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En Nouvelle-Calédonie, le FLNKS demande du temps pour éviter une « effusion de sang » dans le fief indépendantiste de Saint-Louis – LeMonde – 29/09/2024

 

EXACTIONS/ JUSTICE

Nouvelle-Calédonie : cinq personnes recherchées pour des exactions dans le fief indépendantiste de Saint-Louis se sont rendues – FranceInfo – 30/09/2024

Interview du Général Matthéos, commandant de la gendarmerie en Nouvelle-Caléodonie – L’invité du Matin – RRB – 03/10/2024

 

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LE PRÉSIDENT DU MEDEF DRESSE UNE LISTE D'ÉCONOMIES À LANCER AVANT D'AUGMENTER LES IMPÔTS – BFMTV – 01/10/2024

 

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MEDEF-NC : Nouvelle-Calédonie: le Medef demande l'accélération des indemnisations et un gouvernement "opérationnel" | MEDEF NC

 

 

 

 

 

ECONOMIE | POLITIQUE

SUR CNEWS CHARLOTTE D'ORNELLAS ÉVOQUE LONGUEMENT LE 24 SEPTEMBRE ET LA SITUATION CALÉDONIENNE - 16/09 NoumeaPost

 

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MEDEF-NC | ASSURANCES

"Les assurances aujourd'hui sont assez réticentes à payer a priori", a regretté auprès de l'AFP la représentante patronale, de passage en métropole pour une série de réunions, notamment avec France Assureurs, la fédération du secteur de l'assurance. "Au début, dans les courriers d'indemnités, Allianz a par exemple renvoyé l'adresse" du Haut-Commissariat de la République (le représentant de l'Etat dans l'archipel, NDLR) "en disant +contactez l'Etat. C'était un peu brutal", a jugé Mme Daly. "Le message que je passe à France Assureurs, c'est +engagez-vous si possible d'ici la fin du mois de septembre à avoir fait réaliser la totalité des expertises attendues+", a-t-elle exhorté, en soulignant que plusieurs centaines d'entreprises néo-calédoniennes avaient été détruites depuis le déclenchement des émeutes à la mi-mai. 

"Sur 1.250 expertises nécessaires" auprès des entreprises du territoire, 520 rapports d'expertises ont été rédigés au 5 septembre, a détaillé Mme Daly. Une petite soixantaine de millions d'euros d'indemnités ont été versés par les assureurs, "sur un total de sinistres (assurés, NDLR) de près d'un milliard d'euros", a-t-elle poursuivi. "Ce n'est pas normal", a conclu la présidente du Medef NC, en relevant que le début des émeutes remontait à près de quatre mois. 

"Je dirais que le gros de la crise, en tout cas des destructions et incendies, est aujourd'hui derrière nous. L'occurrence de nouveaux sinistres est faible maintenant", a-t-elle noté. Mais "on en est encore à mesurer l'étendue des dégâts, parce qu'il nous manque beaucoup d'expertises d'assurance qui n'ont pas encore été finalisées", a-t-elle ajouté. Selon les chiffres du gouvernement néo-calédonien, les destructions, pillages et incendies ont causé au moins 2,2 milliards d'euros de dégâts dans l'archipel, répartis entre les entreprises et les pouvoirs publics. Près d'un salarié sur cinq y est au chômage, total ou partiel. Agence France-Presse

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ECONOMIE

Dès les premiers jours de la crise, la CCI-NC et le Medef-NC se sont mobilisés pour réfléchir à « l'après » en s'appuyant sur les travaux menés par NC ÉCO, revus à l'aune des événements, avec l'implication des acteurs économiques. La volonté est de porter une vision partagée de la reconstruction de la Nouvelle-Calédonie auprès des institutions et de l'État, partenaire financier et technique incontournable.

« Au plus fort des émeutes, mi-mai, les élus de la CCI, qui sont des chefs d'entreprise touchés par les exactions, ont exprimé le besoin de se préparer à la suite », pose David Guyenne. Le président de la Chambre de commerce et d'industrie poursuit : « Les chefs d'entreprise sont les acteurs majeurs de la reconstruction, ce sont eux qui vont décider de réinvestir ou non, qui vont recruter, ce qui leur donne la légitimité de participer au projet pour la Nouvelle-Calédonie de demain ». La CCI et le Medef-NC, complémentaires dans leurs missions, ont donc uni leurs forces pour se projeter dans l'avenir, en montrant que le territoire a la capacité d'être davantage autonome économiquement. (...)

"Nous ne pouvons plus vivre comme nous l'avons fait pendant 30 ans dans un modèle sur-administré qui n'a pas fait ses preuves. Le projet repose sur les mêmes fondamentaux qui sont d'assurer une prospérité économique à long terme à la Nouvelle-Calédonie avec une réduction de la fracture sociale".

Mimsy Daly Mimsy Daly, présidente du Medef-NC (...)

 

 

POLITIQUE

 

MEDEF-NC

  • Rénover la représentativité patronale - 06/09 La Voix du Caillou Le gouvernement a adopté un avant-projet de loi du pays visant à donner une plus grande légitimité à la représentativité patronale.
    Si la représentativité des organisations syndicales de salariés était régie par des textes réglementaires, la représentativité des organisations patronales n’avait aucun cadre juridique. Une anomalie pour le moins, pouvant poser quand même quelques soucis, et sur laquelle les organisations patronales interpellaient le gouvernement depuis au moins dix ans ! « On ne pouvait pas avoir d’un côté des partenaires sociaux à qui on imposait des critères objectifs pour mesurer leur représentativité », nous a dit Bertrand Courte vice-président du Medef NC, « et de l’autre côté des organisations patronales qui n’avaient pas de cadre, et qui étaient déclarées représentatives de fait ». Cette absence de critères objectifs à la représentativité posait des problèmes en particulier dans la répartition des mandats entre organisations dans un certain nombre d’organismes comme la Cafat ou le Conseil du dialogue social, multipliant d’autant les contentieux juridiques, et alimentait les tensions entre organisations. (...)
  • REPRESENTATIVITE PATRONALEBientôt de nouveaux critères à respecter pour les organisations syndicales d’employeurs | Les Nouvelles Calédoniennes 06/09 (lnc.nc)
  • Représentativité patronale INFO MAG 05/09/24 | Radio Rythme Bleu (rrb.nc) Loi du pays sur la représentativité patronale en Nouvelle-Calédonie. Le Vice Président du MEDEF, Bertrand COURTE, explique les apports de cette réforme pour renforcer la légitimité des organisations syndicales d’employeurs, un dossier en négociation depuis 2013.

 

 

ADMINISTRATION

  • La plateforme "guichet entreprises" étend ses services | 06/09 (lnc.nc) Le site internet lancé en 2019 par le gouvernement pour simplifier les démarches administratives des entreprises individuelles est désormais ouvert à la création des SARL et des EURL en ligne. Un calculateur de l’impôt sur la patente y a également été intégré. Une évolution d’autant plus importante que les reconversions professionnelles devraient se multiplier ces prochains mois.

 

ECONOMIE | SOCIETE

  • Nouvelle-Calédonie en péril : le cri d'alerte de Philippe David 04/09 - (sudradio.fr) 

    Philippe David tient à remettre les pendules à l'heure et exprimer son indignation face à un drame qui frappe une partie de la France dans le silence assourdissant des médias. Il s'agit de la Nouvelle-Calédonie, un territoire français éloigné, où depuis des semaines, les incendies de lieux de culte et de mémoire se succèdent aux pillages et aux mises à sac, dans une indifférence médiatique totale.

