Message de Patrick MARTIN pour une Mobilisation des Entreprises de France
A l'attention des Adhérents du MEDEF,
Madame, Monsieur,
Depuis le début des discussions parlementaires consacrées au budget, les mesures envisagées menacent d'aggraver la situation de nos entreprises et de nuire à leur compétitivité. Le contexte international marqué par une concurrence de plus en plus féroce, notamment avec la Chine et les Etats-Unis, accentue les inquiétudes pour nos entreprises. Si nous ne réagissons pas maintenant, la France risque de rester sur le bord de la route.
Face à cette situation, nous devons collectivement rappeler aux parlementaires une vérité simple : notre économie ne se relèvera pas avec des hausses de charges, mais avec des réformes structurelles ambitieuses.
Nous avons contesté fermement les mesures injustes qui pèseraient sur les entreprises, et nous avons proposé des alternatives solides. Mais le temps presse. Nous sommes dans la dernière ligne droite. C'est la raison pour laquelle j'ai souhaité lancer une campagne puissante de communication. Elle a été publié hier (dimanche 24 novembre 2024), en pleine page, dans le Parisien - Aujourd'hui en France, la Tribune Dimanche et le Journal du Dimanche.
A nous tous maintenant de donner un dernier coup de collier. Je compte sur votre mobilisation pour partager très rapidement cette campagne à vos adhérents et sur les réseaux sociaux.
C'est grâce à ce dernier effort collectif que nous pourrons faire bouger les lignes.
Vous pouvez compter sur ma détermination sans faille dans ces dernières heures décisives.
Bien amicalement,
Patrick Martin
Président du Mouvement des entreprises de France
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COMMUNIQUE MEDEF NATIONAL DU 24/11/2024
Hausses d'impôts ou créations d'emplois, il faut choisir !
Les entreprises de France ont – à raison – la désagréable impression en suivant les débats budgétaires en cours, d’être dans une fable de La Fontaine : la poule aux œufs d’or. Elles qui se mobilisent pour l’emploi, qui créent de la richesse, la partagent, l’investissent, se retrouvent ciblées par près de 20 milliards d’impôts et de charges supplémentaires !
Or, tuer la poule aux œufs d’or n’a jamais rien rapporté, si ce n’est se priver de sa plus grande richesse.
C’est exactement ce qui risque de se produire si ce budget était voté dans les termes actuels : 8 milliards d’euros d’impôts sur les sociétés, 5 milliards d’euros de réduction des allègements de charges, 2,3 milliards transférés de l’Assurance Maladie aux complémentaires santé, 1,2 milliard d’économies sur les aides à l’apprentissage et 800 millions de versement mobilité qui viennent alourdir d’autant le coût du travail. Derrière ces ordres de grandeur qui donnent le tournis, ce ne sont pas moins de 400.000 emplois qui de ce fait ne pourraient être créés.
Avant même que le couperet ne tombe, nous connaissons déjà l’issue funeste qu’aurait une telle peine : les entreprises arrêteraient de recruter, ne pourraient plus répondre aux attentes légitimes de leurs salariés en matière d’augmentation, se tourneraient vers l’étranger et feraient bénéficier de leur contribution à l’intérêt général à d’autres pays, bien plus dynamiques, attractifs, ayant compris que leur intérêt et celui des entreprises ne faisait qu’un.
Face à ce scénario catastrophe que nous devons collectivement éviter le Mouvement des Entreprises de France, avec la responsabilité et la légitimité que lui confère son statut de première organisation patronale, lance une mobilisation d’ampleur :
C’est pourquoi j’appelle solennellement nos 119 MEDEF territoriaux et régionaux, partout dans l’hexagone et les Outre-mer, à se mobiliser et faire entendre plus encore la voix de nos 200.000 entreprises qui ne demandent qu’une chose : qu’on leur fasse confiance et qu’elles puissent participer à la réussite du pays et l’ensemble de ses territoires !
Ensemble, faisons entendre raison à des débats qui sont saturés de propositions attrayantes sur le papier par leur facilité et leur rapidité d’exécution mais qui seraient tout bonnement catastrophiques pour notre économie, ses entreprises, leurs salariés : les Français ! Hausses d'impôts ou créations d'emplois, il faut choisir !
Ensemble, martelons – je l’ai encore fait jeudi et vendredi en présence du Premier ministre Michel Barnier et des ministres Antoine Armand et Marc Ferracci – que la réussite de la France ne pourra se faire qu’au travers de celle de ses entreprises !
Soyons courageux, ne cédons pas à la facilité en nous trompant de cibles, cela condamnerait notre pays.
Patrick MARTIN, Président du MEDEF