforme de financement du RUAMM.

Celle-ci prévoit d'augmenter de pas moins de 17 milliards de francs les cotisations sociales pesant notamment sur les bas salaires, ceux des patentés et sur les retraites, ainsi que le déplafonnement du RUAMM et l’abrogation de la totalité des abattements de cotisations sociales existants. 

Cette proposition de texte se cumule avec les projets déjà en cours de réforme de la fiscalité (TGC, CCS, Fiscalité minière…) et n’a donné lieu à aucune concertation préalable avec les partenaires sociaux, en amont de son dépôt au Congrès. 

Elle vient percuter la démarche de concertation engagée par le gouvernement depuis quelques mois au sein du Comité de suivi de la Réforme fiscale (CSRF) auquel  les partenaires sociaux participent activement. 

Elle vient également percuter la contre-proposition faite par l’Inter-patronale, visant, au contraire, à réduire significativement les charges pesant sur le travail afin de relancer la consommation et qui fait actuellement l’objet d’une mesure d’impact. 

Aujourd’hui, nos organisations dénoncent une doctrine d’acharnement fiscal qui continue d’être la priorité d’une partie de nos élus, au détriment de toute mesure d’économies.

Dans ces conditions : 

  • Il nous est impossible de continuer nos contributions au CSRF, sans avoir une vision globale. Il est nécessaire de se donner du temps pour mailler toutes les réformes en cours de discussion et de mise en œuvre.

  • Jusqu’au retrait ou rejet de cette proposition de loi, nous interrompons notre participation au CSRF et l’exercice de l’ensemble de nos mandats paritaires.

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Sonia Backès, nommée secrétaire d'Etat en charge de la citoyenneté au gouvernement Borne 2

(rrb.nc 05/07/2022)

La présidente de l’Assemblée de la Province Sud a été nommée secrétaire d’état chargée de la citoyenneté auprès de Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer. C'est la première fois qu'une personnalité calédonienne siège au sein du gouvernement de la République. Sonia Backès était en direct dans notre journal ce matin. Elle s’est dite honorée de la confiance qui lui est faite et elle précise qu'elle conservera son mandat local à la Province Sud. Mimsy DALY, la Présidente du MEDEF-NC a réagit à cette nouvelle : 

 

Accord Interprofessionnel pour fixer le prix de vente d'une liste de produits de consommation courante

Frédéric Pratelli Co Président Syndicat des Commerçants de Nouvelle-Calédonie signataire de l'accord s'est rendu ce matin au Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie
"Nous avons accepté de plafonner des marques plutôt que des produits, des marques qui se retrouvent au quotidien dans le panier des ménages calédoniens, logiquement on ne doit pas avancer une marque par rapport à une autre, c’était un point sensible, mais on l’a fait pour répondre aux habitudes des Calédoniens." @Laurent Vircondelet.
Cet accord a été signé ce lundi par le @SIDNC, le Syndicat des Commerçants de Nouvelle-Calédonie , la Fédération des industries de Nouvelle-Calédonie, les enseignes du groupe @SCIE Distribution et le groupe @Carrefour Kenu-In.

La commission des lois à l’écoute du monde économique

(madein.nc 30/06/2022)

Dans le cadre de leur mission d’information sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, les sénateurs de la commission des lois, François-Noël Buffet, Philippe Bas et Jean‑Pierre Sueur, ont été à la rencontre de toutes les parties prenantes du Territoire. L’objectif : « écouter pour recréer de la confiance ».

Au regard des enjeux politiques et juridiques de la nouvelle période institutionnelle qui s’ouvre à l’issue de la troisième consultation relative à l’autodétermination, la commission des lois a créé une mission d’information sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle‑Calédonie présidée par François-Noël Buffet. « Nos travaux doivent contribuer à la réflexion sur la situation institutionnelle, en accompagnant et en consolidant le processus de dialogue initié par les accords de Matignon et Nouméa entre l’État et les populations calédoniennes dans « l’après Nouméa » », explique le sénateur. (...) Ce 28 juin, c’était au tour des chambres consulaires, organisations patronales et professionnelles d’être reçues par les sénateurs. « Nous leur avons rappelé que la stratégie définie pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie ne peut se construire sans le monde économique, commente Xavier Benoist, président de la Finc. Mais pour cela, il est urgent aujourd’hui que nos politiques changent de méthode ! » S’ils sont restés prudents quant aux éventuelles pistes à préconiser pour l’avenir du Territoire, François-Noël Buffet, Philippe Bas et Jean‑Pierre Sueur ont assuré de la nécessité de « renouer les fils du dialogue ».