    Le 16 juillet, l'église de Saint-Louis a été incendiée. Deux jours plus tard, l'église de Vao, située sur l'île des Pins, a subi le même sort. Le 20 juillet, le presbytère de Thio a été réduit en cendres. Puis, le 23 juillet à La Foa, la stèle du chef Ataï et celle en mémoire des 32 victimes de l'insurrection de 1878 ont été profanées. Enfin, le 13 août, la sacristie, l'autel et la chapelle de l'église de Tyé à Poindimié ont été également ravagés par un incendie. Tous ces actes criminels, qui ne laissent aucun doute quant à leur caractère volontaire, évoquent de plus en plus les prémices d'une guerre civile ou ethnique.

    Malgré la gravité de ces événements, Philippe David déplore l'absence de réaction de la part des politiques, à l'exception des responsables locaux. La situation est devenue tellement critique que Sonia Backès, présidente de la province Sud de Nouvelle-Calédonie, a déclaré récemment : « Sans action forte de l'État sous 15 jours, ce sera l'effondrement total de la Nouvelle-Calédonie sur le plan économique, avec des émeutes de la faim. »

    Pour Philippe David, il est désormais urgent d'agir pour éviter que la Nouvelle-Calédonie ne sombre davantage dans le chaos. Il appelle à ne pas abandonner nos compatriotes du bout du monde, comme ce fut le cas pour les pieds-noirs il y a plus de 60 ans.

 

 

 

 

ETAT | POLITIQUE

 

ECONOMIE | MEDEF-NC

  • Un gouvernement très, très, très, très, très ambitieux 04/09 | Actu NC
  • Le Medef salue l’adoption du plan quinquennal voté par le congrès 04/09 (radiococotier.nc) Traiter l’urgence économique en prioritéL’engagement de l’Etat, une nécessité !
  • Le MEDEF approuve le plan quinquennal - 04/09 La Voix du Caillou Dans un communiqué envoyé hier, le Medef NC « salue le consensus au congrès sur la résolution portant la demande d’adoption d’un plan quinquennal de reconstruction et d’accompagnement de la Nouvelle-Calédonie par l’Etat ». L’organisation patronale dit « se réjouir de l’adoption de ce texte eu égard au discours qu’il tient depuis plus de trois mois quant à l’impérieuse nécessité de répondre préalablement à l’urgence économique avant d’engager un plan de réforme global de notre système économique et social, indispensable à la relance de notre territoire ». Pour le MEDEF, on ne peut attendre « la mise en œuvre d’un plan de réforme global qui, bien qu’absolument nécessaire, demandera plusieurs mois pour commencer à se concrétiser ». C’est pourtant l’option choisie par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie qui travaille à son plan de reconstruction et de réforme, pour lequel il sollicite même l’avis des Calédoniens au travers d’une plateforme participative. Pour l’organisation patronale, il peut y avoir un plan de réforme, mais « la reconstruction de la Nouvelle-Calédonie ne sera possible que si l’Etat s’engage à répondre aux besoins immédiats des entreprises et collectivités locales ».
  • Le Medef se réjouit que les élus du Congrès s’unissent pour sauver l’économie locale | 03/08 (lnc.nc)
  • Communiqué de presse du MEDEF-NC 03/08/2024

comcpmedef-ncplanquinquennal240903.pdf

Le Medef NC salue le consensus au congrès sur la résolution portant sur la demande d’adoption d’un plan quinquennal de reconstruction et d’accompagnement de la NouvelleCalédonie par l’Etat. 

La majorité des élus du Congrès a adopté une résolution demandant la mise en œuvre d’un plan quinquennal de reconstruction et d’accompagnement de la Nouvelle-Calédonie par l’Etat, qui vise dans un premier temps à répondre à l’urgence économique du territoire et assurer la survie des collectivités, des entreprises publiques et privées et des personnes en recherche d’emploi. 

Le Medef NC ne peut que se réjouir de l’adoption de ce texte eu égard au discours qu’il tient depuis plus de trois mois quant à l’impérieuse nécessité de répondre préalablement à l’urgence économique avant d’engager un plan de réforme global de notre système économique et social, indispensable à la relance de notre territoire. 

La reconstruction de la Nouvelle-Calédonie ne sera possible que si l’Etat s’engage à répondre aux besoins immédiats des entreprises et collectivités locales, sans attendre la mise en œuvre d’un plan de réforme global qui, bien qu’absolument nécessaire, demandera plusieurs mois pour commencer à se concrétiser.

 

ECONOMIE | POLITIQUE

 

ECONOMIE

 

 

 

 

 

  • Nouvelle-Calédonie : le front indépendantiste va-t-il survivre aux émeutes ? | 03/09 France Culture (radiofrance.fr)
  • Nouvelle-Calédonie : l'impasse ? | 30/08 (radiofrance.fr) - Nouvelle-Calédonie : l'impasse ? | France Culture (radiofrance.fr) PODACST de l'émission de 50mn Avec la fermeture de l'Usine du Nord, un chômage qui explose, des violences qui continuent et une reconstruction chiffrée à 4.2 milliards d'euros, le Caillou connaît l'une des pires crises de son histoire. Comment sortir de cette impasse ? Avec : Jean-Jacques Urvoas Professeur de droit public à l'université de Bretagne-Occidentale, ancien Garde de Sceaux, ancien député et Carine David Professeure de droit public à l’université d’Aix-Marseille et membre sénior de l’Institut universitaire de France. C’est un tableau d’apocalypse qu’a dessiné Mimsy Daly, la présidente du Medef calédonien, aux universités d’été de l’organisation patronale, qui se tenait en ce début de semaine, à Paris. Quelques mois après les émeutes, l’archipel semble plus que jamais dans l’impasse. Comme un symbole de l’effondrement du Caillou, l’usine de nickel du nord ferme définitivement ses portes ce samedi. 1200 salariés vont perdre leur emploi et venir grossir les rangs des nouveaux pauvres engendrés par cette crise. Pour rebâtir l'archipel, le Congrès de Nouvelle-Calédonie a adopté à une large majorité ce mercredi une résolution demandant un soutien massif de 500 milliards de francs Pacifique à l’État, 4,2 milliards d'euros. Un Congrès qui, depuis ce jeudi, n'est plus présidé par Rock Wamytan, indépendantiste kanak, mais pour la première fois, par une femme d'origine wallisienne et futunienne : Veylma Falaeo, présentée par le parti « Éveil océanien », partisan d’une troisième voie, ni loyaliste, ni indépendantiste. Dans l’archipel, cette nouvelle donne suscite l’espoir d’une partie de la population, épuisée par des mois de blocage et de couvre-feu, mais aussi l’inquiétude de voir raviver les tensions interethniques et les émeutes, quand Paris n’en finit pas d’errer dans une vacance de pouvoir qui plonge le dossier calédonien dans les limbes. Peut-on encore sauver la Nouvelle-Calédonie ? L’archipel est-il condamné à sombrer dans une crise économique et politique sans précédent ? Une voie médiane est-elle encore possible ?
  • LE FIGARO 30/08/2024 Dévastée, la Nouvelle-Calédonie appelle l'Etat à l'aide : 240830le-figarodevasteela-ncapelleetataide.pdf (medef.nc)
  • LE MONDE 30/08/2024 En Nouvelle-Calédonie, "une impasse locale et nationale" La gravité de la situation économique et sociale de l’archipel exige la nomination d’un gouvernement pour piloter le dossier

 

" Je suis ici pour témoigner de la situation qu’on vit et demander qu’on ne nous oublie pas ". Mardi, lors de la LaREF24, grande messe de la rentrée patronale, la séquence outre-mer organisée par le comité ultramarin du Medef, sous la houlette de Thara Govindin et Bruno Arcadipane, a consacré un temps à la situation calédonienne, à travers l’intervention de la patronne du Medef local, Mimsy Daly.

