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  • Les maires de Nouvelle-Calédonie s'inquiètent de voir l'aide de l'Etat revue à la baisse 
  • L’ÉTAT NE VERSE QUE LES 2/3 DES 27 MILLIARDS : BIENVEILLANCE ET RAPPEL À L’ORDRE DU GOUVERNEMENT FRANÇAIS EN 8 POINTS … - 30/12 NoumeaPost (...) Pas de clé de répartition pour les quelques 15 milliards CFP destinés aux provinces et aux communes : "Le Haut-Commissaire de la République finalisera avec les services du gouvernement de Nouvelle-Calédonie, les montants précis pour chacune des collectivités concernées", indique le courrier. Le solde sera utilisé selon l’appréciation du gouvernement local … mais devra en priorité, "notamment, financer le Ruamm, le financement du chômage classique et l’apurement partiel de la dette envers Enercal". (...) Les 9 milliards restants seront versés en 2025, mais sous réserve que la "conditionnalité" concernant la TGC soit respectée. À défaut, tiennent à préciser le Premier ministre et le ministre d’État, le versement du solde ne se fera pas … Ces "rappels à l’ordre" étant effectués, l’État confirme qu’il importe "que la Nouvelle-Calédonie puisse trouver le chemin des réformes indispensables pour assurer la visibilité et la stabilité aux acteurs économiques et plus largement à tous les Calédonien au moment où doit se poursuivre le dialogue sur l’avenir institutionnel". (...) Que retenir de la décision et des rappels à l’ordre de l’État ? D’abord, une prise en considération de sa responsabilité à l’égard des institutions locales et des Calédoniens sous forme de bienveillance. Des milliards seront versés à la Calédonie. Pour autant, le nouveau gouvernement central, comme ses prédécesseurs sont conscients des réticences des élus à procéder aux réformes indispensables pour remettre le territoire sur de bons rails budgétaires, financiers, économiques et sociaux. À défaut de ces réformes, dépenses publiques, Ruamm, gouvernance des comptes sociaux et de santé, modèle économique, gestion des établissements ou encore fiscalité, les gouvernants français refusent désormais d’injecter des fonds provenant des contribuables métropolitains dans un trou sans fond calédonien. Or, tous ces domaines relèvent des compétences locales, conférées par la loi organique d’application de l’Accord de Nouméa. L’État se retrouve donc dans l’obligation de financer, non seulement ses propres compétences en Nouvelle-Calédonie, mais également … celles de Calédoniens. Il l’accepte, au nom de ses responsabilités, mais avec ce qu’il désigne, non pas comme des « conditions », mais, subtilité de la langue française, des « conditionnalités » … (...)
  • Ça sera moins ! - La Voix du Caillou (...) Le 1er ministre François Bayrou et son ministre des Outre-mer Manuel Valls ont co-signé un courrier adressé aux parlementaires, aux présidents du Congrès, du gouvernement et des trois provinces, ainsi qu’aux maires. Ils y confirment la diminution d’un tiers de l’aide allouée, « considérant que deux des trois conditionnalités requises avaient été adoptées et que la plupart des forces politiques au Congrès étaient engagées dans une démarche de soutien aux réformes proposées ». François Bayrou et Manuel Valls dispatchent également cette aide, spécifiant que 15 milliards cfp « seront destinés aux Provinces et aux communes. Le Haut-commissaire de la République finalisera avec les services du Gouvernement de Nouvelle-Calédonie les montants précis pour chacune des collectivités concernées. Le solde relèvera dans sa répartition précise d’une appréciation du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie quant aux priorités d’affectation mais devra notamment financer le RUAMM, le financement du chômage classique et l’apurement partiel de la dette envers Enercal ». Mais l’État à l’évidence tient à ce que la Nouvelle-Calédonie respecte sa « part du contrat » inclue dans la DM6. François Bayrou et Manuel Valls insistent donc sur le nécessaire vote de la réforme de la TGC. Ils précisent ainsi que les 9 milliards cfp restants, sont en suspens et, disent-ils, cette somme « sera débloquée en 2025 au profit de la Nouvelle-Calédonie dès lors que la conditionnalité inscrite au protocole initial et portant sur une réforme de la TGC aura été adoptée par le Congrès. Sans cela il ne pourra l’être ». Et ce courrier co-signé s’achève par une adresse aux responsables politiques calédoniens. « Il importe, soulignent ainsi le 1er ministre et le ministre de l’Outre-mer, que la Nouvelle-Calédonie puisse trouver le chemin des réformes indispensables pour assurer de la visibilité et de la stabilité aux acteurs économiques et plus largement à tous les Calédoniens au moment où doit se poursuivre le dialogue sur l’avenir institutionnel ». 
  • Quel bilan pour les commerçants calédoniens après les ventes de Noël ? Si la période des fêtes reste un moment clé pour les ventes, 2024 s’inscrit dans un contexte économique difficile après les émeutes de mai dernier, marqué par une baisse significative du pouvoir d’achat de la population. Bilan en demi-teinte pour de nombreux commerçants.
  • Un coup dur pour l’agriculture - 28/12 La Voix du Caillou

 

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Les acteurs du monde économique se félicitent de l’adoption in extremis de la loi de finances de fin de gestion, votée à l’Assemblée nationale quelques heures avant la chute du  gouvernement Barnier. Cette loi qui prévoit une aide exceptionnelle de 27 milliards de francs, accordée à la Nouvelle-Calédonie, pourrait permettre d’éviter un effondrement économique et social d’ici la fin de l’année. Celle-ci vise en effet à garantir le financement indispensable des collectivités locales, des dispositifs de chômage, du RUAMM et des hôpitaux et du système électrique. 

Il appartient désormais aux membres du Congrès de valider cette aide et de l’intégrer au budget principal de la Nouvelle-Calédonie, lors de l’examen de la décision modificative n°6 (DM6), qui se tiendra ce mercredi 11 décembre au congrès. 

Les représentants d’NC ECO en appellent à la responsabilité de tous les élus et espèrent que l’intérêt général et la survie du territoire sauront guider le choix de l’ensemble des  décideurs politiques. Il en va de la survie de la Nouvelle-Calédonie. 

Si la censure du gouvernement de Michel Barnier n’est pas une bonne nouvelle, aussi bien pour l’Hexagone que pour les territoires d’outre-mer, tant l’instabilité politique impacte l’économie réelle et ralentit les besoins urgents de relance et de reconstruction, il convient de garder à l’esprit que cette nouvelle tranche d’aide, accordée à notre territoire et rendue possible grâce à la mobilisation et la détermination de nos parlementaires, est cruciale pour la survie, à très court terme, de notre territoire.

Alors que nous redoutions que la Nouvelle-Calédonie ne soit sacrifiée en cas de censure, l’adoption de cette loi de fin de gestion nous offre la possibilité de sauver ce qui peut encore l’être en cette fin d’année 2024. 

La non-adoption de la DM6 conduirait par conséquent la Nouvelle-Calédonie dans une situation irréversible et serait totalement contradictoire avec la volonté politique affichée et partagée de redresser l’économie calédonienne avec l’appui de l’Etat. 

Par ailleurs, les représentants d’NC ECO prennent acte de la déclaration du chef de l’Etat concernant le dépôt, avant la mi décembre au Parlement, d’une « loi spéciale » permettant d’assurer la continuité des services publics et de la vie du pays et notamment de venir en soutien à la Nouvelle-Calédonie. Ils rappellent néanmoins l’importance fondamentale de maintenir, en cette période de grande incertitude et de transition politique, les circuits d’échanges et de concertation établis depuis plusieurs mois avec les représentants de l’Etat et insistent sur la nécessité de prolonger les dispositifs de soutien tels que le chômage partiel et le FSE. L’absence de gouvernement ne doit par ailleurs représenter un obstacle, ni remettre en cause le lancement de chantiers publics indispensables à la reconstruction et à la relance.

Les élus du Congrès se réunissent ce mercredi pour examiner la fameuse DM6, qui autorise le versement d’une aide de 27 milliards pour permettre à la Nouvelle-Calédonie de finir l’année. Certains groupes, opposés aux conditions dictées par l’État, pourraient ne pas la voter. Un scénario qui inquiète une partie de la classe politique et le monde économique.

Le regard des responsables politiques, du monde économique et des partenaires sociaux seront tournés vers le Congrès, ce mercredi 11 décembre. Une séance capitale pour les finances à court terme de la Nouvelle-Calédonie va s’ouvrir, à 14 heures. Les élus vont en effet examiner la décision modificative n°6 du budget propre de la Nouvelle-Calédonie pour l’exercice 2024. Elle vise à entériner le versement d’une nouvelle aide de l’État d’un montant de 27,6 milliards de francs, votée in extremis par les parlementaires français dans le cadre du budget de fin de gestion, quelques heures avant la censure du gouvernement Barnier.

Une aide conditionnée

Cette enveloppe doit permettre de compenser les pertes de recettes fiscales liées aux exactions survenues en mai, et notamment d’éviter les ruptures de trésorerie du Ruamm et du système électrique jusqu’à la fin de l’année. Elle servira aussi à maintenir le financement du chômage partiel et total. Elle est également très attendue par les collectivités, puisqu’elle donnera la possibilité à la Nouvelle-Calédonie de régler aux provinces et aux communes 7,8 milliards de francs. Ces 27 milliards de l’État sont considérés par le gouvernement local comme "une aide essentielle pour assurer la stabilité financière de la Nouvelle-Calédonie en cette fin d’année".

Pourtant, l’inquiétude plane autour d’un éventuel rejet du texte par une majorité d’élus du Congrès. Certains groupes politiques ont en effet exprimé leur hostilité à l’égard de ce projet de délibération. En cause : les conditions imposées par l’État dans l’attribution de cette aide financière à la Nouvelle-Calédonie.

Pas d’habilitation du Congrès

En acceptant les 27 milliards, le gouvernement calédonien s’est en effet engagé, par convention, à adopter avant la fin de l’année la réforme de la taxe générale sur la consommation (TGC) ainsi que celle sur la contribution calédonienne de solidarité (CCS). La première consiste à un passage à trois taux de la TGC (3, 10 et 18 %), contre quatre actuellement (3, 6, 11, et 22 %), pour assurer un rendement de huit milliards supplémentaires. Un projet porté par le gouvernement et décrié par un certain nombre de groupes du Congrès, qui jugent déplacée l’idée de faire évoluer une taxe sur la consommation au moment où celle-ci est en chute libre, depuis les violences de mai. Même incompréhension chez l’opposition en ce qui concerne l’augmentation programmée de la contribution calédonienne de solidarité, une taxe affectée à l’Agence sanitaire et sociale et à la Cafat. Elle doit passer, au 1er janvier 2025, de 2 % à 3 %, assurant un rendement supplémentaire de sept milliards par an.

Au-delà du fond, c’est aussi la forme qui agace au sein de l’hémicycle du boulevard Vauban. "Le gouvernement et l’État prennent des engagements sans en informer le Congrès, ce n’est pas normal, reproche Philippe Dunoyer, de Calédonie ensemble. Est-ce qu’on veut les 27 milliards de francs ? Bien sûr que oui, mais pas à n’importe quelles conditions." Une critique qu’avait déjà formulée l’Éveil océanien lors de la négociation, fin novembre, du prêt de 120 milliards de francs contenu dans le projet de loi de finances 2025. "Comment le gouvernement peut-il négocier un emprunt sans habilitation du Congrès et présenter un plan de réformes qui n’a pas non plus été adopté par ce dernier ?", s’interrogeait alors le parti, déplorant un chantage "insupportable".

"Faire preuve de responsabilité"

La menace d’un rejet de la décision modificative n°6 inquiète de plus en plus une partie de la classe politique, qui s’agite désormais pour tenter de "ramener à la raison" les frondeurs. "Le gouvernement appelle tous les acteurs à faire preuve de responsabilité et de solidarité pour permettre l’adoption de ces mesures cruciales", a écrit l’exécutif dans un communiqué diffusé le 5 décembre.

Le monde économique est, lui aussi, préoccupé. "La non-adoption de la DM6 conduirait par conséquent la Nouvelle-Calédonie dans une situation irréversible et serait totalement contradictoire avec la volonté politique affichée et partagée de redresser l’économie calédonienne avec l’appui de l’État", écrit NC Eco. Le Conseil du dialogue social, instance réunissant des représentants d’employeurs et de salariés, exhorte les élus du Congrès à "dépasser les clivages politiques et à placer l’intérêt général au cœur de leur décision" en adoptant la DM6. "Il en va de la survie économique et sociale immédiate du territoire."

Rupture de contrat pour les employés de la SLN à Thio 12/12/2024 NC La 1ère

À Thio, les salariés de la SLN ont perdu leur travail - 12/12 La Voix du Caillou

Prony Resources redémarre ses activités MadeIn 11/12

-  SEULE LA FRANCE PEUT SAUVER LA FILIÈRE NICKEL CALÉDONIENNE - 11/12 NoumeaPost 

Prony Resources redémarre ses activités - 10/12 La Voix du Caillou

NICKEL. Trois semaines après le retour des équipes à Prony Resources, la production industrielle reprend

NICKEL. "Il faut sauver nos entreprises minières" : le syndicat Contrakmine veut être associé aux discussions sur l'avenir des sites 06/12

Nouvelle-Calédonie : Contrakmine, représentant les sous-traitants miniers, alerte sur leurs difficultés et demandent à participer aux discussions sur l’avenir de la filière | Outremers360

  • TRANSPORT MARITIME : 

Le prix des billets à bord du "Betico" va augmenter au 1er janvier

L’horizon va-t-il se dégager pour l’arrivée d’un nouveau Betico ? | 09/12 Les Nouvelles Calédoniennes

Bras de fer entre les assurances et l’État - 06/12 La Voix du Caillou

Lassés des émeutes, les assureurs lâchent les entreprises ultramarines | 05/12 Les Nouvelles Calédoniennes Nouvelle-Calédonie, Antilles… Face aux violences urbaines à répétition dans les territoires ultramarins, les compagnies d’assurance encore présentes ont annoncé qu’elles cesseraient de prendre de nouveaux clients ou réviser leurs contrats à destination des entreprises. Toutes en appellent à l’État.

