REMISE DE LA LEGION D'HONNEUR A LA PRESIDENTE DU MEDEF NOUVELLE-CALEDONIE

Deux personnalités décorées - 18/11 La Voix du Caillou Mercredi soir, sous les yeux entre autres de Christopher Gygès et de Yoann Lecourieux, membres du gouvernement, « Mimsy Daly, présidente du Mouvement des entreprises de Nouvelle-Calédonie (MEDEF-NC) » depuis bientôt quatre ans, « s’est vue décorée de la Légion d’honneur au grade de chevalier. Elle fait désormais partie des 26 000 femmes honorées depuis 1802. La distinction lui a été remise par la maire de Nouméa, Sonia Lagarde, elle-même chevalier de la Légion d’honneur depuis 2020 », écrit le gouvernement, saluant, chez la patronne des patrons, « son implication dans le développement et l’accompagnement du monde économique et entrepreneurial de la Nouvelle-Calédonie ».

 

Nous sommes très fiers de vous partager le discours de la présidente du Medef-NC, Mimsy DALY, lors de sa remise de la Legion d'honneur par Madame Le Maire de Nouméa, Sonia LAGARDE, dans les locaux de La France Australe ce Mercredi 13 novembre 2024 : 

 

 

 

Rencontre des acteurs économiques calédoniens avec les Présidents du Sénat et de l'Assemblée Nationale

 

 

  • Au centre commercial Kenu-In de Dumbéa, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher arpentent un désastre économique Séquence forte, durant la mission de concertation et de dialogue menée par la présidente de l’Assemblée nationale et le président du Sénat. Mercredi 13 novembre, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher ont découvert les décombres du centre commercial Kenu-In, à Dumbéa. Un poumon économique saccagé et incendié à la mi-mai, 35 ans après ses débuts. Il symbolise les ravages subis par les entreprises de Nouvelle-Calédonie, confrontées aux défis de la reconstruction.

 

Hier matin, Yaël Braun Pivet et Gérard Larcher se sont rendus sur le site totalement dévasté de Kenu-In, à Dumbéa. Ils ont rencontré, dans le chaos et les décombres de ce qui fut pendant près de quarante ans un vrai lieu de vie, les acteurs du monde économique, qui ont grandement besoin d’aide.

« En l’espace de quatre jours, ce sont des centaines d’emplois qui ont été perdus et 34 000 m2 de bâtiments qui ont été pillés et entièrement détruits ». C’est avec ces mots que Frédérique Pentecost, dont la famille est à l’origine de la création de cette zone commerciale connue de tous, a accueilli, la voix nouée, la présidente de l’Assemblée nationale et le président du Sénat. Les deux parlementaires, qui ont pu entrer à l’intérieur de ce qui était avant le 13 mai une galerie commerciale qui grouillait de monde, ont paru stupéfaits de voir de visu l’étendue des dégâts. Si l’on pourrait croire en pénétrant dans ce lieu totalement dévasté qu’il s’agit du décor d’un mauvais film catastrophe, c’est bien la réalité qui était devant les yeux de tous hier matin. Après une très courte visite, pour constater les dégâts, les acteurs du monde économique et les présidents des deux assemblées ont pu échanger librement.

Colère, amertume et foi en l’avenir

Les prises de paroles ont été pour certaines très fortes, teintées de colère, d’amertume, mais aussi de foi en l’avenir. Car, ces hommes et ces femmes, artisans, chefs d’entreprises, qui ont parfois tout perdu en l’espace de quelques heures, n’ont qu’une seule envie : reconstruire et repartir de l’avant. Parmi les prises de paroles fortes, celle d’Elizabeth Rivière, la présidente de la Chambre des métiers et de l’artisanat (CMA). « Nous essayons d’accompagner au mieux les petites entreprises familiales, mais aujourd’hui je suis obligé de faire appel à la banque alimentaire pour que certains des responsables d’entreprises aient de quoi manger », a-t-elle déclaré en étouffant un sanglot. Nous avons vraiment besoin d’un soutien de l’État parce que tout le monde économique est en train de s’effondrer. »

Dans les échanges également, des propositions sont apparues. Xavier Benoist, pour la Fédération des entreprises et des industries de Nouvelle-Calédonie (FEINC, anciennement FINC), a évoqué « la création d’un commissariat au plan opérationnel, ou la création d’un fonds d’investissement pour accompagner le développement économique » de la Nouvelle-Calédonie. Aujourd’hui, il semble clair en écoutant les déclarations des uns et des autres que les chefs d’entreprises n’en peuvent plus.