" Au-delà des événements terribles qu’on a vécus, même si une apparence de calme semble revenir, la Nouvelle-Calédonie est dans une situation tellement catastrophique que le pire est probablement à venir, avec encore des destructions d’emplois et surtout l’installation d’une misère sociale sans précédent ", a-t-elle alerté à l’issue de son intervention, au micro d’Outremers360.

Mimsy Daly énumère notamment les " 2,2 milliards d’euros (plus de 260 milliards de francs) de dégâts " et les " près de 25 000 personnes, c’est-à-dire plus du tiers de l’emploi salarié privé, au chômage partiel ou total ". " Les conséquences de tout ça, c’est évidemment des pertes fiscales massives et l’impossibilité d’assurer nos systèmes de santé, nos systèmes de protection sociale ", a-t-elle ajouté, demandant un " plan vigoureux de redressement pour rétablir un minimum la situation et redonner confiance aux investisseurs ".

"Donner le courage de revenir"

" Au-delà des entreprises, tout a été pris pour cible en Nouvelle-Calédonie : le secteur médical, le secteur des transports, le secteur de l’éducation, de la culture aussi. C’est ça qui est absolument terrible dans ce qui s’est passé. Les médecins s’en vont et du coup, laissent derrière eux des zones entières sans soin " rapporte encore la présidente du Medef NC. " On a besoin de rétablir la sécurité en Nouvelle-Calédonie, l’attractivité de notre territoire pour faire revenir des médecins, pour faire revenir des entrepreneurs, pour faire revenir des gens. Et pour ça, nous nous battons. "

Au-delà de " l’arrêt des violences ", du " retour ferme au calme " et " à la circulation tout le temps et partout ", le redémarrage de l’économie locale passera, pour Mimsy Daly, par des " réformes courageuses de notre économie, des réformes fiscales, des réformes sociales et qu’on donne de l’espoir aux investisseurs. Il faut leur donner le courage de revenir ". Elle appelle aussi les assureurs " qui n’ont pas beaucoup joué le jeu dans cette crise jusqu’à présent ", à " jouer leur rôle d’assureur et à indemniser rapidement les entreprises qui en ont besoin parce que sinon, nous n’y arrivons pas ".

"Il va falloir un accord politique"

" Nous avons besoin d’une aide urgente de l’État, ne serait-ce que pour reconstruire ce qui a été détruit et permettre d’amorcer une relance économique rapidement. Enfin, il va falloir un accord politique, mais cette fois-ci, il devra prendre en compte l’économique et le social, sinon, il ne fonctionnera pas ", a-t-elle ajouté. La présidente du Medef se dit aussi dans l’attente de la nomination d’un nouveau Premier ministre " pour que la Nouvelle-Calédonie soit traitée au plus haut niveau de l’État, à la mesure de l’urgence ".

Outre LaREF24, Mimsy Daly s’est entretenue à Paris avec la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet. Elle a également été reçue à l’Élysée par le directeur de cabinet du Président Patrice Faure, au Sénat par Gérard Larcher, à Bercy ou encore au ministère des Outre-mer.

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MEDEF-NC

Le président du MEDEF Patrick Martin rend un hommage appuyé à la Présidente du Medef Nouvelle-Calédonie Mimsy Daly.

"Le Medef-NC remercie vivement le MEDEF pour son soutien constant et déterminant. Grâce à cet engagement, nous avons pu porter nos actions auprès de l'État et des ministères compétents pour soutenir efficacement le tissu économique de la Nouvelle-Calédonie, durement touché par les graves exactions survenues il y a près de quatre mois. Des entreprises totalement détruites, un chômage massif représentant plus d'1/3 de la population active, notre économie est à terre. Aujourd'hui, cet accompagnement reste précieux et est essentiel pour aider à la reconstruction et la relance de notre territoire".

  • 26/08/2024 Interview de Mimsy Daly, Présidente du MEDEF-NC sur franceinfo à l'occasion de la REF2024 du MEDEF national à Paris.

 

 

  • OUTREMER 360 on X 27/08 : Le président du MEDEF Patrick Martin rend un hommage appuyé à la Présidente du Medef NouvelleCalédonie Mimsy Daly lors de son discours d’ouverture à LaREF24.

"Je veux à ce titre saluer notre extraordinaire présidente du MEDEF Nouvelle Calédonie, si courageuse, dévouée et combative face à une terrible situation. 
Ma chère Mimsy tu mérites la médaille d’or patronale !
A très vite à Nouméa !"

  • Le nickel, symbole de la grave crise qui touche la Nouvelle-Calédonie | 26/08 TF1 INFO La crise politique et sociale s'installe en Nouvelle-Calédonie, où les élus demandent à l'État un plan d'urgence de 4 milliards d'euros.
    L'archipel s'enfonce également dans le marasme économique. Au cœur des inquiétudes, l'industrie du nickel, l'une de ses principales ressources, mise à mal par la concurrence étrangère.
  • TF1 REPORTAGE La bataille du nickel en Nouvelle-Calédonie | 25/08 TF1 INFO En Nouvelle-Calédonie, la crise qui a débuté le mois de mai dernier a précipité l'archipel dans une situation de précarité qu'il n'avait jamais connue par le passé. Au cœur des inquiétudes, l'industrie du nickel qui emploie des milliers de personnes. Dans les terres rouges de Nouvelle-Calédonie, un trésor, le quart des réserves mondiales de nickel. Le "métal du diable", comme il est surnommé là-bas, a façonné l'histoire et les paysages de l'île. Aujourd'hui, la filière est en crise. Dans la Province Nord, Koniambo Nickel SAS, une usine de transformation du minerai va devoir fermer ses portes d'ici quelques jours et licencier ses 1 200 salariés. Fin février, le principal financeur de l'usine, un industriel suisse, a jeté l’éponge après avoir accumulé quatorze milliards d'euros de dettes. Depuis des années, le nickel calédonien peine à être compétitif sur le marché international. Mise en service en 2013, l'usine avait un objectif : permettre le développement économique de la Province Nord, la plus pauvre et aux trois quarts peuplés par les Kanaks. Et cela a fonctionné en quinze ans. La population de Koné, la ville la plus proche, a doublé. Des routes, des écoles et un hôpital ont été financés. Les tribus qui vivaient de chasse et d'agriculture ont bénéficié des emplois, et donc, de nouvelles sources de revenus. Le fragile équilibre économique de la province est, aujourd'hui, en péril. TF1 | Reportage B. Guenais, F. Maillard, E. Fourny
  • REPORTAGE. Dans le sillage des barges privées qui desservent le Sud du Mont-Dore - 24/08 (francetvinfo.fr)  C'est l'une des conséquences les plus lourdes de la crise actuelle : la fermeture de la route qui relie le Sud de la Grande terre. Des navettes maritimes permettent de transporter les passagers entre Nouméa et le Mont-Dore. Mais pour les marchandises et les véhicules, la situation s'avère encore plus compliquée. Des entreprises privées se sont organisées afin de répondre à un réel besoin. Immersion avec ce long format de Nouvelle-Calédonie la 1ère.
  • EMPLOI Dans les agences d’intérim, les candidats affluent, mais les missions manquent - 26/08 La Voix du Caillou
  • L’emploi dans le rouge foncé - 24/08 La Voix du Caillou L’Isee a publié les chiffres de l’emploi salarié privé pour le 1er trimestre de cette année. Ils montrent que les mois qui viennent vont être extrêmement douloureux.

