Comment ça marche ?
Retrouvez dans ce Dossier, les podcasts, déclarations officielles du MEDEF Nouvelle-Calédonie et citations médiatiques, au 2nd trimestre 2023
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Le MEDEF-NC dans les medias au 3ème trimestre 2023
Le MEDEF-NC dans les medias au 2nd trimestre 2023
Le MEDEF-NC dans les medias au 1er trimestre 2023
Le MEDEF-NC dans les medias au 4ème trimestre 2022
Le MEDEF-NC dans les media au 3ème trimestre 2022
Le MEDEF-NC dans les media au 2nd trimestre 2022
Le MEDEF-NC dans les media au 1er trimestre 2022
Le MEDEF Nouvelle-Calédonie dans les media au 2nd semestre 2021
Le MEDEF Nouvelle-Calédonie dans les media au 1er semestre 2021
COMMUNIQUE DE PRESSE du 28 juin 2023 : Le MEDEF-NC appelle à la prorogation immédiate du dispositif de défiscalisation locale jusqu'au 31 décembre 2032
Le Mouvement des Entreprises de Nouvelle-Calédonie (MEDEF-NC) demande la prolongation du dispositif de défiscalisation locale des biens productifs jusqu'au 31 décembre 2032. Ce dispositif, actuellement prévu pour expirer le 31 décembre 2025, est essentiel pour soutenir les investissements productifs dans des secteurs prioritaires de l'économie et de l'emploi.
Depuis sa création en avril 2002, le dispositif de défiscalisation locale a joué un rôle crucial dans la réalisation de nombreux projets structurants, favorisant ainsi le développement économique et la création d'emplois dans les trois Provinces de Nouvelle-Calédonie.
Ce dispositif a permis la concrétisation de projets majeurs dans des domaines tels que la construction ou la rénovation d'hôtels, les énergies renouvelables, la consolidation des filières de la pêche et de l'aquaculture, la structuration d’une filière de traitement des déchets respectueuse de l'environnement, le développement industriel, ainsi que la création de maisons de retraite pour faire face aux besoins croissants de la population vieillissante. Cependant, alors que la défiscalisation nationale et la défiscalisation polynésienne ont été récemment prorogées respectivement jusqu'en 2029 et 2032, la défiscalisation calédonienne, dont l'échéance est fixée en décembre 2025, n'a pas encore été prolongée. Cette situation compromet le développement économique du territoire, car les entreprises et les investisseurs ont besoin de stabilité et de confiance pour s'engager dans de nouveaux projets.
Plusieurs raisons techniques rendent impérative une prorogation immédiate du dispositif. Les délais nécessaires pour mener à bien les études, les autorisations et la réalisation des projets dépassent régulièrement les 5 ans. Par conséquent, la date butoir actuelle est déjà trop proche pour finaliser les études et obtenir les autorisations et les financements nécessaires à la faisabilité des projets.
En ne prorogeant pas ce dispositif, la Nouvelle-Calédonie risque de perdre en attractivité par rapport à la Polynésie Française. Cette situation pourrait conduire à une fuite des capitaux vers la Polynésie Française, où les porteurs de projets pourraient être incités à développer leurs initiatives.
De plus, la viabilité de nombreux projets repose sur le bénéfice de la double défiscalisation, à la fois locale et nationale. Ne pas proroger le dispositif local priverait la Nouvelle-Calédonie d'une partie des financements métropolitains, sans impacter le budget du territoire.
Actuellement, plusieurs milliards de F CFP de projets sont prêts à être étudiés et lancés, mais ils attendent la prorogation du dispositif de défiscalisation calédonien. Ces projets concernent des secteurs tels que l'industrie de transformation, les énergies renouvelables, l'hôtellerie touristique, la pêche, etc., et pourraient générer des centaines d'emplois directs et indirects, ainsi que des retombées économiques, sociales et fiscales pour les Provinces concernées et la Nouvelle-Calédonie.
En cette période critique où l'investissement est crucial pour relancer l'économie et l'emploi, il est impératif de restaurer la confiance et l'attractivité de la Nouvelle-Calédonie. En prorogeant le dispositif de défiscalisation locale jusqu'au 31 décembre 2032, la Nouvelle-Calédonie enverrait un signal fort aux porteurs de projets et aux investisseurs, en leur offrant une visibilité à long terme et en leur inspirant confiance quant à l'avenir du développement économique du territoire.
Le MEDEF-NC souligne l'urgence de prolonger la date d'échéance du dispositif de défiscalisation calédonien dans les secteurs productifs et appelle à entamer dans un second temps des discussions pour moderniser et améliorer l'efficacité du dispositif, une fois sa prorogation confirmée.
Note aux rédactions :
Le MEDEF-NC est l'organisation patronale représentant les entreprises de Nouvelle-Calédonie. Cette note appelle à la prorogation du dispositif de défiscalisation locale des biens productifs jusqu'au 31 décembre 2032, afin de stimuler le développement économique du territoire et de maintenir son attractivité pour les investisseurs.
Les secteurs de projets structurants :
- Des opérations de construction ou de rénovation d’hôtels de toutes catégories, y compris en brousse et dans les îles, ce qui a permis un rééquilibrage touristique sur l’ensemble du territoire ;
- Des fermes éoliennes sur différents sites de la Grande Terre, des fermes photovoltaïques sur les Iles Loyauté et sur l’Ile des Pins, ou encore le premier projet hydro-électrique au fil de l’eau, sur la côte Est (commune de Pouebo).
- De nombreux projets qui ont permis de consolider les filières pêche et aquaculture avec la quasi-totalité des navires de pêches hauturiers, un certain nombre de fermes aquacole et les ateliers de transformations, une filière de traitement des déchets respectueuse de l’environnement : traitement de l’aluminium, des déchets ferreux, des pneumatiques, des produits dangereux, etc.
- De nombreuses industries de valorisation de produits locaux ;
- Différentes maisons de retraite de type EHPAD de Nouméa à Koumac, avec la création de plus de 300 lits.
RETOMBEES MEDIA :
Info soir RRB le 28/06/2023 :
https://youtube.com/shorts/MUxhy7iahAQ?feature=share
L'invité du matin Alexandre LAFLEUR RRB du 30/06/2023
Jean-François Bodin recevait Alexandre Lafleur, Président de la Commission protection sociale du MEDEF NC. Le Medef appelle à la prorogation de la défiscalisation locale jusqu’en 2033. Le dispositif expire fin 2025 et le MEDEF estime qu’il devient donc impératif de donner de la visibilité aux investisseurs qui s’engagent sur de longs projets grâce à la double defisc.
LA VOIX DU CAILLOU - 30/06/2023
Nouvelle-Calédonie : Le Medef demande la prorogation du dispositif de défiscalisation locale jusqu'en 2032 | Outremers360
Le Mouvement des Entreprises de Nouvelle-Calédonie (MEDEF-NC) demande la prolongation du dispositif de défiscalisation locale des biens productifs, jusqu'au 31 décembre 2032, affirmant le caractère essentiel du dispositif pour soutenir les investissements productifs dans des secteurs prioritaires de l'économie et de l'emploi du territoire.
Selon le Medef calédonien, depuis la mise en œuvre en avril 2002 du dispositif de défiscalisation locale, celui-ci a joué un rôle crucial dans la réalisation de nombreux projets structurants, favorisant ainsi le développement économique et la création d'emplois dans les trois provinces de Nouvelle-Calédonie.