Après avoir écouté leur interlocuteur avec grande attention, Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet ont, à leur tour, pris la parole. Le président du Sénat a tout d’abord précisé que « le relèvement économique ne pourra pas se faire sans une solution institutionnelle ». Mais, interpellé sur la réelle nécessité de cette mission, le dirigeant des Républicains a poursuivi : « A quoi on sert ? D’abord à venir vous voir, à venir partager avec vous, à vous entendre. Et puis, derrière cela, il s’agit de voir comment avec nos collègues députés et sénateurs nous allons pouvoir promouvoir des réponses ».

« Il faut que chacun fasse son métier »

Des réponses qui devront être rapides pour venir en aide aux entreprises, mais aussi pour répondre aux problématiques liées aux assurances, qui sont « accusées » de ne pas jouer le jeu dans cette période si particulière. « Je crois qu’il faut être capable de gérer de façon exceptionnelle une situation exceptionnelle, mais il faut que cela se fasse à tous les niveaux. J’en ai marre des assurances qui viennent nous dire qu’elles ne peuvent pas assurer parce qu’il y a eu trop de pluie la semaine dernière, que les permanences des parlementaires que nous sommes ne peuvent pas être assurées parce que nous exerçons une mission dangereuse et que des citoyens pourraient venir saccager nos permanences. À un moment, il faut que chacun fasse son métier. L’assurance, sa mission c’est d’assurer un risque. Le risque existe en Nouvelle-Calédonie et vous devez être protégés pour avoir la capacité de redémarrer. »

La visite des présidents des deux chambres aura duré plus d’une heure à Dumbéa. Un déplacement nécessaire, qui devra cependant être suivi d’effets afin que l’économie de la Nouvelle-Calédonie ne s’effondre pas totalement dans les semaines et dans les mois qui viennent.

Lionel Sabot

 

Les deux parlementaires ont rencontré les représentants des chambres consulaires et du patronat, mercredi matin, au pied du centre commercial ravagé par les flammes aux premiers jours des émeutes. "On a l’intention d’aller vite et de ne pas vous laisser tomber", ont-ils promis à des acteurs économiques inquiets.

L’allée noircie avait été rapidement balayée pour permettre à la délégation de pénétrer les lieux. Pour le reste, rien n’a changé en six mois : c’est une galerie commerciale de 34 000 m2 entièrement ravagée par les flammes qu’ont découvert, mercredi 13 novembre, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, en visite au Carrefour Kenu-In. Le lieu, choisi pour rencontrer les représentants économiques, est symbolique à bien des égards.

Incendié dès le 14 mai, le premier hypermarché de Nouvelle-Calédonie, ouvert en 1989, témoigne du développement économique qu’a connu le pays à travers les décennies, aujourd’hui complètement à l’arrêt. Il illustre également les conséquences sociales des exactions : les 400 salariés du centre son toujours au chômage partiel, en attendant une éventuelle reconstruction.

La "colère" des entreprises

"Les violences ont été incroyables, incommensurables", a constaté Yaël Braun-Pivet, au milieu des boutiques calcinées. Après un rapide tour du propriétaire, la présidente de l’Assemblée nationale et son homologue du Sénat ont pris le temps d’écouter les doléances des représentants des chambres consulaires et des syndicats patronaux, venus exposer leurs inquiétudes.

Six mois après son incendie, le Carrefour Kenu-In, premier hypermarché de Nouvelle-Calédonie, est toujours dans le même état. Photo Baptiste Gouret

"Chaque jour, trente personnes quittent la Nouvelle-Calédonie. Chaque mois, 45 entreprises entrent en procédure collective", a dépeint David Guyenne, président de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI). Un manque à gagner pour l’économie du territoire, que les aides actuelles de l’État ne suffisent pas à compenser, alerte le monde économique. Les difficultés rencontrées par les entreprises pour percevoir le Fonds de solidarité (FSE) se multiplient ces dernières semaines, et la prolongation du chômage partiel jusqu’en décembre est jugée insuffisante. "Depuis plusieurs mois, il ne se passe plus rien, a regretté Mimsy Daly, présidente du Medef, devant les deux parlementaires. Nous n’avons pas d’interlocuteur, il n’y a pas de méthode ni de vision. Et nous n’avons plus le temps."