    L’Institut de la statistiques et des études économiques (Isee) souligne qu’après « les niveaux records atteints en 2023, une baisse d’emploi de 2 % intervient dans un contexte de graves difficultés pour la filière nickel, qui se propage à tous les secteurs d’activités. Elle ne reflète pas encore les conséquences de la crise sans précèdent qui a éclaté en mai, en lien avec les enjeux institutionnels. » Si au premier trimestre de cette année, 66 600 salariés étaient déclarés auprès de la Cafat par les employeurs du secteur privé, on sait qu’aujourd’hui entre 15 000 et 25 000 d’entre eux sont actuellement au chômage partiel ou total, et ces chiffres devraient augmenter. Cette tendance à la baisse de l’emploi salarié privé, explique l’Isee, « devrait s’accentuer dans les trimestres à venir en raison de la crise que traverse le territoire depuis le 13 mai ». Pour mieux comprendre l’état de la crise économique et sociale qui se profile dans les semaines et mois à venir, il faut savoir que près de deux tiers des emplois sont assurés par des entreprises implantées exclusivement en province Sud. (...)

  • À Poindimié, ça n’est pas la CCAT qui fait la loi - 26/08 La Voix du Caillou
  • Le leader du Palika et maire de Poindimié, Paul Néaoutyine, s'en prend à la CCAT | 24/08 (lnc.nc)
  • LA SEMONCE DE PAUL NÉAOUTYNE, ANNONCE D’UN CONGRÈS DU FLNKS ANIMÉ ? - 26/08 NoumeaPost
  • Quand le leader indépendantiste Paul Néaoutyine fustige la CCAT - 24/08 (francetvinfo.fr)
  • La grande confusion – 23/08 DNC.NC La fin du mois d’août, marquée par l’élection du président du Congrès et le rassemblement annuel du FLNKS, donnera le “la” politique, alors qu’un épais brouillard entoure les alliances d’hier. Les exemples ne manquent pas. « Plus rien ne tient » sur la place politique, se désespère un élu du Congrès. Pas même l’arrivée d’une mission du Forum des îles du Pacifique qui suscite des remous entre le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et l’État. Pourtant, les conseillers du boulevard Vauban vont devoir placer un des leurs au perchoir le jeudi 29 août. Cette élection du président du Congrès, des membres du bureau, mais aussi des commissions permanente et intérieures permet, chaque année, de peser les équilibres et de révéler les alliances. Depuis 2019, l’indépendantiste Roch Wamytan dirige l’assemblée grâce à la « majorité océanienne », composée des groupes UC-FLNKS et Nationalistes et UNI ainsi que de l’Éveil océanien, le parti charnière avec trois sièges. Cette force électorale tient-elle toujours ? La réponse n’est pas si évidente à la lecture de la lettre ouverte rédigée par la formation de Milakulo Tukumuli et titrée « Et maintenant ? » le 19 juillet. Le chef de file y souligne une transformation des « maîtres mots » évoqués par Roch Wamytan pour guider le projet de la Nouvelle-Calédonie avec le Congrès et le gouvernement, lui aussi présidé par un indépendantiste : non plus « confiance et responsabilité », mais « défiance et irresponsabilité » et ce, « depuis l’insurrection ». (...)
  • Les Mystérieuses Milices des quartiers Sud - 25/08 (caledosphere.com)
  • «Si nous ne sommes pas capables d'attaquer la reconstruction très rapidement, la Nouvelle-Calédonie va totalement s'effondrer», alerte Sonia Backès (cnews.fr)

Sonia Backès, présidente de la province sud de Nouvelle-Calédonie, sur la crise économique de l'archipel : «La Nouvelle-Calédonie va totalement s'effondrer». La situation est toujours tendue à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, avec des salves de tirs visant les gendarmes et des incendies volontaires. Si nous ne sommes pas capables d'attaquer la reconstruction très rapidement, la Nouvelle-Calédonie va totalement s'effondrer», alerte Sonia Backès ...

Réaction Les Loyalistes et Le Rassemblement Communiqué de presse du 21/08/2024 : (4) Sonia Backes | Facebook

L’article 43-1 du règlement intérieur du congrès de la Nouvelle-Calédonie dispose « une séance est réservée aux propositions de loi du pays, de délibération, de résolution et de vœu, lors de chacune des sessions ordinaires du congrès. ». Conformément à ces dispositions et après avis du bureau rendus les 25 juillet 2024 et 09 août 2024, le congrès de la Nouvelle-Calédonie est convoqué en séance publique le mardi 20 août 2024 à 8 heures, sur l’ordre du jour suivant : 1/ Examen d’une proposition de loi du pays : – Proposition de loi du pays relative au régime des prohibitions à l’importation, à l’exportation et à la mise à disposition à titre onéreux ou gratuit, et au régime des autorisations administratives d’importation et d’exportation (proposition n°17 du 11 décembre 2019 déposée par M. Tutugoro) (Rapporteur spécial : M. Pierre-Chanel Tutugoro, désigné lors de la séance publique du 27.12.2019). 2/ Examen de deux propositions de délibération : – Proposition de délibération portant adhésion du congrès de la Nouvelle-Calédonie au groupement d’intérêt public « Conseil de l’accès au droit de la Nouvelle-Calédonie » (proposition n° 158 déposée le 23 avril 2024 par Monsieur Roch WAMYTAN), – Proposition de délibération modifiant la délibération modifiée n° 009 du 13 juillet 1999 portant règlement intérieur du congrès de la Nouvelle-Calédonie (proposition n° 149 du 19 mars 2024 déposée par Monsieur Roch WAMYTAN, Président du congrès de la Nouvelle-Calédonie). 3/ Examen de deux propositions de résolution : – Proposition de résolution sollicitant l’effacement de toute la dette sans conditions de la Nouvelle-Calédonie auprès de l’Etat au titre de la réparation (proposition n° 157 déposée le 17 avril 2024 par Madame Maria-Isabella Saliga-Lutovika), – Proposition de résolution demandant l’adoption d’un plan quinquennal de reconstruction et d’accompagnement de la Nouvelle-Calédonie par l’Etat pour éviter la mort économique et sociale du pays, (proposition n°162 déposée le 02 août 2024 par Mesdames Magali Manuohalalo, Emmanuelle Khac et Annie Qaeze, et Messieurs Philippe Gomès, Philippe Michel et Philippe Dunoyer, du groupe Calédonie Ensemble). 4/ Examen d’une proposition de vœu : – Proposition de vœu relative au prix du transport dans le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) (proposition n° 144 déposée le 19 janvier 2024 par Mesdames Veylma FALAEO et Omayra NAISSELINE).

