L'hécatombe doit être évitée, nous sommes #TousConcernés !
COMMUNIQUE DU SIM - 16/02/2021
Le Syndicat des Industries de la Mine tient à dénoncer et condamner fermement tous les actes d’agressions sur le personnel et sous-traitants de VALE NC ainsi que les saccages et casses à répétition portées sur les installations et le matériel.
Le SIM demande aux institutions compétentes d’assurer la sécurité des personnes et des biens sur le site même.
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DANS LES MEDIAS :
Le Syndicat des industries de la mine "dénonce et condamne" les violences à Goro | LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes, le Journal de Nouvelle Calédonie
Vale Nouvelle-Calédonie décrit de nouvelles violences sur son site industriel (francetvinfo.fr)
La filiale calédonienne de Vale évoque des affrontements survenus ce week-end dans le Grand Sud, deux agents de sûreté blessés et des véhicules vandalisés.
Deux personnels de sûreté blessés à Vale | LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes, le Journal de Nouvelle Calédonie
Vale NC dénonce l’intrusion d’un groupe d’une vingtaine de personnes sur la mine Goro samedi 13 février.
La Calédonie et le nickel 4/4 : le royaume sans pitié des traders (francetvinfo.fr)
Le nickel, de l’extraction à la transformation, ne cesse d’animer la vie de la Nouvelle-Calédonie. Cette semaine NC la 1ère vous propose une série de dossiers sur le « métal du diable » et ses acteurs calédoniens. 4e volet : les multinationales.
Radio Rythme Bleu - INVITEES DU MATIN : JEUDI 11/02/21 (rrb.nc)
Nous avons fait le point sur la situation de la SLN, ce matin, en compagnie des porte-paroles du collectif des salariés et sous-traitants. Les activités sur sites ont-elles repris ? Quel bilan le collectif tire-t-il des actions qu'il a menées ? Et comment envisagent-ils la suite aujourd'hui ? Nous en parlions avec Anne-Marie Harbulot-Blandel et Aurélie Armand, les porte-paroles du collectif de la SLN qui étaient nos invitées du matin, à 7h30.
Le collectif NC Éco s’alarme de la situation économique | DNC.NC
Si la situation pour la SLN et Vale NC demeure critique, le reste de l’économie calédonienne pourrait bien se retrouver dans des conditions similaires. Comme l’a souligné Samuel Hnepeune, le président du Medef-NC, les patrons se sentent impuissants face à des dossiers tels que le référendum, Vale, la chute du gouvernement. « On ne voit pas comment s’en sortir, lâche le président de la fédération patronale. Nous avons interpellé les collectivités, l’État… Il ne s’est rien passé. Nous souhaitons interpeller l’opinion publique pour faire avancer les choses. Actuellement, les politiques font régner un silence lourd qui est juste insupportable. Malgré toutes nos actions, il ne se passe pas grand-chose. »
La 1ère La proposition d'accord politique sur le dossier de l'usine du Sud - Nouvel (francetvinfo.fr)
Ce week-end, les élus de l'UC ont réitéré la nécessité de trouver un accord politique sur le dossier de l'usine du Sud. Une sortie de crise "politique" à laquelle, les populations du Sud doivent adhérer. Car du coté loyalistes, du temps a été concédé afin de permettre le dialogue.
La 1ère du 10/02/2021 : Nickel : "passage à vide pour Glencore et Vale en Nouvelle-Calédonie"
Glencore et Vale ont publié leurs résultats annuels. L’usine du Nord a été confrontée au Covid et à la délicate maintenance de ses fours; l’usine du Sud dont la production s’envolait a été brutalement interrompue en décembre. Le cinquième producteur mondial de nickel a souffert.
TV NC La 1ère du 07/02/2021 "Les représentants UC de l’aire Xârâcùù appellent « à la levée de toutes contraintes sur les sites miniers de la région »
Après une réunion vendredi, le comité régional Union calédonienne de l’aire Xârâcùù appelle « à la levée de toutes contraintes sur les sites miniers de la région » et « s’engage à favoriser la reprise du travail sur l’ensemble de la région pour le bien-être des populations. »
LNC du 06/02/2021 "NC ECO prévient, l'économie va s'effondrer"
Les chambres consulaires, les organisations patronales, ou encore les syndicats professionnels, demandent « l'arrêt immédiat des blocages ».