 

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  • Pourquoi la commune du Mont-Dore veut instaurer un couvre-feu pour les moins de 16 ans

  • La santé à l’agonie dans le Nord - 12/12 La Voix du Caillou

  • SANTÉ. La crainte de perdre l'accès aux soins hospitaliers s'exprime à nouveau dans le Nord

  • Santé : prolongation du sondage - 12/12/2024 La Voix du Caillou - La Fédération des Professionnels Libéraux de Santé qui regroupe 10 syndicats professionnels, a lancé un sondage auprès des professionnels de santé avec l’institut Quidnovi. La durée de ce sondage vient d’être prolongée. Lancé à la fin novembre, ce sondage sera clos le 13 décembre prochain. A l’heure actuelle, 350 professionnels de santé ont déjà répondu, mais les demandes affluent encore. Cette enquête a pour objectif d’évaluer l’impact des émeutes sur les professionnels de santé, et dont la principale est le départ de très nombreux professionnels. « Ce sondage, nous a dit le président de la FPLS Patrice Gauthier, doit être représentatif de la population des professionnels de santé, salariés et libéraux. Ce sondage est d’abord un constat. On perd des professionnels de santé par dizaines et on en attire extrêmement peu en ce moment ». On estime ainsi que 30% des orthophonistes sont partis que 28% des cabinets libéraux de sage-femmes auront fermé l’an prochain et sur 168 chirurgiens-dentistes 36 ont demandé leur radiation. Et cette vague de départ ne s’est pas tarie. Le but de ce sondage est donc de connaitre les raisons profondes de cet exode. « Une fois que nous aurons un diagnostic, précise Patrice Gauthier, nous pourrons éventuellement proposer des solutions prioritaires. Depuis 12 ans que nous existons, la FPLS a émaillé son existence d’un grand nombre de documents et de réflexion importantes à notre sens (ndlr : ainsi le plan Do Kamo), et selon nous dans ces solutions, il y a des choses à prioriser et ce sondage pourra être là pour les étayer ». La FPLS et les syndicats professionnels qui la composent se défendent de tout parti pris ou d’intérêts partisans, « notre problème est largement au-delà de ça, il est de défendre la sante en général », souligne le président de la Fédération. Les conséquences de ces départs, c’est évidemment une diminution drastique de la prise en charge des Calédoniens en termes de santé. « Ceux qui s’en vont, ils s’en vont, insiste Patrice Gauthier, et on ne les convaincra probablement pas de revenir. En revanche, ceux qui restent, on veut savoir pourquoi ils restent, pourquoi ils pourraient partir et ce qu’il faudrait faire pour qu’ils restent s’ils ont l’intention de partir ». Les résultats du sondage seront rendus publics en début d’année prochaine, « notamment auprès des autorités, qu’elles soient locales ou nationales. Nous voulons faire de ce sondage, un outil collectif ». La FPLS rappelle que ce sondage est ouvert aux libéraux et aux salariés de tout le secteur de la santé. Pour y prendre part, les professionnels de santé disposent d’un e-mail de contact, [email protected], qui leur enverra un lien sécurisé grâce auquel ils pourront répondre aux questions du sondage.

  • Consternation à Boulari - 09/12 La Voix du Caillou Dans la nuit de vendredi à samedi, le stade des lanceurs, à Boulari, a vu l’une de ses installations partir en fumée.
  • Mont-Dore : le local d’un club d’athlétisme détruit dans un incendie
  • Eddie Lecourieux, maire du Mont-Dore : "C’est quoi notre avenir, une ville qui va mourir doucement ?" Elle a été moins touchée que ses voisines par les dégâts matériels liés aux émeutes qui ont secoué la Nouvelle-Calédonie. Mais la ville du Mont-Dore continue à payer un prix très lourd, alors que la circulation reste impossible la nuit sur l’axe qui relie le Nord au Sud. Une énorme contrainte dont le maire énumère les conséquences. Eddie Lecourieux était l’invité politique du dimanche 08/12 sur NC la 1ère.

 

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  • Emmanuel Moulin, l'Invité du Matin d'RRB 29/11 Emmanuel Moulin, le responsable de la mission interministérielle, était notre invité du matin. Il a été chargé, par le Premier ministre, de mener les travaux de préfiguration de la Délégation interministérielle à la Nouvelle-Calédonie. Elle a pour mission de poursuivre la démarche d'accompagnement du territoire et de continuer les travaux menés par la mission reconstruction.

 

 

  • Les chiffres de la triste réalité - 29/11 La Voix du Caillou Tout le monde s’active pour la reconstruction et la reprise d’une activité économique permettant aux Calédoniens de vivre. Et il y a urgence, l’ISEE a publié une note de conjoncture qui lève le voile sur la réalité de la crise.
  • Cinq chiffres clés de l’ISEE, qui témoignent de la crise économique en Nouvelle-Calédonie 28/11 - 16 700 salariés concernés par une autorisation de chômage partiel, au mois d’octobre. 9 000 personnes privées d’emploi de mars à septembre, dont 4 900 indemnisées au chômage total. La situation économique de la Nouvelle-Calédonie reste compliquée, plus de six mois après le début de la crise. Retrouvez cinq chiffres de l'ISEE, qui en témoignent. (...)
  • Des mesures pour remonter la pente - 29/11 La Voix du Caillou
  • Exonérations, prime, amortissement… Que contient le projet de loi visant à soutenir la reprise économique ? | 28/11 Les Nouvelles Calédoniennes
  • Le secteur du BTP à l’agonie - La Voix du Caillou  (...) Les chiffres édifiants font froid dans le dos. 43% des entreprises du secteur ont perdu, depuis le mois de mai, plus de 50% d’activité. 80% des entreprises ont une visibilité économique de moins de trois mois, et pire encore, si rien n’est fait rapidement, une entreprise sur deux sera en cessation d’activité d’ici janvier 2025, ce qui menace 3 000 emplois.
  • Le cri d'alarme de la FCBTP | Radio Rythme Bleu Pour la FCBTP, il y a trop d’annonces et pas assez d’actions. Le constat est alarmant. Malgré les aides annoncées, aucun chantier de reconstruction n’est lancé. La FCBTP demande du travail immédiatement avec la reconstruction des structures détruites mais aussi en finalisant le contrat de développement en cours et en lançant rapidement la nouvelle génération 2024 – 2027. Un besoin urgent car les sociétés du BTP souffrent. 43% des entreprises ont perdu plus de 50% d’activité depuis le mois de mai. 

    1 entreprise sur 2 envisage de fermer d'ici janvier, ça représente 3000 salariés au chômage.

  • LES ECHOS 27/11/2024 - Décryptage - Les entreprises d'outre-mer en alerte maximale

    « Les outre-mer ne peuvent plus attendre, estime François Asselin, le président de la CPME. L'urgence est d'agir pour préserver les entreprises locales, soutenir l'emploi et éviter un décrochage économique irréversible. » La Confédération des petites et moyennes entreprises a lancé mardi un cri d'alarme, appelant de ses voeux « une loi pluriannuelle qui serait une réponse structurelle aux maux des outre-mer trop souvent traités de manière conjoncturelle ». Entre juin 2023 et juin 2024, les défaillances d'entreprises ultramarines ont bondi de 19 % en moyenne, selon les derniers chiffres de l'Institut d'émission d'outre-mer. La CPME évoque le chiffre de 150.000 entreprises dans ces territoires. « Les constats ont été faits depuis longtemps, il a toujours manqué des décisions fortes et structurantes », insiste le Réunionnais Dominique Vienne, qui porte la parole de la « France océanique » au sein de l'organisation patronale. La CPME demande également des mesures d'urgence pour la Nouvelle-Calédonie et la Martinique, dont les tissus économiques sortent meurtris, à des niveaux divers, des émeutes de ces derniers mois.

    « Situation de survie »

    La situation est particulièrement grave en Nouvelle-Calédonie, où la vague de violences déclenchée en mai par des forces indépendantistes tarde à s'éteindre. « Nous sommes en situation de survie », résume Mimsy Daly, la présidente du Medef local. Les derniers chiffres de l'Institut statistique calédonien le confirment : 10.000 emplois salariés ont été perdus en six mois dans le secteur privé, 830 entreprises détruites dans la province de Nouméa, qui concentre l'essentiel de l'activité économique du « caillou ». « La Nouvelle-Calédonie vient de perdre entre 20 et 25 % de son produit intérieur brut, poursuit Mismy Daly. Le marché va se restreindre, des entreprises vont fermer, d'autres vont réduire leurs effectifs pour s'adapter. Le BTP est à l'arrêt, faute d'investisseurs privés et publics. »

    Le Medef calédonien, comme la CPME, demandent la reconduction du fonds de solidarité et des mesures exceptionnelles de chômage partiel mis en place par l'Etat. Les entrepreneurs alertent en même temps Paris sur l'attitude des compagnies d'assurances, qui rechignent à rembourser les dégâts et ne veulent plus assumer ceux liés aux émeutes dans les contrats à venir. Les entreprises martiniquaises se disent aujourd'hui confrontées à la même réalité.

    Les pertes de recettes que devra supporter l'Etat à moyen et long terme seront supérieures aux économies qu'il réalisera. Hervé Mariton Président de la Fédération des entreprises des outre-mer.

    Un autre territoire ultramarin est régulièrement secoué par les crises : Mayotte, où des entreprises tardent à se relever de plusieurs semaines de paralysie causées par des mouvements de protestation contre l'immigration clandestine, en début d'année. Un sujet spécifique préoccupe le monde économique sur une île érigée en département d'outre-mer en 2011 : l'alignement du salaire minimum et des cotisations sociales, encore inférieurs aux niveaux nationaux, sur le droit commun. « La convergence sociale est une demande légitime, mais elle est impossible dans les conditions actuelles, affirme Marcel Rinaldy, président de la commission de développement économique de la CCI de l'archipel. Il nous faudrait d'autres outils pour cela, comme la création d'une zone franche globale qui allégerait les énormes surcoûts dont nous souffrons. »

    Les autres départements d'outre-mer - Guadeloupe, Guyane, Réunion et Martinique - ont une autre inquiétude : les arbitrages budgétaires. Ce mercredi, des députés et des sénateurs réunis en commission mixte paritaire débattent du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025, qui comporte un article lourd de menaces. Dans sa quête d'économie, le gouvernement veut donner un sévère coup de rabot sur le régime d'allègement de cotisations sociales patronales, qui aurait un effet mécanique important sur les exonérations applicables outre-mer. Or, ces exonérations sont un dispositif essentiel dans les quatre DOM concernés.

    Les TPE-PME de Guadeloupe plombées par les retards de paiement

    La Fédération des entreprises des outre-mer (Fedom) est mobilisée depuis de longs mois sur ce dossier et a fait réaliser une étude qui évalue les impacts de leur remise en cause : 264 millions d'euros en défaveur des entreprises ultramarines en 2025. « Ces dernières n'auront pas d'autres choix que d'augmenter leur prix et de réduire fortement leurs dépenses. Les conséquences sur l'emploi et sur la vie chère seront inexorables, estime Hervé Mariton, président de la Fedon et ancien éphémère ministre de l'Outre-mer. De plus, les pertes de recettes que devra supporter l'Etat à moyen et long terme seront supérieures aux économies qu'il réalisera. »

    Jouer « avec le feu »

    A La Réunion, où le taux de chômage atteint 17 % et où les défaillances d'entreprises ont progressé de 51 % en un an, l'inquiétude n'a jamais été aussi forte dans les milieux économiques. « On ne sait absolument pas ce qui va sortir du chapeau des arbitrages budgétaires, déplore Didier Fauchard, président du Medef insulaire. Les entreprises qui doivent répondre à des appels d'offres ne savent pas quels seront leurs coûts en 2025. Nous ne cessons de prévenir le gouvernement qu'il joue avec le feu. »

    Avec les crises, les PME d'outre-mer paient au prix fort leur éloignement

    Le département d'outre-mer le plus peuplé (885.000 habitants) et celui qui a le tissu économique le plus développé craint de voir fragilisées les activités productives qu'elle a su développer au fil du temps : les exonérations de charges aujourd'hui menacées sont destinées en priorité à ces secteurs exposés à la concurrence des importations. « Notre modèle à un coût, remettre en cause les dispositifs qui le protègent entraînerait la destruction de plus de 10.000 emplois dans les cinq années qui viennent », résume Michel Dijoux, président de l'Association pour le développement industriel de La Réunion .

    Bernard Grollier (Correspondant à La Réunion)

  • Les rencontres économiques du Pacifique Sud - La Voix du Caillou
  • Nouvelle-Calédonie : "On va vers une crise sociale monumentale", alerte la CPME de l'archipel
  • Une aide pour régler les factures d’électricité - 27/11 La Voix du Caillou
  • Le Congrès adopte une aide à l’énergie au bénéfice des chômeurs | 26/11 Les Nouvelles Calédoniennes
  • « La Calédonie doit s’inventer un avenir sans nickel » MadeIn 24/11 Spécialiste des matières premières, Philippe Chalmin, économiste, observe avec attention depuis plusieurs années la situation du nickel calédonien. Il nous partage son point de vue sur la question : « Le nickel peut-il encore sauver la Nouvelle-Calédonie ? » (...)
  • Un peu plus de souplesse pour la vente d’alcool - 26/11 La Voix du Caillou
  • Un mois avant Noël, quelle tendance chez les commerçants ? - 25/11 La Voix du Caillou « Les commerçants attendent décembre avec beaucoup d‘intérêt, entre Noël et le Black Friday, atteste Ronan Daly, le président du syndicat des commerçantsCette année on nage dans une incertitude qui est générale depuis le 13 mai. » Mais, à un mois des fêtes de fin d’année, les commerçants voient déjà la tendance se dessiner. Les chocolatiers, qui font partie des premiers concernés, témoignent d‘une activité toujours au ralenti. (...)
  • Une rallonge budgétaire pour les mairies - 23/11 La Voix du Caillou L’État s’apprête en effet à signer une convention avec le 17e gouvernement pour leur débloquer un fonds de solidarité exceptionnel de 6,6 milliards de francs d’ici la fin de l’année 2024. Une demande portée par l’Association nationale des maires de France et l’Association française des maires de Nouvelle-Calédonie.

 

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Rencontre des acteurs économiques calédoniens avec les Présidents du Sénat et de l'Assemblée Nationale :

  • Au centre commercial Kenu-In de Dumbéa, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher arpentent un désastre économique Séquence forte, durant la mission de concertation et de dialogue menée par la présidente de l’Assemblée nationale et le président du Sénat. Mercredi 13 novembre, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher ont découvert les décombres du centre commercial Kenu-In, à Dumbéa. Un poumon économique saccagé et incendié à la mi-mai, 35 ans après ses débuts. Il symbolise les ravages subis par les entreprises de Nouvelle-Calédonie, confrontées aux défis de la reconstruction.