  • Vladimir Poutine en Azerbaïdjan : une visite d'Etat suivie de près - 20/08 (francetvinfo.fr)
  • Nouvelle-Calédonie : les assureurs cessent de couvrir le risque « émeutes » • TNTV Tahiti Nui Télévision
  • « Nous payons les non-décisions de nos élus sur le Ruamm » – 20/08 DNC.NC 

    Les émeutes ont aggravé la situation déjà tendue des régimes sociaux, notamment celle du Ruamm et des retraites. Le recouvrement des cotisations par la Cafat a diminué et le nombre de chômeurs augmenté. Des réformes en profondeur sont inévitables pour sauver la protection sociale.

    RUAMM : LA PÉNURIE
    Au 31 juillet, la Cafat relevait une perte de cotisations de 6 milliards de francs tous régimes confondus. Sur l’année, le manque à gagner est estimé à 10 milliards ‒ en prenant en considération la perte induite par la fermeture de KNS à partir du 1er septembre. Pour le régime unifié d’assurance maladie maternité, qui représente 45 % des cotisations, cela signifie environ 4,5 milliards de moins, sachant que le fonds supportait déjà un déficit de trésorerie de 8 milliards avant les événements.

    L’autre conséquence, qui était prévue mais dont les exactions ont accéléré l’échéance, porte sur la dotation de fonctionnement aux hôpitaux publics. Chaque mois, le Ruamm verse environ deux milliards de francs aux CHT, CHN et CHS. Le régime n’a désormais plus les moyens de s’en acquitter, annonce Patrick Dupont, président du conseil d’administration de la Cafat. « Nous avions annoncé que nous ne pourrions plus payer à partir de septembre. Finalement, cela se produit dès ce mois-ci. » Le gouvernement chercherait une issue. « Une solution a été trouvée pour août, mais pour le reste de l’année, nous ne savons pas. »

    LE CHÔMAGE PARTIEL A PRIORI FINANCÉ
    S’agissant de la prise en charge des chômages partiels ‒ exaction et nickel ‒ et du chômage total exaction (qui intéresse, lui, 6 000 salariés ayant perdu leur travail), les comptes semblent bons, assure Patrick Dupont, malgré un nombre très élevé de dossiers transmis à la DTEFP (direction du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle). « Au 5 août, les demandes concernaient 27 000 salariés. »

    Un chiffre « théorique », qui devrait être moins élevé en termes d’équivalents temps plein. « Les entreprises sont prudentes parce qu’elles ne savent pas comment elles vont fonctionner dans les mois à venir, commente Patrick Dupont. C’est très compliqué de prévoir. Il est possible qu’une partie de ces employés travaillent finalement à 50 %, par exemple. » De son côté, l’organisme a reçu des demandes de remboursement pour à peu près 1 000 salariés. « Cela va arriver au fur et à mesure. » Un engagement a été garanti à hauteur de 13 milliards de francs et le gouvernement a reçu 6 milliards. « Nous devrions tenir jusqu’à la fin de l’année. »

    L’INQUIÉTUDE POUR LE CHÔMAGE TOTAL NORMAL
    « C’est ce qui nous pose problème », avance Patrick Dupont. Si, en janvier, 2 400 personnes étaient indemnisées au chômage total normal, elles étaient près de 3 000 en juillet, auxquelles vont s’ajouter environ 1 000 employés de KNS. Les besoins sont évalués à 2 milliards pour couvrir les quatre prochains mois. « Nous avons sollicité des financements complémentaires auprès du gouvernement. » L’établissement payeur souhaiterait que le chômage total normal soit également pris en charge en partie par l’État. Puis, il y a ceux qui n’ont plus de travail et ne remplissent pas les conditions nécessaires pour être indemnisés, entre 4 000 et 5 000 chômeurs, victimes notamment de la crise du nickel.

    RETRAITE : RÉFORME EN VUE
    La rupture de paiement du régime, fragilisé ces dernières années par la baisse du nombre d’actifs par rapport à celui de retraités, prévue courant 2027, est avancée à 2026. La commission paritaire retraite, composée entre autres des organisations patronales et des syndicats, planche sur des mesures structurelles afin de l’éviter. « Nous devons aller au-delà des changements habituels de l’allongement du temps de travail ou d’augmentation des cotisations. L’idée est de proposer une réforme début 2025 pour une mise en œuvre dans l’année. »

    Afin d’abonder le fonds, une partie de l’excédent des allocations familiales (3 milliards) a exceptionnellement été allouée aux retraites l’an dernier. Il est également envisagé de transférer des taux de cotisation du régime famille à celui des retraites, ce qui passe par une délibération.

    LE SYSTÈME À BOUT DE SOUFFLE
    La protection sociale sous sa forme actuelle vit sans doutes ses derniers mois. « Une réflexion globale sur l’ensemble des dépenses est nécessaire », insiste Patrick Dupont. Avant tout, sur le Ruamm. « Nous souhaitons une réorganisation et une révision du système de santé de manière à en réduire les coûts. »

    Le calcul est simple. Les dépenses augmentent plus vite que les cotisations. Parmi les pistes évoquées : dématérialiser les services, rechercher des économies, mutualiser les moyens, développer la complémentarité entre le public et le privé et, en dernier lieu, réduire le niveau de prestations. « L’hôpital et la clinique doivent mieux s’organiser entre eux. La structure du soin en Brousse doit être optimisée. Nous gardons des hôpitaux à Koumac et Poindimié, alors qu’il n’y a quasiment plus de médecins. J’ai l’impression qu’on fait la politique de l’autruche. »

    La Cafat a soulevé maintes fois le sujet, affirme Patrick Dupont. « Nous n’avons jamais eu de retour, ni de la Dass, ni du gouvernement. Nous avons demandé à ce que l’État, éventuellement à travers l’AFD, pilote la mission. » Sans quoi le système pourrait tout simplement s’écrouler. « Nous payons les non-décisions des élus sur ce point depuis un certain temps. Le plan Do-Kamo n’a jamais été suivi d’actions concrètes, le plan Santa-Eurisouké a été refusé par le Congrès et la commission sur le Ruamm n’a pas abouti. »

