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  • Sauvez le logement social - La Voix du Caillou 12/03/2025 Le FSH (Fonds social de l’habitat) et la banque des Territoires ont conclu un nouveau partenariat. Karl Ulm, président du Conseil d’Administration du FSH, le vice-président Alexandre Lafleur mandataire MEDEF-NC et Hervé Tonnaire, directeur des Outre-mer et directeur régional du Pacifique de la Banque des Territoires (Caisse des dépôts et Consignation), ont signé la prolongation d’un dispositif destiné à soutenir le logement social et les bailleurs sociaux. Le problème se pose en effet de savoir si le logement social (15 000 logements) et les bailleurs sociaux pourront survivre à la crise née des émeutes du 13 mai. Ce partenariat, destiné à démultiplier l’action des bailleurs sociaux, a été conclu en 2020, mais le conseil d’administration du FSH a décidé de le proroger jusqu’au 31 décembre de cette année « au regard du contexte de crise sans précédent que traverse la Nouvelle-Calédonie ».

 

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Notre avenir est ici, je suis né ici, on ne partira pas d’ici, il faut qu’on trouve des solutions pour sortir de tout ça”, souligne Stephen Moglia, éleveur, après la rencontre avec Manuel Valls, le ministre des Outre-mer, ce dimanche 23 février. Une station d’élevage, c’est 15 à 20 ans d’investissement, rappelle-t-il. “Nous avons besoin de garanties pour poursuivre l’activité, la pérenniser, sécuriser nos ventes. Nos politiques doivent tous se mettre autour de la table, mettre leurs égos de côté", presse-t-il. 

L’inquiétude du foncier 

L'un des enjeu : “trouver des pistes de débouchés qui nous permettent de pallier la baisse de consommation pour maintenir nos outils de productions et participer à la relance”, résume Franck Soury-Lavergne, élu à la chambre d’agriculture. “On a été écouté, c’est sûr !”. Comme Emmanuel Macron lors de sa visite, le ministre des Outre-mer a rappelé que l’agriculture et la pêche font partie des secteurs indispensables à la diversification de l'économie calédonienne. 

Ils sont sur cette terre depuis longtemps, ils sont attachés à la France, il n’y a aucune raison que la France ne garde pas ce lien fort avec la Nouvelle-Calédonie. Manuel Valls, ministre des Outre-mer

On va travailler avec eux pour voir comment on peut aider d’avantage toute cette filière, je pense aux repas qu’on peut fournir dans la restauration scolaire, comment l’agriculture peut être plus performante, comment on traite la question de la terre”, énumère Manuel Valls. 

Il a entendu les inquiétudes économiques mais aussi foncières. “Ce qu’ils demandent, c’est de la stabilité. Ils sont sur cette terre depuis longtemps, ils sont attachés à la France, il n’y a aucune raison que la France ne garde pas ce lien fort avec la Nouvelle-Calédonie mais ce qu’ils attendent pour investir, c’est d’y voir clair”, le ministre en a conscience. 

Des rencontres “attachantes et utiles” 

J’ai été touché par l’accueil, par les histoires. Cette terre calédonienne a une âme, une histoire parfois douloureuse. C’était attachant, c’était utile”, confie Manuel Valls. “J’ai aussi entendu un message de dialogue, de paix. Ça m’a donné des idées et de la force pour les discussions”, assure-t-il. 

Direction une ferme photovoltaïque de Boulouparis ensuite, qui alimente près de 2 700 foyers. Il y a rencontré les acteurs économiques, les propriétaires fonciers et des coutumiers. “L’occasion de dire que sur cette terre pleine d’incertitudes, il y a des projets économiques dans le respect de chacun, qui permettent d’avancer, c’est un facteur d’optimisme”, souligne-t-il alors.

Un optimisme que partage Pascal Vittori, le maire de la commune, président de l’association française des maires. “On voit que quand on travaille tous ensemble, on est plus fort et on arrive à faire de belles choses.

