À Ducos, un ministre face à la réalité du terrain

La Voix du Caillou - 

 

À Ducos, un ministre face à la réalité du terrain

 

Fraîchement rentré de Koné, François-Noël Buffet n’a pas tardé à se rendre à Ducos, jeudi en seconde partie d’après-midi, pour observer de près l’impact de la crise sur les entreprises.

Le ministre des Outre-mer s’est déplacé dans la zone industrielle de Ducos pour évaluer les conséquences de l’incendie qui a ravagé l’entreprise Soprotec au début des émeutes. Sur un site partiellement déblayé de ses gravats et débris métalliques, Nicolas Guesdon, le gérant, désormais relocalisé à quelques rues de là, a montré au ministre l’étendue des dégâts causés par les flammes. Le dirigeant de cette quincaillerie de 2 000 m2 a réussi à transférer son matériel dans un nouveau local, mais celui-ci est « plus petit » et « moins bien exposé ». Parmi les 24 employés, seuls 12 ont pu être maintenus après ces tragiques événements. Bien qu’il ait trouvé une solution temporaire pour poursuivre son activité, son objectif reste la reconstruction, un processus compliqué par l’attente des indemnisations d’assurance, souvent longue et semée d’obstacles administratifs. Ce sujet a d’ailleurs retenu l’attention du ministre, qui a exprimé sa préoccupation hier matin sur RRB : « choqué » par le système assurantiel, il a annoncé que l’État « va inviter les assureurs au ministère le plus vite possible, la semaine prochaine », pour « échanger avec eux » face à cette « situation exceptionnelle » que rencontrent les entreprises.

« Relancer la machine économique »

Durant la visite, plusieurs personnalités sont intervenues. Mimsy Daly, présidente du Medef, a rappelé le « milliard d’euros de dégâts » subi par les entreprises. Problème à court terme : « même pas 15 % » de cette somme ont été reversés jusqu’à présent. Mimsy Daly souligne que Nicolas Guesdon dirige « une entreprise structurée », ce qui n’est pas le cas de toutes. Elle précise également qu’en décembre, « 80 % des entreprises seront indemnisées », une bonne nouvelle, mais elle note que « d’ici trois mois, rien ne se passe ». Le ministre s’est dit « sensible » à cette problématique et a assuré qu’il ferait tout pour « relancer la machine économique ». David Guyenne, président de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI), a aussi mis en lumière les entreprises non directement touchées par les destructions mais lourdement affectées financièrement par la crise. Un autre entrepreneur a évoqué la question des assurances en déclarant : « On nous a enlevé toutes les garanties émeutes », exposant ainsi les entreprises à un risque accru en cas de nouveaux incidents.

À la fin des discussions, Nicolas Guesdon s’est montré plutôt satisfait. « Le ministre vient à notre rencontre ici, au cœur de la zone industrielle, c’est une marque d’intérêt et de soutien. Nous pensons que l’État a les clés pour réunir les acteurs autour de la table, notamment les responsables politiques. Il faudra faire des concessions, apprendre à mieux partager et à mieux se respecter pour offrir des débouchés à notre jeunesse. » Il a également tenu à souligner que sa société ne représente pas « toutes les entreprises », et que « d’autres ont été beaucoup plus impactées que nous ».

Claire Rio-Pennuen

Réduire la dépense publique, une nécessité absolue ! ACTU NC 17/10/2024

Réduire la dépense publique, une nécessité absolue | 17/10/2024 Actu NC 

Mimsy DALY, Présidente du MEDEF-NC : "La réduction de la dépense publique sera l’alpha et l’oméga de tout plan de refondation de l’économie calédonienne. Les entreprises et les ménages ne sont pas actuellement en capacité de voir leur pression fiscale augmenter. Une réforme fiscale ne pourrait se faire que par modification des assiettes des différents impôts, pas par une augmentation globale de la pression. Et pour cela il faut revoir en profondeur notre organisation administrative et son coût".

 

 

 

Le Medef NC participe à l’élaboration du plan S2R (sauvegarde – reconstruction – refondation) et a déjà présenté au gouvernement plusieurs pistes de réflexion sur la base du projet NC Eco. L’une de ses mesures phare réside dans la réduction de la dépense publique qui représente, depuis vingt ans, plus de la moitié du PIB en Nouvelle-Calédonie.

L’organisation patronale est formelle : « La Nouvelle-Calédonie n’a d’autre choix que de réduire drastiquement sa dépense publique pour espérer relancer son économie ». C’est encore plus vrai depuis les émeutes du 13 mai 2024 qui ont détruit l’économie calédonienne et aggravé l’impasse budgétaire dans laquelle les collectivités se trouvaient déjà.

Le poids de la dépense publique

La dépense publique est un véritable mastodonte en Nouvelle-Calédonie. Celle-ci représente environ 55 % du PIB depuis vingt ans, un chiffre nettement supérieur à celui observé dans d’autres territoires comme la Polynésie française. Le Medef déplore notamment une administration « pléthorique » en Nouvelle-Calédonie. « Aujourd’hui, l’emploi public hors État et militaires s’élève à 21.000 salariés en Nouvelle-Calédonie comparativement aux 14.000 salariés du public enregistrés en Polynésie pour des populations comparables ». En parallèle, la part consacrée au fonctionnement de l’administration atteint 20 % du PIB, soit presque le double de celle observée en métropole.

Un niveau de rémunération « très élevé »

Cette situation est aggravée par le fait que le secteur public calédonien offre des salaires bien plus élevés que le privé (chiffres ISEE 2020 – salaire mensuel moyen de 436.000 CFP pour le public contre 301.000 CFP pour le privé), avec un écart de 45 % en moyenne, conséquence du niveau d’indexation sur les salaires pour l’État et les territoriaux. Les fonctionnaires gagnent 52 % de plus qu’en métropole. Cette sur-rémunération du secteur public a plusieurs effets pervers. D’une part, elle entraîne une inflation des prix des biens et services, rendant la vie plus chère pour l’ensemble des habitants. D’autre part, elle pèse lourdement sur les finances publiques, alors que la Nouvelle-Calédonie est aujourd’hui dans une situation financière fragile, et qu’elle évite aujourd’hui la cessation de paiement uniquement grâce à l’aide ponctuelle de l’État.

Une administration « peu efficace »

Alors que le secteur public coûte cher au contribuable, le Medef NC déplore « des modèles d’organisation obsolètes » et une complexité administrative pour les entreprises, liée à l’enchevêtrement des compétences. Avec moins de 300 000 habitants, la Nouvelle-Calédonie applique trois codes de l’environnement différents, souvent gérés par un seul agent, ce qui crée des divergences juridiques d’une province à l’autre, rendant le territoire « incertain et peu attractif ». Le Medef NC critique également les conseils d’administration des établissements publics et des sociétés d’économie mixte (SEM), qu’il estime trop « politisés ». Les nominations y sont davantage basées sur des raisons politiques que sur les compétences des membres, selon l’organisation patronale.

Le Medef observe une « réelle corrélation » entre l’augmentation des dépenses publiques et celle du PIB. « Entre 2003 et 2017, ils ont tous les deux doublé. Durant cette période, la Nouvelle-Calédonie a nettement plus augmenté, en valeur, ses dépenses de fonctionnement (de 155 mds à 255 mds) que celles d’investissement (de 20 mds à 47 mds) »

En chiffres

En Nouvelle-Calédonie, la part du PIB consacrée au fonctionnement de l’administration (masse salariale y compris salariés de l’État) est de 20% quand elle est de 12.2% en métropole (1). Le taux d’administration est de 82% quand il se limite à 58% en Polynésie (2).

(1) INSEE – Dépenses des APUL en % du PIB – 2023 PIB de 2822 mds et dépenses salariales de 346.2 mds

(2) ISPF données 2023 -16275 emplois publics pour une population de 278786 – les salariés du public calédonien gagnent 33% de plus que leurs homologues polynésiens


Pléthore d’entités publiques

D’après le recensement du Medef NC, les directions sont « nombreuses » dans chacune des provinces (13 en provinces Sud, 9 en province Nord, 15 en province des îles) auxquelles s’ajoutent 27 agences, 25 directions de la Nouvelle-Calédonie et établissements publics, ainsi qu’une multitude de SEM (sociétés d’économie mixte).


Des réformes indispensables

Face à ces constats, selon le Medef NC, des réformes structurelles s’imposent pour garantir la pérennité économique du territoire. L’objectif affiché par le patronat est ambitieux : ramener les dépenses de fonctionnement du secteur public de 20% à 12% du PIB en cinq ans soit une économie de 80 milliards de francs. Pour y parvenir, le Medef NC propose plusieurs pistes.

