Mardi matin 8 avril, l’Institut d’Emission OutreMer (IEOM) avait réuni un parterre de chefs d’entreprise pour montrer la pertinence de l’Indicateur du Climat des Affaires –ICA- comme outil d’appréciation de l’économie calédonienne à un instant t.
Ce moment de pédagogie avait le double intérêt de convaincre les entreprises de l’intérêt de répondre au questionnaire adressé par l’IEOM à un panier de répondants, et de faire la démonstration d’une méthodologie éprouvée partout dans le monde.
Cet indicateur conjoncturel est aussi un indicateur qualitatif puisqu’il mesure la confiance en l’avenir des acteurs économiques.
Nous le savons l’aspect psychologique est primordial dans les décisions d’investissement et reflète particulièrement bien le moment conjoncturel d’une économie.
Si nous nous en tenons à l’ICA actuel à 84,2, nous pouvons soit dire que la zone de conjoncture défavorable se rapproche sensiblement, soit constater que nous sommes dans un cycle de croissance modérée. C’est l’histoire du verre à moitié plein.
Finalement l’ICA exprime en tant qu’un indicateur l’ensemble des « humeurs » des chefs d’entreprise confrontés aux réalités économiques.
L’IEOM a fait la preuve que ce thermomètre était bien utile mais qu’il faudrait aller chercher ailleurs les remèdes en cas de fièvre constatée de l’économie.
Par contre l’ICA du secteur du BTP confirme que le malade souffre bel et bien et qu’un remède de cheval sera nécessaire pour lui permettre de se rétablir rapidement sous peine de rester alité toute l’année 2019 !