Xavier Benoist, président de la Fédération des entreprises et industries (Feinc), a voulu pour sa part exprimer "la colère des entreprises", notamment envers l’État, incapable de protéger "nos outils de production" et qui peine aujourd’hui à compenser les pertes. À cela s’ajoute la crainte de "mauvaises décisions" concernant la reconstruction. "Il ne faut surtout pas reconstruire à l’identique", a imploré ce dernier, avant de conclure par une question adressée aux deux présidents : "A quoi va servir votre visite ?"

Trouver des solutions "originales"

Comme depuis le début de leur déplacement, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher ont voulu convaincre de l’intérêt de leur mission en Nouvelle-Calédonie, face à des représentants politiques et économiques lassés des visites officielles sans lendemain. "Notre déplacement ici n’est pas vain, il nous permet aussi de prendre conscience de ce que vous avez vécu", a défendu la présidente de l’Assemblée nationale. Il doit aussi permettre de trouver des solutions au "relèvement économique" de l’archipel, selon le terme choisi par Gérard Larcher. "On a l’intention d’aller vite et de ne pas vous laisser tomber", a promis Yaël Braun-Pivet.

Frédérique Pentecost, fille de Philippe Pentecost, à l’origine de la construction de Kenu-In en 1989, a déroulé l’histoire de ce centre commercial, aujourd’hui complètement détruit. Photo Baptiste Gouret

Plusieurs pistes semblent avoir déjà été retenues par les deux présidents : "il vous faut un interlocuteur", a souligné le président du Sénat, évoquant notamment un "commissaire au plan" qui serait chargé de suivre le dossier calédonien sur le plan économique. Concernant le chômage partiel et le FSE, "nous allons faire des propositions à l’exécutif", a assuré le duo parlementaire. Un travail devrait également être mené avec les assurances, toujours très frileuses à l’idée de réassurer les entreprises calédoniennes.

"Comme pour la question institutionnelle, il va falloir que nous soyons originaux", a admis Gérard Larcher.

 

 

En Nouvelle-Calédonie, « l'effondrement » du financement bancaire empêche la reconstruction

En Nouvelle-Calédonie, « l'effondrement » du financement bancaire empêche la reconstruction | 11/11 Les Echos 

Les prêts bancaires pour les particuliers sont quasiment à l'arrêt tandis que ceux accordés aux entreprises ont été divisés par deux. Les dispositifs de soutiens actuels montrent leurs limites. Sans ces financements bancaires, impossible de s'atteler à la reconstruction. Sans ces financements bancaires, impossible de s'atteler à la reconstruction. (AFP). Par Gabriel Nédélec. 

C'est la double peine pour les habitants de la Nouvelle-Calédonie. Non seulement l'île est dévastée, mais la reconstruction, et plus globalement la reprise économique, sont toujours au point mort, six mois après les graves émeutes de mai.

Le blocage assurantiel est en train de faire tache d'huile sur le financement, aussi bien pour les entreprises, que pour les ménages. Outre le fait de ne pas avoir encore été totalement remboursées des dégâts subis, les entreprises se retrouvent dans l'impossibilité de s'assurer à nouveau , ce qui complexifie leur accès au crédit. Et ce, dans des proportions dramatiques pour le territoire, s'alarment les responsables locaux. « Il y a un effondrement du crédit », lâche tout simplement Mimsy Daly, la présidente du Medef Nouvelle-Calédonie, interrogée par « Les Echos ».

Selon les derniers chiffres de l'IEOM (l'Institut d'Emission d'Outre Mer) et de l'ISEE (l'Institut de la Statistique des Etudes Economiques Nouvelle-Calédonie) datés de la fin du mois d'octobre et que « Les Echos » se sont procurés, les crédits à l'habitat sont quasi à l'arrêt, avec une baisse 89 % sur un an. Pour les prêts à la consommation, l'effondrement atteint 72 %. « Il faut imaginer ce que cela signifie pour le marché automobile ou les biens d'équipement des habitations », souligne la responsable du Medef.

Prêts aux entreprises divisés par deux. D'autant que les banques ne prêtent pas plus aux entreprises en ce moment. Les octrois de crédits d'investissement pour les sociétés non financières ont été divisés par deux sur les neuf premiers mois de l'année, à 120 millions d'euros contre 230 millions d'euros l'année dernière, toujours selon les chiffres de l'IEOM. Dans le même temps, le taux des créances douteuses au sein des portefeuilles des banques est en progression (6,35 % en juin, contre 5,13 % en décembre).