PASSER À DEUX STRATES ADMINISTRATIVES ET RÉVISER LES COMPÉTENCES LOCALES

Tout d’abord, l’organisation patronale estime nécessaire de simplifier le cadre institutionnel en réduisant le nombre de strates locales. Le territoire, qui compte moins de 300 000 habitants, ne peut se permettre trois niveaux de gouvernance distincts. Un retour à deux strates permettrait de réduire les coûts administratifs et d’améliorer l’efficacité des services publics, selon l’organisation patronale. Dans la feuille de route du Medef NC, il est aussi question de « restituer ou déléguer à l’État des compétences non exercées ou mal exercées » comme le droit civil, le droit des assurances ou encore la sécurité civile. De quoi recentrer l’action publique sur des domaines où elle est plus performante, tout en allégeant la charge administrative locale.

RÉDUIRE LA MASSE SALARIALE DES AGENTS PUBLICS

Pour maîtriser les coûts, le Medef propose également de réduire les effectifs de 21 000 (11.000 fonctionnaires auxquels s’ajoutent 10.000 contractuels) à 14 000 en cinq ans, notamment par le non-remplacement des départs à la retraite et le gel des recrutements pendant deux ans, tout en désindexant progressivement les salaires des fonctionnaires territoriaux.

AMÉLIORER L’EFFICIENCE DE L’ADMINISTRATION PUBLIQUE

Attaché à une meilleure rationalisation du service public, le Medef NC propose la création de guichets uniques pour centraliser les démarches administratives et faciliter la vie des entreprises et des citoyens. Pointant du doigt « la multiplication des entités autonomes » qui a « complexifié » l’administration et engendré des coûts de fonctionnement « élevés », le patronat estime par ailleurs que la gouvernance des agences publiques et des établissements publics doit être professionnalisée et rationalisée. À ce titre, toutes les mutualisations possibles doivent être étudiées, notamment le rapprochement de certains établissements publics et services administratifs. Le Medef appelle enfin de ses vœux la mise en place de mécanismes d’évaluation annuelle des politiques publiques et souhaite imposer la certification des comptes publics par des commissaires aux comptes. Les réformes proposées visent non seulement à réduire les coûts, mais aussi à rendre l’administration plus efficiente et réactive face aux besoins des entreprises. « Il est temps de tourner la page d’un modèle économique obsolète pour bâtir un avenir plus prospère et attractif pour le territoire », soutient le Medef NC qui espère avoir voix au chapitre dans la construction du plan S2R.

Interventions du MEDEF-NC au cours de la visite du Ministre des Outre-Mer

La visite de François-Noël Buffet en Nouvelle-Calédonie laisse les chefs d’entreprise perplexes (ouest-france.fr) 

En quatre jours dans l’archipel, le ministre des Outre-Mer, François-Noël Buffet, a pris conscience des extrêmes difficultés de la Nouvelle-Calédonie. Les chefs d’entreprise, qui s’attendaient à un engagement plus fort de l’État, restent sur leur faim, cinq mois après le début des émeutes. Mimsy DALY, David Guyenne.

 

À Ducos, le monde économique alerte le ministre sur la situation des entreprises | 18/10 Les Nouvelles Calédoniennes (lnc.nc) 

(...) La longue attente des indemnisations : Cinq mois après l’incendie de son entreprise, il est parvenu à relancer l’activité de la quincaillerie dans un nouveau dock, à quelques centaines de mètres du site incendié. Seuls 12 des 24 salariés ont toutefois pu être conservés. Nicolas Guesdel aimerait reconstruire. Mais "la partie est longue" pour percevoir les indemnisations des assurances. En ce qui le concerne, les rapports d’expertise n’ont pas encore été rendus. "Il faut se retrousser les manches pour leur fournir tout ce qu’elles demandent", a-t-il expliqué à François-Noël Buffet, qui l’interrogeait sur les procédures en cours. "Il y a eu un milliard d’euros de dégâts sur les entreprises, aujourd’hui même pas 15 % de cette somme ont été reversés aux entreprises", est intervenue Mimsy Daly, présidente du Medef. Environ 80 % des rapports d’expertise pourraient avoir été achevés d’ici décembre, ouvrant la voie aux indemnisations d’une grande partie des entreprises, "mais trois mois c’est très long pour nous". (...)

 

Le ministre des outremer au chevet des entreprises calédoniennes | 17/10 Radio Rythme Bleu (rrb.nc)

 

La fin du chômage exactions à la fin du mois ? - 18/10 La Voix du Caillou 

Si le ministre des Outre-mer a annoncé la prolongation de différents dispositifs, il a toutefois laissé entendre que c’en était fini pour le chômage spécial exactions qui aujourd’hui maintient au-dessus de la ligne de flottaison près de 450 entreprises et 15 000 salariés. Après avoir fait remarquer que « le début d’un rebond s’esquisse », le ministre a déclaré que : « le soutien de l’État est amené à se poursuivre. A très court terme, le gouvernement a d’ores et déjà prévu le cofinancement du dispositif de chômage partiel pour les mois de septembre et d’octobre pour un montant estimé à un peu plus de 23 millions d’euros soit 2,8 milliards de francs. » Le discours du ministre était plutôt de bon augure pour le Caillou, mais rapidement, l’enchantement a fait place à la désillusion. Car à travers ses paroles, les spectateurs présents, parmi lesquels les organisations patronales et syndicales, ont compris que c’en était fini de la prise en charge du chômage exactions par l’État, initialement prévue pour durer jusqu’à la fin de l’année. Sur la sellette : Et le ministre de confirmer quelques minutes plus tard sa position – en réponse à une question de Mimsy Daly, présidente du Medef NC et de Christophe Coulson, secrétaire général de l’UT CFE-CGC : « Si je devais rappeler l’idée dans laquelle s’inscrit le gouvernement, c’est celle qui consiste, dans l’immédiateté du moment, à relancer l’économie. Donc relancer l’économie, qu’est-ce que ça veut dire concrètement ? C’est évidemment les aides qui ont été apportées aux entreprises ponctuellement. Vous évoquiez le chômage partiel. C’est vrai qu’il s’arrête à la fin du mois, on verra comment les choses peuvent s’organiser d’ici la fin de l’année, mais en tous les cas, il ne peut pas être une solution pérenne. L’enjeu maintenant, c’est que le monde économique puisse retrouver du travail et ainsi se mettre dans un cercle vertueux. Je ne donne de leçons à personne, mais c’est le principe. » (...)

 

Face au ministre, le gouvernement engage la refondation du modèle calédonien | 17/10 Les Nouvelles Calédoniennes (lnc.nc) 

(...) Les questions de Mimsy Daly, présidente du Medef, adressées au ministre sur la prolongation du dispositif de chômage partiel et total lié aux exactions, n’auront pas vraiment permis d’en savoir plus sur l’engagement de l’État. "Il [François-Noël Buffet NDLR] a indiqué tout à l’heure aux représentants des syndicats qu’il allait poursuivre le chômage partiel jusqu’en fin d’année dans des modalités qu’il nous reste à préciser", a dévoilé Louis Mapou à la presse quelques minutes après le départ du ministre. Une phrase de son discours semble toutefois résumer la position actuelle de l’État sur le dossier calédonien : "Il ne peut pas y avoir à cet instant de promesses qu’on ne pourra pas tenir." Pas de quoi rassurer le monde économique. (...)

TV NC La 1ère du 15/10/2024 : Les profondes préoccupations du monde économique calédonien - Interview du vice-Président du MEDEF Nouvelle-Calédonie

2024_10_15 TVNC La 1ère. Les profondes préoccupations du monde économique calédonien

Bertrand COURTE, Vice-Président du Medef-NC a été interviewé dans un reportage important concernant la venue prochaine du ministre des Outre-Mer en #nouvellecalédonie. Il a exprimé les graves préoccupations du monde économique local face à une situation alarmante : "Le constat est simple : pas d'assurance, pas de financement bancaire, pas de reconstruction possible." 

Le Medef-NC appelle à une prise de conscience et à des actions rapides pour soutenir nos entreprises dans ce contexte difficile.

 

 

Le monde de l'entreprise aujourd'hui

Emission radio Ligne directe du 07/10/2024 - Présenté par Jéruscha WAÏA

Bientôt 5 mois que la crise dans la crise a débuté, mettant à mal de nombreuses entreprises et avec elles, notre économie. De nombreuses aides mises en place pour aider à la relance, mais alors comment le monde de l’entreprise va-t-il ? Comment les entreprises voient elles l'avenir ? Est-ce une "occasion" de faire autrement ? Quelles aides existent actuellement ? Quel impact sur les calédoniens ?

