9 janvier 2025, TV NC La1ère : Attentes des partenaires sociaux calédoniens auprès du 18ème Gouvernement

Le 18e gouvernement de la Nouvelle-Calédonie attendu de pied ferme Quelles seront les priorités du 18e gouvernement ? Pour les organisations patronales et syndicales, la réponse à cette question est claire. La relance de l’économie devra être au centre des travaux du nouvel exécutif. Quid du plan S2R ? Mais alors, quelle suite sera donnée au Plan de sauvegarde, de refondation et de reconstruction, présenté il y a quatre mois par le 17e gouvernement ? Un rapprochement sera-t-il effectué avec le plan quinquennal du Congrès de la Nouvelle-Calédonie ? “Le Medef a participé à l’élaboration du Plan S2R, et avait fait la proposition d’un ensemble de mesures sur neuf thématiques. C’est important que le nouveau gouvernement s’en saisisse et commence à travailler là-dessus”, indique Bertrand Courte, vice-président du Medef-NC. (...)

 

 

L'INVITE DU MATIN : MIMSY DALY | 07/01/2025 Radio Rythme Bleu

L'INVITE DU MATIN : MIMSY DALY | 07/01/2025 Radio Rythme Bleu

Alors qu’il n’y a pas de gouvernement de plein exercice, et que les urgences budgétaires sont réelles, que pensent les acteurs du monde économique ? Quelles sont leurs attentes ? 
Ce sont des questions que nous avons posées à Mimsy Daly, la présidente du Medef.

 

 

Samuel Hnepeune

Qui sont Alcide Ponga et Samuel Hnepeune, les deux candidats à la présidence du 18e gouvernement de la Nouvelle-Calédonie ?

Convoqués dans la foulée de l’élection, les membres du nouveau gouvernement n’ont pas réussi à se mettre d’accord au premier round. Alcide Ponga a obtenu 4 voix, Samuel Hnepeune, 3. Les élus Calédonie ensemble-Éveil océanien et Uni (Union nationale pour l’indépendance) se sont abstenus. 

Alcide Ponga devrait être élu

“On appelle ceux qui veulent continuer à construire la Nouvelle-Calédonie, à voter pour la candidature d’Alcide Ponga pour que l'exécutif puisse se mettre en marche rapidement", réagissait aussitôt après Christopher Gygès, membre Loyalistes-Rassemblement du 18e gouvernement. 

“C’était un peu un premier tour pour voir qui recueillait le maximum de voix”, décrivait-il. Les choses se sont vite décantées : dans la foulée, Philippe Dunoyer, tête de la liste Calédonie ensemble-Éveil océanien, démissionnait du gouvernement faute d’avoir obtenu le portefeuille qu’il souhaitait.  

Il annonçait aussi que les deux élus de la liste soutiendraient Alcide Ponga au prochain tour. Petelo Sao, de l'Éveil océanien a confirmé. Ce qui donnerait une majorité de 6 voix au candidat des Loyalistes et du Rassemblement. Contre 5 pour Samuel Hnepeune, qui, en 2021, avait fini par s’incliner face à Louis Mapou après 5 mois de duel indépendantiste. Un nouveau tour est prévu ce mercredi 8 janvier, à 14 heures. 

Le parcours des deux candidats en bref

Maire de Kouaoua depuis 2014, conseiller spécial auprès de la direction de KNS, Alcide Ponga, 49 ans, est président du Rassemblement depuis avril 2024. Un poste qu’il occupait par intérim depuis 2020 et la démission de Thierry Santa.  

En juin, il avait été choisi comme candidat Loyalistes-Rassemblement aux législatives de 2024 dans la 2e circonscription de Nouvelle-Calédonie. Il avait été battu par l’indépendantiste Emmanuel Tjibaou au second tour.  

La situation du pays nous oblige, il faudra se retrouver très vite pour mettre en place un gouvernement parce qu’il y a des priorités, des choses importantes à faire et la situation du pays nous oblige à prendre nos responsabilités. Samuel Hnepeune, le 7 janvier

Pour la présidence du 18e gouvernement, il est donc face à Samuel Hnepeune. Originaire de Lifou, 63 ans, ce dernier a dirigé Aircalédonie pendant près de dix ans ; la Sodil, la société d’économie mixte de la province des Îles ; ou encore Sudîles, l’armateur du Betico.

Les crises, il y est habitué, lui qui a aussi été secrétaire général adjoint du gouvernement chargé de l’aménagement et du développement, de 2011 à 2013, et président du Medef NC de juin 2020 à février 2021. Un poste qu’il avait quitté pour briguer la présidence du 17e gouvernement. Après s’être retiré de la course pour qu’enfin la Nouvelle-Calédonie puisse avoir un président du gouvernement, il avait fini par quitter l’exécutif.

Comment se porte le commerce en ce début d'année 2025 ?

Interview Radio Rythme Bleu de Ronan Daly, le président du Syndicat des Commerçants de Nouvelle-Calédonie, le 03/01/2025

Des perspectives pour 2025 ?