 

  • Au chevet du monde économique - 14/11 La Voix du Caillou Hier matin, Yaël Braun Pivet et Gérard Larcher se sont rendus sur le site totalement dévasté de Kenu-In, à Dumbéa. Ils ont rencontré, dans le chaos et les décombres de ce qui fut pendant près de quarante ans un vrai lieu de vie, les acteurs du monde économique, qui ont grandement besoin d’aide. « En l’espace de quatre jours, ce sont des centaines d’emplois qui ont été perdus et 34 000 m2 de bâtiments qui ont été pillés et entièrement détruits ». C’est avec ces mots que Frédérique Pentecost, dont la famille est à l’origine de la création de cette zone commerciale connue de tous, a accueilli, la voix nouée, la présidente de l’Assemblée nationale et le président du Sénat. Les deux parlementaires, qui ont pu entrer à l’intérieur de ce qui était avant le 13 mai une galerie commerciale qui grouillait de monde, ont paru stupéfaits de voir de visu l’étendue des dégâts. Si l’on pourrait croire en pénétrant dans ce lieu totalement dévasté qu’il s’agit du décor d’un mauvais film catastrophe, c’est bien la réalité qui était devant les yeux de tous hier matin. Après une très courte visite, pour constater les dégâts, les acteurs du monde économique et les présidents des deux assemblées ont pu échanger librement. (...)
  • Devant les décombres de Kenu-In, le duo parlementaire promet des réponses rapides au monde économique | 14/11 Les Nouvelles Calédoniennes Les deux parlementaires ont rencontré les représentants des chambres consulaires et du patronat, mercredi matin, au pied du centre commercial ravagé par les flammes aux premiers jours des émeutes. "On a l’intention d’aller vite et de ne pas vous laisser tomber", ont-ils promis à des acteurs économiques inquiets.
  • Nouvelle-Calédonie : Devant les décombres d’un centre commercial ravagé par les flammes, le duo parlementaire promet des réponses rapides au monde économique 14/11 | Outremers360

 

C'est la double peine pour les habitants de la Nouvelle-Calédonie. Non seulement l'île est dévastée, mais la reconstruction, et plus globalement la reprise économique, sont toujours au point mort, six mois après les graves émeutes de mai.

Le blocage assurantiel est en train de faire tache d'huile sur le financement, aussi bien pour les entreprises, que pour les ménages. Outre le fait de ne pas avoir encore été totalement remboursées des dégâts subis, les entreprises se retrouvent dans l'impossibilité de s'assurer à nouveau , ce qui complexifie leur accès au crédit. Et ce, dans des proportions dramatiques pour le territoire, s'alarment les responsables locaux. « Il y a un effondrement du crédit », lâche tout simplement Mimsy Daly, la présidente du Medef Nouvelle-Calédonie, interrogée par « Les Echos ». 

Selon les derniers chiffres de l'IEOM (l'Institut d'Emission d'Outre Mer) et de l'ISEE (l'Institut de la Statistique des Etudes Economiques Nouvelle-Calédonie) datés de la fin du mois d'octobre et que « Les Echos » se sont procurés, les crédits à l'habitat sont quasi à l'arrêt, avec une baisse 89 % sur un an. Pour les prêts à la consommation, l'effondrement atteint 72 %. « Il faut imaginer ce que cela signifie pour le marché automobile ou les biens d'équipement des habitations », souligne la responsable du Medef.

Prêts aux entreprises divisés par deux. D'autant que les banques ne prêtent pas plus aux entreprises en ce moment. Les octrois de crédits d'investissement pour les sociétés non financières ont été divisés par deux sur les neuf premiers mois de l'année, à 120 millions d'euros contre 230 millions d'euros l'année dernière, toujours selon les chiffres de l'IEOM. Dans le même temps, le taux des créances douteuses au sein des portefeuilles des banques est en progression (6,35 % en juin, contre 5,13 % en décembre).

Sans ces financements bancaires, impossible de s'atteler à la reconstruction, déplore le député Kanak Emmanuel Tjibaou. « 96 % des dommages concernent les entreprises et l'outil de production, rappelle-t-il. Nous avons sollicité toutes les instances possibles, de l'Etat à la Banque de France en passant par la Caisse des Dépôts. »

Interrogées, les banques assurent continuer « de financer l'économie de Nouvelle-Calédonie », selon un porte-parole de la Fédération bancaire française (FBF). Au total, les établissements ont « reporté des échéances ou financé de nouveaux crédits sur des prêts d'un encours total de près d'un milliard d'euros », précise l'organisation représentante du secteur. Par ailleurs, les banques « distribuent notamment des prêts garantis par la Sogefom (la société de gestion du fonds de garantie de l'Outre-mer, une entité liée à l'Agence Française de Développement, NDLR) qui permettent aux entreprises de consolider leurs encours bancaires ou de financer la reconstruction », poursuit la FBF.

Reports d'échéances. Dès le lendemain des émeutes, le patron de la fédération - alors Nicolas Namias, le dirigeant du groupe BPCE - avait en effet promis de soutenir le territoire d'Outre-mer en formulant trois promesses : maintien des flux de paiement, report d'échéances de prêts et discussion avec les autorités pour la mise en place d'un dispositif de prêt garanti. Interrogé, le dirigeant assure que « tous [ses] clients ont bénéficié du report d'échéance ». Pour BPCE, le sujet est particulièrement important puisqu'il s'agit du premier groupe bancaire du territoire avec ses deux filiales, la BCI (rattachée à la BRED) et la BNC. D'où la prise de position rapide de Nicolas Namias au lendemain des violences.

La Nouvelle-Calédonie au bord de l'effondrement économique. « Les reports d'échéances ont été bien utilisés par les entreprises, indique Mimsy Daly. Ils ont même été spontanément portés par les banques de 3 à 6 mois dans un grand nombre de cas. Mais nous arrivons à la fin de cette période. » Par ailleurs, les prêts adossés à la Sogefom montrent également leurs limites, et ce, malgré la création d'un dispositif spécial depuis la crise de mai qui étend la couverture et la garantie. « Ces prêts sont efficaces mais ils sont plafonnés et ne peuvent être souscrits pour les besoins de trésorerie des entreprises, poursuit-elle. Or, avant crise déjà, la majorité des prêts répondaient à ce type de besoin. »

Nouvelle enveloppe d'aides. Contacté, Bercy n'a pour le moment pas donné suite à nos sollicitations. Mardi, le ministre des Outre-mer, François-Noël Buffet a cependant annoncé le dépôt de trois amendements au projet de loi de finances, dont le déblocage d'une nouvelle enveloppe de 80 millions d'euros pour la reconstruction. Les deux autres amendements concernent le rehaussement de 50 % du montant de la garantie de l'Etat au prêt susceptible d'être consenti par l'Agence française du développement, qui passera de 500 millions à 770 millions d'euros.

Mais une grande partie du problème reste du côté de l'assurance. Sans solution de ce côté-là, il sera difficile de relancer la machine du financement bancaire. La FBF reconnaît elle-même que c'est un obstacle majeur : « Aujourd'hui, les assurances contre les émeutes ne sont pas disponibles en Nouvelle-Calédonie. C'est un facteur dont les banques tiennent compte lorsqu'elles apprécient chaque dossier de financement. Il s'agit de décision au cas par cas. », affirme la fédération.

Les assureurs et Bercy discutent des solutions possibles pour maintenir l'assurabilité de l'archipel, après les immenses dégâts causés par les émeutes en Nouvelle-Calédonie. Bâtiments incendiés, commerces vandalisés… alors que des épisodes de violence touchent depuis plusieurs semaines les Antilles, où grandit la colère contre la vie chère, la grogne monte aussi chez les assureurs. Après les émeutes en métropole consécutives à la mort de Nahel l'an dernier, qui leur ont déjà coûté plus de 700 millions d'euros , l'embrasement de la Nouvelle-Calédonie au printemps dernier est visiblement l'événement de trop pour la profession. Les assureurs souhaitent que l'Etat participe, à leurs côtés, à l'indemnisation des dommages causés par les mouvements populaires, puisqu'il ne parvient toujours pas à endiguer les violences, indiquent plusieurs sources. « Des échanges ont lieu actuellement entre les assureurs et l'administration sur un partenariat public-privé pour la prise en charge du coût des émeutes, confirme Pierre Vaysse, membre du comité exécutif d'Allianz France. Les discussions étaient très embryonnaires avant les événements en Nouvelle-Calédonie et se sont accélérées depuis. Elles ont repris cet automne avec la nomination du nouveau gouvernement ». 

Environ 10 % des indemnisations versées : Bercy confirme des échanges sur les problèmes d'assurance dans l'archipel, où l'économie est exsangue. Le ministre de l'Economie, Antoine Armand, « veille à ce que l'Etat et les assureurs se mettent d'accord sur les conditions de l'assurabilité de la Nouvelle-Calédonie, pour qu'un accord soit conclu rapidement », explique son entourage. Une position commune avec la fédération France Assureurs pourrait être communiquée prochainement.

Alors que la situation n'est pas encore stabilisée sur place, la poignée d'assureurs présents en Nouvelle-Calédonie va devoir acquitter entre 1 et 1,5 milliard d'euros selon Allianz, le numéro un du marché local. France Assureurs estime pour le moment la facture à un milliard d'euros, à 96 % pour les dommages aux entreprises et professionnels. Les attentes de la population et des autorités envers la profession sont fortes : seuls 112 millions d'euros d'indemnisations ont été versés, selon le dernier décompte, et de nombreux sinistrés attendent toujours une expertise. 

De leur côté, les assureurs appellent les pouvoirs publics à prendre leur part de responsabilité, y compris, pour certains, en les assignant en justice. « Nous attendons avant tout de l'Etat qu'il assure le maintien de l'ordre et la cohésion sociale de toute la société, déclare Régis Lemarchand, membre du comité exécutif de Generali France. En Nouvelle-Calédonie et aux Antilles, le marché de l'assurance va se resserrer, car les incidents qui surviennent sur ces territoires sont récurrents », prévient-il.

« Nous revoyons nos conditions et nos tarifs d'assurance en Nouvelle-Calédonie, confirme Pierre Vaysse. Et c'est en train de se généraliser en Outre-Mer, où les risques évoluent également, mobilisant plus fortement les garanties dommages. » Certains assureurs ne proposent plus la garantie émeutes, lors des renouvellements de contrats des entreprises.

La CCR au coeur des discussions : Face au risque d'inassurabilité, qui pénaliserait encore plus la vie économique locale, « France Assureurs examine une solution de Place avec la CCR, qui agit sur mandat du Trésor, pour que la couverture émeutes, mouvements populaires et vandalisme soit sécurisée », précise le dirigeant de Generali France. La Caisse Centrale de Réassurance (CCR) est l'établissement public qui gère le régime d'indemnisation des catastrophes naturelles (inondations, séismes, cyclones tropicaux…), dont les coûts sont partagés entre les assureurs privés et le réassureur public, qui bénéficie d'une garantie financière de l'Etat.

Rien n'augure toutefois une extension du champ d'action de la CCR qui, selon plusieurs sources, ne serait pas très partante. D'autant que la Nouvelle-Calédonie n'entre pas dans son champ de compétences, car elle n'est pas couverte par le régime « cat nat ». L'archipel dispose aussi de son propre code des assurances, distinct de celui de la métropole et d'autres territoires d'Outre-mer… et de son propre gouvernement.

Pour mettre en place une garantie publique, à caractère obligatoire, le champ des options est immense. « Il y a des réflexions sur le type de populations couvertes : entreprises, collectivités, particuliers ? Sur le seuil de garantie : dès le 1er euro de dommages ou pas ? Sur l'organisme qui fournirait cette assurance additionnelle : un pool d'assureurs, le Gareat [la caisse d'indemnisation du terrorisme et attentats, NDLR] ou CCR ? Et enfin sur qui paie, les contribuables ou les assurés ? », énumère Pierre Vaysse.

Allianz « a une préférence pour la CCR », avec qui les assureurs ont l'habitude de travailler… Les sénateurs avaient déjà réclamé au printemps une garantie émeutes gérée par la CCR pour les collectivités locales, dans un rapport sur leurs grandes difficultés d'assurance. « Nous plaidons pour une garantie pour tous les types de clients et tous les territoires. Et pour une prise en charge plus forte de l'Etat que le partage à 50/50 du régime « cat nat » car il y a désormais une quasi-absence d'aléa - un principe à la base de l'assurance- et une intensité extrême des événements », estime Pierre Vaysse. « Si l'Etat crée un fonds spécifique, soit il l'abonde, mais cela semble aujourd'hui compliqué compte tenu de l'état des finances publiques, soit ce sont les assurés qui vont payer », affirme Régis Lemarchand. Ainsi, pour financer le régime « cat nat », une taxe est prélevée chaque année sur les contrats d'assurance des particuliers et des entreprises. Face au déficit structurel de ce système, mis à mal par l'inflation des sinistres climatiques, cette « surprime » va grimper de 66 % le 1er janvier 2025.

Les réflexions en cours rappellent celles menées, au moment du Covid, pour la couverture du risque systémique de pandémie. Elles n'avaient finalement pas abouti. Amélie Laurin

 

MEDEF NOUVELLE-CALEDONIE

Nous sommes très fiers de vous partager le discours de la présidente du Medef-NC, Mimsy DALY, lors de sa remise de la Legion d'honneur par Madame Le Maire de Nouméa, Sonia LAGARDE, dans les locaux de La France Australe ce Mercredi 13 novembre 2024 : 

 

 

 

 

 

 

SECURITE

TRANSPARENCE : LOUIS LE FRANC | Radio Rythme Bleu C'est le Haut-Commissaire, Louis Le Franc, qui était, ce midi, l'invité d'Élizabeth Nouar dans le magazine Transparence pour un point de situation, près de 6 mois après le déclenchement des violences insurrectionnelles. Quelle est la situation sur le terrain ? Où en sont les aides de l'Etat pour la reconstruction économique ? Et quel est désormais le calendrier politique ? Ce sont les thèmes qui ont été abordés avec le Haut-Commissaire Louis Le Franc.