Le programme, dont l'échéance est fixée au 31 décembre 2025, a notamment permis la concrétisation de projets majeurs dans des domaines tels que la construction ou la rénovation d'hôtels, les énergies renouvelables, la consolidation des filières de la pêche et de l'aquaculture, la structuration d’une filière de traitement des déchets respectueuse de l'environnement, le développement industriel, ainsi que la création de maisons de retraite pour faire face aux besoins croissants de la population vieillissante.
Cependant, le Medef conteste que, comparativement au dispositif équivalent mis en œuvre en Polynésie française et à l’échelle nationale, prolongés respectivement jusqu'en 2032 et 2029, la mouture calédonienne n'a pas été prolongée. Une situation qui compromet le développement économique du territoire affirme l’organisation patronale, car les entreprises et les investisseurs ont besoin de stabilité et de confiance pour s'engager dans de nouveaux projets. De plus, le Medef met en avant une notion d’immédiateté requise de ladite prolongation, en raison des délais nécessaires pour mener à bien les études, les autorisations et la réalisation des projets dépassant régulièrement les 5 ans.
À terme, la non-prolongation du dispositif sur le territoire représenterait un risque de perdre en attractivité et amener à une fuite des capitaux vers la Polynésie française, où les porteurs de projets pourraient être incités à développer leurs initiatives, alors que la viabilité de nombreux projets repose sur le bénéfice de la double défiscalisation, à la fois locale et nationale.
Selon l’organisation patronale, plusieurs milliards de Francs CFP de projets sont prêts à être étudiés et lancés, mais sont dans l’attente de la prorogation du dispositif de défiscalisation calédonien, représentant de potentielles centaines d'emplois directs et indirects, ainsi que des retombées économiques, sociales et fiscales pour les Provinces concernées et la Nouvelle-Calédonie.
Le Medef conclut en soulignant l'urgence de cette prolongation du dispositif de défiscalisation calédonien dans les secteurs productifs et appelle à entamer dans un second temps des discussions pour moderniser et améliorer l'efficacité du dispositif, une fois sa prorogation confirmée.
Damien Chaillot
Les patrons calédoniens demandent la prolongation de la défiscalisation locale - Nouvelle-Calédonie la 1ère (francetvinfo.fr 06/07/2023)
Fin 2025, la défiscalisation locale s’arrêtera. Sauf si le dispositif, mis en place pour la première fois en 2002, est prorogé, comme en 2007 puis en 2017. Et pour le mouvement des entreprises de Nouvelle-Calédonie, le Medef-NC, il y a urgence. Des projets sont bloqués et pourraient bien échapper au territoire.
Anne-Claire Lévêque (Mathieu Ruiz Barraud) Publié le 5 juillet 2023 à 07h43, mis à jour le 5 juillet 2023 à 10h09
La Nouvelle-Calédonie est déjà en retard, affirme le Medef-NC. Avec une échéance fin 2025, plusieurs investissements productifs sont bloqués. Et les montants sont importants selon le syndicat patronal.
"Les cabinets locaux de défiscalisation, qui sont en contact avec les investisseurs, estiment qu’il y a une enveloppe globale de 10 milliards de francs de projets en attente", explique Alexandre Lafleur, président de la commission protection sociale du Medef-NC.
"Plus tôt on avancera, mieux ce sera". Alexandre Lafleur Medef-NC
L’exemple de Tahiti
Les risques, selon l’organisation patronale : mettre un frein au développement de l’économie locale et voir partir les investisseurs. Alors elle demande de prendre en exemple la Polynésie française où le dispositif est prolongé jusqu’en 2032. Un délai qui conviendrait aux Calédoniens.
Le gouvernement a commencé à travailler le sujet. Pour améliorer d’abord, puis prolonger le dispositif. Les patrons demandent la démarche inverse.
"Il y a eu une première réunion d’échange, pour nous parler de réunions de travail qui vont être lancées, admet Alexandre Lafleur. Mais ces travaux pour redéfinir le mécanisme et le périmètre de defiscalisation locale vont durer plusieurs mois. C’est pour ça que la Métropole et Tahiti ont commencé par proroger le texte et travaillent, à l’heure actuelle, sur le périmètre et les mécanismes de défiscalisation à venir."
Projet de loi des Loyalistes
Sur ce sujet, les Loyalistes sont arrivés en soutien aux entreprises. Le parti a déposé vendredi un projet de loi du pays sur le bureau du Congrès et se défend de tout coup de pression. "On y travaille depuis trois ans maintenant", affirme Christopher Gygès, secrétaire général des Loyalistes.
Alors prorogation ou modification du texte ? "Les deux ne sont compatibles, prévient-il. Il y a une urgence de prolongation pour donner de la visibilité aux investisseur, mais s’il y a un nouveau texte qui permet d’améliorer le dispositif, alors on l’accompagnera."
Un prolongement d’autant plus attendu par les investisseurs que la défiscalisation locale sert en partie d’argument pour Bercy et l’obtention de la défiscalisation nationale.
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La Voix du Caillou 05/07/2023 "Prolonger la Défisc !
Dans une de nos précédentes éditions, nous vous faisions part de l’inquiétude des entrepreneurs, de voir s’arrêter le dispositif de défiscalisation local. Une loi du pays va être déposé au Congrès.
Le dispositif local de défiscalisation doit s’achever à la fin 2025. Outre que cet arrêt aurait des conséquences directes et brutales pour l’investissement, le fait qu’il ne lui reste plus que deux années d’activité, n’incite pas les entrepreneurs à investir. C’est la raison pour laquelle ils ont demandé au gouvernement, de prolonger la défiscalisation locale jusqu’en 2032.
Lire la suite : Prolonger la défisc ! - La Voix du Caillou
Quelle est la situation de l’emploi en Calédonie ? Quels sont les secteurs qui peinent à recruter ? Faut-il encore adapter l’offre de formation pour répondre aux besoins des entreprises et des collectivités ?
Radio Rythme Bleu - 22/06/2023
Le salon de l’emploi et de la formation a lieu toute la journée à la maison des artisans à Nouville. A cette occasion, Jean-François Bodin reçoit plusieurs DRH : Claudine Bogaert, DRH de la BCI, Nicolas Baud, DRH de la CAFAT, Emilie Jarnigon, DRH par intérim de la SLN ainsi que Mimsy Daly, la présidente du Medef.
Conférence du Sport pour répartir les subventions de l'Agence nationale du sport
Deux mandataires du MEDEF-NC siègent à cette commission du sport. Etaient présents : Bertrand Courte et Vanessa Caumel.
ACTU-NC du 15/06/2023
Forum Perspectives : Quel modèle pour la Nouvelle-Calédonie" du gouvernement.
Le MEDEF-NC participait au Forum Perspectives du 6 juin 2023, organisé par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.
DNC - 16/06/2023 - DOSSIER Forum Perspectives - Encourageant ... maintenant, au travail
Légende photo : L'économie a trop longtemps été délaissée au profit de la politique, estime Alexandre Lafleur, du Medef (au centre). «Elle n'est plus au coeur du débat public depuis 2018, on est sur les référendums. Donc, la situation se dégrade.