L’année 2024 s’est clôturée. Une année particulièrement difficile tant au niveau social qu’au niveau économique. Alors quel bilan les commerçants en tirent-ils ? Malgré la fermeture temporaire de certains magasins pendant les émeutes du mois de mai, y a eu un rebond en cette fin d’année pour la période des fêtes ? Quelles perspectives envisager pour 2025 ?

 

 

 

TV NC La 1ère 03/01/2025 - Reportage sur le commerce avec Ronan DALY, membre du Bureau MEDEF-NC et Président du Syndicat des commerçants

 

 

Communiqué du MEDEF-NC qui dénonce les accusations proférées par certains élus et représentations politiques à l’encontre des chefs d’entreprises calédoniens.

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COMMUNIQUÉ DU MEDEF NOUVELLE-CALÉDONIE

Nouméa, le 26 Décembre 2024

Le Medef NC dénonce avec la plus grande fermeté les accusations proférées par certains élus et représentations politiques à l’encontre des chefs d’entreprises calédoniens.
Les émeutes du 13 mai, à l’origine de la destruction massive de notre économie et de nos entreprises, ont touché tous les Calédoniens, sans exception, quelles que soient leurs origines, leurs fonctions, leurs religions ou encore leurs sensibilités.
Personne n’a été épargné.
Il est honteux d’entendre dire que certaines entreprises auraient été brûlées par leurs propres propriétaires, de la même manière qu’il est absolument consternant d’accuser les entreprises calédoniennes de discrimination envers certaines communautés, à l’heure où tous les efforts de celles-ci sont tournés vers la sauvegarde de l’emploi et de leur survie pure et simple.
L’entreprise est et restera l’un des piliers du vivre ensemble et de la réduction des inégalités en Nouvelle-Calédonie.
Face à ces déclarations infondées et diffamatoires, le Medef NC se réserve le droit de saisir la justice.
Le MEDEF Nouvelle-Calédonie

 

 

DANS LES MEDIAS : 

  • Dérapage au Congrès | 01/01/2025 Actu NC La séance du jeudi 26 décembre a totalement dérapé, à la suite de déclarations de Marie-Line Sakilia qui siège hors-groupe au perchoir. Alors que la réforme de la TGC était examinée, Marie-Line Sakilia a eu des paroles pour le moins choquantes. Elle a accusé les entreprises d’avoir elles-mêmes incendié leurs locaux durant les exactions, dont la société Le Froid, partie en fumée aux premiers jours de l’insurrection. « Toutes les entreprises, soi-disant que c’est la CCAT ou que ce sont les indépendantistes qui les ont brûlées, a prétendu l’élue. Mais comment se fait-il que le feu a pris ? Étaient-ils à jour de la révision de leur système d’incendie ? », a-t-elle lancé. Alors que le ton montait dans l’hémicycle, la présidente du Congrès Veylma Falaeo est immédiatement intervenue pour demander une suspension de séance. Mais le mal était fait et le Medef nc n’a pas tardé à condamner les propos de l’élue, jadis ralliée au groupe UC FLNKS et Nationalistes. « Il est honteux d’entendre dire que certaines entreprises auraient été brûlées par leurs propres propriétaires, de la même manière qu’il est absolument consternant d’accuser les entreprises calédoniennes de discrimination envers certaines communautés, à l’heure où tous les efforts de celles-ci sont tournés vers la sauvegarde de l’emploi et de leur Le Medef NC dénonce avec la plus grande fermeté les accusations proférées par certains élus et représentations politiques à l’encontre des chefs d’entreprises calédoniens ». L’organisation patronale fait ici référence au FLNKS qui avait dénoncé la semaine précédente lors d’une conférence de presse des pratiques discriminatoires à l’encontre des Kanak dans les entreprises. Face à ces déclarations qualifiées d’« infondées et diffamatoires », le Medef NC a annoncé se réserver le droit de saisir la justice. La réforme de la TGC attendra : Les élus du Congrès étaient convoqués le 26 décembre pour examiner un projet de loi de pays modifiant les taux de la TGC, la troisième condition au versement par l’État de l’avance remboursable de 27,6 milliards de francs à la Nouvelle-Calédonie pour lui permettre de terminer l’année. Or pour être adoptée, une loi de pays doit recueillir l’approbation d’au moins 3/5e des membres du Congrès. L’absence en séance des groupes UNI-Palika et UC-FLNKS a donc rendu impossible un tel résultat. Finalement et à l’initiative du groupe du Rassemblement, une motion demandant le report de l’examen du texte à une séance ultérieure du Congrès a été présentée et adoptée à l’unanimité des groupes politiques, indépendantistes et non-indépendantistes.
  • Scandale au Congrès MadeIn
  • LE BILLET D'HUMEUR : UN MENSONGE 1000 FOIS RÉPÉTÉ NE FAIT PAS UNE VÉRITÉ! | 27/12 Radio Rythme Bleu
  • Clash au Congrès - 27/12 La Voix du Caillou Un grave incident est survenu hier en séance du Congrès à la suite de déclarations de Marie-Line Sakilia qui siège hors-groupe au perchoir. Alors que le sujet était la TGC et sa réforme, Marie-Line Sakilia a eu des paroles pour le moins choquantes. Elle a accusé la société Le Froid, partie en fumée aux premiers jours de l’insurrection, d’avoir incendié elle-même ses locaux. «Toutes les entreprises, soi-disant que c’est la CCAT ou que ce sont les indépendantistes qui les ont brûlées, a prétendu l’élue. Mais comment se fait-il que le feu a pris ? Étaient-ils à jour de la révision de leur système d’incendie ? », a-t-elle lancé. Alors que le conflit s’envenimait dans l’hémicycle, la présidente du Congrès Veylma Falaeo est immédiatement intervenue pour demander une suspension de séance. Mais les propos de l’élue indépendantiste n’ont pas manqué de faire réagir sur la toile. A commencer par Mimsy Daly, présidente du Medef NC. « Après avoir été taxées de racisme sans aucun fondement valable, les entreprises sont maintenant accusées d’avoir orchestré elles-mêmes leurs propres destructions, dans l’enceinte du Congrès de la Nouvelle Calédonie. C’est tout simplement scandaleux », écrit la chef de l’organisation patronale en rappelant que les entreprises sont « les victimes de ces méfaits » et non les coupables. « Les responsables sont ceux qui ont pillé, détruit et brûlé, et ils seront désignés par la justice, et elle seulement », rappelle-t-elle. (...)
  • Nouméa Post - RIFIFI AU CONGRÈS : PROPOS HONTEUX, TGC RENVOYÉE, ET BOYCOTT DES INDÉPENDANTISTES La France est dans ses incertitudes institutionnelles, et la Nouvelle-Calédonie y plonge en plein. Hier, la séance, agitée, a été marquée par des propos qualifiés de honteux tenus par Madame Sakilia, une longue suspension de séance et finalement, le boycott des réunions par les indépendantistes jusqu’à la désignation du nouveau gouvernement, et le renvoi de la modification de la TGC à une date indéterminée. Ce sont d’abord les propos de l’élue indépendantiste qui ont mis le feu aux poudres. Celle-ci estime rien moins que des chefs d’entreprises aient mis eux-mêmes le feu à leurs installations le 13 mai, pour des intérêts financiers ! “Honteux”, proteste le Medef. Cela vaudra à l’élue … un rappel à l’ordre. Quant à la TGC, après 5 heures de discussion et en l’absence des indépendantistes, le Congrès a décidé de reporter l’examen du texte à une date ultérieure. Ce qui suscite quelques interrogations pour ce qui concerne la décision de l’État de verser ou non l’aide de 27,5 milliards, conditionnée par l’acception de quelques efforts de la Calédonie en contrepartie.