 

 

ECONOMIE

Une économie en chute libre - 07/11 La Voix du Caillou Presque six mois après le 13 mai, l’Institut de la statistique et des études économiques (Isee) a récemment publié un rapport détaillé sur les répercussions économiques de la crise.
Au 30 septembre 2024, la situation économique du Caillou révèle une crise profonde, touchant particulièrement l’emploi, le secteur minier, les échanges commerciaux et les finances. Les derniers chiffres exposés par l’Isee, et révélés le 30 octobre dernier, montrent une dégradation rapide de l’activité, accompagnée de pertes d’emploi massives et d’un déficit commercial qui se creuse.

De nouvelles coupes dans le budget de la Mairie de Nouméa - La Voix du Caillou (...) « On fait des choix depuis plusieurs mois maintenant parce que nous sommes en souffrance budgétaire puisque la Nouvelle-Calédonie ne verse pas ce qu’elle nous doit. Ce sont six milliards quand même, explique Sonia Lagarde, le maire de Nouméa. Nous avons réussi à maintenir les salaires, mais en janvier, on va passer dans le négatif et on ne pourra plus assumer. » (...)

[FINANCES] Dès février, Nouméa « ne peut plus payer les salaires » – DNC.NC

Traitement de choc pour le système de santé - 07/11 La Voix du Caillou A bout de souffle, le système de santé et de protection sociale calédonien est l’une des priorités du plan de sauvegarde, de reconstruction et de refondation (PS2R) du gouvernement. Le point sur les réformes envisagées dans ce deuxième volet consacré au modèle santé-social (2/4).

Vers une économie « libérée, délivrée » - 06/11 La Voix du Caillou Le plan de sauvegarde, de reconstruction et de refondation (PS2R) du gouvernement prévoit un vaste programme de réformes visant à transformer le modèle calédonien. Zoom sur le premier volet du plan, consacré au modèle économique (1/4). (...) Quatre grands axes - Le modèle économique s’appuie sur quatre piliers en particulier : La relance de la consommation avec une réforme de fond sur la partie salariale. La diversification de l’économie avec un plan stratégique sur l’attractivité et le développement de nouvelles filières en Nouvelle-Calédonie. L’amélioration de la compétitivité avec la simplification administrative et une réforme de la fiscalité. Les grands travaux à lancer, qui doivent être « planifiés et être utiles ». (...)

[INFOGRAPHIES] Chômage, prix, exportations… L’Isee met à jour ses données sur les conséquences de la crise | 05/11 Les Nouvelles Calédoniennes

Nouvelle modification du budget de la Ville de Nouméa - 05/11 La Voix du Caillou

BAISSES BUDGÉTAIRES DRASTIQUES À LA COMMUNE DE NOUMÉA L'Actu en 3' - Jeudi 7 Novembre 2024 - NoumeaPost
Comme toutes les collectivités de Nouvelle-Calédonie, la Ville de Nouméa est durement impactée dans ses ressources par l’effondrement économique et financier consécutif aux émeutes du 13 mai. Le budget initial de la commune s’élevait à 27,5 milliards. Lors du conseil municipal de mardi soir, il a du être réduit de près de 4 milliards ! La priorité demeure le paiement des salaires des 1.600 agents de la Ville qui n’est assuré que jusqu’à la fin de l’année. Reste une impasse budgétaire importante, et notamment la difficulté régler les factures d’un certain nombre de fournisseurs et de prestataires. https://www.noumea.nc/noumea-dynamique/actu-agenda/direct-du-conseil-municipal-du-mardi-5-novembre-2024

NC ECO :

NC Éco dévoile ses propositions - 05/11 La Voix du Caillou Les membres de NC Éco ont officiellement présenté hier, devant la presse, leur contribution au Plan de sauvegarde, de refondation et de reconstruction (PS2R), exposant les points déjà abordés dans notre édition de lundi.

À la CCI, plusieurs figures du monde économique calédonien ont détaillé hier matin leur vision. David Guyenne, président de la CCI-NC, Elizabeth Rivière, présidente de la CMA-NC, Mimsy Daly, présidente du Medef-NC, Guylain De Coudenhove, directeur général de CAP-NC, ainsi que Nicole Moreau et Pierrick Chatel, respectivement présidente et secrétaire général de la CPME-NC, étaient présents. « Les travaux autour de ce plan ont été menés avec la contribution de centaines de chefs d’entreprise, tous secteurs confondus », a souligné David Guyenne, ajoutant que chaque thématique « a mobilisé au minimum une vingtaine de personnes ». Nicole Moreau a insisté sur le rôle central des TPE, PME et travailleurs indépendants, la « base de l’économie calédonienne ».

Parmi les mesures immédiates, l’aide à l’activité et à la trésorerie des entreprises est présentée comme prioritaire. Nicolas Moreau met en garde contre l’arrêt du chômage partiel au 31 décembre, rappelant l’importance de ce soutien pour préserver les TPE et PME : elle évoque le maintien nécessaire du fonds de solidarité jusqu’en « juillet 2025 ». Le report des charges sociales et fiscales, la gestion des assurances, le renforcement des forces de l’ordre et l’accompagnement des collectivités figurent également parmi les priorités.

Baisser la dépense publique

Comme évoqué dans notre édition de lundi, la réduction de la dépense publique est le premier axe de travail de NC Éco. Pour David Guyenne, cette réduction est « tout simplement nécessaire, inéluctable, obligatoire ». Il propose d’« améliorer la performance des services publics ou évidemment éliminer certains services publics, éliminer certaines redondances ». Parmi les pistes figure la réduction du nombre d’agents publics, détaillée par Mimsy Daly, présidente du MEDEF. Selon elle, « la réduction de la dépense publique passera à la fois par la réduction du nombre d’agents publics, mais aussi par un travail sur les rémunérations ». Elle rappelle qu’il faut « qu’ils soient associés à ces réflexions » et qu’« il ne s’agit pas de baisser du jour au lendemain le salaire des fonctionnaires, il s’agit de réfléchir sur le long terme à la possibilité de rémunérer différemment la fonction publique et puis à travailler aussi sur nos institutions ». NC Éco estime aussi qu’« il y a un échelon institutionnel de trop en Nouvelle-Calédonie ». Pour la présidente du Medef, il est temps que « les politiques aient le courage de traiter ce sujet de façon réaliste, en justifiant aux Calédoniens le coût de nos institutions par rapport aux bénéfices que les Calédoniens en retirent ».

En plus de la dépense publique, les neuf autres thématiques incluent la fiscalité, la santé, la priorisation des filières, l’insertion et la formation professionnelles, le transport, la construction et le logement, l’énergie, le nickel, ainsi qu’une stratégie pour une Nouvelle-Calédonie attractive. L’intégralité de ce dossier sera bientôt consultable en ligne.

Crise en Nouvelle-Calédonie : ce qu'on peut retenir des solutions proposées par le monde économique - TVNC La 1ère 05/11/2024 Les membres de NC Eco ont présenté ce lundi une liste de propositions économiques. Des mesures, qui d'après eux, permettraient de sortir la Nouvelle-Calédonie du marasme. (...)

 

L'Actu en 3' - Mardi 5 Novembre 2024 - NoumeaPost NC ÉCO A PRÉSENTÉ SES PROPOSITIONS ADAPTÉES AUX CIRCONSTANCES ACTUELLES
Fruit d’un long travail et d’un vaste exercice de concertation avec l’ensemble des acteurs économiques du territoire, le document de NC Eco constitue aujourd’hui la seule proposition concertée et complète pour instituer un modèle économique calédonien.

Ajusté compte tenu de la donne nouvelle résultant de l’insurrection du 13 mai, il a été présenté hier matin. Il souligne la condition préalable de diminution de la dépense publique pour redonner à la Nouvelle-Calédonie une attractivité et une perspective à long terme en matière économique. Objectif suggéré, ramener le coût de la dépense publique de 20% à 12% du Produit Intérieur Brut en 5 ans.

S’agissant de la fiscalité, NC Eco constate la dégradation vertigineuse des recettes en raison de la destruction d’une grande partie de l’appareil productif, et demande à la fois une réforme et une simplification. Les propositions soulignent que la préservation d’un bon système de santé est indispensable, et concernent l’ensemble des secteur clés de l’économie, énergie, formation, transport, construction, ainsi que la recherche de nouvelle filière innovantes à développer.

Autres conditions à un redémarrage de l’économie sur ces bases nouvelles, la poursuite du soutien de l’État, notamment pour ce qui concerne le chômage partiel, au moins jusqu’à la mi-2025. Pour NC Éco, la reconstruction passe aussi par l’amélioration de la problématique déjà posée des assurances, et le maintien de la sécurité sur le territoire. Piste pour aider au financement de la reconstruction : une défiscalisation métropolitaine pour les investissements liés à la reconstruction.

Le document actualisé sera transmis à l’ensemble des décideurs institutionnels et ne manquera pas, certainement, d’enrichir le plan S2R du gouvernement.

Baisse des dépenses publiques, réforme fiscale, diversification… les solutions du monde économique à la crise | 05/11 Les Nouvelles Calédoniennes Les représentants de NC Eco ont tenu une conférence de presse, ce lundi 4 novembre, afin de dévoiler le contenu d’un rapport de 140 pages listant leurs propositions pour transformer le modèle calédonien. Tour d’horizon des préconisations du monde économique censées "redresser" le pays. (...)

INFO SOIR 04/11/24 | Radio Rythme Bleu : 

140 pages de propositions. NC Eco a présenté sa contribution à l’avenir du territoire. Ils formulent des propositions autour de 10 axes pour mettre l’économie au cœur du modèle calédonien. NC Eco pose d’abord un préalable : la réduction des dépenses publique pour les ramener de 20 à 12% du PIB en 5 ans, soit le même niveau que la métropole. NC Eco, qui souhaite rendre la Nouvelle Calédonie plus attractive, demande également une réforme de la fiscalité en proposant uniquement 9 taxes et impôts.

Rencontre avec… Christopher Gygès - 05/11 La Voix du Caillou (...) LVDC : Le plan a reçu des critiques, notamment de la Fédé, qui reproche au plan d’être « néolibéral » et directement inspiré de NC Éco, qui regroupe notamment les organisations patronales. Qu’en dites-vous ? C.G. : Je pense que c’est le président du gouvernement qui a le mieux répondu sur cette partie. Ce plan, il est pragmatique. Il nous permet aujourd’hui d’apporter une réponse sociétale au problème à travers le modèle sociétal, mais également une réponse économique et sociale aux entreprises qui se posent la question de réinvestir ou non en Nouvelle-Calédonie. On a peut-être eu jusqu’à présent une Nouvelle-Calédonie trop administrée. Ce plan, il ne se veut pas libéral ou ultralibéral ou autre. Il veut simplifier la vie des Calédoniens le plus possible pour qu’ils retrouvent confiance dans la Nouvelle-Calédonie.

Caledonia TV - Journal du 04/11/2024

 

Des pistes pour économiser - NC ECO - 04/11/2024 La Voix du Caillou Ce lundi, le collectif NC Éco, créé en 2020 et regroupant de nombreux acteurs économiques (Medef, CCI, Finc, CPME…), présentera à la presse sa contribution au PS2R (plan de sauvegarde, de refondation et de reconstruction) porté par le gouvernement de la Calédonie. Ce rapport, long de 139 pages et dont nous avons eu connaissance, est nommé « Solutions d’avenir : soutenir, innover, rebâtir » . Il est construit autour de dix thèmes : réduire la dépense publique, repenser la fiscalité, réformer le modèle de santé, soutenir les filières qui le méritent, travailler sur la formation et l’insertion professionnelles, rationaliser le transport, améliorer le logement, être plus efficient sur l’énergie, s’interroger sur le nickel, et faire que la Calédonie redevienne attractive.

 

Vers un renforcement des liens économiques entre la Nouvelle-Calédonie et Fidji 06/11 ? Àl'initiative de l'association New Caledonia Trade and Investment et de la Chambre de commerce, dix entrepreneurs calédoniens se sont rendus à Fidji fin octobre. Le voyage pourrait amorcer de nouveaux partenariats entre les deux territoires.

POURQUOI EN NOUVELLE-CALÉDONIE, PLUS RIEN NE SERA COMME AVANT - 05/11 NoumeaPost 

Le document de NC Eco va probablement faire réagir. Il s’appuie en effet sur un principe de réalité. Non pas de réalité augmentée, comme celle dans laquelle le territoire s’était installé depuis de trop nombreuses années, mais la « vraie » réalité, celle de l’argent qui n’est pas produit par magie, mais par des paramètres économiques qui possèdent une rigueur le plus souvent implacable.

Les acteurs économiques, qui engagent leurs propres finances, qui se soumettent à des risques qui peuvent les mettre en cause directement, et dont dépendent la croissance, source de ressources publiques, n’ont pas le choix. Ils lancent un ultime cri d’alarme à la puissance publique pour fonder une orthodoxie économique conforme à la réalité d’aujourd’hui. Quelle est-elle ?

L’argent facile n’existe plus. Pour les décideurs, il ne suffit plus de lever des impôts ou d’alourdir ceux qui existent, pour trouver des recettes destinées à alimenter un train de vie excessif. La manne fiscale est tarie. Il faut, au contraire, inventer les leviers destinés assurer une action publique dimensionnée aux capacités du territoire.

Du point de vue de la production de richesse, la sphère publique est en grande partie, improductive. Il faudra donc séparer l’ivraie du bon grain. Combien d’établissements publics, chaque année plus nombreux et plus coûteux, sont peu utiles, voire inutiles. Certaines institutions, elles-mêmes, sont devenues budgétivores, augmentant sans cesse leurs dépenses de fonctionnement presque sans (...)

 

IMAGES. Mobilisation contre la vie chère : à Paris, 03/11 des milliers de manifestants défilent vers le ministère des Outre-mer

 

FCE | Conférence de presse au retour du Congrès international des Femmes Chefs d'entreprises Monde à Sydney | MEDEF NC

Retour sur le 71e congrès mondial des patronnes - 01/11/2024 La Voix du Caillou 

2024-11-01 Femmes Chefs d'Entreprises de Nouvelle-Calédonie - Valérie ZAOUI sur TV NC la1ère

 

Cinq chiffres clés de l'Isee révélateurs de l'ampleur de la crise en Nouvelle-Calédonie depuis mai 2024 - NC La 1ère 04/11 L'Institut de la statistique et des études économiques de la Nouvelle-Calédonie a publié, le 30 octobre, des chiffres représentatifs de la situation sur le territoire depuis les événements du mois de mai. Les résultats sont alarmants. (...)