 

Pour en parler:

  • Stéphane Yoteau, vice-Président CCI
  • Bertrand Courte, vice-président MEDEF-NC
  • Gilles Vernier, UFC que choisir
  • Philippe Feracci, association PEERSON

 

 

​​​​​​​L'invitée du JT NC La 1ère du 17/09/2024 : Mimsy DALY, Présidente du MEDEF-NC

“Il faut y aller rapidement mais de façon synchronisée”, plaide Mimsy Daly, présidente du Medef NC, à propos des négociations avec l'Etat pour reconstruire la Nouvelle-Calédonie 18/09 (francetvinfo.fr) Alors que la “commission des forces vives”, chargée de participer à l’élaboration du plan de reconstruction de la Nouvelle-Calédonie, s’est réunie pour la première fois lundi, la patronne des patrons rappelle l’importance de parler d’une seule voix face à l’Etat, pour défendre les intérêts économiques du pays.

 

Exactions en Nouvelle-Calédonie - Revue de presse Juillet Août Septembre 2024

La Présidente du MEDEF-NC invitée RRB ce 16/09/2024, revient sur son déplacement dans l'hexagone et la situation en Nouvelle-Calédonie. PODCAST : L'INVITÉE DU MATIN : MIMSY DALY | Radio Rythme Bleu (rrb.nc)

 

 

 

 

 

 

 

  • POURQUOI TOUTES LES COLLECTIVITÉS LOCALES VONT PLONGER DANS LE ROUGE - 12/09 NoumeaPost Loin des postures idéologiques, le quotidien des habitants de Nouvelle-Calédonie va devenir de plus en plus difficile. En clair, une étape supplémentaire va survenir avec la répercussion, notamment aux provinces et aux communes, de la crise budgétaire de la Nouvelle-Calédonie.
  • L’AUTORITÉ DE LA CONCURRENCE PUBLIE UNE NOTE DE SENSIBILISATION À L’ATTENTION DES POUVOIRS PUBLICS EN MATIÈRE DE SOUTIEN AUX ENTREPRISES EN PÉRIODE DE CRISE

Un soutien public aux entreprises étant indispensable après les destructions du 13 mai , l’Autorité de la Concurrence adresse aux pouvoirs publics “une analyse prospective, proposant une typologie des aides économiques pouvant être déployées pour remédier aux dommages subis par les entreprises, tout en garantissant un équilibre concurrentiel essentiel”.

Tout d’abord, l’Autorité soulignant l’importance des aides destinées à compenser les dommages causés par les émeutes, estime que ces aides doivent être conditionnées à l’existence d’un lien de causalité direct entre les dommages subis et les événements. Il convient, pour elle, de “rétablir strictement la situation concurrentielle préexistante avant les émeutes, évitant ainsi toute surcompensation qui pourrait fausser le marché”.

L’Autorité rappelle ainsi l’importance de maintenir une politique de concurrence saine, particulièrement en temps de crise, pour garantir une reprise rapide au sortir de la crise”. Elle invite “les pouvoirs publics à concevoir des dispositifs de soutien économiquement justes, proportionnés et adaptés à la situation unique de la Nouvelle-Calédonie assortis de contreparties” notamment pour éviter d’éventuelles conséquences négatives pouvant résulter de “certains dispositifs d’aides”.

 

"Les assurances aujourd'hui sont assez réticentes à payer a priori", a regretté auprès de l'AFP la représentante patronale, de passage en métropole pour une série de réunions, notamment avec France Assureurs, la fédération du secteur de l'assurance. "Au début, dans les courriers d'indemnités, Allianz a par exemple renvoyé l'adresse" du Haut-Commissariat de la République (le représentant de l'Etat dans l'archipel, NDLR) "en disant +contactez l'Etat. C'était un peu brutal", a jugé Mme Daly. "Le message que je passe à France Assureurs, c'est +engagez-vous si possible d'ici la fin du mois de septembre à avoir fait réaliser la totalité des expertises attendues+", a-t-elle exhorté, en soulignant que plusieurs centaines d'entreprises néo-calédoniennes avaient été détruites depuis le déclenchement des émeutes à la mi-mai. 

"Sur 1.250 expertises nécessaires" auprès des entreprises du territoire, 520 rapports d'expertises ont été rédigés au 5 septembre, a détaillé Mme Daly. Une petite soixantaine de millions d'euros d'indemnités ont été versés par les assureurs, "sur un total de sinistres (assurés, NDLR) de près d'un milliard d'euros", a-t-elle poursuivi. "Ce n'est pas normal", a conclu la présidente du Medef NC, en relevant que le début des émeutes remontait à près de quatre mois. 

"Je dirais que le gros de la crise, en tout cas des destructions et incendies, est aujourd'hui derrière nous. L'occurrence de nouveaux sinistres est faible maintenant", a-t-elle noté. Mais "on en est encore à mesurer l'étendue des dégâts, parce qu'il nous manque beaucoup d'expertises d'assurance qui n'ont pas encore été finalisées", a-t-elle ajouté. Selon les chiffres du gouvernement néo-calédonien, les destructions, pillages et incendies ont causé au moins 2,2 milliards d'euros de dégâts dans l'archipel, répartis entre les entreprises et les pouvoirs publics. Près d'un salarié sur cinq y est au chômage, total ou partiel. Agence France-Presse

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Dès les premiers jours de la crise, la CCI-NC et le Medef-NC se sont mobilisés pour réfléchir à « l'après » en s'appuyant sur les travaux menés par NC ÉCO, revus à l'aune des événements, avec l'implication des acteurs économiques. La volonté est de porter une vision partagée de la reconstruction de la Nouvelle-Calédonie auprès des institutions et de l'État, partenaire financier et technique incontournable.

« Au plus fort des émeutes, mi-mai, les élus de la CCI, qui sont des chefs d'entreprise touchés par les exactions, ont exprimé le besoin de se préparer à la suite », pose David Guyenne. Le président de la Chambre de commerce et d'industrie poursuit : « Les chefs d'entreprise sont les acteurs majeurs de la reconstruction, ce sont eux qui vont décider de réinvestir ou non, qui vont recruter, ce qui leur donne la légitimité de participer au projet pour la Nouvelle-Calédonie de demain ». La CCI et le Medef-NC, complémentaires dans leurs missions, ont donc uni leurs forces pour se projeter dans l'avenir, en montrant que le territoire a la capacité d'être davantage autonome économiquement. (...)

"Nous ne pouvons plus vivre comme nous l'avons fait pendant 30 ans dans un modèle sur-administré qui n'a pas fait ses preuves. Le projet repose sur les mêmes fondamentaux qui sont d'assurer une prospérité économique à long terme à la Nouvelle-Calédonie avec une réduction de la fracture sociale".

Mimsy Daly Mimsy Daly, présidente du Medef-NC (...)

 

 

  • Rénover la représentativité patronale - 06/09 La Voix du Caillou Le gouvernement a adopté un avant-projet de loi du pays visant à donner une plus grande légitimité à la représentativité patronale.
    Si la représentativité des organisations syndicales de salariés était régie par des textes réglementaires, la représentativité des organisations patronales n’avait aucun cadre juridique. Une anomalie pour le moins, pouvant poser quand même quelques soucis, et sur laquelle les organisations patronales interpellaient le gouvernement depuis au moins dix ans ! « On ne pouvait pas avoir d’un côté des partenaires sociaux à qui on imposait des critères objectifs pour mesurer leur représentativité », nous a dit Bertrand Courte vice-président du Medef NC, « et de l’autre côté des organisations patronales qui n’avaient pas de cadre, et qui étaient déclarées représentatives de fait ». Cette absence de critères objectifs à la représentativité posait des problèmes en particulier dans la répartition des mandats entre organisations dans un certain nombre d’organismes comme la Cafat ou le Conseil du dialogue social, multipliant d’autant les contentieux juridiques, et alimentait les tensions entre organisations. (...)
  • REPRESENTATIVITE PATRONALEBientôt de nouveaux critères à respecter pour les organisations syndicales d’employeurs | Les Nouvelles Calédoniennes 06/09 (lnc.nc)
  • Représentativité patronale INFO MAG 05/09/24 | Radio Rythme Bleu (rrb.nc) Loi du pays sur la représentativité patronale en Nouvelle-Calédonie. Le Vice Président du MEDEF, Bertrand COURTE, explique les apports de cette réforme pour renforcer la légitimité des organisations syndicales d’employeurs, un dossier en négociation depuis 2013.