Sans ces financements bancaires, impossible de s'atteler à la reconstruction, déplore le député Kanak Emmanuel Tjibaou. « 96 % des dommages concernent les entreprises et l'outil de production, rappelle-t-il. Nous avons sollicité toutes les instances possibles, de l'Etat à la Banque de France en passant par la Caisse des Dépôts. »

Interrogées, les banques assurent continuer « de financer l'économie de Nouvelle-Calédonie », selon un porte-parole de la Fédération bancaire française (FBF). Au total, les établissements ont « reporté des échéances ou financé de nouveaux crédits sur des prêts d'un encours total de près d'un milliard d'euros », précise l'organisation représentante du secteur. Par ailleurs, les banques « distribuent notamment des prêts garantis par la Sogefom (la société de gestion du fonds de garantie de l'Outre-mer, une entité liée à l'Agence Française de Développement, NDLR) qui permettent aux entreprises de consolider leurs encours bancaires ou de financer la reconstruction », poursuit la FBF.

Reports d'échéances. Dès le lendemain des émeutes, le patron de la fédération - alors Nicolas Namias, le dirigeant du groupe BPCE - avait en effet promis de soutenir le territoire d'Outre-mer en formulant trois promesses : maintien des flux de paiement, report d'échéances de prêts et discussion avec les autorités pour la mise en place d'un dispositif de prêt garanti. Interrogé, le dirigeant assure que « tous [ses] clients ont bénéficié du report d'échéance ». Pour BPCE, le sujet est particulièrement important puisqu'il s'agit du premier groupe bancaire du territoire avec ses deux filiales, la BCI (rattachée à la BRED) et la BNC. D'où la prise de position rapide de Nicolas Namias au lendemain des violences.

La Nouvelle-Calédonie au bord de l'effondrement économique. « Les reports d'échéances ont été bien utilisés par les entreprises, indique Mimsy Daly. Ils ont même été spontanément portés par les banques de 3 à 6 mois dans un grand nombre de cas. Mais nous arrivons à la fin de cette période. » Par ailleurs, les prêts adossés à la Sogefom montrent également leurs limites, et ce, malgré la création d'un dispositif spécial depuis la crise de mai qui étend la couverture et la garantie. « Ces prêts sont efficaces mais ils sont plafonnés et ne peuvent être souscrits pour les besoins de trésorerie des entreprises, poursuit-elle. Or, avant crise déjà, la majorité des prêts répondaient à ce type de besoin. »

Nouvelle enveloppe d'aides. Contacté, Bercy n'a pour le moment pas donné suite à nos sollicitations. Mardi, le ministre des Outre-mer, François-Noël Buffet a cependant annoncé le dépôt de trois amendements au projet de loi de finances, dont le déblocage d'une nouvelle enveloppe de 80 millions d'euros pour la reconstruction. Les deux autres amendements concernent le rehaussement de 50 % du montant de la garantie de l'Etat au prêt susceptible d'être consenti par l'Agence française du développement, qui passera de 500 millions à 770 millions d'euros.

Mais une grande partie du problème reste du côté de l'assurance. Sans solution de ce côté-là, il sera difficile de relancer la machine du financement bancaire. La FBF reconnaît elle-même que c'est un obstacle majeur : « Aujourd'hui, les assurances contre les émeutes ne sont pas disponibles en Nouvelle-Calédonie. C'est un facteur dont les banques tiennent compte lorsqu'elles apprécient chaque dossier de financement. Il s'agit de décision au cas par cas. », affirme la fédération.

Rapport NC ECO "Solutions d'avenir : Soutenir, Innover, Rebâtir

Le MEDEF-NC a le plaisir de vous présenter la dernière publication de notre collectif NC ÉCO, le rapport : "SOLUTIONS D'AVENIR : SOUTENIR, INNOVER, REBÂTIR".

Ce projet a été élaboré en réponse aux exactions qui ont débuté en mai et a servi de fondement à notre contribution au PS2R. Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude à tous les contributeurs, sans qui ce travail n’aurait pas pu voir le jour. Cette mobilisation exceptionnelle des acteurs économiques démontre notre engagement collectif à préserver les entreprises et l’ensemble de l'économie.