Crise en Nouvelle-Calédonie. 03/11 Les producteurs du Nord contraints de faire des centaines de kilomètres pour écouler leurs récoltes à Nouméa

Le collectif des associations de Nouvelle-Calédonie veut se faire entendre - 02/11 La Voix du Caillou

Chômage en Nouvelle-Calédonie : décryptage sur RRB dans les jeudis de l'économie du 31/10/2024. En raison de la crise qui touche la Calédonie, de nombreuses entreprises ont donc recours au chômage. Il existe aujourd’hui 5 régimes de chômage différents. A qui s’adressent-ils ? Comment sont-ils gérés ? Et financés ? C'était le thème des Jeudis de l’Economie Radio Rythme Bleu. Jean-François Bodin a reçu le directeur de la CAFAT Xavier Martin, et le Président de la Commission Economie-Fiscalité du MEDEF-NC, Ronan Daly, également Président du Syndicat des commerçants.

 

Radio NC La 1ère 30/10 | Économie calédonienne : défis et perspectives | MEDEF NC Podcast qui aborde un sujet crucial pour notre communauté d'entrepreneurs : l'état actuel de notre économie calédonienne. Dans cet épisode, nous faisons un point de situation sur les défis auxquels nos entreprises font face aujourd'hui et discutons des perspectives d'avenir, notamment avec la venue prochaine du ministre des Outre-mer. Avec : Bertrand Courte, vice-président du MEDEF-NC, Jean-Marc Burette, secrétaire général de  l'USOENC et David Guyenne, président de la CCI-NC

 

Mimsy DALY, Présidente du MEDEF-NC : "Dans le cadre de la mission d’enquête menée par le Forum des Îles du Pacifique, j’ai été auditionnée au titre du Medef-NC avec mes collègues de NC ECO. Nous avons pu témoigner auprès des premiers ministres de Tonga (M. Siasi Sovelani), de Fiji (M. Sitivini Rabuka) et des Îles Cook (M. Mark Brown) et du ministre des affaires étrangères des Îles Salomon de la violence qui avait frappé le monde économique calédonien et des conséquences dévastatrices de ces exactions pour l’ensemble de la population de la Nouvelle-Calédonie. "Avaient-ils conscience de ce qu’ils faisaient ?" est une des questions qui nous a été posée. Logique quand on sait que ce qui a été détruit équivaut à 70% du PIB des Cook, 100% du PIB des Salomon, 40% du PIB des Fiji. Pour autant la réponse à cette question complexe est primordiale et il faudra y apporter toute la lumière."

 

La mission du FIP poursuit ses échanges - 29/10 La Voix du Caillou

Prony Resources : Saint-Louis, le caillou dans la chaussure - 29/10 La Voix du Caillou

La SLN victime d’un « pacte de corruption » évalué à plus de 400 millions de francs - 29/10 La Voix du Caillou

POURQUOI LE SORT DE LA CALÉDONIE EST LIÉ AU VOTE DE LA LOI DE FINANCES 2025 PAR L’ASSEMBLÉE NATIONALE - NoumeaPost

VIDEO. 28/10 Structures sinistrées, manque de services publics et de commerces, les habitants des quartiers dits "sensibles" de Nouméa, hantés par les émeutes du 13 mai La vie peine à reprendre son cours normal, notamment, à Ducos ou encore à Rivière-Salée. Dans les quartiers dits "sensibles" de Nouméa, les habitants sont toujours sous le choc. Ils se retrouvent confrontés au manque de services publics et de commerces plus de cinq mois après le début des émeutes du 13 mai. NC La 1ère est allée à leur rencontre.

“Il faut un nouveau modèle économique, social et fiscal pour la Nouvelle-Calédonie” - USOENC Syndicalisme Hebdo | 22/10 CFDT

INTERVIEW. "Profession en perdition" : le syndicat des sages-femmes tire la sonnette d'alarme sur leur situation

 

POLITIQUE

Le comité interinstitutionnel réclame une aide pluriannuelle - 07/11 La Voix du Caillou Les élus du comité interinstitutionnel, qui se sont réunis pour la seconde fois en début de semaine, réclament la mise en œuvre d’une convention financière pluriannuelle afin d’« assurer la survie » de la Nouvelle-Calédonie. Le comité interinstitutionnel, qui se compose notamment des présidents du Congrès, du gouvernement, des provinces, du Sénat coutumier et du CESE, des parlementaires, des associations de maires et des chefs de groupes du Congrès de la Nouvelle-Calédonie, s’est réuni lundi. Une réunion importante alors que les élus, dans un communiqué diffusé hier, réclament « la mise en œuvre d’une convention financière pluriannuelle entre l’État et la Nouvelle-Calédonie ». D’une même voix, ils déplorent « les répercussions du cataclysme » alors que les émeutes, qui ont notamment engendré plus de 2,2 milliards d’euros de dégâts, « se font sentir dans l’ensemble du tissu économique et social, avec une contraction de l’activité estimée entre 20 et 30 % du PIB et 29 000 Calédoniens au chômage, soit près d’un tiers de la population active ». (...)

De nouvelles aides de l’État attendues - 07/11 La Voix du Caillou  Lors des questions au gouvernement, Nicolas Metzdorf a interpellé François-Noël Buffet, le ministre des Outre-mer, afin d’obtenir certaines précisions sur les amendements déposés lors des débats parlementaires sur le projet de loi de finances. Cela représente plus de 100 milliards de francs d’aides supplémentaires.
Les débats avancent, la situation évolue. Lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, Nicolas Metzdorf, le député de la première circonscription, s’est montré direct au moment de s’adresser à François-Noël Buffet, le ministre des Outre-mer. « Il y a quelques semaines vous êtes venus en Nouvelle-Calédonie. Vous avez rencontré les présidents d’institutions, vous avez rencontré les maires, les chefs d’entreprises, les salariés, les chefs d’associations, les Calédoniens », a-t-il débuté, évoquant le « désastre économique, social et humanitaire » que traverse actuellement l’ensemble du territoire. Dénonçant un projet de loi de finances initial « qui ne répond pas aux besoins financiers de la Nouvelle-Calédonie », le député, membre du groupe Ensemble pour la République, a ainsi réclamé certaines précisions sur les débats parlementaires et les nouvelles mesures évoquées. (...)

POURQUOI LE CONGRÈS DE L’UNION PROGRESSISTE EN MÉLANÉSIE VA PESER SUR L’AVENIR DU FLNKS - 06/11 NoumeaPost

Rencontre avec… Christopher Gygès - 05/11 La Voix du Caillou Le membre du gouvernement en charge notamment de l’économie numérique et de la transition énergétique de la Nouvelle-Calédonie revient sur le plan S2R (sauvegarde, refondation, reconstruction) auquel il a largement contribué.

Nouvelle-Calédonie : le ministre des Outre-mer souhaite le report du recensement pour soutenir les communes FranceInfo 05/11

La mission se précise - 02/11 La Voix du Caillou Dans un courrier au député Nicolas Metzdorf, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, fixe le cadre de la mission qu’elle va mener conjointement avec Gérard Larcher, le président du Sénat.

En soutenant la CCAT, la mairie de Sarraméa a méconnu « le principe de neutralité » - 02/11 La Voix du Caillou

Les élections provinciales officiellement reportées - 08/10 La Voix du Caillou

Nouvelle-Calédonie : le Parlement acte définitivement le report des élections provinciales d'ici à fin 2025 France TV du 06/11

Provinciales : le report se précise - 02/11 La Voix du Caillou

Le report des élections provinciales approuvé par la commission des lois de l'Assemblée nationale

MISSION DU FORUM DES ILES DU PACIFIQUE EN NOUVELLE-CALÉDONIE : QUEL INTÉRÊT ? - 28/10 NoumeaPost 

VIDEO. 27/10 A propos des budgets 2025 des provinces et des communes : “Personne ne les votera, pas plus les indépendantistes que nous” avertit Philippe Gomès

 

RELATIONS SOCIALES

"Un plan pour rendre les riches plus riches et les pauvres plus pauvres" : La Fédé fustige le PS2R du gouvernement | 05/11 Les Nouvelles Calédoniennes L’organisation syndicale déplore "l’ultralibéralisme" du programme développé par l'exécutif pour réformer le système économique calédonien, un "copié-collé du plan de NC Eco" dans lequel "la réduction des inégalités a été complètement oubliée". Elle prévoit un mouvement de grève le 12 novembre.

 

FORMATION

Crise en Nouvelle-Calédonie. Les classes de primaire seront-elles surchargées en province Sud en 2025 ?

 

TRANSPORT

Crise en Nouvelle-Calédonie : pourquoi la province Nord n'est plus en mesure d'assurer le transport des élèves internes

La province Nord annonce la fin du transport hebdomadaire des internes dans les lycées l’an prochain | 07/11 Les Nouvelles Calédoniennes

Dans le Nord, les internes n’ont plus de transport - 07/11 La Voix du Caillou

Réseau de bus Tanéo : neuf nouvelles suspensions de lignes à compter du 1er novembre


SECURITE - JUSTICE

Permission de minuit - 04/11 La Voix du Caillou Le couvre-feu est prolongé jusqu’au lundi 18 novembre inclus, mais assoupli : les Calédoniens peuvent désormais sortir de 5 h à minuit, au lieu de jusqu’à 22 h.

Crise en Nouvelle-Calédonie. Couvre-feu repoussé, vente d’alcool étendue : le point sur l’allégement des mesures NC La 1ère du 03/11

Situation toujours précaire au Mont-Dore - 04/11 La Voix du Caillou

La menace d’une « nouvelle insurrection » - UC - Daniel GOA - 04/11 La Voix du Caillou

CCAT : Guillaume Vama reste en détention provisoire, Joël Tjibaou sous contrôle judiciaire - 31/10 La Voix du Caillou

Cabinets de médecins sinistrés : 23 médecins ont perdu leurs locaux

Poindimié : une tentative d’incendie dans la maison du directeur d’école - 31/10 La Voix du Caillou

 

ECONOMIE

RRB - 25/10/2024 - La Présidente du Medef-NC réagit à l’annonce de la prolongation du chômage partiel jusqu’en décembre et interpelle le gouvernement local pour l’application

Prony Resources : la reprise de l’usine du Sud suspendue à l’alimentation électrique et la coupure de route

CALEDONIA TV le JT du 24/10/2024

Mimsy DALY, Présidente du MEDEF-NC invitée du JT dans “l’Oeil de la Rédaction” sur le plan de sauvegarde, refondation, reconstruction du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Elle revient sur les impacts de la crise, les urgences d’accompagnement des entreprises, le financement du systeme de protection sociale...

Sept choses à savoir sur les mesures du gouvernement pour soutenir l’économie et la croissance | 24/10 Les Nouvelles Calédoniennes

La « taxe » sur les installations photovoltaïques suscite la polémique - 24/10 La Voix du Caillou

Débat d'orientation budgétaire : l'assemblée de province Sud envisage des mesures drastiques à cause d'une chute des recettes fiscales

Budget 2025, le casse-tête de la province Sud - La Voix du Caillou

Rempart à une économie de comptoir ou machine à monopole ? Comment fonctionnent les protections de marché en Nouvelle-Calédonie

RRB - L'INVITE DU MATIN : PATRICK DUPONT, Président du conseil d'administration de la CAFAT Vendredi, le conseil d’administration de la CAFAT se réuni. A cette occasion, Patrick Dupont, qui occupe la présidence tournante de la CAFAT depuis 1 an passera la main à un représentant du monde syndical. Il était notre invité à 7h30, pour évoquer les temps forts de son mandat, marqué par les conséquences des émeutes. L’occasion d’évoquer avec lui les défis à venir.   

LE GOUVERNEMENT MAPOU PROPOSE DES MESURES DE SOUTIEN À L’ÉCONOMIE ET POUR LE POUVOIR D’ACHAT - 24/10 NoumeaPost

L'invité du matin RRB 23/10/2024 - Mimsy-DALY, porte-parole du collectif NC ECO "Que pensent les acteurs économiques du PS2R?" Nous sommes revenus sur le PS2R, le plan de sauvegarde, de reconstruction et de refondation du Gouvernement, avec Mimsy Daly, présidente du MEDEF et l'une des porte-paroles de NC Eco. PODCAST : https://youtu.be/Ep0vC8FNPns?si=qF9WYregH4z348zo

À La Foa, un casse-tête économique et social - 23/10 La Voix du Caillou

JT NC La 1ère du 22/10/2024

« Ce travail n’est pas fini » - 23/10 La Voix du Caillou Le plan sauvegarde – refondation – reconstruction (S2R) du gouvernement est encore loin d’être achevé. C’est ce qu’il est ressorti des travaux restitués hier après-midi au centre culturel Tjibaou en présence de toutes les parties prenantes. 

Le PS2R livre ses secrets - 22/10 La Voix du Caillou

PS2R : Répondre aux enjeux sociaux et environnementaux - 22/10 La Voix du Caillou

Entre maîtrise des dépenses et "rationalisation", comment le plan S2R prévoit de réformer le système de santé | 22/10 (lnc.nc)

Crise en Nouvelle-Calédonie : que contient le PS2R, le plan sur trois ans pour sauvegarder, refonder et reconstruire le pays ? 22/10 (francetvinfo.fr) 

Pouvoir d’achat, nickel, transports… Quelles sont les grandes orientations économiques du plan S2R ? | 21/10 (lnc.nc)

Crise insurrectionnelle : quelle est l’ampleur des dégâts ? - 21/10 La Voix du Caillou Jeudi, en ouverture de la conférence sur le plan S2R au centre culturel Tjibaou, l’Isee et l’IEOM ont fait un point conjoncturel post-émeutes. État des lieux.

INTERVIEW PODCAST. "Nous sommes inquiets et on n’a pas été rassurés", résume Stéphane Yoteau, vice-président de la CCI, après la visite ministérielle de François-Noël Buffet 19/10 (francetvinfo.fr) Dans une Nouvelle-Calédonie toujours en crise, la semaine a été marquée par la visite officielle de François-Noël Buffet, le ministre des Outre-mer. Après ses annonces et déclarations concernant l'aide prodiguée par l'Etat, les acteurs économiques expriment une déception. L'argent arrive peu et trop tard, a estimé samedi soir Stéphane Yoteau. Le vice-président de la CCI, la Chambre de commerce et d'industrie, était l'invité du journal télévisé.(...)