 

  • La plateforme "guichet entreprises" étend ses services | 06/09 (lnc.nc) Le site internet lancé en 2019 par le gouvernement pour simplifier les démarches administratives des entreprises individuelles est désormais ouvert à la création des SARL et des EURL en ligne. Un calculateur de l’impôt sur la patente y a également été intégré. Une évolution d’autant plus importante que les reconversions professionnelles devraient se multiplier ces prochains mois.

 

  • « Le rééquilibrage avec VKP va s’arrêter » 06/09 – DNC.NC
  • La Nouvelle Calédonie s'enfonce dans la crise - 06/09 Journal de la Corse
  • Nouvelle-Calédonie en péril : le cri d'alerte de Philippe David 04/09 - (sudradio.fr) 

    Philippe David tient à remettre les pendules à l'heure et exprimer son indignation face à un drame qui frappe une partie de la France dans le silence assourdissant des médias. Il s'agit de la Nouvelle-Calédonie, un territoire français éloigné, où depuis des semaines, les incendies de lieux de culte et de mémoire se succèdent aux pillages et aux mises à sac, dans une indifférence médiatique totale.

    Le 16 juillet, l'église de Saint-Louis a été incendiée. Deux jours plus tard, l'église de Vao, située sur l'île des Pins, a subi le même sort. Le 20 juillet, le presbytère de Thio a été réduit en cendres. Puis, le 23 juillet à La Foa, la stèle du chef Ataï et celle en mémoire des 32 victimes de l'insurrection de 1878 ont été profanées. Enfin, le 13 août, la sacristie, l'autel et la chapelle de l'église de Tyé à Poindimié ont été également ravagés par un incendie. Tous ces actes criminels, qui ne laissent aucun doute quant à leur caractère volontaire, évoquent de plus en plus les prémices d'une guerre civile ou ethnique.

    Malgré la gravité de ces événements, Philippe David déplore l'absence de réaction de la part des politiques, à l'exception des responsables locaux. La situation est devenue tellement critique que Sonia Backès, présidente de la province Sud de Nouvelle-Calédonie, a déclaré récemment : « Sans action forte de l'État sous 15 jours, ce sera l'effondrement total de la Nouvelle-Calédonie sur le plan économique, avec des émeutes de la faim. »

    Pour Philippe David, il est désormais urgent d'agir pour éviter que la Nouvelle-Calédonie ne sombre davantage dans le chaos. Il appelle à ne pas abandonner nos compatriotes du bout du monde, comme ce fut le cas pour les pieds-noirs il y a plus de 60 ans.

 

 

 

 

Le Medef NC salue le consensus au congrès sur la résolution portant sur la demande d’adoption d’un plan quinquennal de reconstruction et d’accompagnement de la NouvelleCalédonie par l’Etat. 

La majorité des élus du Congrès a adopté une résolution demandant la mise en œuvre d’un plan quinquennal de reconstruction et d’accompagnement de la Nouvelle-Calédonie par l’Etat, qui vise dans un premier temps à répondre à l’urgence économique du territoire et assurer la survie des collectivités, des entreprises publiques et privées et des personnes en recherche d’emploi. 

Le Medef NC ne peut que se réjouir de l’adoption de ce texte eu égard au discours qu’il tient depuis plus de trois mois quant à l’impérieuse nécessité de répondre préalablement à l’urgence économique avant d’engager un plan de réforme global de notre système économique et social, indispensable à la relance de notre territoire. 

La reconstruction de la Nouvelle-Calédonie ne sera possible que si l’Etat s’engage à répondre aux besoins immédiats des entreprises et collectivités locales, sans attendre la mise en œuvre d’un plan de réforme global qui, bien qu’absolument nécessaire, demandera plusieurs mois pour commencer à se concrétiser.

 

Mimsy Daly a alerté mardi les entrepreneurs de France sur la situation alarmante dans laquelle se trouve la Nouvelle-Calédonie.

Mimsy Daly multiplie les rendez-vous à Paris. Après des entretiens à l’Elysée, au Sénat et à l’Assemblée nationale, la présidente du Medef de Nouvelle-Calédonie est intervenue mardi lors de la séquence outre-mer de la Rencontre des entrepreneurs de France (LaREF). A cette occasion, elle a sonné l’alerte sur la situation économique et sociale du Caillou, et demande " un plan vigoureux de redressement pour rétablir un minimum la situation et redonner confiance aux investisseurs ". Le point avec notre partenaire Outremers360.

" Je suis ici pour témoigner de la situation qu’on vit et demander qu’on ne nous oublie pas ". Mardi, lors de la LaREF24, grande messe de la rentrée patronale, la séquence outre-mer organisée par le comité ultramarin du Medef, sous la houlette de Thara Govindin et Bruno Arcadipane, a consacré un temps à la situation calédonienne, à travers l’intervention de la patronne du Medef local, Mimsy Daly.

" Au-delà des événements terribles qu’on a vécus, même si une apparence de calme semble revenir, la Nouvelle-Calédonie est dans une situation tellement catastrophique que le pire est probablement à venir, avec encore des destructions d’emplois et surtout l’installation d’une misère sociale sans précédent ", a-t-elle alerté à l’issue de son intervention, au micro d’Outremers360.

Mimsy Daly énumère notamment les " 2,2 milliards d’euros (plus de 260 milliards de francs) de dégâts " et les " près de 25 000 personnes, c’est-à-dire plus du tiers de l’emploi salarié privé, au chômage partiel ou total ". " Les conséquences de tout ça, c’est évidemment des pertes fiscales massives et l’impossibilité d’assurer nos systèmes de santé, nos systèmes de protection sociale ", a-t-elle ajouté, demandant un " plan vigoureux de redressement pour rétablir un minimum la situation et redonner confiance aux investisseurs ".

"Donner le courage de revenir"

" Au-delà des entreprises, tout a été pris pour cible en Nouvelle-Calédonie : le secteur médical, le secteur des transports, le secteur de l’éducation, de la culture aussi. C’est ça qui est absolument terrible dans ce qui s’est passé. Les médecins s’en vont et du coup, laissent derrière eux des zones entières sans soin " rapporte encore la présidente du Medef NC. " On a besoin de rétablir la sécurité en Nouvelle-Calédonie, l’attractivité de notre territoire pour faire revenir des médecins, pour faire revenir des entrepreneurs, pour faire revenir des gens. Et pour ça, nous nous battons. "

Au-delà de " l’arrêt des violences ", du " retour ferme au calme " et " à la circulation tout le temps et partout ", le redémarrage de l’économie locale passera, pour Mimsy Daly, par des " réformes courageuses de notre économie, des réformes fiscales, des réformes sociales et qu’on donne de l’espoir aux investisseurs. Il faut leur donner le courage de revenir ". Elle appelle aussi les assureurs " qui n’ont pas beaucoup joué le jeu dans cette crise jusqu’à présent ", à " jouer leur rôle d’assureur et à indemniser rapidement les entreprises qui en ont besoin parce que sinon, nous n’y arrivons pas ".

"Il va falloir un accord politique"

" Nous avons besoin d’une aide urgente de l’État, ne serait-ce que pour reconstruire ce qui a été détruit et permettre d’amorcer une relance économique rapidement. Enfin, il va falloir un accord politique, mais cette fois-ci, il devra prendre en compte l’économique et le social, sinon, il ne fonctionnera pas ", a-t-elle ajouté. La présidente du Medef se dit aussi dans l’attente de la nomination d’un nouveau Premier ministre " pour que la Nouvelle-Calédonie soit traitée au plus haut niveau de l’État, à la mesure de l’urgence ".

Outre LaREF24, Mimsy Daly s’est entretenue à Paris avec la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet. Elle a également été reçue à l’Élysée par le directeur de cabinet du Président Patrice Faure, au Sénat par Gérard Larcher, à Bercy ou encore au ministère des Outre-mer.

 

Le président du MEDEF Patrick Martin rend un hommage appuyé à la Présidente du Medef Nouvelle-Calédonie Mimsy Daly.

"Le Medef-NC remercie vivement le MEDEF pour son soutien constant et déterminant. Grâce à cet engagement, nous avons pu porter nos actions auprès de l'État et des ministères compétents pour soutenir efficacement le tissu économique de la Nouvelle-Calédonie, durement touché par les graves exactions survenues il y a près de quatre mois. Des entreprises totalement détruites, un chômage massif représentant plus d'1/3 de la population active, notre économie est à terre. Aujourd'hui, cet accompagnement reste précieux et est essentiel pour aider à la reconstruction et la relance de notre territoire".