L'économie calédonienne, déjà fragile depuis de nombreuses années, a subi des dommages considérables. Bien qu'un retour à la sécurité semble s'amorcer, la perte de pouvoir d'achat et l'instabilité institutionnelle continuent de freiner la consommation et l'activité, risquant de nous mener à une sévère récession. Dans ce contexte, les acteurs économiques de Nouvelle-Calédonie, sous l'égide de NC ÉCO, proposent un plan de redressement ambitieux. Celui-ci repose sur la réduction des dépenses publiques, une réforme fiscale radicale, la diversification économique et la création d'un environnement attractif pour les investisseurs et les talents.

Merci encore à tous ceux qui se sont mobilisés pour ce projet essentiel.

 

>> RAPPORT NC ECO 2024 Solutions d-Avenir <<

 

CONFERENCE DE PRESSE NC ECO DU 04/11/2024

Présentation du rapport en conférence de presse du 04/11/2024 :

>>Rapport NC ECO "Solutions d'avenir : Soutenir, Innover, Rebâtir | MEDEF NC<<

 

NC ECO DANS LES MEDIAS

 

NC Éco dévoile ses propositions - 05/11 La Voix du Caillou Les membres de NC Éco ont officiellement présenté hier, devant la presse, leur contribution au Plan de sauvegarde, de refondation et de reconstruction (PS2R), exposant les points déjà abordés dans notre édition de lundi.

À la CCI, plusieurs figures du monde économique calédonien ont détaillé hier matin leur vision. David Guyenne, président de la CCI-NC, Elizabeth Rivière, présidente de la CMA-NC, Mimsy Daly, présidente du Medef-NC, Guylain De Coudenhove, directeur général de CAP-NC, ainsi que Nicole Moreau et Pierrick Chatel, respectivement présidente et secrétaire général de la CPME-NC, étaient présents. « Les travaux autour de ce plan ont été menés avec la contribution de centaines de chefs d’entreprise, tous secteurs confondus », a souligné David Guyenne, ajoutant que chaque thématique « a mobilisé au minimum une vingtaine de personnes ». Nicole Moreau a insisté sur le rôle central des TPE, PME et travailleurs indépendants, la « base de l’économie calédonienne ».

Parmi les mesures immédiates, l’aide à l’activité et à la trésorerie des entreprises est présentée comme prioritaire. Nicolas Moreau met en garde contre l’arrêt du chômage partiel au 31 décembre, rappelant l’importance de ce soutien pour préserver les TPE et PME : elle évoque le maintien nécessaire du fonds de solidarité jusqu’en « juillet 2025 ». Le report des charges sociales et fiscales, la gestion des assurances, le renforcement des forces de l’ordre et l’accompagnement des collectivités figurent également parmi les priorités.

Baisser la dépense publique

Comme évoqué dans notre édition de lundi, la réduction de la dépense publique est le premier axe de travail de NC Éco. Pour David Guyenne, cette réduction est « tout simplement nécessaire, inéluctable, obligatoire ». Il propose d’« améliorer la performance des services publics ou évidemment éliminer certains services publics, éliminer certaines redondances ». Parmi les pistes figure la réduction du nombre d’agents publics, détaillée par Mimsy Daly, présidente du MEDEF. Selon elle, « la réduction de la dépense publique passera à la fois par la réduction du nombre d’agents publics, mais aussi par un travail sur les rémunérations ». Elle rappelle qu’il faut « qu’ils soient associés à ces réflexions » et qu’« il ne s’agit pas de baisser du jour au lendemain le salaire des fonctionnaires, il s’agit de réfléchir sur le long terme à la possibilité de rémunérer différemment la fonction publique et puis à travailler aussi sur nos institutions ». NC Éco estime aussi qu’« il y a un échelon institutionnel de trop en Nouvelle-Calédonie ». Pour la présidente du Medef, il est temps que « les politiques aient le courage de traiter ce sujet de façon réaliste, en justifiant aux Calédoniens le coût de nos institutions par rapport aux bénéfices que les Calédoniens en retirent ».

En plus de la dépense publique, les neuf autres thématiques incluent la fiscalité, la santé, la priorisation des filières, l’insertion et la formation professionnelles, le transport, la construction et le logement, l’énergie, le nickel, ainsi qu’une stratégie pour une Nouvelle-Calédonie attractive. L’intégralité de ce dossier sera bientôt consultable en ligne.

 

Crise en Nouvelle-Calédonie : ce qu'on peut retenir des solutions proposées par le monde économique - TVNC La 1ère 05/11/2024 Les membres de NC Eco ont présenté ce lundi une liste de propositions économiques. Des mesures, qui d'après eux, permettraient de sortir la Nouvelle-Calédonie du marasme. (...)