À Ducos, un ministre face à la réalité du terrain - 19/10 La Voix du Caillou À Ducos, un ministre face à la réalité du terrain - Fraîchement rentré de Koné, François-Noël Buffet n’a pas tardé à se rendre à Ducos, jeudi en seconde partie d’après-midi, pour observer de près l’impact de la crise sur les entreprises. Le ministre des Outre-mer s’est déplacé dans la zone industrielle de Ducos pour évaluer les conséquences de l’incendie qui a ravagé l’entreprise Soprotec au début des émeutes. Sur un site partiellement déblayé de ses gravats et débris métalliques, Nicolas Guesdon, le gérant, désormais relocalisé à quelques rues de là, a montré au ministre l’étendue des dégâts causés par les flammes. Le dirigeant de cette quincaillerie de 2 000 m2 a réussi à transférer son matériel dans un nouveau local, mais celui-ci est « plus petit » et « moins bien exposé ». Parmi les 24 employés, seuls 12 ont pu être maintenus après ces tragiques événements. Bien qu’il ait trouvé une solution temporaire pour poursuivre son activité, son objectif reste la reconstruction, un processus compliqué par l’attente des indemnisations d’assurance, souvent longue et semée d’obstacles administratifs. Ce sujet a d’ailleurs retenu l’attention du ministre, qui a exprimé sa préoccupation hier matin sur RRB : « choqué » par le système assurantiel, il a annoncé que l’État « va inviter les assureurs au ministère le plus vite possible, la semaine prochaine », pour « échanger avec eux » face à cette « situation exceptionnelle » que rencontrent les entreprises. « Relancer la machine économique » Durant la visite, plusieurs personnalités sont intervenues. Mimsy Daly, présidente du Medef, a rappelé le « milliard d’euros de dégâts » subi par les entreprises. Problème à court terme : « même pas 15 % » de cette somme ont été reversés jusqu’à présent. Mimsy Daly souligne que Nicolas Guesdon dirige « une entreprise structurée », ce qui n’est pas le cas de toutes. Elle précise également qu’en décembre, « 80 % des entreprises seront indemnisées », une bonne nouvelle, mais elle note que « d’ici trois mois, rien ne se passe ». Le ministre s’est dit « sensible » à cette problématique et a assuré qu’il ferait tout pour « relancer la machine économique ». David Guyenne, président de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI), a aussi mis en lumière les entreprises non directement touchées par les destructions mais lourdement affectées financièrement par la crise. Un autre entrepreneur a évoqué la question des assurances en déclarant : « On nous a enlevé toutes les garanties émeutes », exposant ainsi les entreprises à un risque accru en cas de nouveaux incidents. (...)

La visite de François-Noël Buffet en Nouvelle-Calédonie laisse les chefs d’entreprise perplexes (ouest-france.fr) En quatre jours dans l’archipel, le ministre des Outre-Mer, François-Noël Buffet, a pris conscience des extrêmes difficultés de la Nouvelle-Calédonie. Les chefs d’entreprise, qui s’attendaient à un engagement plus fort de l’État, restent sur leur faim, cinq mois après le début des émeutes. Mimsy DALY, David Guyenne.

Reprise des croisières sur le territoire : on fait le point | Radio Rythme Bleu 21/10 (rrb.nc)

Crise en Nouvelle-Calédonie : pourquoi cette semaine est décisive pour le retour des bateaux de croisière sur Nouméa La réouverture de l’escale de Nouméa demeure en discussion pour le mois de novembre 2024", annonçait le gouvernement dans un communiqué la semaine dernière. Des agents des opérateurs de croisière seront sur place mercredi et jeudi pour évaluer le niveau de sécurité de la ville.

 

POLITIQUE

Les élus de la province Sud interpellent collectivement l'État, pour une aide financière d'urgence

« Bercy est le fossoyeur de la Nouvelle-Calédonie » - 25/10 La Voix du Caillou S’il fallait retenir une phrase de la séance de l’assemblée de la province Sud qui s’est déroulée hier, c’est sans doute celle-ci prononcée par Sonia Backes, la présidente de l’institution, lors du débat d’orientation budgétaire. Un débat sans vote pour finalement envoyer un message fort à l’État.

François-Noël Buffet précise les mesures - 24/10 La Voix du Caillou

Le Sénat valide le report des élections provinciales en Nouvelle-Calédonie

La détention provisoire de Christian Tein et Steeve Unë frappée de nullité par la Cour de cassation - La Voix du Caillou

Militants indépendantistes kanak incarcérés dans l'Hexagone : la Cour de cassation donne raison à Christian Tein

Le ministre des outre-mer n’a pas vraiment convaincu 23/10 (madein.nc)

Avis favorable au report des provinciales | 22/10 (rrb.nc)

Le Congrès favorable au report des élections provinciales - 23/10 La Voix du Caillou

« Je ne veux pas que ça soit des négociations de marchand de tapis tous les ans » - 22/10 La Voix du Caillou

Le dégel reste « une priorité » car « l'État de droit doit s'exercer en Nouvelle-Calédonie » - 22/10 La Voix du Caillou

Chute du gouvernement calédonien : pourquoi le président Louis Mapou a évoqué cette possibilité 22/10 (francetvinfo.fr)

Calédonie ensemble propose d’alléger la fiscalité des entreprises impactées par les émeutes - 22/10 La Voix du Caillou

Calédonie ensemble propose quatre mesures pour alléger la fiscalité des entreprises touchées par la crise | 22/10 (lnc.nc) Le parti non indépendantiste dépose sur le bureau du Congrès, une proposition de loi du pays afin d’alléger la fiscalité de ces sociétés. Ce texte prévoit d’exonérer le montant des aides publiques et des indemnisations d’assurance perçues, ainsi que de créer de nouvelles charges, notamment pour les entrepreneurs non couverts par le risque "émeutes". 

Un soutien aux communes inexistant, dénonce Générations NC - 22/10 La Voix du Caillou

"Le chômage partiel va être prolongé jusqu’en décembre", confirme Louis Mapou, président du gouvernement calédonien invité du JT de Dimanche 20/10- Publié le 21/10 (francetvinfo.fr) Dans le sillage de sa visite, le ministre des Outre-mer, François-Noël Buffet, a laissé le reproche d’un soutien financier par l'Etat jugé insuffisant face à l’ampleur des besoins. Avec des critiques collatérales envers le gouvernement local : il est taxé, par Calédonie ensemble ou l'Eveil océanien, de n'avoir pas su mieux convaincre Paris, voire d'être soumis au ministère de l'Economie. Invité du journal télévisé dimanche 20 octobre, Louis Mapou y répond.

« Chacun a pu s’exprimer librement » - 21/10 La Voix du Caillou Le ministre des Outre-mer, François-Noël Buffet, a pris une dernière fois la parole publiquement au cours de son séjour en Calédonie, samedi matin au Médipôle, avant de monter dans un hélicoptère de la gendarmerie pour survoler le Grand Nouméa, histoire de voir l’ampleur des dégâts engendrés par la crise insurrectionnelle.

« La montagne accouche d’une souris et personne n’est rassuré » - 21/10 La Voix du Caillou Le sourire de la présidente du Congrès lors de ses différentes apparitions publiques à l’occasion de la visite du ministre des Outre-mer la semaine dernière était donc crispé et de façade : Veylma Falaeo et son parti, l’Éveil océanien, apprécient peu les choix faits par l’État. (...) « Arrêter le chômage partiel, c’est creuser la tombe immédiate du pays » C’est le titre d’un communiqué publié vendredi après-midi par Calédonie ensemble

« Les négociations doivent s’ouvrir » - 21/10 La Voix du Caillou Présent pendant la visite du ministre, le député Nicolas Metzdorf a exprimé samedi après-midi, avant de s’envoler pour Paris, sa déception du moment, en même temps que son envie d’arriver enfin à une solution politique.

Demande d'indépendance réaffirmée et patience demandée - 21/10 La Voix du Caillou Dans un communiqué transmis vendredi à la tombée de la nuit et signé de Pierre-Chanel Tutugoro, pour l’intergroupe indépendantiste au Congrès UC-FLNKS et Nationalistes, il est évoqué un « abandon définitif du projet de réforme constitutionnelle sur le dégel du corps électoral », perçu comme « un signe positif » permettant « d’entrevoir l’avenir avec plus de sérénité ».

"Humiliation", "insuffisant" : ces réactions politiques amères aux aides de l'Etat, après la visite du ministre des Outre-mer en Nouvelle-Calédonie 20/10 (francetvinfo.fr)

QUEL BILAN DE LA VISITE DU MINISTRE DES OUTRE-MER ? - 21/10 NoumeaPost 

PODCAST de l'entretien avec le ministre : Chômage, écoles, accord, nickel… Ce qu’on peut retenir des annonces et déclarations faites par le ministre des Outre-mer à Nouvelle-Calédonie la 1ère 20/10/2024 (francetvinfo.fr) 

Bilan mitigé de la visite de François-Noël Buffet en Nouvelle-Calédonie - 19/01 Radio1 Tahiti

POURQUOI LE PLAN QUINQUENNAL DE RECONSTRUCTION DU CONGRÈS EST CONCURRENT DU PS2R DU GOUVERNEMENT - 19/10 NoumeaPost

Rencontre avec… François-Noël Buffet - 19/10 La Voix du Caillou

 

SECURITE

Un pompier "légèrement blessé" sur le feu de Boulouparis, une maison détruite, plus de 1 000 hectares brûlés : le plan Orsec de niveau 2 déclenché

EN IMAGES. Sur le front du feu violent qui ravage Boulouparis

Débrayage de l'équipe encadrante en raison d'un caillassage qui a touché des enfants à l'école catholique de Dumbéa

Colère à l'école catholique de Dumbéa après un caillassage qui touche des enfants 23/10 (francetvinfo.fr)

"Demande d'élus", "risque de troubles à l'ordre public" : pourquoi le couvre-feu a été prolongé jusqu'au 4 novembre

Couvre-feu prolongé deux semaines - 22/10 La Voix du Caillou

La route du Mont-Dore reste à horaires dans la traversée de Saint-Louis au moins jusqu’au 28 octobre 21/10 (francetvinfo.fr)

 

ACTIVITE TOURISTIQUE

Le premier bateau de croisière a fait escale à Lifou 21/10 - La Voix du Caillou

 

ECONOMIE

REPLAY. Ministre des Outre-mer en Nouvelle-Calédonie : François-Noël Buffet interpellé par le monde économique, syndical et associatif 18/10 (francetvinfo.fr) Lors de sa visite à Ducos, à Nouméa, sur le site d'une entreprise sinistrée, François-Noël Buffet a été interpellé par des membres de la chambre de commerce et d'industrie et du Medef sur les aides aux entreprises.

À Ducos, le monde économique alerte le ministre sur la situation des entreprises | 18/10 Les Nouvelles Calédoniennes (lnc.nc) (...) La longue attente des indemnisations : Cinq mois après l’incendie de son entreprise, il est parvenu à relancer l’activité de la quincaillerie dans un nouveau dock, à quelques centaines de mètres du site incendié. Seuls 12 des 24 salariés ont toutefois pu être conservés. Nicolas Guesdel aimerait reconstruire. Mais "la partie est longue" pour percevoir les indemnisations des assurances. En ce qui le concerne, les rapports d’expertise n’ont pas encore été rendus. "Il faut se retrousser les manches pour leur fournir tout ce qu’elles demandent", a-t-il expliqué à François-Noël Buffet, qui l’interrogeait sur les procédures en cours. "Il y a eu un milliard d’euros de dégâts sur les entreprises, aujourd’hui même pas 15 % de cette somme ont été reversés aux entreprises", est intervenue Mimsy Daly, présidente du Medef. Environ 80 % des rapports d’expertise pourraient avoir été achevés d’ici décembre, ouvrant la voie aux indemnisations d’une grande partie des entreprises, "mais trois mois c’est très long pour nous". (...)

Le ministre des outremer au chevet des entreprises calédoniennes | 17/10 Radio Rythme Bleu (rrb.nc)

La fin du chômage exactions à la fin du mois ? - 18/10 La Voix du Caillou Si le ministre des Outre-mer a annoncé la prolongation de différents dispositifs, il a toutefois laissé entendre que c’en était fini pour le chômage spécial exactions qui aujourd’hui maintient au-dessus de la ligne de flottaison près de 450 entreprises et 15 000 salariés. Après avoir fait remarquer que « le début d’un rebond s’esquisse », le ministre a déclaré que : « le soutien de l’État est amené à se poursuivre. A très court terme, le gouvernement a d’ores et déjà prévu le cofinancement du dispositif de chômage partiel pour les mois de septembre et d’octobre pour un montant estimé à un peu plus de 23 millions d’euros soit 2,8 milliards de francs. » Le discours du ministre était plutôt de bon augure pour le Caillou, mais rapidement, l’enchantement a fait place à la désillusion. Car à travers ses paroles, les spectateurs présents, parmi lesquels les organisations patronales et syndicales, ont compris que c’en était fini de la prise en charge du chômage exactions par l’État, initialement prévue pour durer jusqu’à la fin de l’année. Sur la sellette : Et le ministre de confirmer quelques minutes plus tard sa position – en réponse à une question de Mimsy Daly, présidente du Medef NC et de Christophe Coulson, secrétaire général de l’UT CFE-CGC : « Si je devais rappeler l’idée dans laquelle s’inscrit le gouvernement, c’est celle qui consiste, dans l’immédiateté du moment, à relancer l’économie. Donc relancer l’économie, qu’est-ce que ça veut dire concrètement ? C’est évidemment les aides qui ont été apportées aux entreprises ponctuellement. Vous évoquiez le chômage partiel. C’est vrai qu’il s’arrête à la fin du mois, on verra comment les choses peuvent s’organiser d’ici la fin de l’année, mais en tous les cas, il ne peut pas être une solution pérenne. L’enjeu maintenant, c’est que le monde économique puisse retrouver du travail et ainsi se mettre dans un cercle vertueux. Je ne donne de leçons à personne, mais c’est le principe. » (...)