 

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  • 26/08/2024 Interview de Mimsy Daly, Présidente du MEDEF-NC sur franceinfo à l'occasion de la REF2024 du MEDEF national à Paris.

 

  • OUTREMER 360 on X 27/08 : Le président du MEDEF Patrick Martin rend un hommage appuyé à la Présidente du Medef NouvelleCalédonie Mimsy Daly lors de son discours d’ouverture à LaREF24.

"Je veux à ce titre saluer notre extraordinaire présidente du MEDEF Nouvelle Calédonie, si courageuse, dévouée et combative face à une terrible situation. 
Ma chère Mimsy tu mérites la médaille d’or patronale !
A très vite à Nouméa !"

  • Vers une refondation du modèle économique et social calédonien ? | 27/08 (lnc.nc) La crise déclenchée le 13 mai a accentué les difficultés d’un système déjà à bout de souffle, juge le gouvernement collégial, qui a travaillé sur un programme de transformation du modèle économique, social et institutionnel de la Nouvelle-Calédonie. Un plan "ambitieux" qui impliquera "des sacrifices" et la refonte des grands principes sur lesquels s’est construit le pays ces trente dernières années.
  • Drapeau sur les permis, déplacements de Mickaël Forrest, mesures pour l’avenir... les explications du gouvernement | 26/08 (lnc.nc) Une séance particulière ce lundi 26 août au Congrès, les questions au gouvernement. Un moment minuté, où les élus désireux d’interpeller les membres du gouvernement ont deux minutes pour les interroger. Les deux présidents, Louis Mapou pour le gouvernement et Roch Wamytan pour le Congrès, étaient absents durant cet exercice.
  • Questions-réponses au Congrès - La Voix du Caillou
  • QUEL AVENIR POUR LES STRUCTURES HÔTELIÈRES EN NOUVELLE-CALÉDONIE ? - 26/08 NoumeaPost (...) Le constat est clair : « si on ne doit compter que sur le tourisme, les hôtels sont à risque de fermeture », explique Yannick Gloux-Bauchet, directeur général du Stanley. (...)
  • Le nickel, symbole de la grave crise qui touche la Nouvelle-Calédonie | 26/08 TF1 INFO La crise politique et sociale s'installe en Nouvelle-Calédonie, où les élus demandent à l'État un plan d'urgence de 4 milliards d'euros.
    L'archipel s'enfonce également dans le marasme économique. Au cœur des inquiétudes, l'industrie du nickel, l'une de ses principales ressources, mise à mal par la concurrence étrangère.
  • TF1 REPORTAGE La bataille du nickel en Nouvelle-Calédonie | 25/08 TF1 INFO En Nouvelle-Calédonie, la crise qui a débuté le mois de mai dernier a précipité l'archipel dans une situation de précarité qu'il n'avait jamais connue par le passé. Au cœur des inquiétudes, l'industrie du nickel qui emploie des milliers de personnes. Dans les terres rouges de Nouvelle-Calédonie, un trésor, le quart des réserves mondiales de nickel. Le "métal du diable", comme il est surnommé là-bas, a façonné l'histoire et les paysages de l'île. Aujourd'hui, la filière est en crise. Dans la Province Nord, Koniambo Nickel SAS, une usine de transformation du minerai va devoir fermer ses portes d'ici quelques jours et licencier ses 1 200 salariés. Fin février, le principal financeur de l'usine, un industriel suisse, a jeté l’éponge après avoir accumulé quatorze milliards d'euros de dettes. Depuis des années, le nickel calédonien peine à être compétitif sur le marché international. Mise en service en 2013, l'usine avait un objectif : permettre le développement économique de la Province Nord, la plus pauvre et aux trois quarts peuplés par les Kanaks. Et cela a fonctionné en quinze ans. La population de Koné, la ville la plus proche, a doublé. Des routes, des écoles et un hôpital ont été financés. Les tribus qui vivaient de chasse et d'agriculture ont bénéficié des emplois, et donc, de nouvelles sources de revenus. Le fragile équilibre économique de la province est, aujourd'hui, en péril. TF1 | Reportage B. Guenais, F. Maillard, E. Fourny
  • REPORTAGE. Dans le sillage des barges privées qui desservent le Sud du Mont-Dore - 24/08 (francetvinfo.fr)  C'est l'une des conséquences les plus lourdes de la crise actuelle : la fermeture de la route qui relie le Sud de la Grande terre. Des navettes maritimes permettent de transporter les passagers entre Nouméa et le Mont-Dore. Mais pour les marchandises et les véhicules, la situation s'avère encore plus compliquée. Des entreprises privées se sont organisées afin de répondre à un réel besoin. Immersion avec ce long format de Nouvelle-Calédonie la 1ère.
  • EMPLOI Dans les agences d’intérim, les candidats affluent, mais les missions manquent - 26/08 La Voix du Caillou
  • L’emploi dans le rouge foncé - 24/08 La Voix du Caillou L’Isee a publié les chiffres de l’emploi salarié privé pour le 1er trimestre de cette année. Ils montrent que les mois qui viennent vont être extrêmement douloureux.

    L’Institut de la statistiques et des études économiques (Isee) souligne qu’après « les niveaux records atteints en 2023, une baisse d’emploi de 2 % intervient dans un contexte de graves difficultés pour la filière nickel, qui se propage à tous les secteurs d’activités. Elle ne reflète pas encore les conséquences de la crise sans précèdent qui a éclaté en mai, en lien avec les enjeux institutionnels. » Si au premier trimestre de cette année, 66 600 salariés étaient déclarés auprès de la Cafat par les employeurs du secteur privé, on sait qu’aujourd’hui entre 15 000 et 25 000 d’entre eux sont actuellement au chômage partiel ou total, et ces chiffres devraient augmenter. Cette tendance à la baisse de l’emploi salarié privé, explique l’Isee, « devrait s’accentuer dans les trimestres à venir en raison de la crise que traverse le territoire depuis le 13 mai ». Pour mieux comprendre l’état de la crise économique et sociale qui se profile dans les semaines et mois à venir, il faut savoir que près de deux tiers des emplois sont assurés par des entreprises implantées exclusivement en province Sud. (...)

  • La grande confusion – 23/08 DNC.NC La fin du mois d’août, marquée par l’élection du président du Congrès et le rassemblement annuel du FLNKS, donnera le “la” politique, alors qu’un épais brouillard entoure les alliances d’hier. Les exemples ne manquent pas. « Plus rien ne tient » sur la place politique, se désespère un élu du Congrès. Pas même l’arrivée d’une mission du Forum des îles du Pacifique qui suscite des remous entre le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et l’État. Pourtant, les conseillers du boulevard Vauban vont devoir placer un des leurs au perchoir le jeudi 29 août. Cette élection du président du Congrès, des membres du bureau, mais aussi des commissions permanente et intérieures permet, chaque année, de peser les équilibres et de révéler les alliances. Depuis 2019, l’indépendantiste Roch Wamytan dirige l’assemblée grâce à la « majorité océanienne », composée des groupes UC-FLNKS et Nationalistes et UNI ainsi que de l’Éveil océanien, le parti charnière avec trois sièges. Cette force électorale tient-elle toujours ? La réponse n’est pas si évidente à la lecture de la lettre ouverte rédigée par la formation de Milakulo Tukumuli et titrée « Et maintenant ? » le 19 juillet. Le chef de file y souligne une transformation des « maîtres mots » évoqués par Roch Wamytan pour guider le projet de la Nouvelle-Calédonie avec le Congrès et le gouvernement, lui aussi présidé par un indépendantiste : non plus « confiance et responsabilité », mais « défiance et irresponsabilité » et ce, « depuis l’insurrection ». (...)
  • À Poindimié, ça n’est pas la CCAT qui fait la loi - 26/08 La Voix du Caillou
  • Le leader du Palika et maire de Poindimié, Paul Néaoutyine, s'en prend à la CCAT | 24/08 (lnc.nc)
  • LA SEMONCE DE PAUL NÉAOUTYNE, ANNONCE D’UN CONGRÈS DU FLNKS ANIMÉ ? - 26/08 NoumeaPost
  • Les Mystérieuses Milices des quartiers Sud - 25/08 (caledosphere.com)
  • «Si nous ne sommes pas capables d'attaquer la reconstruction très rapidement, la Nouvelle-Calédonie va totalement s'effondrer», alerte Sonia Backès (cnews.fr)

Sonia Backès, présidente de la province sud de Nouvelle-Calédonie, sur la crise économique de l'archipel : «La Nouvelle-Calédonie va totalement s'effondrer». La situation est toujours tendue à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, avec des salves de tirs visant les gendarmes et des incendies volontaires. Si nous ne sommes pas capables d'attaquer la reconstruction très rapidement, la Nouvelle-Calédonie va totalement s'effondrer», alerte Sonia Backès ...