Le constat tombe, « l'économie calédonienne est dans un état catastrophique ». Le message a été adressé, à plusieurs reprises, aux autorités politiques ou encore à l'État, toutefois « nous avons le sentiment qu'il ne se passe pas grand-chose », a déploré Samuel Hnepeune, président du MEDEF-NC, vendredi, en l'auditorium de la CCI à Nouméa. « Ce silence lourd est insupportable. » Les membres de Nouvelle-Calédonie Économique, ou NC ECO, bannière derrière laquelle se rassemblent, depuis fin octobre, les chambres consulaires, les organisations patronales, les syndicats professionnels, ainsi que les clusters, ont une nouvelle fois alerté des risques encourus en cette période de tensions. Des salaires fondent, et une menace plane, « la bombe sociale va exploser ».
Poids des échéances référendaires, récente chute du gouvernement, et surtout blocages nés en réaction au projet de reprise de la société Vale NC par le consortium Prony Resources, pénalisent fortement le tissu économique calédonien, d'après les intervenants. « Pour nous, les entreprises, le temps est compté : tous les mois, on paie des salaires, on paie la Cafat, on paie les fournisseurs, on paie des impôts... mais on ne peut plus continuer ! », a souligné à la tribune, Barbara Vlaeminck, gérante de Socometal. NC, qui a tenu à rappeler la place de « l'entreprise, créatrice de valeur ». Toutefois, « ceux qui nous gouvernent, avant d'agir ou de décider, repoussent les dates, attendent encore et encore, discutent, attendent le meilleur... On ne peut pas repousser les fins de mois dans l'entreprise ! »
TV NC La 1ère du 05/02/2021 Le monde économique interpelle les autorités
Représentants du patronat, des chambres consulaires, des sous-traitants, des petites et moyennes entreprises, étaient réunis hier à la CCI pour interpeller les autorités face à la situation catastrophique de l’économie, due aux blocages et l’inertie politique. NC éco demande l’arrêt immédiat des blocages et le respect des fondamentaux que sont les libertés de circulation et d’entreprendre pour éviter une catastrophe économique et sociale à court terme.
NC NEWS du 05/02/2021
ECONOMIE : « Nous demandons l’arrêt immédiat des blocages et le respect des fondamentaux que sont les libertés de circulation et d’entreprendre. Afin d’éviter une catastrophe économique et sociale qui menace à très court terme la Nouvelle-Calédonie ».
C’est le message que les membres du groupe NC Eco ont lancé ce matin aux politiques et en particulier aux entreprises. Les fédérations patronales, les chambres consulaires, les clusters ou les syndicats professionnels ont tiré la sonnette d’alarme face à une situation que plus personne ne semble maitriser.
#TousConcernés ! Lancement du mouvement pour demander la liberté de circuler et de travailler par le collectif NC ECO ce 5 février 2021
Téléchargez le - DOSSIER DE PRESSE - NC ECO du 05/02/2021
RRB Journal de midi du 05/02/2021
Après la parenthèse Lucas, les inquiétudes sur la situation, notamment économique, refont surface. NC Eco, la structure qui rassemble l’ensemble des forces économiques du territoire a une nouvelle fois tiré la sonnette d’alarme ce matin face à la situation qui ne cesse de se dégrader notamment pour les petites et très petites entreprises. Tous les Calédoniens sont concernés, rappelle NC Eco car par effet domino c’est l’ensemble de l’économie qui risque de s’effondrer. NC Eco qui lance une campagne de communication digitale pour sensibiliser le grand public.
Samuel HNEPEUNE interviewé pour NC ECO
La situation à la SLN qui inquiète l’UT CFE CGC. Le syndicat adresse un courrier à toutes les institutions pour demander le sauvetage de la SLN. Il souhaite également que l’industriel puisse avoir l’autorisation de pouvoir exporter 2 tonnes de minerais supplémentaires par an, comme il en a fait la demande.