 

 

L'Actu en 3' - Mardi 5 Novembre 2024 - NoumeaPost NC ÉCO A PRÉSENTÉ SES PROPOSITIONS ADAPTÉES AUX CIRCONSTANCES ACTUELLES
Fruit d’un long travail et d’un vaste exercice de concertation avec l’ensemble des acteurs économiques du territoire, le document de NC Eco constitue aujourd’hui la seule proposition concertée et complète pour instituer un modèle économique calédonien.

Ajusté compte tenu de la donne nouvelle résultant de l’insurrection du 13 mai, il a été présenté hier matin. Il souligne la condition préalable de diminution de la dépense publique pour redonner à la Nouvelle-Calédonie une attractivité et une perspective à long terme en matière économique. Objectif suggéré, ramener le coût de la dépense publique de 20% à 12% du Produit Intérieur Brut en 5 ans.

S’agissant de la fiscalité, NC Eco constate la dégradation vertigineuse des recettes en raison de la destruction d’une grande partie de l’appareil productif, et demande à la fois une réforme et une simplification. Les propositions soulignent que la préservation d’un bon système de santé est indispensable, et concernent l’ensemble des secteur clés de l’économie, énergie, formation, transport, construction, ainsi que la recherche de nouvelle filière innovantes à développer.

Autres conditions à un redémarrage de l’économie sur ces bases nouvelles, la poursuite du soutien de l’État, notamment pour ce qui concerne le chômage partiel, au moins jusqu’à la mi-2025. Pour NC Éco, la reconstruction passe aussi par l’amélioration de la problématique déjà posée des assurances, et le maintien de la sécurité sur le territoire. Piste pour aider au financement de la reconstruction : une défiscalisation métropolitaine pour les investissements liés à la reconstruction.

Le document actualisé sera transmis à l’ensemble des décideurs institutionnels et ne manquera pas, certainement, d’enrichir le plan S2R du gouvernement.

 

Baisse des dépenses publiques, réforme fiscale, diversification… les solutions du monde économique à la crise | 05/11 Les Nouvelles Calédoniennes Les représentants de NC Eco ont tenu une conférence de presse, ce lundi 4 novembre, afin de dévoiler le contenu d’un rapport de 140 pages listant leurs propositions pour transformer le modèle calédonien. Tour d’horizon des préconisations du monde économique censées "redresser" le pays. (...)

 

INFO SOIR 04/11/24 | Radio Rythme Bleu : 140 pages de propositions. NC Eco a présenté sa contribution à l’avenir du territoire. Ils formulent des propositions autour de 10 axes pour mettre l’économie au cœur du modèle calédonien. NC Eco pose d’abord un préalable : la réduction des dépenses publique pour les ramener de 20 à 12% du PIB en 5 ans, soit le même niveau que la métropole. NC Eco, qui souhaite rendre la Nouvelle Calédonie plus attractive, demande également une réforme de la fiscalité en proposant uniquement 9 taxes et impôts.

 

Rencontre avec… Christopher Gygès - 05/11 La Voix du Caillou (...) LVDC : Le plan a reçu des critiques, notamment de la Fédé, qui reproche au plan d’être « néolibéral » et directement inspiré de NC Éco, qui regroupe notamment les organisations patronales. Qu’en dites-vous ? C.G. : Je pense que c’est le président du gouvernement qui a le mieux répondu sur cette partie. Ce plan, il est pragmatique. Il nous permet aujourd’hui d’apporter une réponse sociétale au problème à travers le modèle sociétal, mais également une réponse économique et sociale aux entreprises qui se posent la question de réinvestir ou non en Nouvelle-Calédonie. On a peut-être eu jusqu’à présent une Nouvelle-Calédonie trop administrée. Ce plan, il ne se veut pas libéral ou ultralibéral ou autre. Il veut simplifier la vie des Calédoniens le plus possible pour qu’ils retrouvent confiance dans la Nouvelle-Calédonie.

 

Caledonia TV - Journal du 04/11/2024

 

Des pistes pour économiser - NC ECO - 04/11/2024 La Voix du Caillou Ce lundi, le collectif NC Éco, créé en 2020 et regroupant de nombreux acteurs économiques (Medef, CCI, Finc, CPME…), présentera à la presse sa contribution au PS2R (plan de sauvegarde, de refondation et de reconstruction) porté par le gouvernement de la Calédonie. Ce rapport, long de 139 pages et dont nous avons eu connaissance, est nommé « Solutions d’avenir : soutenir, innover, rebâtir » . Il est construit autour de dix thèmes : réduire la dépense publique, repenser la fiscalité, réformer le modèle de santé, soutenir les filières qui le méritent, travailler sur la formation et l’insertion professionnelles, rationaliser le transport, améliorer le logement, être plus efficient sur l’énergie, s’interroger sur le nickel, et faire que la Calédonie redevienne attractive.