  • Manuel Valls en Calédonie. Chômage partiel, réforme fiscale... : les acteurs du monde économique attendent des mesures concrètes NC La 1ère 23/02/2025 
  • Une journée économique, en brousse, pour Manuel Valls | Radio Rythme Bleu 23/02/2025. Le ministre des Outre-mer s'est notamment rendu à Moindou, Boulouparis et Bouraké. C’est un vrai spectacle de désolation qu’a découvert Manuel Valls ce matin a Dumbéa. Le ministre a été accueilli sur place par le Maire de la Commune Yoann Lecourieux, mais aussi par Mickael Dibe le directeur Général du centre commercial, la gérante d’un salon de coiffure qui était installée dans la galerie Marchande, également présent ce matin le président de la CCI, David Guyenne, des représentant du Medef-NC dont Laurent Vircondelet, la présidente de la Province Sud Sonia Backès et le sénateur Georges Naturel. Manuel Valls qui a tout d’abord pris le temps d’écouter en arrivant ce le site de Kenu-in. À l’issue de cette visite sur le site du centre commerciale Kenu-In, Manuel Valls a mis le cap sur la brousse, afin de poursuivre cette première séquence tournée vers l’économique. Premier rendez-vous, sur le thème de l’agriculture, sur la propriété́ de Ghislain Santacorsse à Moindou. Le Ministre des outre-mer y a été accueilli par le Maire de la commune Jo Perronet qui a notamment évoqué avec le ministre la politique de l’Eau. Jo Perronet qui était accompagné par ces collègue de La Foa, Florence Rolland et de Boulouparis, Pascal Vittori. Lors de cette premier séquence, Manuel Valls a longuement échangé avec plusieurs agriculteurs, parmi eux Franck Souris-Lavergne, agriculteur à La Foa et élu à la Chambre de l'Agriculture et de la Pêche. Le ministre des outre-mer s'est ensuite rendu à Boulouparis, avec une séquence dont la thématique était la transition énergétique. Manuel Valls était sur le site de la centrale photovoltaïque Hélio Boulouparis, l’une des plus grandes centrales solaires de France et même d’Europe. Un lieu emblématique du savoir faire calédonien en terme de transition écologique a expliqué Amandine Miniana, responsable de Total Energie renouvelables pacifique. Le Ministre des outre-mer a ensuite procédé, toujours sur le secteur de Bouraké avec Alcide Ponga, le président du gouvernement, Christopher Gygès Membre du gouvernement en charge notamment de la transition énergique, le député Nicolas Metzdorf, le maire de Boulouparis Pascal Vittori, la présidente du groupe Les Loyalistes au Congrès et les coutumiers à l’inauguration de la ferme Akuo, une ferme photovoltaïque et de batterie de stockage d’énergie. Le ministre des outre-mer c’est ensuite rendu à la ferme aquacole Aigue Marine à Bouraké qui produit bien évidement des fameuses crevettes de Boulouparis. Avant toutes ces séquences économiques, à Dumbéa puis à Moindou et à Boulouparis, Manuel Valls s'était rendu à la brigade de Gendarmerie de Saint-Michel. Brigade qui a été particulièrement sollicitée lors des émeutes insurrectionnelles du mois de mai. Une brigade qui a dû faire face à plusieurs attaques d’émeutiers. Lors d’une courte cérémonie dans l’intimité de de la cour de cette brigade qui jouxte le Lycée du Mont-Dore le ministre des Outre-mer a décoré cinq gendarmes et a salué une nouvelle fois l’engagement des forces de l’ordre lors des émeutes. Manuel Valls ce matin a la brigade de Gendarmerie de Saint-Michel au Mont Dore, rappelons que le ministre des outre Mer s’était incliné hier devant la stèle rendant hommage au Gendarme Nicolas Molinari a la brigade de gendarmerie de Plum.
  • Dans le chaos de Kenu-In, des promesses économiques - La Voix du Caillou 24/02/2025 Le ministre des Outre-mer a lancé, hier, dans les allées du centre commercial de Dumbéa, intégralement détruit lors de la crise insurrectionnelle, le volet économique de sa visite. Des annonces pourraient être faites aujourd’hui. En s’avançant dans la longue allée du centre commercial Kenu-In, encore dans son jus plusieurs mois après les exactions qui ont mis un terme à l’activité des différentes entreprises, Manuel Valls découvre «une zone de guerre». Les débris, intégralement brûlés, jonchent encore le sol. Une voiture trône également en plein milieu. Comme, quelques mètres plus loin, une sorte de tondeuse ou encore une armoire. Difficile, parfois, de mettre un mot sur ce qui se trouve pourtant sous nos yeux. L’intégralité du centre-commercial, créé il y a trente-cinq et devenu au fil du temps le poumon économique de la commune de Dumbéa, a été saccagé. Les dégâts se chiffrent à plus de 12 milliards de francs. Une somme colossale, qui dépasse même la couverture initialement prévue par le contrat d’assurance. Certains professionnels ont tout perdu. Comme Jenny, qui tenait, ici, un salon de coiffure depuis vingt-cinq ans. «J’avais la clause émeutes, mais j’ai reçu un courrier comme quoi je n’étais pas assurée dans ce cas précis. Le salon est estimé à 52 millions quand même. Ce n’est peut-être pas grand-chose, mais pour moi, c’est beaucoup. Donc, sans les assurances, je ne peux pas reconstruire», alerte-t-elle face au ministre. Malheureusement, elle ne fait pas exception. Et comme de nombreux chefs d’entreprise, elle tente de survivre. «Un concentré de toutes les problématiques». Michael Dib, directeur général de Kenu-In, mais aussi Laurent Vircondelet, président de la Fédération du commerce, et David Guyenne, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie, ont porté la voix de tous ces professionnels aujourd’hui au pied du mur. «Vous avez ici un concentré de toutes les problématiques actuelles et des défis futurs (…) Il faut qu’on se projette sur la reconstruction. Mais, pour la reconstruction, on a besoin de s’assurer que si demain il se passe encore des troubles, l’Etat sera à nos côtés, parce que les assurances ne le sont plus », a expliqué ce dernier, réclamant également «des incitations fiscales » et des «outils financiers, car ceux mis en place au début ne sont plus du tout adaptés ». Des propos entendus par Manuel Valls. «Je suis venu dire toute ma détermination et celle de l’État à lutter et à anticiper tous les événements qui peuvent se produire. L’action de l’État est d’abord une action de sécurité, avec le travail de la justice qui nécessite du temps, et puis évidemment le soutien économique, c’est l’autre objet qui va démontrer notre engagement. Contrairement à ce que j’entends dire, la France ne laisse pas tomber la Nouvelle-Calédonie », a déclaré le ministre face à ses interlocuteurs. «La France est là pour la reconstruction». « Mon objectif, si j’y arrive, est de rassurer les Calédoniens, a-t-il poursuivi face aux médias. Bien sûr, il faut un accord politique. Ça, c’est la perspective et nous allons en discuter dans les prochains jours, parce que si l’avenir est incertain, il n’y a pas d’investissement possible et l’angoisse, la peur, la confrontation domineront. Je suis venu aussi leur dire que l’État est et sera toujours là pour les protéger. » Il a également appelé tous les acteurs, pointant notamment du doigt les assurances et les banques, à « jouer le jeu ». « Je suis très déterminé à ce que chacun assume pleinement ses responsabilités. Indemnisation, réassurance, accompagnement (…) Je suis attaché à ce que l’État, et donc le gouvernement, démontrent encore une fois que la France est là pour la reconstruction de la Nouvelle-Calédonie », a-t-il martelé. Sous quelle forme ? Difficile de le savoir à l’heure actuelle, mais alors qu’une nouvelle rencontre avec le monde économique est programmée en fin de journée, Manuel Valls promet « un certain nombre d’annonces ». Et de conclure : « Je dirai aussi ce qu’il en est du chômage partiel, de la reconstruction des bâtiments publics et du soutien au monde économique. J’ai pris des engagements à Paris il y a quelques semaines, et ces engagements seront tenus. Le début de la déconstruction. Sur le parking du centre commercial, à quelques mètres seulement de Manuel Valls, plusieurs camions ont pris possession des lieux. Neuf mois après l’éclatement de la crise insurrectionnelle, Kenu-In va être intégralement détruit car « il n’y a rien à sauver » ici. Une cinquantaine de personnes travaillent dorénavant sur la destruction. Une étape, qui devrait durer entre trois et quatre mois selon les estimations des professionnels du secteur, primordiale avant une éventuelle reconstruction.

