Comment ça marche ?
Retrouvez dans ce Dossier, les podcasts, déclarations officielles du MEDEF Nouvelle-Calédonie et citations médiatiques, au 1er trimestre trimestre 2025
Pour l'historique consultez ces dossiers :
Le MEDEF-NC dans les medias au 4ème trimestre 2024
Le MEDEF-NC dans les medias au 3ème trimestre 2024
Le MEDEF-NC dans les medias au 2nd trimestre 2024
Le MEDEF-NC dans les medias au 1er trimestre 2024
2025, année de la reconstruction ? Mimsy DALY, Présidente du MEDEF Nouvelle-Calédonie était l'invitée de RRB ce 18/02/2025
L'INVITÉE DU MATIN : MIMSY DALY | Radio Rythme Bleu 18/02/2025
2025, année de la reconstruction ? Année de la relance de l’économie ? Faut-il y croire, notamment après la table-ronde économique organisée à l’occasion des récentes discussions à Paris ? Nous en avons parlé ce mardi matin avec Mimsy Daly. La présidente du Medef NC était notre invitée à 7h30.
Forum Économique sur la Nouvelle-Calédonie à Paris le 8 Février 2025
>> Forum Économique sur la Nouvelle-Calédonie à Paris le 8 Février 2025 | MEDEF NC <<
Le Forum Économique sur la Nouvelle-Calédonie autour de Amélie de Montchalin et Manuel Valls a réuni à Bercy et Nouméa les acteurs économiques et, c’est notable, l’ensemble de la représentation politique calédonienne, toutes sensibilités confondues.
Tout le monde semble d’accord sur le constat : il faut sauver l’économie calédonienne, détruite par les émeutes de mai.
Mais il faut aussi et surtout la réformer et pour cela il est urgent de changer de braquet et de méthode. Les pistes sont connues, il faut s’assurer de leur mise en œuvre, en responsabilité, avec le Gouvernement de la NC.
C’est de cette nouvelle méthode qu’il a été question, mais aussi de la nécessité de trouver une solution d’avenir pérenne pour la Nouvelle-Caledonie, faute de la voir s’enfoncer irrémédiablement dans la récession et la crise.
Manuel Valls l’a dit en conclusion : « L’Etat sera là ». Prochaine étape la visitMedef-NCiNC ECO’Etat en février pour la mise en œuvre concrète de ces engagements.
Mimsy DALY, Présidente du MEDEF Nouvelle-Calédonie.
"Le mérite d'exister", "on va voir", "très satisfait", "des réponses" : le forum économique de Bercy vu depuis Nouméa NC La 1ère - 10/02/2025
Outre-mer 360 09/02/2025
Mimsy Daly, présidente du MEDEF #NouvelleCalédonie : « Nous sommes satisfaits de voir la remobilisation des interlocuteurs de l’État autour du dossier néo-calédonien (…) et ce matin, il était beaucoup question de méthode de travail, pas uniquement d’appuis financiers, mais aussi de comment nous travaillons pour obtenir concrètement des résultats pour les Calédoniens et les entreprises calédoniennes. Le ministre Valls a reconnu la nécessité de revoir les formats et notre façon de travailler de façon à relancer collectivement la machine. Je pense que c’est une bonne chose, cette prise de conscience qu’il faut redémarrer sur le volet social et économique. »
Dossier sur la perte de compétences en Nouvelle-Calédonie depuis les exactions de Mai 2024 par l'hebdo DNC du 11/02/2025
Les chefs d’entreprise le déplorent en réunion, tout comme des responsables de service administratif, et le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie le reconnaît. Le territoire est confronté à un mouvement nouveau : la perte de compétences. D’après les chiffres de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI), entre 10 000 et 11 000 personnes ont quitté l’archipel en 2024. Le prochain recensement de la population, lancé dans quelques mois, confirmera, ou non, ces données et précisera l’ampleur de cette vague sans retour. Le constat est lui brutal : des postes très spécifiques ne sont pas aujourd’hui pourvus ou trouvent difficilement preneurs.
En fait, « il y a deux phénomènes complètement distincts », analyse Alexandre Lafleur, président du groupe Cipac et membre du Medef-NC. Des secteurs, tout d’abord, sont confrontés à des pertes importantes d’activité. Des entreprises sont contraintes de baisser le rideau. Le cas le plus notable se trouve dans le domaine de la métallurgie, avec l’arrêt de l’usine Koniambo Nickel fin août 2024 ou du complexe Prony Resources New Caledonia pendant sept mois l’an passé. L’industrie étant un monde extrêmement agile, des ingénieurs ou techniciens très spécialisés ont été recrutés en d’autres points du globe. (...)