 

POURQUOI EN NOUVELLE-CALÉDONIE, PLUS RIEN NE SERA COMME AVANT - 05/11 NoumeaPost 

Le document de NC Eco va probablement faire réagir. Il s’appuie en effet sur un principe de réalité. Non pas de réalité augmentée, comme celle dans laquelle le territoire s’était installé depuis de trop nombreuses années, mais la « vraie » réalité, celle de l’argent qui n’est pas produit par magie, mais par des paramètres économiques qui possèdent une rigueur le plus souvent implacable.

Les acteurs économiques, qui engagent leurs propres finances, qui se soumettent à des risques qui peuvent les mettre en cause directement, et dont dépendent la croissance, source de ressources publiques, n’ont pas le choix. Ils lancent un ultime cri d’alarme à la puissance publique pour fonder une orthodoxie économique conforme à la réalité d’aujourd’hui. Quelle est-elle ?

L’argent facile n’existe plus. Pour les décideurs, il ne suffit plus de lever des impôts ou d’alourdir ceux qui existent, pour trouver des recettes destinées à alimenter un train de vie excessif. La manne fiscale est tarie. Il faut, au contraire, inventer les leviers destinés assurer une action publique dimensionnée aux capacités du territoire.

Du point de vue de la production de richesse, la sphère publique est en grande partie, improductive. Il faudra donc séparer l’ivraie du bon grain. Combien d’établissements publics, chaque année plus nombreux et plus coûteux, sont peu utiles, voire inutiles. Certaines institutions, elles-mêmes, sont devenues budgétivores, augmentant sans cesse leurs dépenses de fonctionnement presque sans (...)

 

 

Retour sur le 71e congrès mondial des patronnes - 01/11/2024 La Voix du Caillou

Retour sur le 71e Congrès Mondial des Femmes Chefs d'Entreprises Mondiales – FCEM : Une délégation calédonienne engagée vers un avenir international et solidaire.

Consultez le Dossier de presse dans cet article : FCE | Conférence de presse au retour du Congrès international des Femmes Chefs d'entreprises Monde à Sydney | MEDEF NC

 

Les Femmes Chefs d'Entreprises de Nouvelle-Calédonie reviennent de Sydney avec une vision renouvelée pour le développement économique du territoire et le rayonnement de l’entrepreneuriat féminin.

 

Les Femmes Chefs d'Entreprises de Nouvelle-Calédonie ont convié la presse ce Jeudi 31 octobre 2024 au MEDEF-NC, pour partager les rencontres, participations et découvertes des 20 chefs d'entreprises fraichement revenues du 71ème congrès mondial des Femmes Chefs d'Entreprises (FCEM), qui s'est tenu à Sydney du 23 au 25 octobre 2024. Ce congrès qui a regroupé des femmes chefs d'entreprises de 120 pays sur les cinq continents, est un forum international d'échanges et de réflexion sur le leadership féminin dans le monde économique.

Elles reviennent avec une vision renouvelée pour le développement économique du territoire et le rayonnement de l’entrepreneuriat féminin.

 

La délégation a exposé l'importance d'une vision long terme et internationale pour re-développer nos entreprises de Nouvelle-Calédonie.

 

"Le formidable partage d'expériences avec ces 400 femmes a contribué à notre motivation pour rebondir après le terrible coup infligé à l'économie en général et à nos entreprises en particulier. Nous avons reçu pour ce faire le soutien des FCE France et de WCEI Australie, toutes deux parties intégrantes du réseau FCEMonde". Barbara Vlaeminck, Présidente des FCE-NC

 

FCE Nouvelle-Calédonie dans les médias :

Chômage en Nouvelle-Calédonie : décryptage sur RRB dans les jeudis de l'économie du 31/10/2024. 