  • Manuel Valls à l'écoute du monde économique | Les Nouvelles Calédoniennes 22/02/2025 David Guyenne, président de la CCI, a évoqué les dificultés du monde économique auprès du ministre des Outre-mer, Manuel Valls, au milieu des ruines du centre Kenu-In. Pour son deuxième jour de visite, ce dimanche 23 février, Manuel Valls s'est d'abord rendu à la brigade de gendarmerie de Saint-Michel, au Mont-Dore, avant d'ouvrir une séquence importante de son séjour : la rencontre des acteurs économiques. Le ministre des Outre-mer a découvert les ruines du centre commercial Kenu-In, où il a pris la mesure de la détresse des commerçants. Devant les ruines du centre commercial Kenu-in, ravagé durant les émeutes de mai 2024, Jenny, 68 ans, attend l'arrivée de Manuel Valls. Comme tous les commerçants installés dans la galerie du centre commercial de 34 000 m2, elle a tout perdu lorsque son salon de coiffure est parti en fumée. "Ça fait vingt-cinq ans que j'ai mon salon ici. On se retrouve avec plus rien, mon gérant est en dépression, je ne peux plus payer mes employées. J'aimerais qu'on me dise comment je m'en sors", se désole la cheffe d'entreprise. Un discours qui a "fendu le cœur" du ministre des Outre-mer, au deuxième jour de sa visite en Calédonie pour tenter de relancer la confiance, l'économie et les discussions politiques. Après s'être rendu en début de matinée à la caserne de gendarmerie de Saint-Michel, au Mont-Dore, et avoir vu notamment à Saint-Louis l'église de la tribu incendiée le 16 juillet dernier, c'est une nouvelle scène de désolation qui l'attendait au centre commercial de Dumbéa. "L'action de l’État est d'abord une action de sécurité, avec le travail de la justice qui nécessite du temps, et puis évidemment le soutien économique, c'est l'autre objet qui va démontrer notre engagement. Contrairement à ce que j'entends dire, la France ne laisse pas tomber la Nouvelle-Calédonie", a déclaré d'emblée Manuel Valls, qui voulait rassurer ses interlocuteurs. Manuel Valls en discussion avec Yoann Lecourieux, maire de Dumbéa, et Laurent Vircondelet, président de la Fédération du commerce, au milieu de la galerie du Kenu-In dévastée. "Un concentré de toutes les problématiques actuelles et des défis futurs" Parmi eux, David Guyenne, le président de la Chambre de commerce et d'industrie, fait part de la volonté des entrepreneurs de rebondir mais rappelle que sans l'aide de l'Etat, ce sera mission impossible : "Vous avez ici un concentré de toutes les problématiques actuelles et des défis futurs. On se projette sur la reconstruction et pour ça on a besoin de s'assurer que si demain il se passe encore des troubles, l'Etat sera à nos cotés, parce que les assurances ne le sont plus." "Seuls 30% du montant global de 930 millions d'euros que doivent verser les assurances ont été versés, affirme Laurent Vircondelet, président de la Fédération du commerce. Ceux qui n'ont pas touché l'argent sont encore en négociation. C'est terrible pour eux de négocier avec leurs assurances pour réclamer leur bien. C'est long et les pertes d'exploitation commencent dans trois mois." Un sujet – sensible – des assurances auquel Manuel Valls a répondu fermement : "Je sais que le Premier ministre, François Bayrou, veut prendre à bras le corps le dossier de la réaction du monde des assurances, dans l'Hexagone comme dans les outre-mer. Ce monde là n'est pas à la hauteur de ce que vous vivez. Il faut que tous les acteurs jouent le jeu, banques et assurances comprises. Chacun doit être placé devant ses responsabilités." L'intérieur du centre commercial Kenu-In est un champ de ruines. "Rassurer les Calédoniens" Indemnisation et réassurance après construction, mais aussi incitations fiscales et défiscalisation sont au centre des doléances des acteurs économiques. "Les outils financiers mis en place au tout début de la crise ne sont plus du tout adaptés et ne permettent pas de préparer la reconstruction, prévient David Guyenne. Il y a aussi toutes les entreprises qui n'ont pas été brulées, et c'est la majorité du tissu économique, mais qui n'ont plus d'activité. Des fonds de réserve ont été décidés pour aider les collectivités, nous souhaitons qu'une partie de ces fonds soient fléchés pour soutenir directement les entreprises, notamment sur le report d'échéances fiscales, sociales et bancaires." Mais pour ça, rappelle le locataire de la rue Oudinot, "il faut un accord politique. Parce que si l'avenir est incertain, il n'y a pas d’investissement possible et l'angoisse, la peur et la confrontation domineront. Je suis aussi venu dire que l'Etat est en soutien du monde économique. C’était le sens du forum tenu il y a quelques semaines à Bercy et nous allons poursuivre sur cette voie pour la reconstruction. Et s'il faut modifier des outils, notamment tout ce qui est défiscalisation, pour aller plus loin, nous le ferons", a promis Manuel Valls. Ces aides de l'Etat prendront-elle la forme de prêts ou de subventions ? "C'est une discussion à avoir, répond le ministre. Demain [lundi soir, NDLR] je rencontre le monde économique et j'aurai l'occasion de faire un certain nombre d'annonces. Je dirai aussi ce qu'il en est du chômage partiel et de la reconstruction des bâtiments publics. J'ai pris des engagements à Paris il y a quelques semaines, ces engagements seront tenus", a-t-il conclu. Des annonces ce lundi. Des propos qui ont rassuré quelque peu Sonia Backès, la présidente de la province Sud qui attend néanmoins du concret : "Ça fait plusieurs mois qu'on nous a annoncé l'argent pour la reconstruction publique mais cet argent n'est toujours pas disponible. Il y a des gens qui ont la volonté de reconstruire il faut qu'ils puissent le faire." "Le ministre nous a assurés qu'il ferait des annonces demain, donc on attend mais la posture est plutôt encourageante", admet David Guyenne. Ces annonces devraient être dévoilées après un échange avec l'ensemble des acteurs économiques, au haussariat, demain, lundi 23 février, à 19 h 30. Ce dimanche, Manuel Valls poursuit son périple. Il se rend cet après-midi à Moindou, où il visitera une exploitation agricole, puis à Boulouparis où il découvrira la ferme photovoltaïque et ses 43 000 panneaux solaires. Il se rendra ensuite dans le Nord mardi, avant d'entrer dans "le dur" de sa mission, mercredi, où les négociations politiques débuteront au Congrès.

  • Se réunir pour le pouvoir d’achat et la vie chère - La Voix du Caillou - 22/02/2025 - Un séminaire pour mieux comprendre et agir sur la vie chère s’est tenu hier matin à la Station N, réunissant experts et acteurs économiques.
  • « Le calendrier est serré, mais le pire serait de ne pas essayer » Made In - 26/02/2025 
  • Dans les ruines de Kenu In, le cri d’alarme des entrepreneurs Made In - 26/02/2025 

 

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  • Vie chère en Nouvelle-Calédonie : le gouvernement veut présenter une stratégie au Congrès d’ici fin mars. Alors que le chômage et l’inflation augmentent, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie veut mettre en place de nouvelles mesures de lutte contre la vie chère. Un séminaire sur le pouvoir d'achat et la structure des prix était organisé ce vendredi 21 février, avec des chefs d'entreprises et des représentants des organisations syndicales. En un an, les prix à la consommation ont grimpé de 1,6%. Ceux de l’alimentation de 5,7%, soulignait l’Institut de la statistique et des études économiques de Nouvelle-Calédonie dans sa dernière publication. En parallèle, depuis mars 2024, plus de 11 000 salariés du privé ont perdu leur emploi, estime l’Isee. (...)

  • Vie chère : le gouvernement en quête de solutions auprès des acteurs économiques et sociaux | Les Nouvelles Calédoniennes 22/02/2025

    Sur invitation du membre du gouvernement Christopher Gygès, les représentants du monde économique et les partenaires sociaux se sont réunis, ce vendredi matin, à l’occasion d’un séminaire consacré au pouvoir d’achat des Calédoniens. Chacun y a défendu ses solutions pour contenir la hausse des prix. Des premières mesures sont attendues d’ici fin mars.

    Des syndicats de salariés, des organisations patronales, des responsables de la grande distribution, des associations de consommateurs… Dans le hall d’accueil de la Station N, à Nouville, une dizaine de représentants du monde économique et de partenaires sociaux étaient réunis, ce vendredi 21 février, à l’occasion du séminaire dédié au pouvoir d’achat. Un évènement organisé par le gouvernement, dont l’ambition était claire : mobiliser l’ensemble des acteurs pour trouver des solutions à la vie chère et à l’augmentation des prix. "Une priorité absolue", a affiché Christopher Gygès, membre du gouvernement en charge de l’économie.

    Alors que 11 600 salariés du privé ont perdu leur emploi entre mai et décembre 2024, la crainte d’une importante crise sociale se renforce au sein de l’exécutif calédonien, qui veut s’emparer du sujet avant qu’il se transforme en contestation généralisée. "Souvent, on organise ce genre de séminaire après des manifestations", a fait remarquer Christopher Gygès, vantant ainsi l’initiative du gouvernement.

    Pas de tabou

    Ce premier échange avec le monde économique et social aura permis, selon le porte-parole de l’exécutif, de dresser "un constat partagé" sur les causes de la vie chère en Nouvelle-Calédonie. "Ou, du moins, de faire en sorte que tout le monde dispose des mêmes informations", s’est-il repris, bien conscient que les explications à la cherté de la vie divergent parmi les participants. La mission de dresser cet état des lieux et d’esquisser des premières solutions a été confiée à l’Institut des statistiques et des études économiques (Isee), à la Direction des affaires économiques (DAE) et à l’Autorité de la concurrence.

    Élise Desmazures, directrice de l’Isee, a présenté la composition de l’indice des prix à la consommation, un indicateur essentiel pour mesurer l’évolution des prix en Nouvelle-Calédonie. Photo Baptiste Gouret

    L’assistance a ainsi pu découvrir que le pouvoir d’achat des Calédoniens s’est grandement dégradé en 2022, l’inflation dépassant l’évolution des salaires. Depuis, les prix ont continué de progresser plus rapidement que les revenus. Il a aussi été question des raisons du renchérissement des prix des produits de grande consommation en Nouvelle-Calédonie : multiplicité des intermédiaires dans la chaîne d’importation et d’approvisionnement, tarifs du fret élevés, marges excessives, droits de douane…

    "Je souhaite vraiment qu’il n’y ait pas de tabou, parce que c’est le meilleur moyen de prendre des mauvaises décisions", a assuré Christopher Gygès, qui se dit prêt à aborder les sujets qui fâchent. "La question des monopoles, des salaires, de la taxation, de la fiscalité, des protections de marché…"

    "Nous n’avons plus le choix"

    Reste à trouver le moyen de concilier les visions et les intérêts antagonistes des acteurs présents ce vendredi à la Station N. Les différentes prises de parole ont donné la mesure de ce défi. "Il y a un problème avec la réglementation des prix, qui fixe un tarif maximum sur lequel tous les opérateurs s’alignent", quand bien même la conjoncture leur permettrait de les réduire, a déploré Tony Dupré, de la Cogetra. De son côté, Ronan Daly, président du syndicat des commerçants, s’en est pris à des "droits de douane trop élevés" à son goût. Pour Laurent Vircondelet, président du Syndicat des importateurs et des distributeurs (SID), la priorité serait d’établir "une liste des produits de première nécessité" à exonérer.