Neuf mois après le début des émeutes et la multiplication des départs, des entreprises se retrouvent amputées de salariés ou de main-d’œuvre. Une situation qui n’est pas sans conséquences pour les équipes restantes. Témoignages : Christophe Delest, président du syndicat des pharmaciens de Nouvelle-Calédonie, affilié au MEDEF-NC et Hennerick Roy, Entreprise de services informatiques : SF2i, adhérente du MEDEF-NC (...)
- [DOSSIER] Des secteurs en pénurie – DNC.NC - 11/02/2025
Le manque de compétences touche différemment les corps de métier. Plusieurs catégories professionnelles, la santé en tête, subissent des départs, tandis que d’autres anticipent les difficultés à recruter lors d’une éventuelle reprise économique. TEMOIGNAGES : L’agence d’intérim Abôro Consulting, Adhérente du MEDEF-NC estime que « près de 70 % des postes proposés aujourd’hui » sont « liés à des départs ». Et ce, « aussi bien sur du niveau technicien que de cadre », analyse Gaël Morvan. (...) Hormis les métiers de la grande distribution et du commerce, qui bénéficient d’un vivier local, les métiers les plus recherchés en octobre 2024 sont, selon les intitulés de la DTEFP : études et développement informatique, soins infirmiers généralistes, comptabilité ou encore secrétariat. (...) "Les industries n’ont pas de problème de recrutement du fait de la baisse d’activité", estime Julien Barras, président de la commission emploi-formation du Medef-NC. "Mais aujourd’hui, il y a une crainte, pour le futur, de la fuite des compétences, parce qu’elles sont financées pour le moment par le chômage partiel exaction". (...) La construction ne manque pas à proprement parler de compétences puisque l’activité décline. "Mais on va devoir licencier et, si cela dure trop longtemps, les employés vont partir", observe Benoît Meunier, président de la FCBTP. Il craint que plusieurs métiers manquent à l’appel, notamment les techniciens, les électriciens, les chefs de chantier ou d’équipe, "quand il y aura la reprise".
Nouvelle-Calédonie : "Dans les difficultés, on peut toujours trouver des opportunités"
Nouvelle-Calédonie : « Dans les difficultés, on peut toujours trouver des opportunités » LA CROIX - 06/02/2025
(...)
"Mimsy Daly, cheffe d’entreprise et présidente du Medef local, est quant à elle la descendante d’un Irlandais qui a émigré aux antipodes au XIXe siècle.
Elle a vécu les émeutes comme une "épreuve terrible". "Cela a créé un traumatisme, rappelle-t-elle. La consommation s’est effondrée et nous sommes tous en train de restructurer nos entreprises pour s’adapter à un marché qui s’est contracté."
Outre-mer
Les entreprises en mal d’assurances contre le risque d’émeutes : Cette semaine, l’entrepreneuse est à Paris pour faire entendre la voix du monde économique lors des discussions à venir. La Nouvelle-Calédonie est un territoire qui a énormément de potentiel dans différents secteurs qui n’ont pas été véritablement exploités, comme le tourisme, l’agriculture ou la pêche, souligne-t-elle. Tout cela nous donne de l’espoir, parce que ce sont des chantiers qui sont source d’emploi et de valeurs pour l’avenir. Mais tout cela, bien évidemment, dépend aussi d’un accord politique."
Benoit Meunier, le président de la FCBTP, Fédération Calédonienne du Bâtiment et des Travaux Publics était l'invité RRB.
Les régimes de chômage et leurs difficultés de financement 30/01/2025
LES JEUDIS DE L'ÉCONOMIE : les régimes de chômage et leurs difficultés de financement | Radio Rythme Bleu
À la mi-journée, dans les Jeudis de l’Économie Radio Rythme, Jean-François Bodin s'est penché, avec ses invités, sur les différents régimes de chômage et leurs difficultés de financement. Il recevait le directeur de la DTE Philippe Martin, Alexandre Lafleur, président de la commission protection sociale du Medef et Tony Dupré, le vice-président de la COGETRA.
Comment éviter l’effondrement ? - La Voix du Caillou 29/02/2025
Comment éviter l’effondrement ? - La Voix du Caillou 29/02/2025
En date du 24 janvier dernier, le Medef-NC a publié une note interne dressant le bilan économique des émeutes, et proposant des perspectives. On en retient qu’il faut agir vite si l’on veut éviter l’effondrement.