 

  • Vladimir Poutine en Azerbaïdjan : une visite d'Etat suivie de près - 20/08 (francetvinfo.fr)
  • « Nous payons les non-décisions de nos élus sur le Ruamm » – 20/08 DNC.NC 

    Les émeutes ont aggravé la situation déjà tendue des régimes sociaux, notamment celle du Ruamm et des retraites. Le recouvrement des cotisations par la Cafat a diminué et le nombre de chômeurs augmenté. Des réformes en profondeur sont inévitables pour sauver la protection sociale.

    RUAMM : LA PÉNURIE
    Au 31 juillet, la Cafat relevait une perte de cotisations de 6 milliards de francs tous régimes confondus. Sur l’année, le manque à gagner est estimé à 10 milliards ‒ en prenant en considération la perte induite par la fermeture de KNS à partir du 1er septembre. Pour le régime unifié d’assurance maladie maternité, qui représente 45 % des cotisations, cela signifie environ 4,5 milliards de moins, sachant que le fonds supportait déjà un déficit de trésorerie de 8 milliards avant les événements.

    L’autre conséquence, qui était prévue mais dont les exactions ont accéléré l’échéance, porte sur la dotation de fonctionnement aux hôpitaux publics. Chaque mois, le Ruamm verse environ deux milliards de francs aux CHT, CHN et CHS. Le régime n’a désormais plus les moyens de s’en acquitter, annonce Patrick Dupont, président du conseil d’administration de la Cafat. « Nous avions annoncé que nous ne pourrions plus payer à partir de septembre. Finalement, cela se produit dès ce mois-ci. » Le gouvernement chercherait une issue. « Une solution a été trouvée pour août, mais pour le reste de l’année, nous ne savons pas. »

    LE CHÔMAGE PARTIEL A PRIORI FINANCÉ
    S’agissant de la prise en charge des chômages partiels ‒ exaction et nickel ‒ et du chômage total exaction (qui intéresse, lui, 6 000 salariés ayant perdu leur travail), les comptes semblent bons, assure Patrick Dupont, malgré un nombre très élevé de dossiers transmis à la DTEFP (direction du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle). « Au 5 août, les demandes concernaient 27 000 salariés. »

    Un chiffre « théorique », qui devrait être moins élevé en termes d’équivalents temps plein. « Les entreprises sont prudentes parce qu’elles ne savent pas comment elles vont fonctionner dans les mois à venir, commente Patrick Dupont. C’est très compliqué de prévoir. Il est possible qu’une partie de ces employés travaillent finalement à 50 %, par exemple. » De son côté, l’organisme a reçu des demandes de remboursement pour à peu près 1 000 salariés. « Cela va arriver au fur et à mesure. » Un engagement a été garanti à hauteur de 13 milliards de francs et le gouvernement a reçu 6 milliards. « Nous devrions tenir jusqu’à la fin de l’année. »

    L’INQUIÉTUDE POUR LE CHÔMAGE TOTAL NORMAL
    « C’est ce qui nous pose problème », avance Patrick Dupont. Si, en janvier, 2 400 personnes étaient indemnisées au chômage total normal, elles étaient près de 3 000 en juillet, auxquelles vont s’ajouter environ 1 000 employés de KNS. Les besoins sont évalués à 2 milliards pour couvrir les quatre prochains mois. « Nous avons sollicité des financements complémentaires auprès du gouvernement. » L’établissement payeur souhaiterait que le chômage total normal soit également pris en charge en partie par l’État. Puis, il y a ceux qui n’ont plus de travail et ne remplissent pas les conditions nécessaires pour être indemnisés, entre 4 000 et 5 000 chômeurs, victimes notamment de la crise du nickel.

    RETRAITE : RÉFORME EN VUE
    La rupture de paiement du régime, fragilisé ces dernières années par la baisse du nombre d’actifs par rapport à celui de retraités, prévue courant 2027, est avancée à 2026. La commission paritaire retraite, composée entre autres des organisations patronales et des syndicats, planche sur des mesures structurelles afin de l’éviter. « Nous devons aller au-delà des changements habituels de l’allongement du temps de travail ou d’augmentation des cotisations. L’idée est de proposer une réforme début 2025 pour une mise en œuvre dans l’année. »

    Afin d’abonder le fonds, une partie de l’excédent des allocations familiales (3 milliards) a exceptionnellement été allouée aux retraites l’an dernier. Il est également envisagé de transférer des taux de cotisation du régime famille à celui des retraites, ce qui passe par une délibération.

    LE SYSTÈME À BOUT DE SOUFFLE
    La protection sociale sous sa forme actuelle vit sans doutes ses derniers mois. « Une réflexion globale sur l’ensemble des dépenses est nécessaire », insiste Patrick Dupont. Avant tout, sur le Ruamm. « Nous souhaitons une réorganisation et une révision du système de santé de manière à en réduire les coûts. »

    Le calcul est simple. Les dépenses augmentent plus vite que les cotisations. Parmi les pistes évoquées : dématérialiser les services, rechercher des économies, mutualiser les moyens, développer la complémentarité entre le public et le privé et, en dernier lieu, réduire le niveau de prestations. « L’hôpital et la clinique doivent mieux s’organiser entre eux. La structure du soin en Brousse doit être optimisée. Nous gardons des hôpitaux à Koumac et Poindimié, alors qu’il n’y a quasiment plus de médecins. J’ai l’impression qu’on fait la politique de l’autruche. »

    La Cafat a soulevé maintes fois le sujet, affirme Patrick Dupont. « Nous n’avons jamais eu de retour, ni de la Dass, ni du gouvernement. Nous avons demandé à ce que l’État, éventuellement à travers l’AFD, pilote la mission. » Sans quoi le système pourrait tout simplement s’écrouler. « Nous payons les non-décisions des élus sur ce point depuis un certain temps. Le plan Do-Kamo n’a jamais été suivi d’actions concrètes, le plan Santa-Eurisouké a été refusé par le Congrès et la commission sur le Ruamm n’a pas abouti. »

    Anne-Claire Pophillat

  • La CAFAT s’active sur les retraites - 20/08 La Voix du Caillou Tout le monde le sait et le craint, l’impact des émeutes sur les régimes sociaux sera énorme, sinon catastrophique. Outre le chômage, que la Caisse ne pourra verser indéfiniment, surtout à 29 000 salariés, l’avenir des retraites est en pointillé. Depuis plusieurs semaines maintenant, la CAFAT a mis en place des groupes de travail pour envisager toutes les hypothèses, et éviter la rupture. Le régime retraite CAFAT ne connaît pas encore les affres auxquels est confrontée la CLR pour les fonctionnaires, néanmoins la visibilité se réduit comme peau de chagrin. Nous avons déjà eu l’occasion dans nos colonnes de souligner que, concernant la retraite CAFAT, le déficit à la fin de cette année devrait se situer aux alentours de 4,5 milliards. Mais les effets des émeutes vont encore se faire sentir sur les prochains mois auxquels s’ajoutent les difficultés rencontrées par les usines métallurgiques avec l’arrêt programmé de KNS. Dans ces conditions, la rupture de trésorerie, si aucune solution n’est trouvée, est envisagée pour le premier trimestre 2026. (...)
  • Une rentrée scolaire encore dégradée - Risques de décrochage - 20/08 La Voix du Caillou
  • Cyber-attaque chez Lagoon : "quelques milliers de clients sont impactés" - Nouvelle-Calédonie la 1ère (francetvinfo.fr)
  • Le fournisseur d’accès à Internet Lagoon victime d’une cyberattaque - 19/08 (francetvinfo.fr)
  • Imbroglio autour du report de la mission prévue par le Forum des îles du Pacifique en Nouvelle-Calédonie - 20/08 (francetvinfo.fr)
  • Partie remise pour la mission du Forum des îles du Pacifique - 19/08 La Voix du Caillou
  • Crise en Nouvelle-Calédonie. La mission du Forum des îles du Pacifique reportée - Nouvelle-Calédonie la 1ère (francetvinfo.fr)
  • Europe 1 - En Nouvelle-Calédonie, les choses ne s’arrangent pas Video

 

 

 

The recent violence in the tourist mecca of New Caledonia caught many outsiders by surprise. But within the South Pacific territory tensions between the French government and indigenous Kanak people have been simmering for decades. This week on Foreign Correspondent Naomi Selvaratnam reports from the French capital Noumea where outbreaks of violence are still occurring. In a volatile environment this episode looks at why events spiraled out of control and why France is intent on maintaining its presence in the South Pacific. Naomi also reports on the foreign players who are hell bent on interfering from the other side of the world.