Le plan S2R dévoilé dans ses grands principes - 18/10 La Voix du Caillou

François-Noël Buffet a ouvert la conférence de présentation du PS2R | 17/10 (rrb.nc)

Face au ministre, le gouvernement engage la refondation du modèle calédonien | 17/10 Les Nouvelles Calédoniennes (lnc.nc) (...) Les questions de Mimsy Daly, présidente du Medef, adressées au ministre sur la prolongation du dispositif de chômage partiel et total lié aux exactions, n’auront pas vraiment permis d’en savoir plus sur l’engagement de l’État. "Il [François-Noël Buffet NDLR] a indiqué tout à l’heure aux représentants des syndicats qu’il allait poursuivre le chômage partiel jusqu’en fin d’année dans des modalités qu’il nous reste à préciser", a dévoilé Louis Mapou à la presse quelques minutes après le départ du ministre. Une phrase de son discours semble toutefois résumer la position actuelle de l’État sur le dossier calédonien : "Il ne peut pas y avoir à cet instant de promesses qu’on ne pourra pas tenir." Pas de quoi rassurer le monde économique. (...)

Réduire la dépense publique, une nécessité absolue | 17/10/2024 Actu NC Mimsy DALY, Présidente du MEDEF-NC : "La réduction de la dépense publique sera l’alpha et l’oméga de tout plan de refondation de l’économie calédonienne. Les entreprises et les ménages ne sont pas actuellement en capacité de voir leur pression fiscale augmenter. Une réforme fiscale ne pourrait se faire que par modification des assiettes des différents impôts, pas par une augmentation globale de la pression. Et pour cela il faut revoir en profondeur notre organisation administrative et son coût".

Accompagner la province Sud sur le plan économique - 17/10 La Voix du Caillou

2024_10_15 TVNC La 1ère. Les profondes préoccupations du monde économique calédonien Bertrand COURTE, Vice-Président du Medef-NC a été interviewé dans un reportage important concernant la venue prochaine du ministre des Outre-Mer en #nouvellecalédonie. Il a exprimé les graves préoccupations du monde économique local face à une situation alarmante : "Le constat est simple : pas d'assurance, pas de financement bancaire, pas de reconstruction possible." Le Medef-NC appelle à une prise de conscience et à des actions rapides pour soutenir nos entreprises dans ce contexte difficile. 

« La reconstruction ne pourra se faire qu’avec l’arrêt des exactions » - 18/10 La Voix du Caillou

Nickel. La SLN met en sommeil son site de Thio, berceau de la mine en Nouvelle-Calédonie 15/10 (francetvinfo.fr) Les dégâts subis par l'industriel sont particulièrement conséquents : les destructions des équipements (convoyeurs, laboratoires, mais aussi bureaux et maisons d’employés) et de matériel (pelles, chargeuses, camions, etc.) ont entraîné “une impossibilité pure et simple d’opérer”, précise la SLN, qui pointe également du doigt “les blocages, les menaces et les intrusions répétées”.

RÉACTIONS. La mise en veille des mines de la SLN, une surprise prévisible qui pourrait affecter l'économie de Thio 15/10 (francetvinfo.fr)

La SLN met ses sites de Thio en sommeil - 15/10 La Voix du Caillou La direction de la SLN annonce la mise en sommeil de son site historique à Thio. Une décision lourde de conséquences. 230 salariés et 120 sous-traitants sur la sellette

La SLN met en sommeil le site de Thio | 14/10 (rrb.nc)

Budget 2025 : les professionnels de l'aérien vent debout contre la hausse annoncée de la taxe sur les billets d'avion 15/10 (francetvinfo.fr)

Des prix à la consommation en baisse de 0,5 % en septembre | 16/10 Les Nouvelles Calédoniennes (lnc.nc)

Les prix en léger recul en septembre - 16/10 La Voix du Caillou

L’UFC-Que Choisir encourage la révision des protections de marché | 15/10 (lnc.nc)

L’UFC Que Choisir favorable à une refonte du système protectionniste - 15/10 La Voix du Caillou

« L’Autorité de la concurrence souhaite détruire la production calédonienne... ou ce qu’il en reste » - 12/10 La Voix du Caillou

DÉCRYPTAGE. En Nouvelle-Calédonie, le ticket de bus plus cher qu’à Paris et New York 15/10 (francetvinfo.fr)

Budget : Le gouvernement prévoit 250 millions de moins pour l’Outre-mer en 2025 11/10 (francetvinfo.fr)

 

POLITIQUE

Nouvelle-Calédonie : Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet se rendront sur l'archipel du 9 au 14 novembre

François-Noël Buffet, le ministre des Outre-mer, sur RRB | 18/10 Radio Rythme Bleu

DIRECT. Ministre des Outre-mer en Nouvelle-Calédonie : François-Noël Buffet (francetvinfo.fr)

Une première étape de franchie - 18/10 La Voix du Caillou : La commission des lois du Sénat a validé, hier, le projet de texte portant sur le report des élections provinciales. Le texte indique que ces élections devront se tenir d’ici au 30 novembre 2025.

POURQUOI LA RENCONTRE ENTRE LE MINISTRE DES OUTRE-MER ET PAUL NÉAOUTYNE EST D’UN INTÉRÊT PARTICULIER - 18/10 NoumeaPost

« C'est ce qu'on attendait de la part de l'État » L'Association des maires rencontre le Ministre des Outre-mer- 18/10 La Voix du Caillou

« Un engagement à nous soutenir » Etat Gouvernement - 17/10 La Voix du Caillou

François-Noël Buffet a fait la coutume - Senat coutumier  17/10 La Voix du Caillou

Reconstruction économique et reprise du dialogue politique, François-Noël Buffet attendu en Nouvelle-Calédonie pour son premier voyage en tant que ministre des Outre-mer 15/10 (francetvinfo.fr) Le ministre restera sur le territoire trois jours, du 16 au 18 octobre, avec deux objectifs principaux : réaffirmer le soutien de l’État à la reconstruction du territoire et reprendre le dialogue avec les acteurs politiques calédoniens.

Une visite entre reconstruction et dialogue - 16/10 La Voix du Caillou

La délégation transpartisane dresse un premier bilan - 16/10 La Voix du Caillou Hier au Congrès, Virginie Ruffenach, Philippe Gomès, Milakulo Tukumuli et Pierre-Chanel Tutugoro faisaient un point sur les échanges de la délégation transpartisane avec les représentants de l’Assemblée nationale et du Sénat.

Un « effort de reconstruction qui est absolument nécessaire » - 14/10 La Voix du Caillou Le ministre des Outre-mer a annoncé sa venue en Nouvelle-Calédonie pour la semaine prochaine. Au Sénat, il a été interrogé par Georges Naturel sur les points principaux de cette visite. Dans sa question orale au gouvernement, le sénateur Naturel a rappelé que les Calédoniens vivaient depuis cinq mois sous le régime du couvre-feu et qu’ils avaient subi douze jours d’état d’urgence. « Les populations des quatre communes du Grand Nouméa », a-t-il insisté, « sont tout particulièrement éprouvées et plus encore nos 12 000 concitoyens du Mont-Dore sud qui sont isolés depuis cinq mois ». Georges Naturel s’est fait l’écho des difficultés des maires calédoniens. « Pouvez-vous indiquer les actions prioritaires que le gouvernement entend engager au plus vite pour sortir la Nouvelle-Calédonie de cette crise », a-t-il alors demandé au locataire de la rue Oudinot. « Comment le gouvernement entend être aux côtés des communes calédoniennes qui sont, ne l’oublions pas, des collectivités de la République ? » (...)

Pourquoi la présidente du Congrès calédonien a déclaré "nul et non avenu" le mémorandum signé avec l'Azerbaïdjan 15/10 (francetvinfo.fr)

Nul et nul d’effet - 15/10 La Voix du Caillou Le 18 avril dernier, lors d’un déplacement en grande pompe dans le Caucase, Omayra Naisseline signait un mémorandum de coopération entre le Parlement de l’Azerbaïdjan et le Congrès de la Nouvelle-Calédonie. Une signature qui avait soulevé de nombreuses interrogations et suscité une vive polémique.

L’État veut faire condamner Sarraméa pour son soutien à la CCAT 14/10 - La Voix du Caillou

Ingérences étrangères : la France attentive - 14/10 La Voix du Caillou

EXCLUSIF. Vie chère, crises en Nouvelle-Calédonie et en Martinique... Ce qu'il faut retenir de l'entretien avec le nouveau ministre des Outre-mer François-Noël Buffet 10/10 (francetvinfo.fr)

Rencontre avec… François Roux - 12/10 La Voix du Caillou L’avocat historique du FLNKS, Me François Roux, qui défend aujourd’hui Christian Tein et d’autres militants de la CCAT, mis en examen et incarcérés en détention provisoire en Métropole pour avoir commandité les émeutes qui ont éclaté le 13 mai dernier, estime que seule la justice internationale est compétente dans ce dossier.

 

EMPLOI

L’intérim, une solution pour les personnes en situation de handicap ? - 18/10 La Voix du Caillou

Déjà 6 000 emplois perdus en 2024 (16/10 madein.nc)

 

ENVIRONNEMENT

À Koné et Pouembout, près de 80 incendies sont à déplorer depuis début octobre 15/10 (francetvinfo.fr) 

 

INTERNATIONAL

Mobilisation contre la vie chère : le ministre des Outre-mer, François-Noël Buffet, réagit à la situation en Martinique lors de son déplacement en Nouvelle-Calédonie 18/10 (francetvinfo.fr)

 

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En Nouvelle-Calédonie, le FLNKS demande du temps pour éviter une « effusion de sang » dans le fief indépendantiste de Saint-Louis – LeMonde – 29/09/2024

 

EXACTIONS/ JUSTICE

Nouvelle-Calédonie : cinq personnes recherchées pour des exactions dans le fief indépendantiste de Saint-Louis se sont rendues – FranceInfo – 30/09/2024

Interview du Général Matthéos, commandant de la gendarmerie en Nouvelle-Caléodonie – L’invité du Matin – RRB – 03/10/2024

 

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LE PRÉSIDENT DU MEDEF DRESSE UNE LISTE D'ÉCONOMIES À LANCER AVANT D'AUGMENTER LES IMPÔTS – BFMTV – 01/10/2024

 

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MEDEF-NC : Nouvelle-Calédonie: le Medef demande l'accélération des indemnisations et un gouvernement "opérationnel" | MEDEF NC

 

 

 

 

 

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SUR CNEWS CHARLOTTE D'ORNELLAS ÉVOQUE LONGUEMENT LE 24 SEPTEMBRE ET LA SITUATION CALÉDONIENNE - 16/09 NoumeaPost

 

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MEDEF-NC | ASSURANCES

"Les assurances aujourd'hui sont assez réticentes à payer a priori", a regretté auprès de l'AFP la représentante patronale, de passage en métropole pour une série de réunions, notamment avec France Assureurs, la fédération du secteur de l'assurance. "Au début, dans les courriers d'indemnités, Allianz a par exemple renvoyé l'adresse" du Haut-Commissariat de la République (le représentant de l'Etat dans l'archipel, NDLR) "en disant +contactez l'Etat. C'était un peu brutal", a jugé Mme Daly. "Le message que je passe à France Assureurs, c'est +engagez-vous si possible d'ici la fin du mois de septembre à avoir fait réaliser la totalité des expertises attendues+", a-t-elle exhorté, en soulignant que plusieurs centaines d'entreprises néo-calédoniennes avaient été détruites depuis le déclenchement des émeutes à la mi-mai. 

"Sur 1.250 expertises nécessaires" auprès des entreprises du territoire, 520 rapports d'expertises ont été rédigés au 5 septembre, a détaillé Mme Daly. Une petite soixantaine de millions d'euros d'indemnités ont été versés par les assureurs, "sur un total de sinistres (assurés, NDLR) de près d'un milliard d'euros", a-t-elle poursuivi. "Ce n'est pas normal", a conclu la présidente du Medef NC, en relevant que le début des émeutes remontait à près de quatre mois. 

"Je dirais que le gros de la crise, en tout cas des destructions et incendies, est aujourd'hui derrière nous. L'occurrence de nouveaux sinistres est faible maintenant", a-t-elle noté. Mais "on en est encore à mesurer l'étendue des dégâts, parce qu'il nous manque beaucoup d'expertises d'assurance qui n'ont pas encore été finalisées", a-t-elle ajouté. Selon les chiffres du gouvernement néo-calédonien, les destructions, pillages et incendies ont causé au moins 2,2 milliards d'euros de dégâts dans l'archipel, répartis entre les entreprises et les pouvoirs publics. Près d'un salarié sur cinq y est au chômage, total ou partiel. Agence France-Presse

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ECONOMIE

Dès les premiers jours de la crise, la CCI-NC et le Medef-NC se sont mobilisés pour réfléchir à « l'après » en s'appuyant sur les travaux menés par NC ÉCO, revus à l'aune des événements, avec l'implication des acteurs économiques. La volonté est de porter une vision partagée de la reconstruction de la Nouvelle-Calédonie auprès des institutions et de l'État, partenaire financier et technique incontournable.

« Au plus fort des émeutes, mi-mai, les élus de la CCI, qui sont des chefs d'entreprise touchés par les exactions, ont exprimé le besoin de se préparer à la suite », pose David Guyenne. Le président de la Chambre de commerce et d'industrie poursuit : « Les chefs d'entreprise sont les acteurs majeurs de la reconstruction, ce sont eux qui vont décider de réinvestir ou non, qui vont recruter, ce qui leur donne la légitimité de participer au projet pour la Nouvelle-Calédonie de demain ». La CCI et le Medef-NC, complémentaires dans leurs missions, ont donc uni leurs forces pour se projeter dans l'avenir, en montrant que le territoire a la capacité d'être davantage autonome économiquement. (...)

"Nous ne pouvons plus vivre comme nous l'avons fait pendant 30 ans dans un modèle sur-administré qui n'a pas fait ses preuves. Le projet repose sur les mêmes fondamentaux qui sont d'assurer une prospérité économique à long terme à la Nouvelle-Calédonie avec une réduction de la fracture sociale".

Mimsy Daly Mimsy Daly, présidente du Medef-NC (...)