Et c’est à la conclusion de cette note que l’on s’intéresse tout d’abord, car elle a le mérite de condenser en trois lignes toute la difficulté dans laquelle la Nouvelle-Calédonie est plongée. « Le préalable à toute reconstruction est de lancer les négociations pour trouver un nouvel accord sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie donnant de la visibilité et de la confiance à l’ensemble des acteurs », peut-on lire. Le Medef ne cache pas que cette absence de perspective institutionnelle, que les trois référendums n’ont pas réglée, pèse sur l’économie calédonienne depuis trop longtemps, fragilisant l’économie et entraînant une vague sans précédent de départs que les arrivées ne compensent pas. « Cet exode massif pèse sur la consommation et raréfie les compétences », souligne l’organisation syndicale.
Etat des lieux
Pour étayer cette note de synthèse, qui dresse le « bilan de la crise insurrectionnelle en Nouvelle-Calédonie », le Medef s’appuie entre autres sur les travaux du cabinet d’études et de conseils économiques DME, spécialisé dans les évaluations de politiques publiques et les études d’impact socio-économiques. Selon DME, les émeutes de la CCAT devraient entraîner un recul du PIB en 2024 de l’ordre de 20% à 25%, le produit intérieur brut (PIB) du territoire reviendrait ainsi à son niveau de 2010. En conséquence de quoi, le niveau de vie des Calédoniens pourrait revenir, quant à lui, à son niveau de 2003 ! « En quelques semaines, souligne le syndicat, la crise économique et sociale, générée par les émeutes et les destructions, a gommé les progrès économiques et sociaux réalisés depuis l’accord de Nouméa ». Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Les importations ont baissé de 31% et les exportations de 41%, les crédits bancaires aux particuliers ont chuté de 80% (près de 88% pour les crédits immobiliers) et les immatriculations automobiles se sont éffondrées de 80%.
Mais la conséquence la plus dure concerne l’emploi, le Medef soulignant que près de 11 000 emplois, soit 16% du nombre d’emploi total dans le secteur privé avaient été détruits. La situation n’est guère meilleure dans le secteur public, les recettes fiscales et les cotisations sociales s’étant littéralement effondrées. La note précise ainsi que « le financement des charges de fonctionnement des administrations publiques ne sera plus assuré à très court terme puisque les recettes fiscales et les cotisations continuent de baisser ». De manière simple à comprendre, la dépense publique n’est plus compensée par les recettes fiscales et les prélèvements obligatoires. « S’interroger sur notre niveau de dépenses publiques devient plus qu’une nécessité », souligne la note, qui juge que dans ces conditions, « la Nouvelle-Calédonie est en état de faillite ».
Les perspectives ?
Le cabinet DME estime que le recul de l’activité pourrait se poursuivre voire s’amplifier en raison de deux facteurs. Tout d’abord dans le privé, une chute de la consommation des ménages due aux pertes d’emplois et de revenus, pouvant engendrer un appauvrissement des ménages déjà les plus modestes. Ensuite dans le public, où la baisse des prélèvements obligatoires induite par le ralentissement de l’activité va contraindre les collectivirés et les organismes de sécurité sociale à des mesures de rééquilibrage.
Dès lors, comment s’en sortir ? Très clairement, il n’existe aucune autre issue que de s’en remettre à la France. « A ce stade, souligne le Medef, seuls des transferts métropolitains massifs et rapides peuvent stabiliser l’économie et éviter son effondrement. Il s’agit de stopper la spirale négative dans laquelle la Nouvelle-Calédonie est en train de s’enfoncer ». Une aide massive et rapide qu’il convient aussi de chiffrer. « La première des priorités consiste donc à évaluer le montant des transferts métropolitains nécessaires pour stabiliser l’économie et éviter son effondrement et définir la durée de l’intervention financière de la Métropole », peut-on lire. Et le syndicat propose que ces transferts servent à continuer de soutenir directement les entreprises impactées qui n’ont pas encore été aidées, de financer le chômage partiel exactions jusqu’au 30 juin 2025, d’adapter le système d’indemnisation du régime de chômage partiel de droit commun qui concerne d’ores et déjà près de 8.000 personnes pour éviter l’exode des compétences, « de soutenir directement les collectivités calédoniennes en échange de réformes permettant une réduction significative de leurs dépenses de fonctionnement et l’inscription dans une trajectoire budgétaire vertueuse et soutenable », et enfin de financer et de lancer très rapidement de grands projets structurants. Au sortir de ce constat, de ce bilan et de ces propositions, le MEDEF rappelle son souhait de voir le monde économique être partie prenante de la relance, en particulier au sein du PS2R « pour s’assurer que la relance économique soit l’objectif prioritaire des réformes à venir, souligne ainsi la note de l’organisation patronale, il paraît essentiel que la gestion des mesures de sauvegarde, de reconstruction et de refondation soit pilotée par un comité incluant les représentants des institutions calédoniennes mais aussi ceux de l’Etat et de NC ECO pour le monde économique ».