    Une vingtaine d’acteurs du monde économique et de partenaires sociaux étaient réunis, ce vendredi 20 février, pour participer au séminaire dédié au pouvoir d’achat et à la structure des prix, organisé par le gouvernement.

    Si les désaccords venaient à prendre le pas sur un consensus que le gouvernement juge désormais nécessaire entre les partenaires sociaux et les acteurs économiques, "le gouvernement décidera seul", a prévenu Christopher Gygès. "Nous n’avons plus le choix, des milliers de personnes qui ont perdu leur emploi ou qui sont au chômage partiel attendent qu’on prenne des décisions. À nous d’être à la hauteur."

    De nouvelles réunions de travail sont prévues dans les prochaines semaines. Le gouvernement veut pouvoir présenter, d’ici la fin du mois de mars, une "stratégie vie chère et pouvoir d’achat".

  • NICKEL En Corée, la SMSP table sur le bas carbone – DNC.NC 22/02/2025
  • Le coup d'envoi des soldes | Radio Rythme Bleu 22/02/2025
  • [DOSSIER] La sécurité privée, un secteur en évolution – DNC.NC 20/02/2025
  • Eramet reste tout juste bénéficiaire après une année 2024 "difficile" | Les Nouvelles Calédoniennes 20/02/2025
  • Relance et vie chère : les mesures phares du gouvernement - La Voix du Caillou 20/02/2025
  • Détruite pendant les émeutes, la société Le Froid exemptée temporairement des droits d'importation NC La 1ère 20/02/2025
  • LES JEUDIS DE L'ÉCONOMIE : l'IA au service des entreprises | Radio Rythme Bleu 20/02/2025
  • Municipalité (Noumea) cherche investisseurs (deux locaux pour restauration/snack - place des cocotiers)- La Voix du Caillou 19/02/2025
  • L'INVITÉE DU MATIN : MIMSY DALY | Radio Rythme Bleu 18/02/2025

2025, année de la reconstruction ? Année de la relance de l’économie ? Faut-il y croire, notamment après la table-ronde économique organisée à l’occasion des récentes discussions à Paris ? Nous en avons parlé ce mardi matin avec Mimsy Daly. La présidente du Medef NC était notre invitée à 7h30.

 

 

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Deux fois plus de fermetures d’entreprises que de créations – DNC.NC - 13/02/2025

 

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Les chefs d’entreprise le déplorent en réunion, tout comme des responsables de service administratif, et le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie le reconnaît. Le territoire est confronté à un mouvement nouveau : la perte de compétences. D’après les chiffres de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI), entre 10 000 et 11 000 personnes ont quitté l’archipel en 2024. Le prochain recensement de la population, lancé dans quelques mois, confirmera, ou non, ces données et précisera l’ampleur de cette vague sans retour. Le constat est lui brutal : des postes très spécifiques ne sont pas aujourd’hui pourvus ou trouvent difficilement preneurs.

En fait, « il y a deux phénomènes complètement distincts », analyse Alexandre Lafleur, président du groupe Cipac et membre du Medef-NC. Des secteurs, tout d’abord, sont confrontés à des pertes importantes d’activité. Des entreprises sont contraintes de baisser le rideau. Le cas le plus notable se trouve dans le domaine de la métallurgie, avec l’arrêt de l’usine Koniambo Nickel fin août 2024 ou du complexe Prony Resources New Caledonia pendant sept mois l’an passé. L’industrie étant un monde extrêmement agile, des ingénieurs ou techniciens très spécialisés ont été recrutés en d’autres points du globe. (...)

Neuf mois après le début des émeutes et la multiplication des départs, des entreprises se retrouvent amputées de salariés ou de main-d’œuvre. Une situation qui n’est pas sans conséquences pour les équipes restantes. Témoignages : Christophe Delest, président du syndicat des pharmaciens de Nouvelle-Calédonie, affilié au MEDEF-NC et Hennerick Roy, Entreprise de services informatiques : SF2i, adhérente du MEDEF-NC (...)

Le manque de compétences touche différemment les corps de métier. Plusieurs catégories professionnelles, la santé en tête, subissent des départs, tandis que d’autres anticipent les difficultés à recruter lors d’une éventuelle reprise économique. TEMOIGNAGES : L’agence d’intérim Abôro Consulting, Adhérente du MEDEF-NC estime que « près de 70 % des postes proposés aujourd’hui » sont « liés à des départs ». Et ce, « aussi bien sur du niveau technicien que de cadre », analyse Gaël Morvan. (...) Hormis les métiers de la grande distribution et du commerce, qui bénéficient d’un vivier local, les métiers les plus recherchés en octobre 2024 sont, selon les intitulés de la DTEFP : études et développement informatique, soins infirmiers généralistes, comptabilité ou encore secrétariat. (...) "Les industries n’ont pas de problème de recrutement du fait de la baisse d’activité", estime Julien Barras, président de la commission emploi-formation du Medef-NC. "Mais aujourd’hui, il y a une crainte, pour le futur, de la fuite des compétences, parce qu’elles sont financées pour le moment par le chômage partiel exaction". (...) La construction ne manque pas à proprement parler de compétences puisque l’activité décline. "Mais on va devoir licencier et, si cela dure trop longtemps, les employés vont partir", observe Benoît Meunier, président de la FCBTP. Il craint que plusieurs métiers manquent à l’appel, notamment les techniciens, les électriciens, les chefs de chantier ou d’équipe, "quand il y aura la reprise".

 

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Le Forum Économique sur la Nouvelle-Calédonie autour de Amélie de Montchalin et Manuel Valls a réuni à Bercy et Nouméa les acteurs économiques et, c’est notable, l’ensemble de la représentation politique calédonienne, toutes sensibilités confondues.

Tout le monde semble d’accord sur le constat : il faut sauver l’économie calédonienne, détruite par les émeutes de mai.

Mais il faut aussi et surtout la réformer et pour cela il est urgent de changer de braquet et de méthode. Les pistes sont connues, il faut s’assurer de leur mise en œuvre, en responsabilité, avec le Gouvernement de la NC.

C’est de cette nouvelle méthode qu’il a été question, mais aussi de la nécessité de trouver une solution d’avenir pérenne pour la Nouvelle-Caledonie, faute de la voir s’enfoncer irrémédiablement dans la récession et la crise.

Manuel Valls l’a dit en conclusion : « L’Etat sera là ». Prochaine étape la visitMedef-NCiNC ECO’Etat en février pour la mise en œuvre concrète de ces engagements.

Mimsy DALY, Présidente du MEDEF Nouvelle-Calédonie.