Le dossier calédonien qui interroge en métropole. La reprise du dialogue politique est indispensable en Nouvelle Calédonie a déclaré le président du Sénat, Gérard Larcher, hier soir pour nous à Paris lors de sa conférence de presse de rentrée au cours de laquelle il s'est longuement exprimé sur le dossier calédonien. Il a également évoqué la reprise de l'usine du sud. Gérard Larcher observe notamment qu'il n'y a qu'une seule proposition.
De son côté, Xavier Bertrand interpelle le Premier ministre sur l'évolution extrêmement préoccupante de la situation en Nouvelle-Calédonie. Dans une lettre à Jean Castex, le président de la région des Hauts de France écrit qu'il faut réunir d'urgence les forces politiques locales pour essayer de trouver un accord sur la reprise de l'usine du Sud. Concernant l'avenir institutionnel, Xavier Bertrand reprend à son compte la différentiation provinciale proposée par le sénateur Pierre Frogier.
LNC du 05/02/2021
Les chambres consulaires, les organisations patronales, ou encore les syndicats professionnels demandent « l’arrêt immédiat des blocages ».
« L’économie calédonienne est dans un état catastrophique ». Le message a été adressé, à plusieurs reprises, aux autorités politiques ou encore à l’État, toutefois « nous avons le sentiment qu’il ne se passe pas grand-chose » a déploré Samuel Hnepeune, président du MEDEF-NC, ce vendredi matin, à l’auditorium de la CCI à Nouméa. « Ce silence lourd est insupportable ». Les membres de Nouvelle-Calédonie Economique (NC ECO), bannière derrière laquelle se rassemblent, depuis fin octobre, les chambres consulaires, les organisations patronales, les syndicats professionnels, ainsi que les clusters, ont une nouvelle fois alerté des risques encourus en cette période de tensions.
LIBERATION du 06/02/2021 "En Nouvelle-Calédonie, la crise politique menace de paralyser l’île".
Le conflit entre indépendantistes et gouvernement loyaliste pèse sur l’activité de la principale ressource de l’île : le nickel. Les premiers bloquent l’accès aux sites miniers au nom de la défense de l’environnement, les seconds les soupçonnent de faire pression faute d’avoir eu gain de cause dans les urnes.
Ce silence lourd est juste insupportable», s'inquiète Samuel Hnepeune, président du Medef local et patron de la compagnie aérienne Air Calédonie.
LES ECHOS : DÉCRYPTAGE "Nouvelle-Calédonie : la crise politique menace la filière nickel " 04/02/2021
Le processus de vente de l'usine de Vale située dans la province loyaliste est devenu un dossier politique explosif. Le gouvernement collégial vient de tomber après la démission des indépendantistes. Malgré les prix élevés du nickel, la SLN d'Eramet demeure dans une situation financière précaire. Les blocages et violences liées à la cession de l'usine Vale ont pénalisé la SLN d'Eramet. (Theo Rouby/Hans Lucas via AFP)
Par Étienne Goetz
Publié le 4 févr. 2021 à 17:43Mis à jour le 4 févr. 2021 à 18:31
Après les tensions et les violences de décembre liées à la vente de l'usine du sud par Vale, une tempête politique vient de s'abattre sur la Nouvelle-Calédonie. Ce mardi, l e gouvernement collégial est tombé , après la démission des représentants indépendantistes au sein de l'exécutif. Ces derniers occupent 5 postes dans un gouvernement qui en compte 11 au total.
Parmi les raisons de leur retrait, les indépendantistes du Front de libération nationale kanak socialiste (FLNKS) invoquent, entre autres, la cession de l'usine de Vale qui emploie directement et indirectement 3.000 personnes. Le processus de vente du site, au sud, à Goro, « fait primer les intérêts des multinationales sans considération des aspirations des populations locales », dénonce le FLNKS.
Un consortium
Le groupe brésilien a perdu 2 milliards de dollars en Nouvelle-Calédonie depuis 2014 et souhaite désormais passer la main. Il est en discussions pour céder ses infrastructures au consortium Prony Resources qui allie les intérêts calédoniens des provinces loyalistes du sud à plus de 50 % et ceux du groupe de négoce suisse Trafigura à hauteur de 25 %. Le reste revenant à une société tripartite.