N.V.
Interview de Patrick Dupont mandataire MEDEF-NC à la CAFAT - 29/01/2025
[MEDIA 29/01/2025] Patrick Dupont, directeur général de i2f Nouvelle-Calédonie, associé-gérant du cabinet de conseil Auclair Dupont, et représentant du Medef-NC au Conseil d’Administration de la CAFAT - Sécurité Sociale de Nouvelle-Calédonie.
NoumeaPost : Pensez-vous que la Nouvelle-Calédonie va réussir à se sortir de cette crise majeure ?
Cette série d’interviews met en lumière des personnalités influentes qui partagent leur vision sur des thèmes clés de l’actualité calédonienne. Aujourd’hui, nous rencontrons Patrick Dupont, directeur général de i2f Nouvelle-Calédonie, associé-gérant du cabinet de conseil Auclair Dupont, et représentant du MEDEF au Conseil d’Administration de la CAFAT.
Nouméa Post : Pensez-vous que la Nouvelle-Calédonie va réussir à se sortir de cette crise majeure ?
Patrick Dupont : Je n’ai pas la réponse. Nous sommes dans une situation qui risque de s’aggraver encore davantage par rapport à 2024. Tout dépend des actions qui seront menées, mais surtout de la capacité à résoudre les problèmes politiques, car c’est là que tout commence. Actuellement, on n’a aucun signe encourageant, aucun indicateur qui montre que nous sommes sur le chemin d’une sortie de crise. La crise que nous vivons est sans précédent, sa complexité et son ampleur sont inédites car elle conjugue des problèmes politiques, économiques et sociaux sur une très grande échelle.
NP : Selon vous, quelles sont les réformes les plus urgentes à mettre en place ?
PD : Il faut adapter les dépenses publiques aux moyens dont nous disposons aujourd’hui. Mais avant toute chose, aucune réforme ne sera efficace si nous n’avons pas un accord politique clair et une sécurité totale sur le territoire. Certes, la sécurité s’est améliorée depuis les émeutes, mais il reste des zones problématiques comme le Mont-Dore Sud, où les incidents sont fréquents. Ces insécurités ont des conséquences graves, par exemple la fermeture d’entreprises comme La Biscuitière, ou encore les sites miniers qui sont toujours à l’arrêt, notamment à Thio ou Nakéty. Sur le plan des dépenses, il faut réorganiser complètement le fonctionnement des institutions et réduire les dépenses de 20 à 30 %, y compris les dépenses salariales. La même logique doit s’appliquer à la protection sociale : il faut revoir la carte sanitaire, réorganiser les hôpitaux et les dispensaires, et utiliser des outils comme la télémédecine. Nous n’avons pas le choix : il faut adapter nos structures à la réalité de nos moyens financiers et humains.
NP : Que faudrait-il changer dans le système fiscal calédonien ?
PD : Le problème principal de notre système fiscal, c’est qu’il est trop complexe. Nous avons un nombre invraisemblable de taxes, certaines ne rapportant presque rien. Il faut simplifier et recentrer les prélèvements sur trois grandes fonctions :
- Le fonctionnement des collectivités, financé par la TGC et des impôts tels que l’impôt sur les sociétés.
- La redistribution (solidarité), qui inclut l’ensemble des aides sociales (famille, logement, handicap, retraite minimum…), financée par la CCS et l’IRPP. Le plus simple et le plus efficient serait une CCS progressive (comme en Polynésie).
- La protection sociale, incluant le RUAMM, les régimes de retraite et le chômage, financée majoritairement par les cotisations sociales et les taxes comportementales (alcool, tabac, sucre).
Il faut une affectation claire des recettes fiscales, pour que chaque impôt ait un objectif précis. Cela permettra également d’améliorer l’acceptabilité globale des taxes.
NP : Comment attirer de nouveaux investisseurs après les émeutes de 2024 ?