  • Radio cocotier : Cet après-midi, une session houleuse au Congrès a vu émerger des accusations sérieuses formulées par une élue qui a mis en doute les circonstances des incendies ayant ravagé de nombreuses entreprises lors des émeutes du 13 mai. Ces propos, ont rapidement déstabilisé les débats, provoquant des réactions vives...
  • Les propos ''honteux'' de Marie-Line Sakilia | 26/12 Radio Rythme Bleu 

    Des propos qui ont provoqué un tollé, et contraint la présidente Veylma Falaéo à suspendre la séance. Mais ces propos ont aussi provoqué une vive réaction du Medef qui estime qu’il est honteux d’entendre dire que certaines entreprises auraient été brulées par leurs propres propriétaires. Ecoutez la présidente du Medef, Mimsy Daly. (...) Et dans un communiqué, le MEDEF souligne qu'il est de plus consternant d'accuser les entreprises calédoniennes de discrimination envers certaines communautés ( NDLR: comme l'a fait la semaine dernière le bureau politique du FLNKS )  à l'heure où tous les efforts de celles-ci sont tournés vers la sauvegarde de l'emploi et de leur survie pure et simple. (...)

  • Altercation, suspension de séance, départ des indépendantistes… Récit d’une journée tendue au Congrès | Les Nouvelles Calédoniennes (...) Le Medef dénonce des propos "honteux" : Quelques heures après la fin de la séance publique, le Medef a réagi aux propos de Marie-Line Sakilia. Dans un communiqué envoyé peu avant 16 heures, ce jeudi, l’organisation patronale dénonce "avec la plus grande fermeté les accusations proférées par certains élus et représentations politiques à l’encontre des chefs d’entreprises calédoniens". "Il est honteux d’entendre dire que certaines entreprises auraient été brûlées par leurs propres propriétaires, de la même manière qu’il est absolument consternant d’accuser les entreprises calédoniennes de discrimination envers certaines communautés, à l’heure où tous les efforts de celles-ci sont tournés vers la sauvegarde de l’emploi et de leur survie pure et simple." Une référence aux accusations formulées par le FLNKS concernant un éventuel "esprit revanchard" anti-kanak qui se serait installé dans les entreprises calédoniennes depuis les émeutes du 13 mai. "L’entreprise est et restera l’un des piliers du vivre ensemble et de la réduction des inégalités en Nouvelle-Calédonie", affirme le Medef, avant de préciser que, face à ces différents propos, le syndicat se réserve le droit de "saisir la justice".

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