Nickel : pourquoi la vente d'une usine de Vale plonge la Nouvelle-Calédonie dans le chaos
Les indépendantistes, qui contrôlent les provinces du nord, dénoncent la présence de Trafigura, une multinationale éclaboussée par des scandales. Ils soutenaient une offre concurrente avec Korea Zinc, mais leur proposition n'a pas été jugée assez solide. Korea Zinc, effrayé par les violences qui ont éclaté en décembre, a d'ailleurs décidé de se retirer.
Violences
Le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, a pris acte de cette démission et formulé « le voeu de voir un nouveau gouvernement formé dans les délais les plus courts ». Concernant le dossier Vale, le ministre rappelle l'importance des « discussions sur la place d'un actionnariat calédonien et le rôle de l'Etat ». Dans ses voeux du 11 janvier, il se disait même « prêt à discuter d'une implication plus forte de l'Etat dans l'usine du Sud. »
Depuis que Vale est entré en discussions exclusives avec le consortium Prony Ressources, des violences ont éclaté dans l'Archipel. Des routes ont été bloquées, des salariés de Vale menacés, les infrastructures du groupe font quasi quotidiennement l'objet d'exactions. Dans ce climat, les gendarmes ont dû à plusieurs reprises ouvrir le feu, notamment après des intrusions au sein des installations. Pour des raisons de sécurité, le groupe brésilien a mis son usine à l'arrêt.
La SLN sous pression
Le dossier Vale est d'autant plus politique que le dernier référendum sur l'indépendance du 4 octobre dernier a été remporté par le non à 53,3 %. Un premier référendum avait eu lieu en 2018 et un troisième et dernier référendum est encore possible d'ici à 2022. Le Congrès de Nouvelle-Calédonie pourra le demander à partir du 4 avril prochain.
L'ensemble de la filière nickel, principale source de revenus sur l'île est sous pression. Eramet et sa filiale la Société Le Nickel (SLN) ont été les victimes collatérales des blocages. Comme le début d'année est traditionnellement pluvieux en Nouvelle-Calédonie, Eramet profite du mois de décembre pour constituer des stocks de minerai à traiter par l'usine, ce qui, cette fois, n'a pas pu être possible.
A l'équilibre en octobre et en novembre, la SLN est toujours fragile financièrement malgré un environnement de marché favorable. En septembre la SLN avait demandé la nomination d'un mandataire ad hoc pour trouver une solution amiable aux difficultés financières. La SLN représente environ 2.500 emplois directs.
LES ECHOS : INTERVIEW Vale : « Nous ne voulons pas quitter la Nouvelle-Calédonie sans avoir trouvé une solution durable » 05/02/2021
Alors que les protestations contre la cession de l'usine de nickel de Vale en Nouvelle Calédonie ne faiblissent pas, Mark Travers, responsable des métaux industriels au sein du groupe brésilien, se dit préoccupé par l'absence de volonté de dialogue de la part des indépendantistes. Mark Travers, responsable des métaux industriels du groupe brésilien Vale (Vale) Par Étienne Goetz
Publié le 5 févr. 2021 à 6:15Mis à jour le 5 févr. 2021 à 7:06
Pourquoi Vale a-t-il décidé de quitter la Nouvelle-Calédonie ?
Après la catastrophe de Brumadinho en 2019, nous avons lancé une revue approfondie de nos actifs tant du point de vue de la sécurité que du modèle économique. Le groupe a alors décidé à ce moment-là de se recentrer sur ses actifs les plus stratégiques, à savoir le minerai de fer et le cuivre au Brésil, le nickel au Canada ou en Indonésie pour des raisons d'approvisionnement de nos raffineries. A l'inverse, Vale NC n'est pas pour nous un actif stratégique, malgré l'essor des voitures électriques qui alimente la demande en nickel.
Justement, l'usine est désormais bien positionnée pour le marché des voitures électriques et quand elle tourne, est rentable. Pourquoi vous en séparer ?