  • Outre-mer 360 09/02/2025 Mimsy Daly, présidente du MEDEF #NouvelleCalédonie : « Nous sommes satisfaits de voir la remobilisation des interlocuteurs de l’État autour du dossier néo-calédonien (…) et ce matin, il était beaucoup question de méthode de travail, pas uniquement d’appuis financiers, mais aussi de comment nous travaillons pour obtenir concrètement des résultats pour les Calédoniens et les entreprises calédoniennes. Le ministre Valls a reconnu la nécessité de revoir les formats et notre façon de travailler de façon à relancer collectivement la machine. Je pense que c’est une bonne chose, cette prise de conscience qu’il faut redémarrer sur le volet social et économique. »

 

 

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Ce permis à deux drapeaux qui coûte cher au gouvernement de la Nouvelle-Calédonie NC La 1ère - 13/02/2025

Le référent CCAT reste au Camp-Est - La Voix du Caillou - 12/02/2025

« Il n’y a pas de prisonnier politique » - La Voix du Caillou - 07/02/2025

 

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POLITIQUE

 

SECURITE

L'OPT ferme temporairement ses services à Maré après l'agression de ses agents NC 1ère - 05/02/2025

L’insécurité en chiffres - La Voix du Caillou - 04/02/2025

L’île des Pins gagnée par une inquiétante bouffée de violence - La Voix du Caillou - 04/02/2025

CHRONOLOGIE. Retour sur huit mois et demi de circulation contrainte ou impossible dans la traversée de Saint-Louis – NC 1ère – 04/02/2025

 

JUSTICE

Jean-Pierre Baou, le référent CCAT de Houaïlou, mis en examen et placé en détention provisoire - La Voix du Caillou 06/02/2025

L'enquête sur les émeutes en Nouvelle-Calédonie dépaysée à Paris – FranceInfo – 28/01/2025

 

TRANSPORTS

Lignes, tarifs, fréquences… Le nouveau réseau se dessine - La Voix du Caillou - 06/02/2025

Crise en Nouvelle-Calédonie : plus de bus Tanéo après le 6 février 2025 ? – NC1ère – 24/01/2025

 

SANTÉ

Mise au point sur la santé à Koumac - La Voix du Caillou - 05/02/2025

Crise en Nouvelle-Calédonie : le système de santé en détresse, un collectif de soignants tire la sonnette d'alarme – NC 1ère – 28/01/2025

 

POLITIQUE

En Nouvelle-Calédonie, la guerre des drapeaux en passe d’être rouverte – Le Monde – 17/01/2025

Durcissement des aides sociales : le FLNKS "met en garde" les "loyalistes revanchards" – Les Nouvelles Calédoniennes – 22/01/2025

Communiqué de presse – Attribution des secteurs entre les onzes membres du gouvernement – Gouvernement de la Nouvelle-Caléodnie – 21/01/2025

La présidente du Congrès en visite à Paris – La Voix du Caillou – 22/01/2025

 

ECONOMIE

Intervention de Bertrand Courte, Vice-président du Medef NC – LES JEUDIS DE L'ECONOMIE : Rétrospective de l’économie Calédonienne en 2024 – RRB – 16/01/2025

“Nous avons obtenu 24 milliards pour la reconstruction de la Nouvelle-Calédonie” : le sénateur Georges Naturel satisfait du budget Outre-mer – NC 1ère – 17/01/2025

Que contient le projet de réforme de la TGC sur lequel se penchent les élus du Congrès ? – NC 1ère – 17/01/2025

"C'est une bombe", le financement du chômage de droit commun ne serait pas garanti au-delà du 31 janvier en Nouvelle-Calédonie – NC 1ère – 22/01/2025

Le chômage partiel spécial émeutes prolongé jusqu’au 31 mars en Nouvelle-Calédonie – NC 1ère – 22/01/2025

Les syndicats occupent le terrain – La Voix du Caillou – 22/01/2025

Dans le nord, « c’est mortel » - La Voix du Caillou – 22/01/2025

Une relance difficile pour l’immobilier après les émeutes – La Voix du Caillou – 22/01/2025

 

EDUCATION

Refus d’inscription scolaire en province Sud : un dossier brûlant à un mois de la rentrée en Nouvelle-Calédonie – NC 1ère – 20/01/2025

 

ENVIRONNEMENT

La Niña est de retour en Nouvelle-Calédonie – Les Nouvelles Calédoniennes – 19/01/2025
 


TOURISME

Le Méridien de l’île des Pins va-t-il rouvrir ses portes ? – Les Nouvelles Calédoniennes – 22/01/2025

 

ECONOMIE

 

POLITIQUE

 

SANTE

 

ENVIRONNEMENT

 
MEDEF FRANCE

 

POLITIQUE | INSTITUTIONS

  • Le 18e gouvernement de la Nouvelle-Calédonie attendu de pied ferme Quelles seront les priorités du 18e gouvernement ? Pour les organisations patronales et syndicales, la réponse à cette question est claire. La relance de l’économie devra être au centre des travaux du nouvel exécutif. Quid du plan S2R ? Mais alors, quelle suite sera donnée au Plan de sauvegarde, de refondation et de reconstruction, présenté il y a quatre mois par le 17e gouvernement ? Un rapprochement sera-t-il effectué avec le plan quinquennal du Congrès de la Nouvelle-Calédonie ? “Le Medef a participé à l’élaboration du Plan S2R, et avait fait la proposition d’un ensemble de mesures sur neuf thématiques. C’est important que le nouveau gouvernement s’en saisisse et commence à travailler là-dessus”, indique Bertrand Courte, vice-président du Medef-NC. (...)

 

 

ECONOMIE | FISCALITE | EMPLOI

 

 