Les acteurs économiques reconnaissent de bonnes intentions au forum et partagent certaines pistes proposées, comme la baisse des charges sociales. Mais les organisations patronales s'interrogent sur la capacité du gouvernement à mettre en oeuvre les réformes.
La tenue du forum, sur le principe, fait l'unanimité. "C'est important d'avoir un état clair de la situation économique", estime Bertrand Courte, vice-président du Medef-NC. "Un éclairage plus que nécessaire, ajoute Jean-Marc Burette, secrétaire général de l'Usoenc, afin que tout le monde ait le même niveau d'informations." Et le constat, globalement, est partagé. "Droit dans le mur", "à bout de souffle", "dans une impasse", les mêmes expressions utilisées par l'économiste Olivier Sudrie et le président du gouvernement Louis Mapou sont reprises à l'envie. "Un tableau morose", renchérit Mélanie Atapo, première vice-présidente de l'USTKE. "Si on ne fait rien, c'est la faillite", selon Bertrand Courte. "Le modèle est obsolète, considère Jean-Marc Burette. Il faut le repenser." Oui, mais comment? Les remèdes évoqués font-ils consensus?
« PAS DE MATRAQUAGE FISCAL »
Ce qui est sûr, c'est que la Nouvelle-Calédonie est trop "dépendante de l'argent extérieur". Principalement des transferts de la Métropole. "Il faut qu'on soit autonome financièrement et penser autrement que par le nickel", pose Mélanie Atapo. En s'appuyant
sur les autres secteurs. "Tourisme, industries locales, agriculture, pêche ... et sur l'économie sociale et solidaire." Qui permettrait d'inclure l'économie informelle et, ainsi, "le maximum de personnes dans la création de richesses", note David Guyenne.
Pour redémarrer l'économie, Olivier Sudrie propose de diminuer les cotisations sociales afin de baisser le coût du travail, rendre une capacité d'investissement aux entreprises et faire repartir l'activité. "Redonner du pouvoir d'achat par le salaire", une piste intéressante pour Jean-Marc Burette et Mélanie Atapo. Ce n'est qu'après que la pression fiscale pourra être augmentée. "Il y a besoin d'une relance pour supporter un nouveau modèle fiscal", affirme Alexandre Lafleur. Ce dernier est source d'inquiétude. Car l'idée est de compenser cette diminution des charges en augmentant la contribution calédonienne de solidarité (CCS) sur les salaires les plus élevés. "Taxer davantage les hauts revenus, c'est une démarche solidaire qui nous parle, soutient Mélanie Atapo. La lutte contre les inégalités nous a interpellés." Sans aller trop vite, prévient David Guyenne, président de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI). "On est tous d'accord pour des ajustements, mais on doit avoir une trajectoire progressive et non de rupture, sinon on va faire fuir les forces vives. Il ne faut pas de matraquage fiscal."
«FAIRE VENIR DES INVESTISSEURS »
Concernant les autres mesures, il est encore trop tôt pour se prononcer, juge Jean-Marc Burette. "Il faut rentrer plus en profondeur dans les propositions." Mélanie Atapo, elle, déclare que l'USTKE "n'est pas contre revoir l'indexation", également proposée. Et appuie sur la nécessité de créer de la richesse. "C'est dans le privé qu'elle se constitue, donc c'est à nous de voir comment on peut innover pour en produire." Le sujet de l'attractivité est le grand oublié du forum, regrette Bertrand Courte. "Cela n'a pas été abordé, c'est dommage. La Nouvelle-Calédonie perd des gens. Or, il y a nécessité à les faire revenir. Ils représentent des compétences, des consommateurs." Et, souligne David Guyenne, "moins de recettes perdues. Si ces personnes restaient, cela suffirait quasiment à équilibrer les comptes sociaux. Moins de départs égale moins d'endettement".
Rendre le territoire attractif permettrait de "redémarrer l'économie et faire venir des investisseurs", poursuit Jean-Marc Burette. Le point de "vigilance principal", d'après le Medef, réside désormais dans la capacité du gouvernement à mener à bien ces réformes. "Dans les grandes lignes, on est en phase, commente Alexandre Lafleur. La question, c'est si cela sera suivi d'effets au Congrès. Que l'on soit d'accord ou non sur ce qui a été dit, Olivier Sudrie a insisté, il y a une temporalité qui doit être précise. On est dans l'expectative sur l'après et le calendrier." Le gouvernement annonce l'instauration d'un groupe de travail. Organisations patronales et syndicats assurent vouloir y participer.
DNC - Anne-Claire Pophillat.
Bertrand COURTE, Le Vice-Président du MEDEF-NC était interrogé sur NC La 1ère Radio :
Plombée par un modèle économique "à bout de souffle", comment la Calédonie peut-elle se réinventer? - Nouvelle-Calédonie la 1ère (08/05/2023 francetvinfo.fr)
Le modèle économique de la Nouvelle-Calédonie est en souffrance. Le gouvernement a réuni, mardi 6 juin 2023, près de 250 personnes du monde économique, politique et syndical et de la société civile pour en discuter. Quels leviers actionner pour redresser la barre ?
Made In : Le nouveau modèle économique reçoit un accueil mitigé 14/06/2023
Le gouvernement a organisé le 6 juin dernier, le forum Perspectives destiné à tracer le chemin de sortie de la dépendance au nickel et à la dépense publique. Pour relancer la croissance, l’économiste Olivier Sudrie propose de baisser fortement les cotisations sociales, et de financer désormais la protection sociale par l’impôt. Cette orientation est celle défendue par les organisations patronales, qui affichent toutefois des doutes.
La Nouvelle-Calédonie est trop dépendante des cours du nickel. Elle est « accro » à la dépense publique en général et à celle de l’État en particulier (environ 140 milliards de francs par an), dont l’effet multiplicateur est freiné par les inégalités. Les comptes sociaux sont exsangues. Le Territoire est endetté de près de 80 milliards de francs, en grande partie en raison de la crise Covid.
La trajectoire est « insoutenable », le modèle économique est « à bout de souffle », insiste Louis Mapou. Le président du gouvernement avait donné « carte blanche » à Olivier Sudrie, conseiller des gouvernements successifs de la Nouvelle-Calédonie, pour tracer le chemin de la sortie de crise à partir de deux objectifs : une croissance plus forte et un meilleur partage des richesses. « Souvent, on oppose les deux, constate Louis Mapou, mais la lutte contre les inégalités devient un moteur de croissance. »
MOINS DE COTISATIONS, PLUS D’IMPÔTS
Pour atteindre une croissance durablement supérieure à 3 % par an, Olivier Sudrie prône une réforme des prélèvements obligatoires. À long terme, il envisage une baisse drastique des cotisations sociales (-82 milliards par an) pour augmenter le revenu disponible des ménages, des entreprises et des administrations. La protection sociale serait principalement financée par 66 milliards d’impôts directs et progressifs prélevés sur les 40 % de ménages les plus aisés.
DÉSINDEXATION, OUVERTURE À LA CONCURRENCE, RSA...
Évoquée cent fois, la désindexation des fonctionnaires d’État est remise sur le tapis par Olivier Sudrie. Il y voit un moyen de « diminuer le coût de production des services publics », de stopper la « contagion » qui pousse le secteur privé à s’aligner pour pouvoir attirer les travailleurs qualifiés, et enfin de faire pression sur les prix à la consommation en réduisant la « forte disposition à payer des ménages les plus aisés ».