Nous avons commencé à transformer le modèle économique de nos opérations en Nouvelle Calédonie et adapter l'usine pour produire du Nickel Hydroxyde Cake qui sert à la fabrication de batteries pour véhicules électriques. Nous avons aussi lancé le projet Lucy pour le traitement et le stockage sec des résidus miniers. Mais nous estimons à 3 ou 4 ans le temps nécessaire pour que le repositionnement soit pleinement achevé. Vale NC occupait déjà une part importante de notre temps et de notre énergie. Aujourd'hui, nous avons d'autres priorités et c'est pourquoi nous jugeons qu'un nouvel opérateur sera plus à même de s'y consacrer à temps plein pour que le projet puisse être mené à bien.
Après avoir perdu des milliards de dollars, pourquoi ne pas simplement fermer l'usine ?
L'usine et la mine de Goro sont essentielles pour la Nouvelle-Calédonie, son économie, nos salariés et nos sous-traitants. Nous sommes un groupe responsable et nous ne voulons pas partir sans trouver une solution durable pour l'avenir des opérations et de nos collaborateurs. Vale NC est sur la voie du succès pour devenir autonome mais a besoin encore de soutien financier important. Ce soutien, nous sommes prêts à l'apporter dans le cadre d'un projet de reprise solide tel qu'il existe aujourd'hui à travers le Consortium Prony Ressources.
L'un des repreneurs, Trafigura, cristallise les craintes. Quelles garanties pouvez-vous apporter ?
Trafigura, qui serait un actionnaire minoritaire, a un passé de négociant mais aussi d'opérateur de mines et d'usines, même dans le nickel comme en Finlande. Ils ont l'expérience nécessaire, la force commerciale et sont déterminés à respecter les engagements de durabilité. Il est hors de question de transférer les opérations à un repreneur qui ne serait pas capable de respecter les meilleurs standards environnementaux en Nouvelle-Calédonie où l'écosystème est fragile.
Le gouvernement local vient de s'effondrer, cela a-t-il un impact sur le processus de vente ?
S'il y a une chose que je dois éviter de commenter, c'est bien la politique en Nouvelle-Calédonie . Ce que je peux dire, c'est que compte tenu des tensions actuelles, du vandalisme et des violences à l'encontre de nos installations et de nos salariés, l'usine a été mise à l'arrêt. Et elle ne pourra redémarrer que si le calme et la sécurité sont garantis. Mais en tout état de cause, elle ne redémarrera qu'avec un nouveau propriétaire.
Comment se déroulent les discussions ?
Nous observons une réelle ouverture d'esprit au sein du consortium, mais nous sommes préoccupés par l'absence de volonté de dialogue de la part des indépendantistes. Pour trouver un accord sur la structure d'actionnariat, il faut bien un dialogue. De notre côté, nous sommes ouverts à toute proposition dans le cadre du projet de reprise existant , le seul viable sur la table.
Combien de temps pouvez-vous encore discuter ?
La vente doit être bouclée en mars avec des jalons intermédiaires en février. On peut envisager de prolonger encore un peu les discussions, mais nous avons besoin d'avoir des signes positifs dans les semaines qui viennent. Le temps presse et il devient urgent de trouver une solution. La mise à l'arrêt de l'usine coûte cher et c'est de l'argent gâché qui aurait pu être injecté dans des projets plus utiles.
Et si les négociations échouent ?
L'usine sera mise sous cocon avec un dispositif de protection des actifs. J'espère que nous pourrons éviter ce scénario. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour favoriser la conclusion d'un accord sur la cession de Vale NC. 3.000 emplois sont en jeu. Mais nous ne pouvons pas contrôler la situation sur l'île.
En Nouvelle-Calédonie, une crise autant politique qu’économique ! - LA CROIX.
Analyse La question du rachat d’une des trois grandes usines de nickel a entraîné la chute du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, dans le contexte de la préparation d’un troisième référendum d’autodétermination.
Lire l'article complet du journal LA CROIX du 02/02/2021
Le groupe Trafigura, acteur clé du projet de reprise Prony Resources, dévoile ses positions, et annonce le lancement d'une étude sur la construction d'une unité de raffinage en sulfate de nickel. L'inteview de Socrates Economou, directeur de la branche nickel et cobalt.