PD : Il faut d’abord arrêter de rêver à l’arrivée d’investisseurs extérieurs. Nous avons déjà sur place des groupes locaux, des filiales de grandes entreprises, et des chefs d’entreprise capables d’investir et si nécessaire d’amener leurs propres partenaires. Ce sont eux qu’il faut soutenir, en leur offrant un environnement clair, stable et sécurisé. Pour cela, il est aussi essentiel que les collectivités cessent d’intervenir directement dans l’économie. Leur rôle doit être de créer cet environnement clair, stable et sécurisé, de réguler, et de contrôler, pas de devenir actionnaires majoritaires dans des projets économiques. Les SEM (sociétés d’économie mixte) doivent limiter leur intervention à des participations minoritaires et temporaires, comme cela se fait dans d’autres pays. Quand les collectivités deviennent à la fois régulatrices et actionnaires, elles créent des conflits d’intérêts qui découragent les investisseurs et créent parfois de la concurrence déloyale. Si on met en place un cadre légal stable et transparent, les opportunités locales attireront naturellement les investissements nécessaires. Mais tout commence par la stabilité et la sécurité.
NP : Quels secteurs économiques vous semblent les plus prometteurs pour relancer la croissance ?
PD : En premier, le nickel. Cette filière reste un pilier incontournable : si elle disparaît, la Nouvelle-Calédonie n’aura pas les moyens de rebondir. Ensuite, rappelons que la sécurité alimentaire est un enjeu fondamental pour le territoire. De ce fait, nous devons impérativement développer des filières agricoles et d’élevage solides pour garantir notre autonomie alimentaire. Cela passe par des politiques à la fois incitatives et parfois contraignantes. Par exemple, il faut encourager, voire obliger, ceux qui possèdent des terres, y compris coutumières, à les mettre en exploitation (via des systèmes de location des terres). Le tourisme reste un autre secteur prometteur, mais il doit être repensé : il ne s’agit pas de multiplier les infrastructures à tout prix, mais de choisir des sites d’exception et de travailler avec des professionnels pour garantir des standards élevés. Enfin, nous devons valoriser nos ressources naturelles, comme la pêche et les plantes endémiques. Cela pourrait ouvrir des opportunités dans des secteurs comme la pharmacologie, à condition de mettre en place un cadre légal clair pour protéger les intérêts calédoniens. Ces secteurs, bien encadrés et soutenus par une politique cohérente, peuvent être des moteurs de croissance pour notre économie.
Kim Jandot
PODCAST de l'émission du 22 Janvier 2025 dédiée à l'économie de la Nouvelle-Calédonie
PODCAST de l'émission du 22 Janvier 2025 dédiée à l'économie de la Nouvelle-Calédonie - Invitée en plateau, la Présidente du MEDEF-NC, Mimsy DALY, explique la situation actuelle des entreprises calédoniennes et les perspectives économiques pour le territoire dans un environnement politique et sécuritaire toujours incertain.
9 janvier 2025, TV NC La1ère : Attentes des partenaires sociaux calédoniens auprès du 18ème Gouvernement
Le 18e gouvernement de la Nouvelle-Calédonie attendu de pied ferme Quelles seront les priorités du 18e gouvernement ? Pour les organisations patronales et syndicales, la réponse à cette question est claire. La relance de l’économie devra être au centre des travaux du nouvel exécutif. Quid du plan S2R ? Mais alors, quelle suite sera donnée au Plan de sauvegarde, de refondation et de reconstruction, présenté il y a quatre mois par le 17e gouvernement ? Un rapprochement sera-t-il effectué avec le plan quinquennal du Congrès de la Nouvelle-Calédonie ? “Le Medef a participé à l’élaboration du Plan S2R, et avait fait la proposition d’un ensemble de mesures sur neuf thématiques. C’est important que le nouveau gouvernement s’en saisisse et commence à travailler là-dessus”, indique Bertrand Courte, vice-président du Medef-NC. (...)
L'INVITE DU MATIN : MIMSY DALY | 07/01/2025 Radio Rythme Bleu
L'INVITE DU MATIN : MIMSY DALY | 07/01/2025 Radio Rythme Bleu
Alors qu’il n’y a pas de gouvernement de plein exercice, et que les urgences budgétaires sont réelles, que pensent les acteurs du monde économique ? Quelles sont leurs attentes ?
Ce sont des questions que nous avons posées à Mimsy Daly, la présidente du Medef.