La structure « oligopolistique » de l’économie calédonienne est également jugée responsable de la vie chère. L’Autorité de la concurrence est appelée à jouer un rôle « central » pour secouer une compétition « peu farouche », trop abritée derrière les protections de marché. Olivier Sudrie compte sur l’augmentation de la compétitivité, notamment issue de la baisse des cotisations sociales, pour donner aux entreprises locales les moyens d’affronter la concurrence extérieure.
LES BASES DU NOUVEAU MODÈLE JETÉES D’ICI LA FIN DE L’ANNÉE
Pour « renforcer l’inclusion sociale » par le développement de l’économie sociale et solidaire, un Revenu d’activité solidaire, équivalent du RSA national, serait mis en place pour favoriser l’emploi (6 milliards).
Le nouveau modèle économique est une affaire de long terme. « La Nouvelle-Calédonie n’a pas besoin de décisions qui nous amènent à des situations de rupture », insiste Louis Mapou, à l’unisson d’Olivier Sudrie, pour qui « il faut y aller de manière graduelle, mais ne pas faire demi-tour ». D’ici la fin de l’année, le président conduira le travail destiné à « asseoir le nouveau modèle économique ».
LES PATRONS GLOBALEMENT D’ACCORD...
Financer la Cafat par l’impôt plutôt que par les cotisations sociales plaît évidemment aux organisations patronales : le passage d’un modèle bismarckien à un modèle beveridgien est le cœur du projet économique de NC Eco, publié en 2021. « Ce serait une manière de sortir par le haut de l’impasse dans laquelle nous sommes », salue Cédric Faivre, délégué général du Medef. Eric Chevrot, secrétaire de la Finc, est « globalement d’accord » avec le plan déroulé par Olivier Sudrie.
… MAIS INQUIETS SUR PLUSIEURS POINTS
Chacun affiche de fortes réserves. Cédric Faivre voudrait des garanties sur le calendrier d’application. Et surtout, « on voudrait être certain qu’il n’y aura pas de hausse des prélèvements obligatoires avant cela. Quid de la réforme du Ruamm de L’Éveil océanien ? Quid du plan triennal de réforme fiscale présentée par Gilbert Tyuienon ? » Mardi 6 juin, Louis Mapou n’a nullement évoqué un abandon.
Pour Éric Chevrot, le plan est « très antinomique » sur la question de la production locale. « D’un côté, on insiste sur le fait que la mine ne suffit plus. Et en même temps, on nous dit qu’il faut renforcer la concurrence en baissant les taxes à l’importation. Je ne comprends pas. Comment peut-on dire que la production locale est responsable de la vie chère alors que l’immense majorité des produits sont importés ? » Il fustige un modèle « libéral ». Sur l’augmentation des impôts pour les ménages « aisés », il attend une clarification. « Qu’appelle-t-on hauts revenus ? Cela mériterait d’être précisé », estime le secrétaire de la Finc qui ne comprend pas la définition de la pauvreté retenue par l’Isee. « On nous dit qu’avec 90 000 francs de revenus, on est pauvre. Mais selon que l’on habite en tribu ou en ville, les besoins monétaires sont très différents. »
Gilles Caprais - Journaliste
Séminaire FEDOM du 1er juin 2023 avec le MEDEF-NC
Séminaire FEDOM du 1er juin 2023 avec le MEDEF-NC | MEDEF NC
Transition énergétique : qui paiera le surcoût ? (madein.nc)
Fermes photovoltaïques géantes, stockage, centrales d’appoint... La faillite d’une ou plusieurs usines rendrait inutiles ces investissements, estimés à 400 milliards de francs. Qui garantira les emprunts ? Qui assumera le probable surcoût par rapport aux énergies fossiles ? Ces questions étaient au cœur de la table ronde organisée jeudi 1er juin par la Fedom* et la CCI.
Radio NC La 1ère du 02/06/2023 - Mimsy DALY, Présidente du MEDEF-NC commente l'intervention du Ministre Gérald Darmanin
RRB : 30/05/2023 - Hervé Mariton, le président de la Fedom, la fédération des entreprises d’Outremer
Hervé Mariton, ancien ministre de l’Outre-Mer. Il préside depuis 2021 la Fedom, la fédération des entreprises d’Outremer, et c’est à ce titre qu’il effectue une nouvelle visite en Calédonie. Il a évoqué l’actualité économique en Calédonie, mais il a aussi parlé du dossier de la décarbonation des économies dans les Outremers qu’il mène pour la FEDOM.
2023-06-03 TV NC La1ère Hervé MARITON, Président de la FEDOM était l'invité du JT
Le Caillou, nouvelle étape pour la FEDOM - NeoTech
Depuis le début de l’année, la Fédération des Entreprises des Outre-Mer a pris son bâton de pèlerin en organisant des séminaires sur la transition énergétique des entreprises. Celui de la Nouvelle-Calédonie a eu lieu jeudi 1er juin. L’objectif ? Mettre en lumière les problématiques des entreprises locales par rapport à l’objectif de décarbonation de l’économie du territoire. Ce séminaire, coorganisé avec la CCI-NC et le MEDEF-NC, a eu lieu dans l’auditorium de la CCI, plein à craquer pour l’occasion. Devant un parterre de chefs d’entreprise, de membres du gouvernement tel que Gérald Darmanin et Christopher Gygès ou encore de Calédoniens concernés, Hervé Mariton a introduit une matinée bien chargée :
« La décarbonation représente un enjeu crucial pour les territoires d’Outre-mer qui sont bien plus dépendants de l’importation d’énergies fossiles que dans l’Hexagone, alors même qu’ils sont en avance dans la part d’ENR dans le mix énergétique » Hervé Mariton, président de la FEDOM.
Lire L'article intégral : Le Caillou, nouvelle étape pour la FEDOM - NeoTech
Gérald Darmanin est interpellé par Mimsy Daly, la présidente du Médef, qui lui demande quelle visibilité peut donner le ministre aux entreprises en attente de plus de clarté.
Gérald Darmanin en Calédonie : le ministre satisfait de sa première journée, revivez notre direct - Nouvelle-Calédonie la 1ère (francetvinfo.fr) 01/06/2023
[13h10] Gérald Darmanin est interpellé par Mimsy Daly, la présidente du Médef, qui lui demande quelle visibilité peut donner le ministre aux entreprises en attente de plus de clarté. Il ne répond pas vraiment, tout en insistant sur le fait qu'il est là pour "construire l'avenir, pas pour organiser un 4e referendum". A propos du contexte actuel de discussions et de ses multiples allers-retours sur le Caillou, il lance : "viendra le moment où le président de la République va prendre des décisions à la place des Calédoniens !" et demande "encore un peu de patience. La violence politique coûte plus cher que les quelques mois que vous devez encore nous donner pour négocier." En d'autres termes, le ministre souhaite que les discussions avancent.
[13h00] La restitution sur la transition énergétique a commencé. Hervé Mariton, ancien ministre et président de la Fedom, interpelle sur "le soutien nécessaire de l'Hexagone dans la politique de transition énergétique locale." Le ministre de l'Intérieur répond : "on doit avoir en Calédonie une énergie autonome, pas chère et décarbonée". Et de proposer la piste du nucléaire en indiquant "qu'il n'est pas fermé à ça ici", tout en précisant les différents freins. Le bilan de l'Accord de Nouméa sera rendu public ce jeudi soir.