(...) Vale Nouvelle-Calédonie - qui sera rebaptisée Prony Resources - est une des trois seules opérations au monde capables de produire du MHP - la matière première des batteries lithium-ion/nickel utilisées dans la fabrication de véhicules électriques -.
C'est un marché en constante progression qui nécessite une expertise particulière à l'échelle internationale. C'est grâce à cette expertise unique que nous allons générer davantage de valeur en vendant le produit à des clients du monde entier (il est actuellement vendu, en interne, à Vale). Nous avons suivi le développement de Vale Nouvelle-Calédonie sous la responsabilité de son équipe de direction actuelle, et nous avons une grande confiance en sa capacité à mener à bien l'opération et à exécuter avec succès le projet Lucy.
Notre prise de participation et notre soutien financier dans le cadre de l'acquisition de l'opération par son équipe de direction et ses employés sont essentiels à la survie et de l'avenir à long terme de l'opération, qui autrement serait arrêtée. (...)
Lire l'article complet de LNC du 01/02/2021
"En Nouvelle-Calédonie, la filière Nickel aux aboies" LE MONDE du 22/01/2021
Dans le sud du Pacifique, la reprise de l'usine VALE NC à Goro crée des tensions entre loyalistes et indépendantistes. Une situation qui pèse de plus en plus sur le territoire, étroitement dépendant de "l'or vert" en matière d'exportations et d'emploi (...). Un enjeu politico-stratégique du processus de décolinisation...
Lire l'article complet dans la Galerie d'images ci-dessous
Pour la Confédération syndicale des travailleurs, « indépendance ou pas, on a besoin de la SLN ».
« Les syndicats sont complètement absents du débat, c'est pourtant leur rôle de défendre les salariés et l'outil de travail », estime Sylvain Néa, leader de la CSTNC.
La Confédération syndicale des travailleurs de Nouvelle-Calédonie a adressé un courrier au haut-commissaire ou encore au président du gouvernement. Selon le syndicat, il est urgent de « tous se mobiliser pour sauver la SLN ».
La SLN doit vivre, assure Sylvain Néa. Parce que des milliers de salariés, sous-traitants, employés et familles sont liés à la filiale d'Eramet. Parce que, selon les chiffres de la société, près de 5 milliards de francs par mois sont injectés dans l'économie calédonienne.
Lire l'article complet de LNC du 22/01/2021
Le FINANCIAL TIMES déclasse la Nouvelle-Calédonie au rang de "risky business"
Dans son article, publié vendredi 22 janvier, le journaliste Henry Sanderson déclare "Il y a des risques pour les perspectives d'approvisionnement. L'année dernière, des manifestants en Nouvelle-Calédonie, un territoire français du Pacifique Sud, ont attaqué une mine appartenant au Brésilien Vale qui a accepté de vendre son actif calédonien à un consortium comprenant le négociant en matières premières basé en Suisse Trafigura."
"En octobre, la Nouvelle-Calédonie a voté le rejet de l'indépendance de la France lors d'un référendum, mais la colère grandit contre les sociétés minières étrangères. De nouveaux troubles pourraient prolonger la fermeture de la mine de Goro et toucher d'autres personnes sur l'île. "Tous les paris sont ouverts si cela continue", a déclaré un négociant en nickel. "L'île est une poudrière". Les articles du FT vise à informer les investisseurs sur la situation politique des pays que le journal considère comme étant "à risques" pour les capitaux. La description qui est donnée, avec la citation finale d'un négociant de Londres, classe le Territoire parmi les pays qui ne sont pas "business friendly" mais "risky business"; en tout cas pour le Financial Times.
Lire les articles de NC 1ère et LNC sur ce media international
2 000 Chômeurs bientôt sans indemnité ?
« 10.000 emplois ? Ce n’est pas notre priorité … » aurait récemment déclaré un haut responsable indépendantiste. Cette politique de la terre brûlée, menée depuis plusieurs semaines sous le prétexte d’imposer un repreneur non crédible de l’usine du Sud à la province Sud trouve ses fruits : 2060 salariés se trouvent aujourd’hui sans emploi, et vont émarger au régime du chômage de la Cafat.