    Anne-Claire Pophillat

  • La CAFAT s’active sur les retraites - 20/08 La Voix du Caillou Tout le monde le sait et le craint, l’impact des émeutes sur les régimes sociaux sera énorme, sinon catastrophique. Outre le chômage, que la Caisse ne pourra verser indéfiniment, surtout à 29 000 salariés, l’avenir des retraites est en pointillé. Depuis plusieurs semaines maintenant, la CAFAT a mis en place des groupes de travail pour envisager toutes les hypothèses, et éviter la rupture. Le régime retraite CAFAT ne connaît pas encore les affres auxquels est confrontée la CLR pour les fonctionnaires, néanmoins la visibilité se réduit comme peau de chagrin. Nous avons déjà eu l’occasion dans nos colonnes de souligner que, concernant la retraite CAFAT, le déficit à la fin de cette année devrait se situer aux alentours de 4,5 milliards. Mais les effets des émeutes vont encore se faire sentir sur les prochains mois auxquels s’ajoutent les difficultés rencontrées par les usines métallurgiques avec l’arrêt programmé de KNS. Dans ces conditions, la rupture de trésorerie, si aucune solution n’est trouvée, est envisagée pour le premier trimestre 2026. (...)
  • Une rentrée scolaire encore dégradée - Risques de décrochage - 20/08 La Voix du Caillou
  • Cyber-attaque chez Lagoon : "quelques milliers de clients sont impactés" - Nouvelle-Calédonie la 1ère (francetvinfo.fr)
  • Le fournisseur d’accès à Internet Lagoon victime d’une cyberattaque - 19/08 (francetvinfo.fr)
  • Lagoon visé par une cyberattaque - 20/08 La Voix du Caillou
  • Le FLNKS au pied du mur - 20/08 La Voix du Caillou
  • Imbroglio autour du report de la mission prévue par le Forum des îles du Pacifique en Nouvelle-Calédonie - 20/08 (francetvinfo.fr)
  • Partie remise pour la mission du Forum des îles du Pacifique - 19/08 La Voix du Caillou
  • Crise en Nouvelle-Calédonie. La mission du Forum des îles du Pacifique reportée - Nouvelle-Calédonie la 1ère (francetvinfo.fr)
  • Europe 1 - En Nouvelle-Calédonie, les choses ne s’arrangent pas Video

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Davantage de diplomatie, d’engagements et de compromis sont nécessaires sur le Caillou, a déclaré vendredi à Tokyo le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères, qui estime que la situation de la Nouvelle-Calédonie est "dans une impasse". Les dirigeants du Forum des îles du Pacifique (FIP) se sont retrouvés à Tokyo en cette fin de semaine. En marge de cette rencontre, Winston Peters, le chef de la diplomatie kiwie a déclaré que la situation sur le Caillou était dans une "impasse". "En Nouvelle-Calédonie, nous espérons voir plus de diplomatie, plus d’engagement, plus de compromis", a-t-il déclaré lors de son discours à Tokyo. "La situation est dans une impasse, et il n’est pas facile de s’en sortir étant donné les violences qui ont éclaté, les blessures démocratiques qui ont rouvert d’anciennes blessures et en ont causé de nouvelles", a ajouté le ministre néo-zélandais. (...)

 

 

 

Depuis le début de la crise, les réparateurs automobiles ont tous constaté une augmentation du nombre de voitures cabossées. En cause, les passages sur les barrages et sur les trottoirs, ou encore les caillassages (....)

En matière économique, la Nouvelle-Calédonie se la coulait douce. Au cours des périodes fastes qu’elle a connues, les impôts sont « rentrés » dans les caisses, et les régimes de la Cafat ont régulièrement été alimentés. Les gouvernements successifs ont joué la procrastination. Ils ont fermé partiellement ou totalement les yeux sur le déséquilibre de la CLR pointé du doigt depuis 20 ans. Ils ont négligé l’important déficit structurel du Ruamm, détecté dès l’origine de sa création, et devenant alarmant dès … 2010. Ils ne se sont guère souciés des comptes d’Enercal. En un mot, ils ont oublié la notion de performance des politiques publiques incrite pourtant dans la nomenclature budgétaire « Lolf » adoptée en 2006.

Pour équilibrer les budgets, le territoire a joué des augmentations du coût du travail. En matière de stratégie de développement économique, d’innombrables réunions ont été organisées. Sans conclusion. Ce thème a fait la Une des journaux à chaque fois, mais n’a jamais franchi le seuil de l’action, se bornant à de vaines incantations. Résultat, le pays, riche de 20% des réserves planétaires de nickel, pourvus de trois usines de classe mondiale, possédant le tissu productif le plus important de l’Outre-mer français, n’a jamais posé sur la table son modèle de développement économique. L’État s’est bien risqué à promouvoir la

réflexion au travers de commissions organisées sans succès au Haut-Commissariat. Il a même été relativement comminatoire en conditionnant ses aides à des réformes, comme ce fut le cas pour le Ruamm et le Pacte Nickel.

Les émeutes ont enseigné une des bases de la richesse produite : le rôle essentiel de l’entreprise. Ce n’est pourtant pas faute de l’avoir clamé, de la part des organisations d’employeurs, des chambres consulaires, des entrepreneurs eux-mêmes, des artisans, des travailleurs indépendants, des professions libérales. Les agents publics paient des impôts, peuvent faciliter la production de richesse, mais ils ne produisent pas de richesse. Et sans richesse produite, pas de ressources budgétaires, et pas de redistribution, notamment dans le secteur social.

La leçon, malheureusement subie dramatiquement, développe sous les yeux de tous, les règles de la prospérité. 700 entreprises détruites, cela provoque plus de 20.000 suppressions d’emplois. Ces entreprises et ces chômeurs ne peuvent plus contribuer à l’impôt, ni aux cotisations sociales. Sans rentrée d’impôts, le territoire file vers la faillite, et la Cafat également.  Ces faillites mettent en péril la redistribution sociale, la rémunération des agents publics, et les régimes de retraite. Enfin, la perte de revenus génère le tarissement de la consommation, et la disparition des autres industries, du commerce et des entreprises de service. La logique de la prospérité est donc de faire l’inverse, et de mettre tout en œuvre pour agir positivement sur les leviers de création de richesse.

Demain, il sera peut-être plus facile de définir une réelle stratégie de développement. Chacun connaît les maux, tous devraient identifier les remèdes. Certaines collectivités ne s’intéressent qu’aux dépenses dans les budgets. Sans trop se soucier de l’appareil productif. Il faut dire que depuis des décennies, l’argent public coule relativement à flot. Les dépenses régaliennes de l’État y contribuent, ce qui n’est pas anormal. Mais surtout, le recours à la France a toujours été obtenu lors de difficultés passagères. Les indépendantistes eux-mêmes, dans une perspective de souveraineté pleine et entière, n’ont jamais présenté d’hypothèses économiques crédibles pour assurer la viabilité de l’État envisagé. La Calédonie de demain, quoi qu’il arrive, ne peut être envisagée en occultant une remise en marche de son économie traitée avec sérieux et professionnalisme. Au-delà des économistes d’opérette qui peuplent ses couloirs.

 

 

 

"C'est le résultat d'un travail que l'on mène depuis le début avec Bercy, donc des échanges très fréquents sur la difficulté de la situation économique en Nouvelle-Calédonie. Nous saluons l'augmentation des plafonds et l'augmentation de la durée de l'aide. Des aides qui sont malgré tout bien adaptées à une bonne partie du tissu économique calédonien qui, je le rappelle, est constitué de pour une très grande majorité de petites entreprises, donc ça va dans le bon sens car ça permet de toucher davantage d'entreprises ce relèvement du plafond, mais bien évidemment ça peut sembler très faible pour aussi un grand nombre d'entreprises calédoniennes et il faut aller plus loin, en tous cas c'est ce que nous demandons fermement à Bercy, avec des propositions qui ont été faites dès la semaine dernière avec d'autres partenaires économiques locaux et nous espérons les voir aboutir prochainement".

 

 

 

 

 

Toutes vos questions avec Mimsy Daly, Présidente du MEDEF NC et Xavier Martin, Directeur général de la CAFAT.