Réforme du Ruamm : la commission spéciale réunie pour la première fois au Congrès
Nouvelle-Calédonie la 1ère (francetvinfo.fr 30/05/2023)
Le dossier du Ruamm de retour au Congrès de la Nouvelle-Calédonie, ce mardi 30 mai. La nouvelle commission spéciale chargée d’étudier la réforme de l’assurance maladie s'est réunie pour la première fois.
Françoise Tromeur et rédactions de NC la 1ère • Publié le 30 mai 2023 à 19h00, mis à jour le 30 mai 2023 à 19h02
Discuter la méthode de travail. Sans doute le moins compliqué, pour la commission spéciale créée afin de penser la réforme du Ruamm dans une large concertation. Elle s'est réunie pour la première fois au Congrès, ce matin du 30 mai. Quelques semaines après la mobilisation et les blocages sur le terrain, pour cause de contestation des propositions portées par l'Eveil océanien. Le protocole d’accord signé début mars s'engageait à la mettre en place. Désormais, les discussions se veulent apaisées et constructives, avec l'objectif d'apporter des réponses concrètes d'ici au 31 décembre.
Prochaine séance le 14 juin
"Ça s'est bien passé, pour une première édition", estime Veylma Falaeo (EO), qui co-préside la commission spéciale avec Ithupane Tieoue (Uni). "L'essentiel est que l'ensemble des partenaires étaient présents." Séance suivante, le mercredi 14 juin. Une présentation de la Cafat est notamment attendue, pour livrer un point chiffré sur les déficits de la caisse. "L'idée, pour la prochaine fois, est de mettre tout le monde au même niveau d'information et qu'ensuite, on puisse entrer dans le concret, pour pouvoir notamment examiner les propositions. Et pourquoi pas, pour certains, faire des amendements, des améliorations…"
Diversité
Dans l'hémicycle, des élus des différents groupes politiques mais aussi des représentants des chambres consulaires, des organisations patronales et des syndicats de salariés. Cette commission a la particularité d'intégrer différents collèges de participants. Y compris les contestataires d'hier regroupés en collectif Agissons solidaire. “Nous avons été dans le temps de la mobilisation“, pose Elizabeth Rivière, qui préside la chambre de Métiers et de l'artisanat. "Aujourd'hui, nous sommes dans la concertation." Et d'ajouter : "Il ne s'agit pas de savoir qui va porter la meilleure réforme. Il faut qu'on trouve une réforme pour sauver ce Ruamm et elle viendra de l'ensemble des partenaires de cette commission.”
Veylma Falaeo et Elizabeth Rivière interrogées par Charlotte Mestre, Maurice Violton et Gaël Detcheverry
Geoffroy Roux de Bézieux, le Président du MEDEF national est en visite sur le territoire cette semaine du 9 au 12 mai 2023.
Mardi 9 mai 2023, la délégation du MEDEF (Bertrand COURTE, Edouard CASTAING, Samuel HNEPEUNE et Dominique KATRAWA) était à Lifou pour rencontrer Jacques LALIE le Président de la province des îles, visiter le chantier de l'hôtel Wadra Bay et le site d'accueil des croisiéristes à Easo.
Mercredi, après un petit déjeuner avec le Comité Directeur et l'équipe des permanents dans nos locaux, nous avons reçu Yann Caron (IEOM), Olivier Fagnot (ISEE) et David Litvan (DFIP), pour un panorama de l'économie calédonienne. En fin de matinée le Président du MEDEF national était reçu par Christopher GYGES à la Station N sur le thème de la filière numérique et de l'innovation avec la French Tech et le Pierre MASSENET, le Président du Syndicat du numérique. Un départ en bateau a permis la visite de la rade et du projet d'aménagement des quais. Une rencontre organisée toujours au MEDEF-NC avec le Syndicat des commerçants et le Syndicat des Importateurs et Distributeurs. Dans l'après-midi, plusieurs visites d'entreprises ont été organisées à Nouméa et Grand Nouméa dans les secteurs de l'industrie, l'agro-alimentaire et le BTP, entre autres : Visite de l'usine Biscochoc, visite de l'usine de la GBNC et dégustation de produits locaux organisée par la FINC. Le soir Geoffroy Roux de Bézieux était invité à dîner au Haut-Commissariat de la République.
Jeudi, Visite de la centrale PV de l'usine Prony Resources. A 12h, Geoffroy Roux de Bézieux intervient dans l'émission radio des Jeudis de l'économie sur RRB, puis il visite la Base Chaleix des FANC suivi de la visite du chantier d'extension du quai de la marine nationale. A 17h, il donne une conférence à l'occasion de l'Assemblée Générale du MEDEF-NC au Centre culturel Tjibaou.
Vendredi, direction Koné en passant par Ouinane et Ouatom pour d'autres visites d'entreprises sur les thèmes de l'agriculture et de l'énergie avec notamment : la visite de la station d’élevage Ballande et la visite de la centrale électrique avec stockage d'Enercal. Le soir il est l'invité du Journal Télévisé de NC La 1ère.
Retrouvez dans la galerie d'images ci-dessous les photos de ses déplacements.
Dans les media :
Geoffroy Roux de Bézieux était l'invité du Journal TV La 1ère du 12/05/2023
RRB Les jeudis de l'économie du 11/05/2023
TV NC La 1ère JT du 09/05/2023
RRB - Journal du 09/05/2023
"Geoffroy Roux de Bézieux à Lifou aujourd’hui. Le président du Medef national entame une visite de 4 jours sur le territoire. Pour sa première journée sur le terrain, il se rendra sur le chantier de l’hôtel Wadra Bay et le site d’accueil des croisiéristes à Easo. Il fera ensuite le tour de la grande terre et donnera une conférence au CCT jeudi. Une visite dense qui doit permettre à Geoffroy Roux de Bézieux de se rendre compte de la diversité du tissu économique calédonien. L’occasion aussi pour les adhérents du MEDEF NC d’échanger et de faire remonter des problématiques locales à Paris".
L’ACTU EN 30 SECONDES 10/05/2023 | noumeaPost
L’ACTU EN 30 SECONDES 11/05/2023 | noumeaPost
Actu.NC du 04/05/2023 Interview du Président du MEDEF, Geoffroy Roux de Bézieux :"L’avenir du territoire ne s’écrira pas sans le monde économique »
A quelques semaines de la fin de son mandat, le président national du MEDEF a décidé de se rendre en Nouvelle-Calédonie, où il séjournera du 9 au 12 mai. Actu.nc lui a posé quelques questions en amont de sa venue.
COMMUNIQUE DE PRESSE MEDEF-NC du 2 mai 2023 : Centre minier de POUM
Suspension des activités minières sur le centre minier de Poum : Des solutions doivent être trouvées pour éviter une catastrophe économique et sociale
Face à la situation très préoccupante du site minier de Poum, le MEDEF-NC tient à adresser son soutien à la SLN et aux salariés du site qui voient leur outil de travail suspendu provisoirement.
Si les difficultés rencontrées sur ce centre minier sont principalement liées à une question d’autorisation d’exploitation, alors il apparaît évident et urgent de trouver une solution administrative dans les meilleurs délais afin que la SLN et ses sous-traitants puissent poursuivre leur activité, la développer, offrir des perspectives et apporter des réponses précises et rassurantes à l’ensemble des personnes qui dépendent de cette activité minière. La fermeture de ce site aurait des conséquences catastrophiques pour les familles (300 emplois directs et indirects sont concernés) ainsi que pour la commune de Poum.