Déjà 660 employés des sous-traitants de Vale NC ne travaillent plus. Ils vont être suivis par 1200 salariés de l’usine. Quant à la SLN, asphyxiée par les barrages indépendantistes empêchant la livraison du minerai, ce sont 200 ouvriers qui vont basculer dans le chômage partiel. Le hic, c’est que la Cafat n’a pas les fonds pour répondre aux besoins d’indemnisation de ces chômeurs. (...) L’organisme de protection sociale est lui même dans le rouge de plus de 30 milliards. Le régime d’indemnité du chômage « Covid » n’a pu être mis en œuvre que grâce à une partie du prêt de 28,5 milliards de l’Etat au territoire. (...) Mais la vraie question est : à quel moment ces 2000 chômeurs risquent-ils d’être privés de toute indemnité ? Jean Pierre Kabar, président du conseil d’administration de la Cafat, ne peut que constater l’impasse financière : l’ultime solution réside dans un prêt de la Nouvelle-Calédonie … qui se trouve elle-même dans l’incapacité de boucler son budget ! (...) Les indépendantistes, et les commanditaires des exactions et des entraves au travail sont aujourd’hui face à leurs responsabilités. Les 2000 chômeurs peuvent déjà leur demander des comptes.
Lire l'article complet de NoumeaPost
« L'usine du Sud, c'est le bac blanc de la sortie de l'accord » de Nouméa a déclaré Sonia Backès en réunion avec les administrés de Païta.
La présidente de la province Sud, Sonia Backès, a échangé avec des habitants de Païta. Les tensions autour de Vale NC pourraient préfigurer des relations politiques au terme de l'accord de Nouméa.
Lire l'article complet de LNC du 22/01/2021
Jean-François Bodin recevait sur RRB Samuel Hnepeune, le président du Medef, et David Guyenne, celui de la CCI pour parler des actions engagées par le collectif "NC ECO".
Ecoutez ci-dessous le Podcast du 21/01/2021
NC Eco, qui regroupe les acteurs économiques du territoire, est l’une des structures sollicitées par le ministre des Outremer dans le cadre de la consultation de la société Calédonienne qu’il a lancé. Comment NC Eco aborde cette consultation, et qu’est-ce qu’elle en attend ? Et quel est aujourd’hui son regard sur la situation économique et social créée autour de la reprise de l’Usine du Sud.
"Quel avenir pour la Nouvelle-Calédonie?" DNC du 21/01/2021
A trois mois du possible déclenchement du troisième référendum, l'État lance une grande consultation de la société civile. Des particuliers, des collectifs, le monde économique et social, les maires et la jeunesse pourront contribuer au débat sur l'avenir de la NouvelleCalédonie, au-delà du oui et du non.
Sébastien Lecornu, le ministre des Outremer, l'avait évoqué en octobre, lors de son séjour en Nouvelle-Calédonie, puis confirmé durant son allocution du 11 janvier. Dans la perspective de la fin de l'Accord de Nouméa et avant avril prochain, mois à partir duquel les élus pourront déclencher le troisième référendum, I'Ëtat va s'attacher à consulter et éclairer l'ensemble des parties prenantes sur ce qu'il pourrait advenir de la NouvelleCalédonie.
Les entreprises regroupées au sein de NC ECO, le Conseil du dialogue social, le Conseil économique social et environnemental ainsi que le Cresica seront sollicités pour transmettre leurs propositions sur une variété de thèmes.
Lire l'article complet dans la Galerie d'images ci-dessous
Réunion des sous-traitants de VALE au Medef.NC le 20/01/2021, pour actions communes.
Les entreprises et leurs salariés sont désemparés de la situation de blocage. Nous avons l'impression qu'il ne se passe rien et que la société civile ne se rend compte de rien. La chute du pouvoir d'achat des salariés et les répercussions sur le régime chômage CAFAT va être catastrophique. Samuel HNEPEUNE
Témoignages de salariés et déclarations diverses sur les conséquences des blocages miniers #Tousconcernés !
Voir le reportage intégral d'NC La 1ère
Voir le reportage intégral sur la 1ère
Lire l'article LNC
Lire l'article LNC