  • COMMERCE - RRB 03/01/2025 Bilan 2024 : Commerçants face aux défis sociaux et économiques. Des perspectives pour 2025? L’année 2024 s’est clôturée. Une année particulièrement difficile tant au niveau social qu’au niveau économique. Alors quel bilan les commerçants en tirent-ils ? Malgré la fermeture temporaire de certains magasins pendant les émeutes du mois de mai, y a eu un rebond en cette fin d’année pour la période des fêtes ? Quelles perspectives envisager pour 2025 ? Nous en avons parler avec Ronan Daly, le président du syndicat des commerçants.
  • TOURISME Un début d’année conquérant, avant la chute - 03/01/2025 La Voix du Caillou L’Institut des statistiques a publié fin décembre, les chiffres du tourisme du premier semestre 2024. S’ils étaient largement positifs, avec quelque 26200 touristes enregistrés à Tontouta, la crise insurrectionnelle a mis à mal le secteur, qui tente, difficilement, de repartir de l’avant. (...)
  • RRB - 02/01/2025 - Les aides aux agriculteurs suspendues, quelles conséquences pour le secteur agricole? Il y a quelques jours, l’agence rurale annonçait ne plus pouvoir verser les aides aux agriculteurs, victime d’un manque de trésorerie. A quoi servaient ces aides ? Et quelles sont les conséquences pour le monde agricole ? C’est l’une des questions que nous avons posée à Jean-Christophe Niautou ce matin. Le président de la chambre d’agriculture et de la pêche.
  • L’urgence financière | 01/01/2025 Actu NC 
  • La CCS passera de 2 à 3 % au 1er avril | Actu NC A compter du 1er avril prochain, la CCS (Contribution Calédonienne de Solidarité) augmentera d’un point sur les revenus d’activité. Cette modification a été adoptée au Congrès le 23 décembre par 44 voix pour. Seuls Calédonie Ensemble et l’Éveil Océanien ont voté contre. Les salariés et travailleurs indépendants seront donc davantage mis à contribution l’an prochain, mais à une condition toutefois. Les groupes Loyalistes et Rassemblement ont en effet présenté un amendement qui a été adopté, lequel prévoit que la hausse de la CCS n’entre en vigueur que « concomitamment à la diminution des taux de cotisations sociales ». Ce point supplémentaire devrait accroître le rendement de la taxe de 4,5 milliards de francs.
  • La crise nickel s’enlise | 01/01/2025 Actu NC Ce n’est un mystère pour personne. L’économie calédonienne repose toujours largement sur le nickel. Or l’année 2024 a été pour le moins catastrophique pour la filière. (…) Des repreneurs à l’horizon ? (…) La question de l’énergie perdure (…) 
  • Prix, taxes, réglementation : ce qui change à partir du 1er janvier 2025 NC La 1ère 31/12/2024
  • Le tribunal administratif retoque les ruptures de contrat pour force majeure imposées à des salariés de Carrefour Kenu-In
  • Les maires de Nouvelle-Calédonie s'inquiètent de voir l'aide de l'Etat revue à la baisse 
  • L’ÉTAT NE VERSE QUE LES 2/3 DES 27 MILLIARDS : BIENVEILLANCE ET RAPPEL À L’ORDRE DU GOUVERNEMENT FRANÇAIS EN 8 POINTS … - 30/12 NoumeaPost (...) Pas de clé de répartition pour les quelques 15 milliards CFP destinés aux provinces et aux communes : "Le Haut-Commissaire de la République finalisera avec les services du gouvernement de Nouvelle-Calédonie, les montants précis pour chacune des collectivités concernées", indique le courrier. Le solde sera utilisé selon l’appréciation du gouvernement local … mais devra en priorité, "notamment, financer le Ruamm, le financement du chômage classique et l’apurement partiel de la dette envers Enercal". (...) Les 9 milliards restants seront versés en 2025, mais sous réserve que la "conditionnalité" concernant la TGC soit respectée. À défaut, tiennent à préciser le Premier ministre et le ministre d’État, le versement du solde ne se fera pas … Ces "rappels à l’ordre" étant effectués, l’État confirme qu’il importe "que la Nouvelle-Calédonie puisse trouver le chemin des réformes indispensables pour assurer la visibilité et la stabilité aux acteurs économiques et plus largement à tous les Calédonien au moment où doit se poursuivre le dialogue sur l’avenir institutionnel". (...) Que retenir de la décision et des rappels à l’ordre de l’État ? D’abord, une prise en considération de sa responsabilité à l’égard des institutions locales et des Calédoniens sous forme de bienveillance. Des milliards seront versés à la Calédonie. Pour autant, le nouveau gouvernement central, comme ses prédécesseurs sont conscients des réticences des élus à procéder aux réformes indispensables pour remettre le territoire sur de bons rails budgétaires, financiers, économiques et sociaux. À défaut de ces réformes, dépenses publiques, Ruamm, gouvernance des comptes sociaux et de santé, modèle économique, gestion des établissements ou encore fiscalité, les gouvernants français refusent désormais d’injecter des fonds provenant des contribuables métropolitains dans un trou sans fond calédonien. Or, tous ces domaines relèvent des compétences locales, conférées par la loi organique d’application de l’Accord de Nouméa. L’État se retrouve donc dans l’obligation de financer, non seulement ses propres compétences en Nouvelle-Calédonie, mais également … celles de Calédoniens. Il l’accepte, au nom de ses responsabilités, mais avec ce qu’il désigne, non pas comme des « conditions », mais, subtilité de la langue française, des « conditionnalités » … (...)
  • Ça sera moins ! - La Voix du Caillou (...) Le 1er ministre François Bayrou et son ministre des Outre-mer Manuel Valls ont co-signé un courrier adressé aux parlementaires, aux présidents du Congrès, du gouvernement et des trois provinces, ainsi qu’aux maires. Ils y confirment la diminution d’un tiers de l’aide allouée, « considérant que deux des trois conditionnalités requises avaient été adoptées et que la plupart des forces politiques au Congrès étaient engagées dans une démarche de soutien aux réformes proposées ». François Bayrou et Manuel Valls dispatchent également cette aide, spécifiant que 15 milliards cfp « seront destinés aux Provinces et aux communes. Le Haut-commissaire de la République finalisera avec les services du Gouvernement de Nouvelle-Calédonie les montants précis pour chacune des collectivités concernées. Le solde relèvera dans sa répartition précise d’une appréciation du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie quant aux priorités d’affectation mais devra notamment financer le RUAMM, le financement du chômage classique et l’apurement partiel de la dette envers Enercal ». Mais l’État à l’évidence tient à ce que la Nouvelle-Calédonie respecte sa « part du contrat » inclue dans la DM6. François Bayrou et Manuel Valls insistent donc sur le nécessaire vote de la réforme de la TGC. Ils précisent ainsi que les 9 milliards cfp restants, sont en suspens et, disent-ils, cette somme « sera débloquée en 2025 au profit de la Nouvelle-Calédonie dès lors que la conditionnalité inscrite au protocole initial et portant sur une réforme de la TGC aura été adoptée par le Congrès. Sans cela il ne pourra l’être ». Et ce courrier co-signé s’achève par une adresse aux responsables politiques calédoniens. « Il importe, soulignent ainsi le 1er ministre et le ministre de l’Outre-mer, que la Nouvelle-Calédonie puisse trouver le chemin des réformes indispensables pour assurer de la visibilité et de la stabilité aux acteurs économiques et plus largement à tous les Calédoniens au moment où doit se poursuivre le dialogue sur l’avenir institutionnel ». 
  • Quel bilan pour les commerçants calédoniens après les ventes de Noël ? Si la période des fêtes reste un moment clé pour les ventes, 2024 s’inscrit dans un contexte économique difficile après les émeutes de mai dernier, marqué par une baisse significative du pouvoir d’achat de la population. Bilan en demi-teinte pour de nombreux commerçants.
  • Quid de l'aide de l'Etat ? | 29/12 Radio Rythme Bleu
  • Un coup dur pour l’agriculture - 28/12 La Voix du Caillou

 

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POLITIQUE | INSTITUTIONS

  • Les listes pour le 18ᵉ gouvernement de Nouvelle-Calédonie dévoilées : deux alliances, les indépendantistes se présentent séparément
  • Quatre listes ont été déposées pour l’élection des membres du 18e gouvernement | 02/01/2025 Les Nouvelles Calédoniennes
  • 2025, l’année d’un accord ? | 01/01/2025 Actu NC 
  • Un Congrès qui boite - 31/12 La Voix du Caillou C’est en claudiquant que le Congrès termine cette année 2024. Entre les présents, les absents et les intermittents, difficile d’avancer droit.
  • Le futur gouvernement sera composé de onze membres | Les Nouvelles Calédoniennes
  • Crise en Nouvelle-Calédonie : le Congrès adopte des mesures de soutien aux entreprises, sans les indépendantistes, mais en s'inspirant du gouvernement
  • Une séance ubuesque au Congrès, amputé de moitié - La Voix du Caillou
  • Dérapage au Congrès | 01/01/2025 Actu NC La séance du jeudi 26 décembre a totalement dérapé, à la suite de déclarations de Marie-Line Sakilia qui siège hors-groupe au perchoir. Alors que la réforme de la TGC était examinée, Marie-Line Sakilia a eu des paroles pour le moins choquantes. Elle a accusé les entreprises d’avoir elles-mêmes incendié leurs locaux durant les exactions, dont la société Le Froid, partie en fumée aux premiers jours de l’insurrection. « Toutes les entreprises, soi-disant que c’est la CCAT ou que ce sont les indépendantistes qui les ont brûlées, a prétendu l’élue. Mais comment se fait-il que le feu a pris ? Étaient-ils à jour de la révision de leur système d’incendie ? », a-t-elle lancé. Alors que le ton montait dans l’hémicycle, la présidente du Congrès Veylma Falaeo est immédiatement intervenue pour demander une suspension de séance. Mais le mal était fait et le Medef nc n’a pas tardé à condamner les propos de l’élue, jadis ralliée au groupe UC FLNKS et Nationalistes. « Il est honteux d’entendre dire que certaines entreprises auraient été brûlées par leurs propres propriétaires, de la même manière qu’il est absolument consternant d’accuser les entreprises calédoniennes de discrimination envers certaines communautés, à l’heure où tous les efforts de celles-ci sont tournés vers la sauvegarde de l’emploi et de leur Le Medef NC dénonce avec la plus grande fermeté les accusations proférées par certains élus et représentations politiques à l’encontre des chefs d’entreprises calédoniens ». L’organisation patronale fait ici référence au FLNKS qui avait dénoncé la semaine précédente lors d’une conférence de presse des pratiques discriminatoires à l’encontre des Kanak dans les entreprises. Face à ces déclarations qualifiées d’« infondées et diffamatoires », le Medef NC a annoncé se réserver le droit de saisir la justice. La réforme de la TGC attendra : Les élus du Congrès étaient convoqués le 26 décembre pour examiner un projet de loi de pays modifiant les taux de la TGC, la troisième condition au versement par l’État de l’avance remboursable de 27,6 milliards de francs à la Nouvelle-Calédonie pour lui permettre de terminer l’année. Or pour être adoptée, une loi de pays doit recueillir l’approbation d’au moins 3/5e des membres du Congrès. L’absence en séance des groupes UNI-Palika et UC-FLNKS a donc rendu impossible un tel résultat. Finalement et à l’initiative du groupe du Rassemblement, une motion demandant le report de l’examen du texte à une séance ultérieure du Congrès a été présentée et adoptée à l’unanimité des groupes politiques, indépendantistes et non-indépendantistes.