Outre l’enjeu social fondamental lié à la préservation des emplois, cette situation d’incertitudes inquiétante met en évidence les difficultés que rencontrent les entreprises en Nouvelle-Calédonie sur le plan administratif et juridique.
En effet, un travail doit être mené pour renforcer l’effort de simplification administrative et ainsi éviter, que des entreprises soient contraintes de cesser leurs activités, et de menacer la pérennité d’emplois, pour des raisons qui relèvent de la responsabilité des administrations.
L’allègement des contraintes règlementaires et administratives, sans pour autant réduire le niveau d’exigence en matière de droit social et environnemental, est indispensable pour pouvoir libérer la création et la pérennité des emplois sur ce territoire. Les entreprises calédoniennes doivent pouvoir bénéficier d’un cadre juridique et administratif lisible, accessible et bienveillant pour encourager et renforcer le développement économique et la création d’emplois.
S’agissant des problématiques spécifiques de la SLN sur le site minier de Poum, le MEDEF-NC en appelle à la responsabilité et au devoir de transparence de chacun pour que les discussions puissent se poursuivre et pour que des solutions immédiates soient trouvées, afin d’assurer une continuité d’activité sur ce site hautement stratégique pour l’ensemble des populations qui en dépendent et qui vivent dans cette commune.
Les autorisations nécessaires à la poursuite et au développement de l’exploitation du site, dans le respect du code minier et de l’environnement, doivent être délivrées dans les meilleurs délais pour éviter que la situation ne s’aggrave et que les conséquences liées à cette suspension d’activité provisoire ne deviennent irréversibles.
« Prévenir coûte moins cher que guérir »
ACTU.NC du 13/04/2023
Lorsqu’on parle de santé et sécurité au travail, nous avons tous la même image qui nous vient en tête : le casque jaune, les chaussures de sécurité, les droits et devoirs de l’entreprise… Bref, un portrait pas très glamour. Et pourtant ! La santé et la sécurité au travail, c’est beaucoup plus large, et cela concerne tout le monde, quel que soit le domaine dans lequel vous évoluez.
« Prévenir coûte moins cher que guérir », c’est le thème de la 5e édition du Salon Préventical, qui se déroulera le jeudi 27 et le vendredi 28 avril à la Maison des Artisans de Nouville. Organisé par le Groupement des professionnels de la santé et de la sécurité au travail (GPSST) en partenariat avec le MEDEF, ce salon permet aux professionnels de faire le tour de ce qui existe en Nouvelle-Calédonie pour améliorer la santé et la sécurité au travail.
Pourquoi ce thème ?
« Ça coûte beaucoup moins cher de mettre en place des mesures de protection, que d’avoir à gérer des accidents et les conséquences de ces accidents. » explique Gaëtan Varillon, responsable Calédonie de Cleannix et membre du GPSST. La date n’a pas été choisie au hasard, puisque le 28 avril est la Journée mondiale de la sécuritéet de la santé au travail !
L’objectif de ce salon, c’est d’avoir au même endroit tout ce qui se fait en termes de santé et sécurité dans les entreprises calédoniennes. « C’est adressé à tous les professionnels qui s’occupent de la santé ou de la sécurité dans leur entreprise » précise Gaëtan Varillon. On pense donc aux chargés de missions Santé et Sécurité au Travail ou aux responsables des ressources humaines et techniques, mais également aux patentés et autres patrons de petite entreprise.
Risques physiques et bien-être psychologique
La santé et la sécurité au travail ne concerne pas seulement les risques physiques auxquels peuvent être confrontés les salariés, mais inclut le bien-être de manière plus globale.
« En coût CAFAT, un accident du travail c’est 460 000 francs en moyenne, alors qu’une maladie professionnelle, par exemple parce qu’on est mal installés à son poste de travail en bureautique, c’est 1,1 million, soit plus du double. » explique Jean-Yves Menny, Ergonome consultant, formateur en sécurité du travail et membre du GPSST.
La cible du Salon Préventical n’est donc pas forcément celle que l’on croit. Les entreprises de BTP sont souvent très renseignées sur les risques au travail, parce que les accidents qui surviennent peuvent être très graves, alors que selon Gaëtan Varillon, « les sociétés de service,les patentés, se sentent souvent peu ou pas concernés par ces sujets-là, mais pourtant, elles sont les plus fragiles à l’absentéisme et ont besoin d’anticiper leur protection : gestes et postures à corriger, mesures anti-intrusion, risques incendie et environnemental, maladies, chutes, digitalisation, cadre de travail, etc. »
Court terme versus long terme
Le problème réside souvent dans le coût de l’investissement. Investir dans la sécurité de nos salariés, c’est une dépense à court terme, qui évite des coûts potentiels liés aux accidents à long terme. On se retrouve donc souvent face à des chefs d’entreprises réticents à faire ce genre d’investissements, ce qui peut se comprendre dans un contexte d’inflation. « La santé et sécurité est prise dans la cisaille du gestionnaire financier entre le court terme et le long terme, explique Gaëtan Varillon. On a toujours une bonne raison de repousser une dépense, de trouver que c’est trop cher, et de ne pas avoir le retour sur investissement qu’on aimerait. Mais les entreprises ont également besoin d’avoir une vision à long terme pour préparer leur avenir et leur pérennité, et la prévention fait partie intégrante de cette vision. ». Selon plusieurs études, un euro investi dans la prévention rapporte deux à trois euros par année et par salarié, grâce notamment à la baisse du nombre d’accidents du travail, des troubles musculosquelettiques et de l’absentéisme. En bref, la prévention est un pari gagnant. Si la crise économique met à mal les finances des entreprises, c’est aussi un moment où il faut devenir plus productif pour survivre. « Cette année, nous sommes dans une conjoncture économique très compliquée pour tout le monde, alors la question d’investir ou non sur la pré-vention de la santé et de la sécurité se pose d’autant plus. Sauf que c’est aussi un moment où les entreprises veulent discuter avec leurs partenaires ou leurs salariés de compétitivité ou de productivité. Une hausse de la productivité passe par de bonnes conditions de travail. » D’autant plus que le recrutement n’est pas simple pour les entreprises, d’où l’intérêt de fidéliser ses salariés.
Un accident est si vite arrivé
« En 2020, on dénombrait 3 466 évènements de type « accidents de travail », « maladies professionnelles » ou « accidents de trajet » pour 74 000 salariés, affirme Jean-Yves Menny.
C’est beaucoup trop par rapport à la population. Et encore, on ne prend dans ces chiffres que les travailleurs couverts par la CAFAT : cela exclut les fonctionnaires et les travailleurs indépendants par exemple. ». Les causes des accidents au travail sont diverses. « En 2021, 37% des accidents ont été causés par la manutention manuelle, alors que depuis très longtemps, on explique qu’il vaut mieux avoir des équipements pour porter, ne pas porter soi-même, appliquer les principes d’Ergonomie, explique Jean-Yves Menny. Un peu plus de 20% sont des chutes de plain-pied, 11% sont des chutes de hauteur, et 5% des accidents sont liés à des bagarres sur le lieu de travail. » « En 2022, un des risques qui est remonté dangereusement est le risque électrique » complète Gaëtan Varillon.