Samuel Hnepeune
Convoqués dans la foulée de l’élection, les membres du nouveau gouvernement n’ont pas réussi à se mettre d’accord au premier round. Alcide Ponga a obtenu 4 voix, Samuel Hnepeune, 3. Les élus Calédonie ensemble-Éveil océanien et Uni (Union nationale pour l’indépendance) se sont abstenus.
Alcide Ponga devrait être élu
“On appelle ceux qui veulent continuer à construire la Nouvelle-Calédonie, à voter pour la candidature d’Alcide Ponga pour que l'exécutif puisse se mettre en marche rapidement", réagissait aussitôt après Christopher Gygès, membre Loyalistes-Rassemblement du 18e gouvernement.
“C’était un peu un premier tour pour voir qui recueillait le maximum de voix”, décrivait-il. Les choses se sont vite décantées : dans la foulée, Philippe Dunoyer, tête de la liste Calédonie ensemble-Éveil océanien, démissionnait du gouvernement faute d’avoir obtenu le portefeuille qu’il souhaitait.
Il annonçait aussi que les deux élus de la liste soutiendraient Alcide Ponga au prochain tour. Petelo Sao, de l'Éveil océanien a confirmé. Ce qui donnerait une majorité de 6 voix au candidat des Loyalistes et du Rassemblement. Contre 5 pour Samuel Hnepeune, qui, en 2021, avait fini par s’incliner face à Louis Mapou après 5 mois de duel indépendantiste. Un nouveau tour est prévu ce mercredi 8 janvier, à 14 heures.
Le parcours des deux candidats en bref
Maire de Kouaoua depuis 2014, conseiller spécial auprès de la direction de KNS, Alcide Ponga, 49 ans, est président du Rassemblement depuis avril 2024. Un poste qu’il occupait par intérim depuis 2020 et la démission de Thierry Santa.
En juin, il avait été choisi comme candidat Loyalistes-Rassemblement aux législatives de 2024 dans la 2e circonscription de Nouvelle-Calédonie. Il avait été battu par l’indépendantiste Emmanuel Tjibaou au second tour.
La situation du pays nous oblige, il faudra se retrouver très vite pour mettre en place un gouvernement parce qu’il y a des priorités, des choses importantes à faire et la situation du pays nous oblige à prendre nos responsabilités. Samuel Hnepeune, le 7 janvier
Pour la présidence du 18e gouvernement, il est donc face à Samuel Hnepeune. Originaire de Lifou, 63 ans, ce dernier a dirigé Aircalédonie pendant près de dix ans ; la Sodil, la société d’économie mixte de la province des Îles ; ou encore Sudîles, l’armateur du Betico.
Les crises, il y est habitué, lui qui a aussi été secrétaire général adjoint du gouvernement chargé de l’aménagement et du développement, de 2011 à 2013, et président du Medef NC de juin 2020 à février 2021. Un poste qu’il avait quitté pour briguer la présidence du 17e gouvernement. Après s’être retiré de la course pour qu’enfin la Nouvelle-Calédonie puisse avoir un président du gouvernement, il avait fini par quitter l’exécutif.
Comment se porte le commerce en ce début d'année 2025 ?
Interview Radio Rythme Bleu de Ronan Daly, le président du Syndicat des Commerçants de Nouvelle-Calédonie, le 03/01/2025
Des perspectives pour 2025 ?
L’année 2024 s’est clôturée. Une année particulièrement difficile tant au niveau social qu’au niveau économique. Alors quel bilan les commerçants en tirent-ils ? Malgré la fermeture temporaire de certains magasins pendant les émeutes du mois de mai, y a eu un rebond en cette fin d’année pour la période des fêtes ? Quelles perspectives envisager pour 2025 ?
TV NC La 1ère 03/01/2025 - Reportage sur le commerce avec Ronan DALY, membre du Bureau MEDEF-NC et Président du Syndicat des commerçants
Communiqué du MEDEF-NC qui dénonce les accusations proférées par certains élus et représentations politiques à l’encontre des chefs d’entreprises calédoniens.
COMMUNIQUÉ DU MEDEF NOUVELLE-CALÉDONIE
Nouméa, le 26 Décembre 2024
Le Medef NC dénonce avec la plus grande fermeté les accusations proférées par certains élus et représentations politiques à l’encontre des chefs d’entreprises calédoniens.
Les émeutes du 13 mai, à l’origine de la destruction massive de notre économie et de nos entreprises, ont touché tous les Calédoniens, sans exception, quelles que soient leurs origines, leurs fonctions, leurs religions ou encore leurs sensibilités.
Personne n’a été épargné.