 

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ECONOMIE

Les acteurs du monde économique se félicitent de l’adoption in extremis de la loi de finances de fin de gestion, votée à l’Assemblée nationale quelques heures avant la chute du  gouvernement Barnier. Cette loi qui prévoit une aide exceptionnelle de 27 milliards de francs, accordée à la Nouvelle-Calédonie, pourrait permettre d’éviter un effondrement économique et social d’ici la fin de l’année. Celle-ci vise en effet à garantir le financement indispensable des collectivités locales, des dispositifs de chômage, du RUAMM et des hôpitaux et du système électrique. 

Il appartient désormais aux membres du Congrès de valider cette aide et de l’intégrer au budget principal de la Nouvelle-Calédonie, lors de l’examen de la décision modificative n°6 (DM6), qui se tiendra ce mercredi 11 décembre au congrès. 

Les représentants d’NC ECO en appellent à la responsabilité de tous les élus et espèrent que l’intérêt général et la survie du territoire sauront guider le choix de l’ensemble des  décideurs politiques. Il en va de la survie de la Nouvelle-Calédonie. 

Si la censure du gouvernement de Michel Barnier n’est pas une bonne nouvelle, aussi bien pour l’Hexagone que pour les territoires d’outre-mer, tant l’instabilité politique impacte l’économie réelle et ralentit les besoins urgents de relance et de reconstruction, il convient de garder à l’esprit que cette nouvelle tranche d’aide, accordée à notre territoire et rendue possible grâce à la mobilisation et la détermination de nos parlementaires, est cruciale pour la survie, à très court terme, de notre territoire.

Alors que nous redoutions que la Nouvelle-Calédonie ne soit sacrifiée en cas de censure, l’adoption de cette loi de fin de gestion nous offre la possibilité de sauver ce qui peut encore l’être en cette fin d’année 2024. 

La non-adoption de la DM6 conduirait par conséquent la Nouvelle-Calédonie dans une situation irréversible et serait totalement contradictoire avec la volonté politique affichée et partagée de redresser l’économie calédonienne avec l’appui de l’Etat. 

Par ailleurs, les représentants d’NC ECO prennent acte de la déclaration du chef de l’Etat concernant le dépôt, avant la mi décembre au Parlement, d’une « loi spéciale » permettant d’assurer la continuité des services publics et de la vie du pays et notamment de venir en soutien à la Nouvelle-Calédonie. Ils rappellent néanmoins l’importance fondamentale de maintenir, en cette période de grande incertitude et de transition politique, les circuits d’échanges et de concertation établis depuis plusieurs mois avec les représentants de l’Etat et insistent sur la nécessité de prolonger les dispositifs de soutien tels que le chômage partiel et le FSE. L’absence de gouvernement ne doit par ailleurs représenter un obstacle, ni remettre en cause le lancement de chantiers publics indispensables à la reconstruction et à la relance.

Les élus du Congrès se réunissent ce mercredi pour examiner la fameuse DM6, qui autorise le versement d’une aide de 27 milliards pour permettre à la Nouvelle-Calédonie de finir l’année. Certains groupes, opposés aux conditions dictées par l’État, pourraient ne pas la voter. Un scénario qui inquiète une partie de la classe politique et le monde économique.

Le regard des responsables politiques, du monde économique et des partenaires sociaux seront tournés vers le Congrès, ce mercredi 11 décembre. Une séance capitale pour les finances à court terme de la Nouvelle-Calédonie va s’ouvrir, à 14 heures. Les élus vont en effet examiner la décision modificative n°6 du budget propre de la Nouvelle-Calédonie pour l’exercice 2024. Elle vise à entériner le versement d’une nouvelle aide de l’État d’un montant de 27,6 milliards de francs, votée in extremis par les parlementaires français dans le cadre du budget de fin de gestion, quelques heures avant la censure du gouvernement Barnier.

Une aide conditionnée

Cette enveloppe doit permettre de compenser les pertes de recettes fiscales liées aux exactions survenues en mai, et notamment d’éviter les ruptures de trésorerie du Ruamm et du système électrique jusqu’à la fin de l’année. Elle servira aussi à maintenir le financement du chômage partiel et total. Elle est également très attendue par les collectivités, puisqu’elle donnera la possibilité à la Nouvelle-Calédonie de régler aux provinces et aux communes 7,8 milliards de francs. Ces 27 milliards de l’État sont considérés par le gouvernement local comme "une aide essentielle pour assurer la stabilité financière de la Nouvelle-Calédonie en cette fin d’année".

Pourtant, l’inquiétude plane autour d’un éventuel rejet du texte par une majorité d’élus du Congrès. Certains groupes politiques ont en effet exprimé leur hostilité à l’égard de ce projet de délibération. En cause : les conditions imposées par l’État dans l’attribution de cette aide financière à la Nouvelle-Calédonie.

Pas d’habilitation du Congrès

En acceptant les 27 milliards, le gouvernement calédonien s’est en effet engagé, par convention, à adopter avant la fin de l’année la réforme de la taxe générale sur la consommation (TGC) ainsi que celle sur la contribution calédonienne de solidarité (CCS). La première consiste à un passage à trois taux de la TGC (3, 10 et 18 %), contre quatre actuellement (3, 6, 11, et 22 %), pour assurer un rendement de huit milliards supplémentaires. Un projet porté par le gouvernement et décrié par un certain nombre de groupes du Congrès, qui jugent déplacée l’idée de faire évoluer une taxe sur la consommation au moment où celle-ci est en chute libre, depuis les violences de mai. Même incompréhension chez l’opposition en ce qui concerne l’augmentation programmée de la contribution calédonienne de solidarité, une taxe affectée à l’Agence sanitaire et sociale et à la Cafat. Elle doit passer, au 1er janvier 2025, de 2 % à 3 %, assurant un rendement supplémentaire de sept milliards par an.