 

 

 

  • Laurent Jeandot invité de RRB ce 19 juillet matin : Après les destructions importantes subies par le secteur de l'automobile depuis le début des émeutes, dans quelle situation sont les concessionnaires ? Quel est l'état du marché et quelles sont les difficultés des clients qui avaient souscrit à des crédits automobiles ? Le point avec Laurent Jeandot, Président de l'Association des Concessionnaires Automobiles de Nouvelle-Calédonie.

 

 

 

Le gouvernement français, toujours mené par Gabriel Attal, gère désormais « les affaires courantes », pour une durée indéterminée. Juste avant la démission de ce gouvernement, l’État a décidé d’un nouveau soutien à la Nouvelle-Calédonie. Il en avait encore été question mardi dernier lors de la séance du Congrès, la situation de la Nouvelle-Calédonie était jugée, non plus catastrophique, mais tragique. De tous les bancs, y compris ceux des indépendantistes, il était donc réclamé un soutien plus affirmé de l’État pour permettre ne serait-ce que de passer les prochaines semaines. Et qu’il s’agisse des élus politiques comme du monde économique, tous de dire que l’aide actuelle était notoirement insuffisante. Mardi soir, Marie Guévenoux, ministre déléguée aux Outre-mer, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, la province Sud et les acteurs économiques ont tenu une réunion par visioconférence avec le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire. (...)

Une mission d’information « crise mai 2024 ». Une première réunion de la mission d’information sur la gestion de la crise dite de mai 2024 se tiendra le 24 juillet 2024. C’est en accord avec le président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie que le bureau du congrès de la Nouvelle-Calédonie – élargi aux présidents de groupes politiques et au président de la commission permanente – en a acté la création le 3 juillet 2024.

Cet espace d’information, d’échanges et de concertation entre élus du gouvernement et du congrès permettra aux conseillers de la Nouvelle-Calédonie de suivre les évolutions de la gestion de la crise qui secoue la Calédonie depuis le 13 mai, en bénéficiant du même niveau d’information que l’exécutif calédonien.

L’objectif principal de la mission d’information est d’assurer une information régulière des membres du congrès sur la gestion de la crise. Les travaux de la mission pourront également être élargis à l’évaluation de la gestion de la crise et de ses conséquences. La mission peut enfin émettre toutes les recommandations et préconisations qu’elle jugera utiles.

La fréquence des réunions a été fixée à une réunion mensuelle. En cas de besoin, des réunions pourront être convoquées à la demande des membres du congrès ou du gouvernement.

La mission d’information est composée des membres du bureau (président, 8 vice-présidents, 2 secrétaires et 2 questeurs), des présidents des groupes politiques, du président de la commission permanente et des membres du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Les membres du congrès, non membres de la mission, pourront assister aux réunions de la mission.

"Les différents acteurs économiques de Nouvelle-Calédonie ont reçu ce jeudi 11 juillet les deux députés calédoniens Emmanuel Tjibaou et Nicolas Metzdorf pour les sensibiliser "sur l’urgence absolue de prioriser le sauvetage économique et social" du Caillou. À travers un communiqué commun, les acteurs économiques ont informé de leur rencontre avec les deux députés calédoniens récemment élus Nicolas Metzdorf et Emmanuel Tjibaou. Ces derniers se sont ainsi "engagés à se faire l’écho d’une seule voix de la détresse des milliers de Calédoniens". (...)

JT Nouvelle-calédonie la 1ère du 10/07/2024. Extraits : - “Ce chômage il va bien falloir le financer”, Elizabeth Rivière Présidente de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat - CMA - NC. - “On est dans une course contre la montre. Si l’on injecte pas rapidement de l’argent dans l’économie calédonienne, nous ne nous en relèverons pas” Xavier BENOIST Président de la FINC Industries Nouvelle-Calédonie - “Il faut maintenir en vie les entreprises qui restent debout. Nous sommes face à un grand risque de perte d’entreprises massif et de destruction d’emploi additionnelle ” Mimsy Daly, Présidente du Medef-NC.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • TV NC La 1ère le 05/07/2024 : Romain BABEY, le Vice-président de la FINC (Fédération des Industries Nouvelle-Calédonie) et Mimsy Daly, Présidente du Medef-NC dénoncent des mesures d'Etat insuffisantes pour une économie à terre et une insécurité qui n'est toujours pas maitrisée.

 

 

 

 

 

(...) « Le diagnostic vital de l’économie calédonienne est engagé », peut-on lire dès l’introduction du courrier. Le Medef, accompagné de nombreux autres acteurs économiques locaux, déplore que les mesures prises jusqu’à présent soient insuffisantes. Les entreprises, même celles non directement touchées par les récents troubles, sont en grande difficulté, victimes du ralentissement brutal de l’économie et de la perte de confiance générale.

Un constat accablant. « A part quelques secteurs économiques épargnés, l’ensemble de l’économie calédonienne est à l’arrêt », souligne le Medef. Les entreprises non brûlées et non vandalisées deviennent malgré elles sinistrées en raison de la diminution de la consommation et de la persistance des troubles publics. La situation est jugée « gravissime », et le retour à la normale semble loin. Le communiqué met en lumière l’inefficacité des premières mesures de soutien, considérées comme des « mesurettes » ne réglant en rien les problèmes structurels actuels.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : près de 20000 chômeurs attendus à la fin du mois, soit près d’un tiers des employés du secteur privé. Des dégâts estimés à plus de 1,5 milliard d’euros (179 milliards de francs) par l’IEOM, chiffre qui n’inclut pas les pertes d’exploitation et autres dommages indirects. Le gouvernement, jeudi, a parlé de 265 milliards de francs de dégâts. Ces données marquent la profondeur de la crise que traverse actuellement le territoire. (...)

 

 

 

 

 

Même si la situation s’améliore, les exactions se poursuivent. Les commerçants – ceux qui ont pu conserver une activité - restent inquiets pour la sécurité de leurs magasins. Ceux qui ont été impactés sont pris par les formalités d’assurances ou de reconstruction. Et ils s’inquiètent tous pour l’avenir de leur activité.

 

 

 

 

 

  • « On a vu personne depuis le début des émeutes » - La Voix du Caillou : Malgré peu de destructions directes, avec plus de 35 000 annulations de nuitées et de prestations, le deuxième secteur économique de Nouvelle-Calédonie accuse « plusieurs milliards de pertes ». Fermetures des aéroports, blocages des routes, fermetures des sites, comme beaucoup d’autres, le secteur du tourisme en Nouvelle-Calédonie paye les pots cassés de la situation insurrectionnelle du Caillou. Ce sont les 5 000 emplois directs du milieu qui sont aujourd’hui « menacés ». Si d’après Nouvelle-Calédonie Tourisme, « il y a heureusement peu de dégradations sur des sites touristiques à déplorer », l’économie du pays liée à ce secteur tourne au ralenti. Une économie « importante puisque la deuxième du pays, d’après Philippe Artigue, directeur communication chez Nouvelle-Calédonie Tourisme. Pour 2023, on estime les recettes du secteur à plus de 50 milliards, donc si la Nouvelle-Calédonie se coupe de cette base, on ajoute de la crise à la crise. » (...)