Il est honteux d’entendre dire que certaines entreprises auraient été brûlées par leurs propres propriétaires, de la même manière qu’il est absolument consternant d’accuser les entreprises calédoniennes de discrimination envers certaines communautés, à l’heure où tous les efforts de celles-ci sont tournés vers la sauvegarde de l’emploi et de leur survie pure et simple.
L’entreprise est et restera l’un des piliers du vivre ensemble et de la réduction des inégalités en Nouvelle-Calédonie.
Face à ces déclarations infondées et diffamatoires, le Medef NC se réserve le droit de saisir la justice.
Le MEDEF Nouvelle-Calédonie
DANS LES MEDIAS :
- Dérapage au Congrès | 01/01/2025 Actu NC La séance du jeudi 26 décembre a totalement dérapé, à la suite de déclarations de Marie-Line Sakilia qui siège hors-groupe au perchoir. Alors que la réforme de la TGC était examinée, Marie-Line Sakilia a eu des paroles pour le moins choquantes. Elle a accusé les entreprises d’avoir elles-mêmes incendié leurs locaux durant les exactions, dont la société Le Froid, partie en fumée aux premiers jours de l’insurrection. « Toutes les entreprises, soi-disant que c’est la CCAT ou que ce sont les indépendantistes qui les ont brûlées, a prétendu l’élue. Mais comment se fait-il que le feu a pris ? Étaient-ils à jour de la révision de leur système d’incendie ? », a-t-elle lancé. Alors que le ton montait dans l’hémicycle, la présidente du Congrès Veylma Falaeo est immédiatement intervenue pour demander une suspension de séance. Mais le mal était fait et le Medef nc n’a pas tardé à condamner les propos de l’élue, jadis ralliée au groupe UC FLNKS et Nationalistes. « Il est honteux d’entendre dire que certaines entreprises auraient été brûlées par leurs propres propriétaires, de la même manière qu’il est absolument consternant d’accuser les entreprises calédoniennes de discrimination envers certaines communautés, à l’heure où tous les efforts de celles-ci sont tournés vers la sauvegarde de l’emploi et de leur Le Medef NC dénonce avec la plus grande fermeté les accusations proférées par certains élus et représentations politiques à l’encontre des chefs d’entreprises calédoniens ». L’organisation patronale fait ici référence au FLNKS qui avait dénoncé la semaine précédente lors d’une conférence de presse des pratiques discriminatoires à l’encontre des Kanak dans les entreprises. Face à ces déclarations qualifiées d’« infondées et diffamatoires », le Medef NC a annoncé se réserver le droit de saisir la justice. La réforme de la TGC attendra : Les élus du Congrès étaient convoqués le 26 décembre pour examiner un projet de loi de pays modifiant les taux de la TGC, la troisième condition au versement par l’État de l’avance remboursable de 27,6 milliards de francs à la Nouvelle-Calédonie pour lui permettre de terminer l’année. Or pour être adoptée, une loi de pays doit recueillir l’approbation d’au moins 3/5e des membres du Congrès. L’absence en séance des groupes UNI-Palika et UC-FLNKS a donc rendu impossible un tel résultat. Finalement et à l’initiative du groupe du Rassemblement, une motion demandant le report de l’examen du texte à une séance ultérieure du Congrès a été présentée et adoptée à l’unanimité des groupes politiques, indépendantistes et non-indépendantistes.
- Scandale au Congrès MadeIn
- LE BILLET D'HUMEUR : UN MENSONGE 1000 FOIS RÉPÉTÉ NE FAIT PAS UNE VÉRITÉ! | 27/12 Radio Rythme Bleu
- Clash au Congrès - 27/12 La Voix du Caillou Un grave incident est survenu hier en séance du Congrès à la suite de déclarations de Marie-Line Sakilia qui siège hors-groupe au perchoir. Alors que le sujet était la TGC et sa réforme, Marie-Line Sakilia a eu des paroles pour le moins choquantes. Elle a accusé la société Le Froid, partie en fumée aux premiers jours de l’insurrection, d’avoir incendié elle-même ses locaux. «Toutes les entreprises, soi-disant que c’est la CCAT ou que ce sont les indépendantistes qui les ont brûlées, a prétendu l’élue. Mais comment se fait-il que le feu a pris ? Étaient-ils à jour de la révision de leur système d’incendie ? », a-t-elle lancé. Alors que le conflit s’envenimait dans l’hémicycle, la présidente du Congrès Veylma Falaeo est immédiatement intervenue pour demander une suspension de séance. Mais les propos de l’élue indépendantiste n’ont pas manqué de faire réagir sur la toile. A commencer par Mimsy Daly, présidente du Medef NC. « Après avoir été taxées de racisme sans aucun fondement valable, les entreprises sont maintenant accusées d’avoir orchestré elles-mêmes leurs propres destructions, dans l’enceinte du Congrès de la Nouvelle Calédonie. C’est tout simplement scandaleux », écrit la chef de l’organisation patronale en rappelant que les entreprises sont « les victimes de ces méfaits » et non les coupables. « Les responsables sont ceux qui ont pillé, détruit et brûlé, et ils seront désignés par la justice, et elle seulement », rappelle-t-elle. (...)