 

 

 

 

 

 

 

 

Davantage de diplomatie, d’engagements et de compromis sont nécessaires sur le Caillou, a déclaré vendredi à Tokyo le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères, qui estime que la situation de la Nouvelle-Calédonie est "dans une impasse". Les dirigeants du Forum des îles du Pacifique (FIP) se sont retrouvés à Tokyo en cette fin de semaine. En marge de cette rencontre, Winston Peters, le chef de la diplomatie kiwie a déclaré que la situation sur le Caillou était dans une "impasse". "En Nouvelle-Calédonie, nous espérons voir plus de diplomatie, plus d’engagement, plus de compromis", a-t-il déclaré lors de son discours à Tokyo. "La situation est dans une impasse, et il n’est pas facile de s’en sortir étant donné les violences qui ont éclaté, les blessures démocratiques qui ont rouvert d’anciennes blessures et en ont causé de nouvelles", a ajouté le ministre néo-zélandais. (...)

 

 

 

Depuis le début de la crise, les réparateurs automobiles ont tous constaté une augmentation du nombre de voitures cabossées. En cause, les passages sur les barrages et sur les trottoirs, ou encore les caillassages (....)

En matière économique, la Nouvelle-Calédonie se la coulait douce. Au cours des périodes fastes qu’elle a connues, les impôts sont « rentrés » dans les caisses, et les régimes de la Cafat ont régulièrement été alimentés. Les gouvernements successifs ont joué la procrastination. Ils ont fermé partiellement ou totalement les yeux sur le déséquilibre de la CLR pointé du doigt depuis 20 ans. Ils ont négligé l’important déficit structurel du Ruamm, détecté dès l’origine de sa création, et devenant alarmant dès … 2010. Ils ne se sont guère souciés des comptes d’Enercal. En un mot, ils ont oublié la notion de performance des politiques publiques incrite pourtant dans la nomenclature budgétaire « Lolf » adoptée en 2006.

Pour équilibrer les budgets, le territoire a joué des augmentations du coût du travail. En matière de stratégie de développement économique, d’innombrables réunions ont été organisées. Sans conclusion. Ce thème a fait la Une des journaux à chaque fois, mais n’a jamais franchi le seuil de l’action, se bornant à de vaines incantations. Résultat, le pays, riche de 20% des réserves planétaires de nickel, pourvus de trois usines de classe mondiale, possédant le tissu productif le plus important de l’Outre-mer français, n’a jamais posé sur la table son modèle de développement économique. L’État s’est bien risqué à promouvoir la

réflexion au travers de commissions organisées sans succès au Haut-Commissariat. Il a même été relativement comminatoire en conditionnant ses aides à des réformes, comme ce fut le cas pour le Ruamm et le Pacte Nickel.

Les émeutes ont enseigné une des bases de la richesse produite : le rôle essentiel de l’entreprise. Ce n’est pourtant pas faute de l’avoir clamé, de la part des organisations d’employeurs, des chambres consulaires, des entrepreneurs eux-mêmes, des artisans, des travailleurs indépendants, des professions libérales. Les agents publics paient des impôts, peuvent faciliter la production de richesse, mais ils ne produisent pas de richesse. Et sans richesse produite, pas de ressources budgétaires, et pas de redistribution, notamment dans le secteur social.

La leçon, malheureusement subie dramatiquement, développe sous les yeux de tous, les règles de la prospérité. 700 entreprises détruites, cela provoque plus de 20.000 suppressions d’emplois. Ces entreprises et ces chômeurs ne peuvent plus contribuer à l’impôt, ni aux cotisations sociales. Sans rentrée d’impôts, le territoire file vers la faillite, et la Cafat également.  Ces faillites mettent en péril la redistribution sociale, la rémunération des agents publics, et les régimes de retraite. Enfin, la perte de revenus génère le tarissement de la consommation, et la disparition des autres industries, du commerce et des entreprises de service. La logique de la prospérité est donc de faire l’inverse, et de mettre tout en œuvre pour agir positivement sur les leviers de création de richesse.

Demain, il sera peut-être plus facile de définir une réelle stratégie de développement. Chacun connaît les maux, tous devraient identifier les remèdes. Certaines collectivités ne s’intéressent qu’aux dépenses dans les budgets. Sans trop se soucier de l’appareil productif. Il faut dire que depuis des décennies, l’argent public coule relativement à flot. Les dépenses régaliennes de l’État y contribuent, ce qui n’est pas anormal. Mais surtout, le recours à la France a toujours été obtenu lors de difficultés passagères. Les indépendantistes eux-mêmes, dans une perspective de souveraineté pleine et entière, n’ont jamais présenté d’hypothèses économiques crédibles pour assurer la viabilité de l’État envisagé. La Calédonie de demain, quoi qu’il arrive, ne peut être envisagée en occultant une remise en marche de son économie traitée avec sérieux et professionnalisme. Au-delà des économistes d’opérette qui peuplent ses couloirs.

"C'est le résultat d'un travail que l'on mène depuis le début avec Bercy, donc des échanges très fréquents sur la difficulté de la situation économique en Nouvelle-Calédonie. Nous saluons l'augmentation des plafonds et l'augmentation de la durée de l'aide. Des aides qui sont malgré tout bien adaptées à une bonne partie du tissu économique calédonien qui, je le rappelle, est constitué de pour une très grande majorité de petites entreprises, donc ça va dans le bon sens car ça permet de toucher davantage d'entreprises ce relèvement du plafond, mais bien évidemment ça peut sembler très faible pour aussi un grand nombre d'entreprises calédoniennes et il faut aller plus loin, en tous cas c'est ce que nous demandons fermement à Bercy, avec des propositions qui ont été faites dès la semaine dernière avec d'autres partenaires économiques locaux et nous espérons les voir aboutir prochainement".

 

 

Toutes vos questions avec Mimsy Daly, Présidente du MEDEF NC et Xavier Martin, Directeur général de la CAFAT.

  • Laurent Jeandot invité de RRB ce 19 juillet matin : Après les destructions importantes subies par le secteur de l'automobile depuis le début des émeutes, dans quelle situation sont les concessionnaires ? Quel est l'état du marché et quelles sont les difficultés des clients qui avaient souscrit à des crédits automobiles ? Le point avec Laurent Jeandot, Président de l'Association des Concessionnaires Automobiles de Nouvelle-Calédonie.

 

 

Le gouvernement français, toujours mené par Gabriel Attal, gère désormais « les affaires courantes », pour une durée indéterminée. Juste avant la démission de ce gouvernement, l’État a décidé d’un nouveau soutien à la Nouvelle-Calédonie. Il en avait encore été question mardi dernier lors de la séance du Congrès, la situation de la Nouvelle-Calédonie était jugée, non plus catastrophique, mais tragique. De tous les bancs, y compris ceux des indépendantistes, il était donc réclamé un soutien plus affirmé de l’État pour permettre ne serait-ce que de passer les prochaines semaines. Et qu’il s’agisse des élus politiques comme du monde économique, tous de dire que l’aide actuelle était notoirement insuffisante. Mardi soir, Marie Guévenoux, ministre déléguée aux Outre-mer, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, la province Sud et les acteurs économiques ont tenu une réunion par visioconférence avec le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire. (...)

Une mission d’information « crise mai 2024 ». Une première réunion de la mission d’information sur la gestion de la crise dite de mai 2024 se tiendra le 24 juillet 2024. C’est en accord avec le président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie que le bureau du congrès de la Nouvelle-Calédonie – élargi aux présidents de groupes politiques et au président de la commission permanente – en a acté la création le 3 juillet 2024.

Cet espace d’information, d’échanges et de concertation entre élus du gouvernement et du congrès permettra aux conseillers de la Nouvelle-Calédonie de suivre les évolutions de la gestion de la crise qui secoue la Calédonie depuis le 13 mai, en bénéficiant du même niveau d’information que l’exécutif calédonien.