Chômage en Nouvelle-Calédonie : décryptage sur RRB dans les jeudis de l'économie du 31/10/2024. En raison de la crise qui touche la Calédonie, de nombreuses entreprises ont donc recours au chômage. Il existe aujourd’hui 5 régimes de chômage différents. A qui s’adressent-ils ? Comment sont-ils gérés ? Et financés ? C'était le thème des Jeudis de l’Economie Radio Rythme Bleu. Jean-François Bodin a reçu le directeur de la CAFAT Xavier Martin, et le Président de la Commission Economie-Fiscalité du MEDEF-NC, Ronan Daly, également Président du Syndicat des commerçants.

 

Économie calédonienne : défis et perspectives avec Bertrand COURTE, Vice Président du MEDEF-NC

Radio NC La 1ère 30/10 | Économie calédonienne : défis et perspectives | MEDEF NC Podcast qui aborde un sujet crucial pour notre communauté d'entrepreneurs : l'état actuel de notre économie calédonienne. Dans cet épisode, nous faisons un point de situation sur les défis auxquels nos entreprises font face aujourd'hui et discutons des perspectives d'avenir, notamment avec la venue prochaine du ministre des Outre-mer.

Avec : Bertrand Courte, vice-président du MEDEF-NC, Jean-Marc Burette, secrétaire général de  l'USOENC et David Guyenne, président de la CCI-NC

 

 

Mission d’enquête menée par le Forum des Îles du Pacifique - 28/10/2024

Mimsy DALY, Présidente du MEDEF-NC : "Dans le cadre de la mission d’enquête menée par le Forum des Îles du Pacifique, j’ai été auditionnée au titre du Medef-NC avec mes collègues de NC ECO. Nous avons pu témoigner auprès des premiers ministres de Tonga (M. Siasi Sovelani), de Fiji (M. Sitivini Rabuka) et des Îles Cook (M. Mark Brown) et du ministre des affaires étrangères des Îles Salomon de la violence qui avait frappé le monde économique calédonien et des conséquences dévastatrices de ces exactions pour l’ensemble de la population de la Nouvelle-Calédonie. "Avaient-ils conscience de ce qu’ils faisaient ?" est une des questions qui nous a été posée. Logique quand on sait que ce qui a été détruit équivaut à 70% du PIB des Cook, 100% du PIB des Salomon, 40% du PIB des Fiji. Pour autant la réponse à cette question complexe est primordiale et il faudra y apporter toute la lumière."

 

 

RRB - 25/10/2024 - La Présidente du Medef-NC réagit à l’annonce de la prolongation du chômage partiel jusqu’en décembre et interpelle le gouvernement local pour l’application

Mimsy DALY, Présidente du MEDEF-NC invitée du JT dans “l’Oeil de la Rédaction” de CLEDONIA TV ce 24/10/2024

CALEDONIA TV le JT du 24/10/2024

Mimsy DALY, Présidente du MEDEF-NC invitée du JT dans “l’Oeil de la Rédaction” sur le plan de sauvegarde, refondation, reconstruction du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Elle revient sur les impacts de la crise, les urgences d’accompagnement des entreprises, le financement du systeme de protection sociale...

 

 

DOSSIER ACTU-NC du 23/10/2024 : Un pari Libéral pour l'avenir de la Nouvelle-Calédonie

DOSSIER ACTU-NC du 23/10/2024 : Un pari Libéral pour l'avenir de la Nouvelle-Calédonie

RRB - L'INVITE DU MATIN : PATRICK DUPONT, Président du conseil d'administration de la CAFAT 24/10/2024

RRB - L'INVITE DU MATIN : PATRICK DUPONT, Président du conseil d'administration de la CAFAT Vendredi, le conseil d’administration de la CAFAT se réuni. A cette occasion, Patrick Dupont, qui occupe la présidence tournante de la CAFAT depuis 1 an passera la main à un représentant du monde syndical. Il était notre invité à 7h30, pour évoquer les temps forts de son mandat, marqué par les conséquences des émeutes. L’occasion d’évoquer avec lui les défis à venir.   

 

 

Que pensent les acteurs économiques de Nouvelle-Calédonie du PS2R ? 23/10/2024

L'invité du matin RRB 23/10/2024 - Mimsy-DALY, porte-parole du collectif NC ECO "Que pensent les acteurs économiques du PS2R?" Nous sommes revenus sur le PS2R, le plan de sauvegarde, de reconstruction et de refondation du Gouvernement, avec Mimsy Daly, présidente du MEDEF et l'une des porte-paroles de NC Eco. PODCAST : https://youtu.be/Ep0vC8FNPns?si=qF9WYregH4z348zo

 

 

JT NC La 1ère du 22/10/2024

 

 

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