Au-delà du fond, c’est aussi la forme qui agace au sein de l’hémicycle du boulevard Vauban. "Le gouvernement et l’État prennent des engagements sans en informer le Congrès, ce n’est pas normal, reproche Philippe Dunoyer, de Calédonie ensemble. Est-ce qu’on veut les 27 milliards de francs ? Bien sûr que oui, mais pas à n’importe quelles conditions." Une critique qu’avait déjà formulée l’Éveil océanien lors de la négociation, fin novembre, du prêt de 120 milliards de francs contenu dans le projet de loi de finances 2025. "Comment le gouvernement peut-il négocier un emprunt sans habilitation du Congrès et présenter un plan de réformes qui n’a pas non plus été adopté par ce dernier ?", s’interrogeait alors le parti, déplorant un chantage "insupportable".

"Faire preuve de responsabilité"

La menace d’un rejet de la décision modificative n°6 inquiète de plus en plus une partie de la classe politique, qui s’agite désormais pour tenter de "ramener à la raison" les frondeurs. "Le gouvernement appelle tous les acteurs à faire preuve de responsabilité et de solidarité pour permettre l’adoption de ces mesures cruciales", a écrit l’exécutif dans un communiqué diffusé le 5 décembre.

Le monde économique est, lui aussi, préoccupé. "La non-adoption de la DM6 conduirait par conséquent la Nouvelle-Calédonie dans une situation irréversible et serait totalement contradictoire avec la volonté politique affichée et partagée de redresser l’économie calédonienne avec l’appui de l’État", écrit NC Eco. Le Conseil du dialogue social, instance réunissant des représentants d’employeurs et de salariés, exhorte les élus du Congrès à "dépasser les clivages politiques et à placer l’intérêt général au cœur de leur décision" en adoptant la DM6. "Il en va de la survie économique et sociale immédiate du territoire."

Rupture de contrat pour les employés de la SLN à Thio 12/12/2024 NC La 1ère

À Thio, les salariés de la SLN ont perdu leur travail - 12/12 La Voix du Caillou

Prony Resources redémarre ses activités MadeIn 11/12

-  SEULE LA FRANCE PEUT SAUVER LA FILIÈRE NICKEL CALÉDONIENNE - 11/12 NoumeaPost 

Prony Resources redémarre ses activités - 10/12 La Voix du Caillou

NICKEL. Trois semaines après le retour des équipes à Prony Resources, la production industrielle reprend

NICKEL. "Il faut sauver nos entreprises minières" : le syndicat Contrakmine veut être associé aux discussions sur l'avenir des sites 06/12

Nouvelle-Calédonie : Contrakmine, représentant les sous-traitants miniers, alerte sur leurs difficultés et demandent à participer aux discussions sur l’avenir de la filière | Outremers360

  • TRANSPORT MARITIME : 

Le prix des billets à bord du "Betico" va augmenter au 1er janvier

L’horizon va-t-il se dégager pour l’arrivée d’un nouveau Betico ? | 09/12 Les Nouvelles Calédoniennes

Bras de fer entre les assurances et l’État - 06/12 La Voix du Caillou

Lassés des émeutes, les assureurs lâchent les entreprises ultramarines | 05/12 Les Nouvelles Calédoniennes Nouvelle-Calédonie, Antilles… Face aux violences urbaines à répétition dans les territoires ultramarins, les compagnies d’assurance encore présentes ont annoncé qu’elles cesseraient de prendre de nouveaux clients ou réviser leurs contrats à destination des entreprises. Toutes en appellent à l’État.

 

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  • Pourquoi la commune du Mont-Dore veut instaurer un couvre-feu pour les moins de 16 ans

  • La santé à l’agonie dans le Nord - 12/12 La Voix du Caillou

  • SANTÉ. La crainte de perdre l'accès aux soins hospitaliers s'exprime à nouveau dans le Nord

  • Santé : prolongation du sondage - 12/12/2024 La Voix du Caillou - La Fédération des Professionnels Libéraux de Santé qui regroupe 10 syndicats professionnels, a lancé un sondage auprès des professionnels de santé avec l’institut Quidnovi. La durée de ce sondage vient d’être prolongée. Lancé à la fin novembre, ce sondage sera clos le 13 décembre prochain. A l’heure actuelle, 350 professionnels de santé ont déjà répondu, mais les demandes affluent encore. Cette enquête a pour objectif d’évaluer l’impact des émeutes sur les professionnels de santé, et dont la principale est le départ de très nombreux professionnels. « Ce sondage, nous a dit le président de la FPLS Patrice Gauthier, doit être représentatif de la population des professionnels de santé, salariés et libéraux. Ce sondage est d’abord un constat. On perd des professionnels de santé par dizaines et on en attire extrêmement peu en ce moment ». On estime ainsi que 30% des orthophonistes sont partis que 28% des cabinets libéraux de sage-femmes auront fermé l’an prochain et sur 168 chirurgiens-dentistes 36 ont demandé leur radiation. Et cette vague de départ ne s’est pas tarie. Le but de ce sondage est donc de connaitre les raisons profondes de cet exode. « Une fois que nous aurons un diagnostic, précise Patrice Gauthier, nous pourrons éventuellement proposer des solutions prioritaires. Depuis 12 ans que nous existons, la FPLS a émaillé son existence d’un grand nombre de documents et de réflexion importantes à notre sens (ndlr : ainsi le plan Do Kamo), et selon nous dans ces solutions, il y a des choses à prioriser et ce sondage pourra être là pour les étayer ». La FPLS et les syndicats professionnels qui la composent se défendent de tout parti pris ou d’intérêts partisans, « notre problème est largement au-delà de ça, il est de défendre la sante en général », souligne le président de la Fédération. Les conséquences de ces départs, c’est évidemment une diminution drastique de la prise en charge des Calédoniens en termes de santé. « Ceux qui s’en vont, ils s’en vont, insiste Patrice Gauthier, et on ne les convaincra probablement pas de revenir. En revanche, ceux qui restent, on veut savoir pourquoi ils restent, pourquoi ils pourraient partir et ce qu’il faudrait faire pour qu’ils restent s’ils ont l’intention de partir ». Les résultats du sondage seront rendus publics en début d’année prochaine, « notamment auprès des autorités, qu’elles soient locales ou nationales. Nous voulons faire de ce sondage, un outil collectif ». La FPLS rappelle que ce sondage est ouvert aux libéraux et aux salariés de tout le secteur de la santé. Pour y prendre part, les professionnels de santé disposent d’un e-mail de contact, [email protected], qui leur enverra un lien sécurisé grâce auquel ils pourront répondre aux questions du sondage.

  • Consternation à Boulari - 09/12 La Voix du Caillou Dans la nuit de vendredi à samedi, le stade des lanceurs, à Boulari, a vu l’une de ses installations partir en fumée.
  • Mont-Dore : le local d’un club d’athlétisme détruit dans un incendie
  • Eddie Lecourieux, maire du Mont-Dore : "C’est quoi notre avenir, une ville qui va mourir doucement ?" Elle a été moins touchée que ses voisines par les dégâts matériels liés aux émeutes qui ont secoué la Nouvelle-Calédonie. Mais la ville du Mont-Dore continue à payer un prix très lourd, alors que la circulation reste impossible la nuit sur l’axe qui relie le Nord au Sud. Une énorme contrainte dont le maire énumère les conséquences. Eddie Lecourieux était l’invité politique du dimanche 08/12 sur NC la 1ère.

 

REVUE DE PRESSE SOCIO-EONOMIQUE DU MEDEF-NC de Septembre à Décembre 2024

>> Revue de presse socio-économique du MEDEF Nouvelle-Calédonie 4eT2024 | MEDEF NC

REVUE DE PRESSE SOCIO-EONOMIQUE DU MEDEF-NC de Mai à Août 2024

>> Revue de presse socio-économique du MEDEF Nouvelle-Calédonie Mai à Août 2024 | MEDEF NC

 

 

MEDEF NC

Stéphanie Hervé
Responsable Communication