Selon le document « Statistiques des accidents du travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles 2021 » de la CAFAT, le nombre de maladies professionnelles et d’accidents de trajets baisse de façon continue depuis 2018. Les accidents de travail sont moins fréquents, mais toujours aussi graves : plus de 80% des accidents du travail se produisent lors de l’exécution de tâches courantes (manipulation, manutention, circulation de plain pieds, utilisation d’outils manuels…) pour lesquelles la perception du risque est faible et la vigilance des salariés moindre.
Changer de paradigme sur la santé
« La prévention et la santé sécurité au travail, ce n’est pas qu’obligations et contraintes, affirme Gaëtan Varillon. C’est aussi de nouvelles solutions, de nouvelles manières de travailler, de nouvelles manières d’aborder des problématiques, une augmentation de la performance avec une équipe qui est mieux au travail, qui est plus dynamique, vivante, et productive.
Il faut profiter d’évènements comme le Salon Préventical pour découvrir les innovations ! »
Mimsy, DALY Présidente du MEDEF-NC sur la situation économique de la Nouvelle-Calédonie
[INTERVIEW OCEANE FM du 07/04/2023]
La Présidente du Medef-NC était l'invitée du jour sur OCEANE FM pour un point de situation économique.
#RUAMM #AvenirInstitutionnel #Congres #Gouvernement #Inflation #DialogueSocial #Fiscalité #Retraites #CoutDuTravail #RelanceEconomique
Le Portrait de Mimsy Daly | Radio Rythme Bleu (rrb.nc)
Le Portrait de Mimsy Daly | Radio Rythme Bleu (rrb.nc) 10/04/2023
Gilles Ménage vous propose cette semaine le portrait de Mimsy Daly, présidente du MEDEF NC
La famille Daly a donné son nom à des rues et des installations sportives de Nouméa, c'est d'abord à l'issue des événements les plus cruels et les plus romanesques à la fois de l'histoire de l'Irlande. Une aventure familiale peu commune, faite de volonté et d'engagement, pas étonnant dès lors que Mimsy DALY, la patronne des patrons de Nouvelle Calédonie, se sent investie des responsabilités dont cet héritage est synonyme.
- Bonjour Mimsy Daly.
- Bonjour.
- Votre nom de famille, ça correspond à une histoire un peu exceptionnelle, on va dire. Comment vous la voyez, cette histoire ? C'est quoi ? C'est une épopée ?
- C'est exactement ça. Pour moi, mes ancêtres irlandais qui traversent le monde entier pour arriver sur ce territoire, c'est des aventuriers, déjà, avant tout. Il faut savoir que mon aïeul a fait le voyage deux fois puisqu'il est venu une première fois en Nouvelle Calédonie, retourné en Irlande, revenu à une époque où les voyages étaient évidemment hyper compliqués. Donc oui, j'ai beaucoup d'admiration pour ces gens qui ont tout lâché pour démarrer une vie ailleurs.
- C'est une histoire de personnalité aussi, parce que quand on arrive quelque part, même très loin de chez soi, il faut pouvoir rebondir. C'est ce qu'on appelait l'esprit pionnier à l'époque.
- Oui, c'est l'histoire de millions d'Irlandais déjà. Je pense qu'ils ont ça maintenant dans leurs racines. Et d'ailleurs, on se reconnaît tous les Irlandais d'un pays à l'autre, il y a cette histoire commune de déracinement d'une certaine façon, mais toujours avec un lien très profond à l'Irlande, où je suis d'ailleurs déjà allée personnellement, comme toute ma famille. Et oui, évidemment, c'est l'esprit pionnier. C'est une autre façon de voir la vie.
- Avec aussi l'envie d'entreprendre. Ça, c'est quelque chose de fondamental?
- Oui, l'envie d'entreprendre par nécessité d'abord, parce que comme beaucoup de gens qui sont arrivés en Nouvelle Calédonie, ce n'étaient pas des nantis, c'est des gens qui arrivaient avec rien du tout et qui parfois démarraient sur un bout de terre très, très difficile. Et puis, je crois qu' un véritable amour de la vie, des relations, du sport aussi pour ma famille, de beaucoup de choses qui fait que ce territoire, c'est devenu un véritable attachement.
- Il y avait un côté un peu contestataire aussi chez certains de vos ancêtres, de vos aïeux. Il y avait un côté des révoltés ?
- Oui, ils ont fait partie des révoltes en Irlande. C'est des gens qui avaient un fort tempérament. Certains sont allés en prison, certains ont été exécutés pour des raisons politiques. Donc oui, il y a une histoire familiale qui est assez passionnante. Ma mère, y a beaucoup travaillé, a exhumé beaucoup d'histoires et aujourd'hui, on les partage avec beaucoup de plaisir parce qu'effectivement, elle n'est pas banale. Donc oui, il y a beaucoup d'engagement et beaucoup de caractères, en effet, dans cette lignée.
- Dans votre enfance, ça apparaissait comment ? C'est des histoires qu'on vous racontait quand vous étiez petite ? Est ce qu'il y a une sorte d'héritage qui passe comme ça de génération en génération ?
- Complètement. Mon grand père, Henri Daly, c'était un raconteur d'histoires, d'histoires incroyables, mais des histoires pas tant des histoires de l'Irlande, mais des histoires de la Nouvelle Calédonie. Ça, c'était fabuleux parce que cette époque, cette jeunesse qu'il a eue, lui, ses parents en Nouvelle Calédonie, c'était pour nous fascinant. C'était la nature, c'était des trajets pour aller dans le Nord, traverser toute l'île. C'était tout ça. Les De Geslan aussi, d'ailleurs, qui est aussi la deuxième partie de ma famille, ont connu des aventures incroyables, au Vanuatu. Mon aïeul a photographié beaucoup la Nouvelle Calédonie à l'époque où personne ne se déplacait dans certaines régions. On a été bercé par toutes ces histoires, parfois inventées d'ailleurs, parfois vraies, mais toujours très, très drôles. Je me rappelle d'un duel, par exemple, qui m'a été raconté entre mon arrière arrière grand père et un vrai duel comme à l'époque des chevaliers. C'était vraiment une autre époque, c'était très drôle.
- Quand on porte ce nom, « Daly », aujourd'hui en Calédonie ou même des générations un peu avant vous, est ce que ça vous donne d'entrée une sorte de responsabilité ?
- Je ne le verrais pas comme ça. Ce nom, déjà, c'est une famille et c'est des liens très, très larges avec une grande partie de la Nouvelle Calédonie. Ça, c'est important. Le mot famille chez nous est extrêmement important. Après, c'est sûr que l'exemple de l'engagement, que ce soit l'engagement dans des associations, en faveur de causes publiques, c'est quelque chose qui a toujours beaucoup marqué et que j'ai toujours vu autour de moi. Mon grand père s'est beaucoup investi dans le développement du sport. Évidemment, les histoires des gens avant lui, Arnold, Numa, etc, qui ont été très impliqués. Ça, ça a toujours été très important. Le sport, l'engagement dans les activités publiques aussi et bénévoles. C'est quelque chose que tout le monde a pratiqué dans ma famille depuis très longtemps. Du coup, oui, ça laisse des traces, forcément.