L’objectif principal de la mission d’information est d’assurer une information régulière des membres du congrès sur la gestion de la crise. Les travaux de la mission pourront également être élargis à l’évaluation de la gestion de la crise et de ses conséquences. La mission peut enfin émettre toutes les recommandations et préconisations qu’elle jugera utiles.

La fréquence des réunions a été fixée à une réunion mensuelle. En cas de besoin, des réunions pourront être convoquées à la demande des membres du congrès ou du gouvernement.

La mission d’information est composée des membres du bureau (président, 8 vice-présidents, 2 secrétaires et 2 questeurs), des présidents des groupes politiques, du président de la commission permanente et des membres du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Les membres du congrès, non membres de la mission, pourront assister aux réunions de la mission.

 

Les émeutes en Nouvelle-Calédonie ont commencé le 13 mai à la suite des discussions, d’un projet de loi de réforme des conditions du droit de vote dans l’archipel, au sein l’Assemblée nationale à Paris. Soixante-trois jours après le début des émeutes, les barrages et des violences persistent. Après deux mois d’insurrection, l’économie de l’île s’est effondrée, 30 % du capital productif est détruit

 

"Les différents acteurs économiques de Nouvelle-Calédonie ont reçu ce jeudi 11 juillet les deux députés calédoniens Emmanuel Tjibaou et Nicolas Metzdorf pour les sensibiliser "sur l’urgence absolue de prioriser le sauvetage économique et social" du Caillou. À travers un communiqué commun, les acteurs économiques ont informé de leur rencontre avec les deux députés calédoniens récemment élus Nicolas Metzdorf et Emmanuel Tjibaou. Ces derniers se sont ainsi "engagés à se faire l’écho d’une seule voix de la détresse des milliers de Calédoniens". (...)

JT Nouvelle-calédonie la 1ère du 10/07/2024. Extraits : - “Ce chômage il va bien falloir le financer”, Elizabeth Rivière Présidente de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat - CMA - NC. - “On est dans une course contre la montre. Si l’on injecte pas rapidement de l’argent dans l’économie calédonienne, nous ne nous en relèverons pas” Xavier BENOIST Président de la FINC Industries Nouvelle-Calédonie - “Il faut maintenir en vie les entreprises qui restent debout. Nous sommes face à un grand risque de perte d’entreprises massif et de destruction d’emploi additionnelle ” Mimsy Daly, Présidente du Medef-NC.

 

 

 

(...) « Le diagnostic vital de l’économie calédonienne est engagé », peut-on lire dès l’introduction du courrier. Le Medef, accompagné de nombreux autres acteurs économiques locaux, déplore que les mesures prises jusqu’à présent soient insuffisantes. Les entreprises, même celles non directement touchées par les récents troubles, sont en grande difficulté, victimes du ralentissement brutal de l’économie et de la perte de confiance générale.

Un constat accablant. « A part quelques secteurs économiques épargnés, l’ensemble de l’économie calédonienne est à l’arrêt », souligne le Medef. Les entreprises non brûlées et non vandalisées deviennent malgré elles sinistrées en raison de la diminution de la consommation et de la persistance des troubles publics. La situation est jugée « gravissime », et le retour à la normale semble loin. Le communiqué met en lumière l’inefficacité des premières mesures de soutien, considérées comme des « mesurettes » ne réglant en rien les problèmes structurels actuels.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : près de 20000 chômeurs attendus à la fin du mois, soit près d’un tiers des employés du secteur privé. Des dégâts estimés à plus de 1,5 milliard d’euros (179 milliards de francs) par l’IEOM, chiffre qui n’inclut pas les pertes d’exploitation et autres dommages indirects. Le gouvernement, jeudi, a parlé de 265 milliards de francs de dégâts. Ces données marquent la profondeur de la crise que traverse actuellement le territoire. (...)

 

 

 

Même si la situation s’améliore, les exactions se poursuivent. Les commerçants – ceux qui ont pu conserver une activité - restent inquiets pour la sécurité de leurs magasins. Ceux qui ont été impactés sont pris par les formalités d’assurances ou de reconstruction. Et ils s’inquiètent tous pour l’avenir de leur activité.

 

  • « On a vu personne depuis le début des émeutes » - La Voix du Caillou : Malgré peu de destructions directes, avec plus de 35 000 annulations de nuitées et de prestations, le deuxième secteur économique de Nouvelle-Calédonie accuse « plusieurs milliards de pertes ». Fermetures des aéroports, blocages des routes, fermetures des sites, comme beaucoup d’autres, le secteur du tourisme en Nouvelle-Calédonie paye les pots cassés de la situation insurrectionnelle du Caillou. Ce sont les 5 000 emplois directs du milieu qui sont aujourd’hui « menacés ». Si d’après Nouvelle-Calédonie Tourisme, « il y a heureusement peu de dégradations sur des sites touristiques à déplorer », l’économie du pays liée à ce secteur tourne au ralenti. Une économie « importante puisque la deuxième du pays, d’après Philippe Artigue, directeur communication chez Nouvelle-Calédonie Tourisme. Pour 2023, on estime les recettes du secteur à plus de 50 milliards, donc si la Nouvelle-Calédonie se coupe de cette base, on ajoute de la crise à la crise. » (...)

  • Crise en Nouvelle-Calédonie. A Houaïlou, le Centre de formation aux techniques de la mine a brûlé - Nouvelle-Calédonie la 1ère 02/07/2024 (francetvinfo.fr)

  • Le Théâtre de l’île annule sa saison culturelle - La Voix du Caillou

  • VIDÉO. 01/07/2024 Crise en Nouvelle-Calédonie : trois entreprises incendiées à Ducos, environ 80 salariés pénalisés - Nouvelle-Calédonie la 1ère (francetvinfo.fr)

  • Les acteurs économiques écrivent aux élus - La Voix du Caillou Le Medef, la CCI, la Chambre de métiers et de l’artisanat, l’Union des entreprises de proximité (U2P), la Chambre d’agriculture et de la pêche, la CPME et tous les syndicats professionnels qu’ils représentent, sont signataires de ce courrier. Ils s’adressent aux élus calédoniens, n’ayant obtenu aucune réponse du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie à leur courrier du 19 juin. Ils soulignent tout d’abord que, « conséquences directes des destructions d’entreprises, des pertes d’emplois colossales et de l’effondrement de la consommation, les pertes fiscales déjà constatées à hauteur de 31 milliards pour l’année 2024 ne pourront que s’amplifier tant notre tissu économique est endommagé par les exactions encore en cours ». (...)

  • Oui aux réformes, mais avec l’administration de l’État (madein.nc)

  • Les acteurs économiques adressent un courrier aux élus du Congrès | Les Nouvelles Calédoniennes (lnc.nc) Une cinquantaine d’acteurs économiques du Caillou adressent ce vendredi un courrier aux membres du Congrès. Dans cette lettre, ils demandent aux élus que l’administration des aides à la relance économique soit directement gérée par l’État, en concertation avec les professionnels du secteur. (...)

  • «LES ÉMEUTIERS NE SONT PAS MIS EN ÉTAT DE NUIRE ET CONTINUENT DE DÉTRUIRE LA NOUVELLE-CALÉDONIE», REGRETTE LE PRÉSIDENT DU SYNDICAT DES COMMERÇANTS DE L'ÎLE https://www.cnews.fr/videos/france/2024-06-29/les-emeutiers-ne-sont-pas-mis-en-etat-de-nuire-et-continuent-de-detruire-la

  • PODCAST Radio Rythme Bleu 28/06/2024 relatif au courrier des acteurs économiques adressé jeudi 26/06 aux élus du Congrès suite à la lettre ouverte datée du 19 juin restée sans réponse. Les pertes fiscales depuis le 13 mai ont déjà été évaluées à 31 milliards. Le gouvernement estime même avoir besoin d'une aide d'au moins 80 milliards pour boucler son année budgétaire (hors reconstruction). Saluant les travaux engagés par le Gouvernement pour réduire les dépenses de fonctionnement, le courrier souligne que les réformes structurelles nécessaires seront insuffisantes sans un plan robuste de relance économique qui ne pourra être que financé par l'État. En conséquence, il est demandé aux élus du Congrès de solliciter une intervention directe de l'État pour coordonner les aides à la reconstruction en coordination avec tous les acteurs locaux. Consulter le courrier au élus du Congrès : 2024-06-26courriercongres.pdf (medef.nc)

 

  • Retrouvez le témoignage de notre adhérent : Dominique LEFEIVRE, à la tête de Biscochoc suite aux exactions en Nouvelle-Calédonie qui a tout perdu au début des émeutes en voyant son usine et ses nouveaux locaux brûlés

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