 

 

POLITIQUE

 

MEDEF-NC

  • Rénover la représentativité patronale - 06/09 La Voix du Caillou Le gouvernement a adopté un avant-projet de loi du pays visant à donner une plus grande légitimité à la représentativité patronale.
    Si la représentativité des organisations syndicales de salariés était régie par des textes réglementaires, la représentativité des organisations patronales n’avait aucun cadre juridique. Une anomalie pour le moins, pouvant poser quand même quelques soucis, et sur laquelle les organisations patronales interpellaient le gouvernement depuis au moins dix ans ! « On ne pouvait pas avoir d’un côté des partenaires sociaux à qui on imposait des critères objectifs pour mesurer leur représentativité », nous a dit Bertrand Courte vice-président du Medef NC, « et de l’autre côté des organisations patronales qui n’avaient pas de cadre, et qui étaient déclarées représentatives de fait ». Cette absence de critères objectifs à la représentativité posait des problèmes en particulier dans la répartition des mandats entre organisations dans un certain nombre d’organismes comme la Cafat ou le Conseil du dialogue social, multipliant d’autant les contentieux juridiques, et alimentait les tensions entre organisations. (...)
  • REPRESENTATIVITE PATRONALEBientôt de nouveaux critères à respecter pour les organisations syndicales d’employeurs | Les Nouvelles Calédoniennes 06/09 (lnc.nc)
  • Représentativité patronale INFO MAG 05/09/24 | Radio Rythme Bleu (rrb.nc) Loi du pays sur la représentativité patronale en Nouvelle-Calédonie. Le Vice Président du MEDEF, Bertrand COURTE, explique les apports de cette réforme pour renforcer la légitimité des organisations syndicales d’employeurs, un dossier en négociation depuis 2013.

 

 

ADMINISTRATION

  • La plateforme "guichet entreprises" étend ses services | 06/09 (lnc.nc) Le site internet lancé en 2019 par le gouvernement pour simplifier les démarches administratives des entreprises individuelles est désormais ouvert à la création des SARL et des EURL en ligne. Un calculateur de l’impôt sur la patente y a également été intégré. Une évolution d’autant plus importante que les reconversions professionnelles devraient se multiplier ces prochains mois.

 

ECONOMIE | SOCIETE

  • Nouvelle-Calédonie en péril : le cri d'alerte de Philippe David 04/09 - (sudradio.fr) 

    Philippe David tient à remettre les pendules à l'heure et exprimer son indignation face à un drame qui frappe une partie de la France dans le silence assourdissant des médias. Il s'agit de la Nouvelle-Calédonie, un territoire français éloigné, où depuis des semaines, les incendies de lieux de culte et de mémoire se succèdent aux pillages et aux mises à sac, dans une indifférence médiatique totale.

    Le 16 juillet, l'église de Saint-Louis a été incendiée. Deux jours plus tard, l'église de Vao, située sur l'île des Pins, a subi le même sort. Le 20 juillet, le presbytère de Thio a été réduit en cendres. Puis, le 23 juillet à La Foa, la stèle du chef Ataï et celle en mémoire des 32 victimes de l'insurrection de 1878 ont été profanées. Enfin, le 13 août, la sacristie, l'autel et la chapelle de l'église de Tyé à Poindimié ont été également ravagés par un incendie. Tous ces actes criminels, qui ne laissent aucun doute quant à leur caractère volontaire, évoquent de plus en plus les prémices d'une guerre civile ou ethnique.

    Malgré la gravité de ces événements, Philippe David déplore l'absence de réaction de la part des politiques, à l'exception des responsables locaux. La situation est devenue tellement critique que Sonia Backès, présidente de la province Sud de Nouvelle-Calédonie, a déclaré récemment : « Sans action forte de l'État sous 15 jours, ce sera l'effondrement total de la Nouvelle-Calédonie sur le plan économique, avec des émeutes de la faim. »

    Pour Philippe David, il est désormais urgent d'agir pour éviter que la Nouvelle-Calédonie ne sombre davantage dans le chaos. Il appelle à ne pas abandonner nos compatriotes du bout du monde, comme ce fut le cas pour les pieds-noirs il y a plus de 60 ans.

 

 

 

 

ETAT | POLITIQUE

 

ECONOMIE | MEDEF-NC

  • Un gouvernement très, très, très, très, très ambitieux 04/09 | Actu NC
  • Le Medef salue l’adoption du plan quinquennal voté par le congrès 04/09 (radiococotier.nc) Traiter l’urgence économique en prioritéL’engagement de l’Etat, une nécessité !
  • Le MEDEF approuve le plan quinquennal - 04/09 La Voix du Caillou Dans un communiqué envoyé hier, le Medef NC « salue le consensus au congrès sur la résolution portant la demande d’adoption d’un plan quinquennal de reconstruction et d’accompagnement de la Nouvelle-Calédonie par l’Etat ». L’organisation patronale dit « se réjouir de l’adoption de ce texte eu égard au discours qu’il tient depuis plus de trois mois quant à l’impérieuse nécessité de répondre préalablement à l’urgence économique avant d’engager un plan de réforme global de notre système économique et social, indispensable à la relance de notre territoire ». Pour le MEDEF, on ne peut attendre « la mise en œuvre d’un plan de réforme global qui, bien qu’absolument nécessaire, demandera plusieurs mois pour commencer à se concrétiser ». C’est pourtant l’option choisie par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie qui travaille à son plan de reconstruction et de réforme, pour lequel il sollicite même l’avis des Calédoniens au travers d’une plateforme participative. Pour l’organisation patronale, il peut y avoir un plan de réforme, mais « la reconstruction de la Nouvelle-Calédonie ne sera possible que si l’Etat s’engage à répondre aux besoins immédiats des entreprises et collectivités locales ».
  • Le Medef se réjouit que les élus du Congrès s’unissent pour sauver l’économie locale | 03/08 (lnc.nc)
  • Communiqué de presse du MEDEF-NC 03/08/2024

comcpmedef-ncplanquinquennal240903.pdf

Le Medef NC salue le consensus au congrès sur la résolution portant sur la demande d’adoption d’un plan quinquennal de reconstruction et d’accompagnement de la NouvelleCalédonie par l’Etat. 

La majorité des élus du Congrès a adopté une résolution demandant la mise en œuvre d’un plan quinquennal de reconstruction et d’accompagnement de la Nouvelle-Calédonie par l’Etat, qui vise dans un premier temps à répondre à l’urgence économique du territoire et assurer la survie des collectivités, des entreprises publiques et privées et des personnes en recherche d’emploi. 

Le Medef NC ne peut que se réjouir de l’adoption de ce texte eu égard au discours qu’il tient depuis plus de trois mois quant à l’impérieuse nécessité de répondre préalablement à l’urgence économique avant d’engager un plan de réforme global de notre système économique et social, indispensable à la relance de notre territoire. 

La reconstruction de la Nouvelle-Calédonie ne sera possible que si l’Etat s’engage à répondre aux besoins immédiats des entreprises et collectivités locales, sans attendre la mise en œuvre d’un plan de réforme global qui, bien qu’absolument nécessaire, demandera plusieurs mois pour commencer à se concrétiser.

 

ECONOMIE | POLITIQUE

 

ECONOMIE

 

 

 

 

 

  • Nouvelle-Calédonie : le front indépendantiste va-t-il survivre aux émeutes ? | 03/09 France Culture (radiofrance.fr)
  • Nouvelle-Calédonie : l'impasse ? | 30/08 (radiofrance.fr) - Nouvelle-Calédonie : l'impasse ? | France Culture (radiofrance.fr) PODACST de l'émission de 50mn Avec la fermeture de l'Usine du Nord, un chômage qui explose, des violences qui continuent et une reconstruction chiffrée à 4.2 milliards d'euros, le Caillou connaît l'une des pires crises de son histoire. Comment sortir de cette impasse ? Avec : Jean-Jacques Urvoas Professeur de droit public à l'université de Bretagne-Occidentale, ancien Garde de Sceaux, ancien député et Carine David Professeure de droit public à l’université d’Aix-Marseille et membre sénior de l’Institut universitaire de France. C’est un tableau d’apocalypse qu’a dessiné Mimsy Daly, la présidente du Medef calédonien, aux universités d’été de l’organisation patronale, qui se tenait en ce début de semaine, à Paris. Quelques mois après les émeutes, l’archipel semble plus que jamais dans l’impasse. Comme un symbole de l’effondrement du Caillou, l’usine de nickel du nord ferme définitivement ses portes ce samedi. 1200 salariés vont perdre leur emploi et venir grossir les rangs des nouveaux pauvres engendrés par cette crise. Pour rebâtir l'archipel, le Congrès de Nouvelle-Calédonie a adopté à une large majorité ce mercredi une résolution demandant un soutien massif de 500 milliards de francs Pacifique à l’État, 4,2 milliards d'euros. Un Congrès qui, depuis ce jeudi, n'est plus présidé par Rock Wamytan, indépendantiste kanak, mais pour la première fois, par une femme d'origine wallisienne et futunienne : Veylma Falaeo, présentée par le parti « Éveil océanien », partisan d’une troisième voie, ni loyaliste, ni indépendantiste. Dans l’archipel, cette nouvelle donne suscite l’espoir d’une partie de la population, épuisée par des mois de blocage et de couvre-feu, mais aussi l’inquiétude de voir raviver les tensions interethniques et les émeutes, quand Paris n’en finit pas d’errer dans une vacance de pouvoir qui plonge le dossier calédonien dans les limbes. Peut-on encore sauver la Nouvelle-Calédonie ? L’archipel est-il condamné à sombrer dans une crise économique et politique sans précédent ? Une voie médiane est-elle encore possible ?
  • LE FIGARO 30/08/2024 Dévastée, la Nouvelle-Calédonie appelle l'Etat à l'aide : 240830le-figarodevasteela-ncapelleetataide.pdf (medef.nc)
  • LE MONDE 30/08/2024 En Nouvelle-Calédonie, "une impasse locale et nationale" La gravité de la situation économique et sociale de l’archipel exige la nomination d’un gouvernement pour piloter le dossier

 

" Je suis ici pour témoigner de la situation qu’on vit et demander qu’on ne nous oublie pas ". Mardi, lors de la LaREF24, grande messe de la rentrée patronale, la séquence outre-mer organisée par le comité ultramarin du Medef, sous la houlette de Thara Govindin et Bruno Arcadipane, a consacré un temps à la situation calédonienne, à travers l’intervention de la patronne du Medef local, Mimsy Daly.

" Au-delà des événements terribles qu’on a vécus, même si une apparence de calme semble revenir, la Nouvelle-Calédonie est dans une situation tellement catastrophique que le pire est probablement à venir, avec encore des destructions d’emplois et surtout l’installation d’une misère sociale sans précédent ", a-t-elle alerté à l’issue de son intervention, au micro d’Outremers360.

Mimsy Daly énumère notamment les " 2,2 milliards d’euros (plus de 260 milliards de francs) de dégâts " et les " près de 25 000 personnes, c’est-à-dire plus du tiers de l’emploi salarié privé, au chômage partiel ou total ". " Les conséquences de tout ça, c’est évidemment des pertes fiscales massives et l’impossibilité d’assurer nos systèmes de santé, nos systèmes de protection sociale ", a-t-elle ajouté, demandant un " plan vigoureux de redressement pour rétablir un minimum la situation et redonner confiance aux investisseurs ".

"Donner le courage de revenir"

" Au-delà des entreprises, tout a été pris pour cible en Nouvelle-Calédonie : le secteur médical, le secteur des transports, le secteur de l’éducation, de la culture aussi. C’est ça qui est absolument terrible dans ce qui s’est passé. Les médecins s’en vont et du coup, laissent derrière eux des zones entières sans soin " rapporte encore la présidente du Medef NC. " On a besoin de rétablir la sécurité en Nouvelle-Calédonie, l’attractivité de notre territoire pour faire revenir des médecins, pour faire revenir des entrepreneurs, pour faire revenir des gens. Et pour ça, nous nous battons. "

Au-delà de " l’arrêt des violences ", du " retour ferme au calme " et " à la circulation tout le temps et partout ", le redémarrage de l’économie locale passera, pour Mimsy Daly, par des " réformes courageuses de notre économie, des réformes fiscales, des réformes sociales et qu’on donne de l’espoir aux investisseurs. Il faut leur donner le courage de revenir ". Elle appelle aussi les assureurs " qui n’ont pas beaucoup joué le jeu dans cette crise jusqu’à présent ", à " jouer leur rôle d’assureur et à indemniser rapidement les entreprises qui en ont besoin parce que sinon, nous n’y arrivons pas ".

"Il va falloir un accord politique"

" Nous avons besoin d’une aide urgente de l’État, ne serait-ce que pour reconstruire ce qui a été détruit et permettre d’amorcer une relance économique rapidement. Enfin, il va falloir un accord politique, mais cette fois-ci, il devra prendre en compte l’économique et le social, sinon, il ne fonctionnera pas ", a-t-elle ajouté. La présidente du Medef se dit aussi dans l’attente de la nomination d’un nouveau Premier ministre " pour que la Nouvelle-Calédonie soit traitée au plus haut niveau de l’État, à la mesure de l’urgence ".

Outre LaREF24, Mimsy Daly s’est entretenue à Paris avec la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet. Elle a également été reçue à l’Élysée par le directeur de cabinet du Président Patrice Faure, au Sénat par Gérard Larcher, à Bercy ou encore au ministère des Outre-mer.

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MEDEF-NC

Le président du MEDEF Patrick Martin rend un hommage appuyé à la Présidente du Medef Nouvelle-Calédonie Mimsy Daly.

"Le Medef-NC remercie vivement le MEDEF pour son soutien constant et déterminant. Grâce à cet engagement, nous avons pu porter nos actions auprès de l'État et des ministères compétents pour soutenir efficacement le tissu économique de la Nouvelle-Calédonie, durement touché par les graves exactions survenues il y a près de quatre mois. Des entreprises totalement détruites, un chômage massif représentant plus d'1/3 de la population active, notre économie est à terre. Aujourd'hui, cet accompagnement reste précieux et est essentiel pour aider à la reconstruction et la relance de notre territoire".

  • 26/08/2024 Interview de Mimsy Daly, Présidente du MEDEF-NC sur franceinfo à l'occasion de la REF2024 du MEDEF national à Paris.

 

  • OUTREMER 360 on X 27/08 : Le président du MEDEF Patrick Martin rend un hommage appuyé à la Présidente du Medef NouvelleCalédonie Mimsy Daly lors de son discours d’ouverture à LaREF24.

"Je veux à ce titre saluer notre extraordinaire présidente du MEDEF Nouvelle Calédonie, si courageuse, dévouée et combative face à une terrible situation. 
Ma chère Mimsy tu mérites la médaille d’or patronale !
A très vite à Nouméa !"

 

 

REVUE DE PRESSE SOCIO-EONOMIQUE DU MEDEF-NC de Mai à Août 2024

>> Revue de presse socio-économique du MEDEF Nouvelle-Calédonie Mai à Août 2024 | MEDEF NC

MEDEF NC

Stéphanie Hervé
Responsable Communication