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Nouméa Post - RIFIFI AU CONGRÈS : PROPOS HONTEUX, TGC RENVOYÉE, ET BOYCOTT DES INDÉPENDANTISTES La France est dans ses incertitudes institutionnelles, et la Nouvelle-Calédonie y plonge en plein. Hier, la séance, agitée, a été marquée par des propos qualifiés de honteux tenus par Madame Sakilia, une longue suspension de séance et finalement, le boycott des réunions par les indépendantistes jusqu’à la désignation du nouveau gouvernement, et le renvoi de la modification de la TGC à une date indéterminée. Ce sont d’abord les propos de l’élue indépendantiste qui ont mis le feu aux poudres. Celle-ci estime rien moins que des chefs d’entreprises aient mis eux-mêmes le feu à leurs installations le 13 mai, pour des intérêts financiers ! “Honteux”, proteste le Medef. Cela vaudra à l’élue … un rappel à l’ordre. Quant à la TGC, après 5 heures de discussion et en l’absence des indépendantistes, le Congrès a décidé de reporter l’examen du texte à une date ultérieure. Ce qui suscite quelques interrogations pour ce qui concerne la décision de l’État de verser ou non l’aide de 27,5 milliards, conditionnée par l’acception de quelques efforts de la Calédonie en contrepartie.
- Radio cocotier : Cet après-midi, une session houleuse au Congrès a vu émerger des accusations sérieuses formulées par une élue qui a mis en doute les circonstances des incendies ayant ravagé de nombreuses entreprises lors des émeutes du 13 mai. Ces propos, ont rapidement déstabilisé les débats, provoquant des réactions vives...
- Les propos ''honteux'' de Marie-Line Sakilia | 26/12 Radio Rythme Bleu
Des propos qui ont provoqué un tollé, et contraint la présidente Veylma Falaéo à suspendre la séance. Mais ces propos ont aussi provoqué une vive réaction du Medef qui estime qu’il est honteux d’entendre dire que certaines entreprises auraient été brulées par leurs propres propriétaires. Ecoutez la présidente du Medef, Mimsy Daly. (...) Et dans un communiqué, le MEDEF souligne qu'il est de plus consternant d'accuser les entreprises calédoniennes de discrimination envers certaines communautés ( NDLR: comme l'a fait la semaine dernière le bureau politique du FLNKS ) à l'heure où tous les efforts de celles-ci sont tournés vers la sauvegarde de l'emploi et de leur survie pure et simple. (...)
- Altercation, suspension de séance, départ des indépendantistes… Récit d’une journée tendue au Congrès | Les Nouvelles Calédoniennes (...) Le Medef dénonce des propos "honteux" : Quelques heures après la fin de la séance publique, le Medef a réagi aux propos de Marie-Line Sakilia. Dans un communiqué envoyé peu avant 16 heures, ce jeudi, l’organisation patronale dénonce "avec la plus grande fermeté les accusations proférées par certains élus et représentations politiques à l’encontre des chefs d’entreprises calédoniens". "Il est honteux d’entendre dire que certaines entreprises auraient été brûlées par leurs propres propriétaires, de la même manière qu’il est absolument consternant d’accuser les entreprises calédoniennes de discrimination envers certaines communautés, à l’heure où tous les efforts de celles-ci sont tournés vers la sauvegarde de l’emploi et de leur survie pure et simple." Une référence aux accusations formulées par le FLNKS concernant un éventuel "esprit revanchard" anti-kanak qui se serait installé dans les entreprises calédoniennes depuis les émeutes du 13 mai. "L’entreprise est et restera l’un des piliers du vivre ensemble et de la réduction des inégalités en Nouvelle-Calédonie", affirme le Medef, avant de préciser que, face à ces différents propos, le syndicat se réserve le droit de "saisir la justice".