- Ça veut dire que quand la Calédonie vous donne, ça vous donne une sorte d'obligation de rendre un peu ?
- Chacun a son niveau. Les citoyens et l'engagement citoyen, c'est important. C'est à dire qu'on peut tous faire quelque chose pour les autres. Ça m'a toujours semblé normal d'avoir une activité bénévole, associative. Je pense que ça a toujours été quelque chose de naturel et je pense que c'est ça qui fonde aussi, d'une certaine façon, une société. À partir du moment où on peut avoir des contacts beaucoup plus différents, on sort quand même quand on est dans l'activité associative ou dans le public, on a des contacts avec des gens qu'au final, on n'aurait peut être pas croisés dans d'autres circonstances, dans le milieu professionnel notamment ou même dans le milieu amical. Pour moi, c'est plutôt une véritable... Au delà d'une responsabilité, c'est une source de richesse personnelle énorme et une grande source de satisfaction au quotidien dans les échanges que ça peut me permettre d'avoir.
- On vous connaît aujourd'hui comme patronne du Medef en Calédonie, mais vous êtes d'abord chef d'entreprise. Comment c'est arrivé ça ? Comment c'est venu ?
- C'est venu tard, finalement. J'ai été salariée pendant presque 20 ans, déjà, il faut le savoir. J'ai eu de la chance d'avoir deux patrons qui m'ont beaucoup marquée. D'abord Patrick Lafleur et ensuite Philippe Caillars, qui, chacun à leur façon, a appris beaucoup de choses, fait confiance et donnaient confiance en moi en particulier. Je les remercie. C'est des gens qui montrent un exemple de ce que peut être vraiment un chef d'entreprise, je trouve. Oui, j'avais une quarantaine d'années, je me suis lancée, j'avais une quarantaine d'années. Je n'ai jamais regretté parce que j'ai trouvé beaucoup de plaisir à gérer ma propre entreprise et je l'ai encore aujourd'hui. C'est mon activité très clairement principale avec ses difficultés, ses succès aussi, mais je crois que ça me convient très bien et ça n'a jamais été un regret, mais ça a été pour moi un long aboutissement. J'ai mis du temps à me faire confiance pour me lancer. Je pense que c'est un parcours qui doit être avant tout personnel.
- Je sais que c'est une question à la mode, mais je vous la pose quand même. C'est quoi la difficulté d'être une femme chef d'entreprise aujourd'hui ?
- Je dirais que la difficulté, c'est que difficultés, je vais parler vraiment de mon cas personnel parce que je pense que toutes les femmes vont avoir leur propre ressenti là dessus. Moi, je le dis comme ça, j'ai mis du temps à me faire confiance en réalité et à me lancer. C'est vraiment parce que j'ai eu quelque part des mentors qui m'ont donné cette confiance et je le reconnais facilement, que j'ai réussi à me lancer. Et ça, j'essaye d'élever ma fille dans l'idée qu'il faut se faire confiance beaucoup plus tôt et pas hésiter à se lancer. Après, on a tous des parcours différents. Aujourd'hui, je ne le vois plus comme un frein. Mes pères m'ont fait confiance en me mettant à la tête du Medef, par exemple. Et puis, j'ai moins de difficultés actuellement à endosser ce rôle, mais j'ai mis du temps à penser que j'en étais capable. Et ça, c'est, je pense, quelque chose que beaucoup de femmes peuvent comprendre et il faut continuer à y travailler.
- Gérer une entreprise et être à la fois patronne du Syndicat des patrons, on peut l'appeler comme ça. Évidemment, c'est très chronophage, ça vous prend quasiment tout votre temps. Qu'est ce qui reste à côté de ça pour que Mimsy Daly s'exprime dans sa vie privée ?
- Effectivement, ça demande une organisation qui est assez phénoménale. Après, c'est aussi l'exigence de garder du temps pour soi, de garder du temps pour ma famille. J'essaye de trouver cet équilibre. Il y a des semaines où ça va être facile, des semaines où ça va être beaucoup plus compliqué. Maintenant, il ne faut pas hésiter à en parler avec sa famille, ses proches, ses amis aussi, qui parfois, on n'a pas forcément le temps d'être toujours présents autant qu'on le voudrait. Mais ceci dit, je pense que j'ai un socle et j'ai la chance d'avoir un socle à la fois familial et amical qui est très fort. Et ça, ça m'aide énormément, tout simplement. C'est un petit travail d'équilibriste, mais ça se fait avec... Ça ne se fait pas seul, déjà. Ça se fait avec tout le monde.
- Vous parliez tout à l'heure du côté rebelle de certains membres de votre famille il y a très longtemps. Là, on vous a vu descendre dans la rue. Qu'est ce qui vous a poussé ? C'est plutôt rare.
- Oui, c'est extrêmement rare. Là, je vais parler de mon cas personnel, mais on était très nombreux à vouloir y aller. Au delà de la responsabilité des gens que je représentais, j'avais un sentiment d'injustice assez fort sur ce qui nous a motivés à descendre. On avait besoin de s'exprimer, le sentiment de ne pas être entendus. Effectivement, le droit de manifester est un droit qui s'applique à tout le monde et à tous les citoyens. Ce jour là, on l'a utilisé, tout simplement, pour aller dire que ça n'allait pas. C'est évidemment pas une fin en soi. Je vais pas descendre dans la rue tous les quatre matins. Ceci dit, je n'ai pas regretté un seul instant ce mouvement qui a été un mouvement très populaire avec des gens qui n'en pouvaient plus, tout simplement, qui avaient besoin d'être entendus. Si la conclusion avait été violente ou qu'on n'avait pas eu de solution, ça aurait été un échec. J'aurais vécu véritablement comme un échec. Moi, je suis satisfaite qu'on ait trouvé une solution de compromis, qu'on ait trouvé une solution qui nous ramène au dialogue avec des règles qui me semblent maintenant plus équilibrées. Et puis, écoutez, on va poursuivre le travail parce que c'est ça qu'on fait au quotidien. Mais la manifestation n'était pas une fin en soi, mais elle a fait du bien à tous les gens qui étaient là.
- On parle souvent, en tout cas régulièrement, du fameux climat des affaires. Il y a souvent cette interrogation qui revient sur les incertitudes institutionnelles. À quel point ça pèse selon vous dans l'envie des gens ?
- Je pense que ça pèse énormément. L'incertitude, c'est ce que l'entrepreneur vit en général dans un climat incertain. C'est normal, l'entrepreneur prend un risque, ça, c'est évident. Le problème, c'est que l'entrepreneur, il doit pouvoir quand même estimer ce risque et avoir une vision sur 15, 20 ans, notamment quand il y a des investissements assez lourds. Aujourd'hui, il nous semble qu'il y a énormément d'incertitudes, que ce soit fiscales, que ce soit politiques, qui font que c'est extrêmement difficile de se projeter. Aujourd'hui, on a du mal à savoir où on sera l'année prochaine et ça, pour un entrepreneur, c'est très difficile. Je pense qu'on est un peu dans le creux de la vague et on a hâte d'avoir une visibilité plus long terme parce que oui, bien sûr, l'incertitude fait partie de l'ADN de l'entrepreneur, mais là, en Nouvelle Calédonie actuellement, par rapport à d'autres territoires, c'est particulièrement lourd d'avoir autant de questions en suspens sur des points qui sont extrêmement sensibles pour l'investisseur.