  • Crise en Nouvelle-Calédonie. A Houaïlou, le Centre de formation aux techniques de la mine a brûlé - Nouvelle-Calédonie la 1ère 02/07/2024 (francetvinfo.fr)

  • Le Théâtre de l’île annule sa saison culturelle - La Voix du Caillou

  • VIDÉO. 01/07/2024 Crise en Nouvelle-Calédonie : trois entreprises incendiées à Ducos, environ 80 salariés pénalisés - Nouvelle-Calédonie la 1ère (francetvinfo.fr)

  • Les acteurs économiques écrivent aux élus - La Voix du Caillou Le Medef, la CCI, la Chambre de métiers et de l’artisanat, l’Union des entreprises de proximité (U2P), la Chambre d’agriculture et de la pêche, la CPME et tous les syndicats professionnels qu’ils représentent, sont signataires de ce courrier. Ils s’adressent aux élus calédoniens, n’ayant obtenu aucune réponse du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie à leur courrier du 19 juin. Ils soulignent tout d’abord que, « conséquences directes des destructions d’entreprises, des pertes d’emplois colossales et de l’effondrement de la consommation, les pertes fiscales déjà constatées à hauteur de 31 milliards pour l’année 2024 ne pourront que s’amplifier tant notre tissu économique est endommagé par les exactions encore en cours ». (...)

  • Oui aux réformes, mais avec l’administration de l’État (madein.nc)

  • Les acteurs économiques adressent un courrier aux élus du Congrès | Les Nouvelles Calédoniennes (lnc.nc) Une cinquantaine d’acteurs économiques du Caillou adressent ce vendredi un courrier aux membres du Congrès. Dans cette lettre, ils demandent aux élus que l’administration des aides à la relance économique soit directement gérée par l’État, en concertation avec les professionnels du secteur. (...)

  • «LES ÉMEUTIERS NE SONT PAS MIS EN ÉTAT DE NUIRE ET CONTINUENT DE DÉTRUIRE LA NOUVELLE-CALÉDONIE», REGRETTE LE PRÉSIDENT DU SYNDICAT DES COMMERÇANTS DE L'ÎLE https://www.cnews.fr/videos/france/2024-06-29/les-emeutiers-ne-sont-pas-mis-en-etat-de-nuire-et-continuent-de-detruire-la

  • PODCAST Radio Rythme Bleu 28/06/2024 relatif au courrier des acteurs économiques adressé jeudi 26/06 aux élus du Congrès suite à la lettre ouverte datée du 19 juin restée sans réponse. Les pertes fiscales depuis le 13 mai ont déjà été évaluées à 31 milliards. Le gouvernement estime même avoir besoin d'une aide d'au moins 80 milliards pour boucler son année budgétaire (hors reconstruction). Saluant les travaux engagés par le Gouvernement pour réduire les dépenses de fonctionnement, le courrier souligne que les réformes structurelles nécessaires seront insuffisantes sans un plan robuste de relance économique qui ne pourra être que financé par l'État. En conséquence, il est demandé aux élus du Congrès de solliciter une intervention directe de l'État pour coordonner les aides à la reconstruction en coordination avec tous les acteurs locaux. Consulter le courrier au élus du Congrès : 2024-06-26courriercongres.pdf (medef.nc)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les fédérations professionnelles sont inquiètes de la situation d’urgence. Elles se sont regroupées pour écrire au gouvernement, et demandent la mise en place d’un moratoire fiscal et social total, en plus des moratoires bancaires, jusqu’au 31 Décembre 2024, pour l’ensemble des entreprises. Elles se disent inquiètes alors que les réponses tardent à venir sur les urgences en termes d’assurance et de financement immédiat des entreprises. Ce moratoire fiscal et total qu’elle réclament jusqu’à la fin de l’année, est la seule condition, estiment-elles, pour que leurs entreprises puissent continuer à payer les salaires, les stocks, ou les fournisseurs. Elles demandent une réponse de la part du gouvernement avant le 25 Juin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A ce jour, on estime à 7000 le nombre de salariés ayant perdu leur emploi suite aux violences de la CCAT. La grande majorité d’entre eux auront recours au chômage partiel ou total. Il faut le financer. Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a instauré « deux allocations chômages spécifiques (partiel et total renforcé). Elles sont destinées à compenser les pertes de rémunérations des salariés et des entreprises impactées par les exactions, à favoriser le maintien des contrats de travail et à garantir un pouvoir d’achat minimum pour les travailleurs touchés. » Mais il faut les financer, aussi hier le gouvernement a adopté un projet de délibération qui permet le versement d’une subvention de 6 milliards de francs à la CAFAT. Ces 6 milliards devraient permettre de financer les allocations chômages pour les seuls mois de mai et de juin. « Cette subvention, précise le gouvernement, sera financée grâce à une aide de l’État du même montant. Le reste du financement du dispositif est en cours de traitement avec l’Etat ». Pour que cette délibération soit adoptée rapidement, le gouvernement a demandé l’ouverture d’une session extraordinaire du Congrès.

L’urgence, mais après

Mais on est là dans l’urgence et dans le court terme, car après le mois de juin que se passera-t-il, a fortiori si le nombre de demandeurs d’emploi explose, comme on peut le craindre ? Par ailleurs, et c’est ce qui est confirmé ici, sans l’Etat, la Nouvelle-Calédonie ne dispose d’aucun levier financier pour assurer le versement des allocations chômage. La crainte tient à l’ampleur de la perte de revenus de tous ceux qui vont se retrouver sans emploi, et aux conséquences pour la consommation et l’économie. L’inquiétude tient aussi aux décisions d’une éventuelle nouvelle majorité à l’Assemblée et d’un nouveau gouvernement, concernant le nécessaire soutien de la France à l’économie calédonienne.

 

Jean-François Bodin recevait Laurent Jeandot, le président de l’APCA, l’association professionnelle des concessionnaires automobiles, Laurent Vircondelet, président du syndicat des importateurs, mais aussi de la fédération du commerce, et Dominique Lefeivre, le patron de biscochoc.

Certains ont tout perdu, d’autres ont subi des dégâts considérables, des filières sont mises à mal. Dans les Jeudis de l’Economie, nous recevions des chefs d’entreprises ou responsables de syndicats professionnels qui ont subi de plein fouet le déchainement destructeur qui a marqué les premiers jours des émeutes. Comment réagissent-ils ? Quelles questions se posent-ils pour la suite ?

Les acteurs économiques sont dans la plus grande incertitude quant à l'avenir de leurs entreprises. Quel que soit le secteur d'activité, les dégâts considérables infligés par les émeutes ont des conséquences catastrophiques sur l'emploi notamment. Dans une conférence de presse organisée ce matin à Ducos, beaucoup ont dit redouter de ne pouvoir payer aucun salaire au mois de juin. Le Medef de son côté juge insuffisantes les mesures annoncées par le ministre de l'économie Bruno Lemaire, et appelle le gouvernement de la Nouvelle Calédonie à prendre ses responsabilités.

Au milieu des ruines de Ducos, une vingtaine d'acteurs économiques se sont réunis ce matin pour alerter sur la situation dramatique de l'économie calédonienne et appeler à des mesures urgentes. De nombreux chefs d'entreprises comme Guillaume Benoît sont dans le flou le plus total. Et craignent de ne pas pouvoir payer les salaires du mois de juin. - SON a écouter en ligne -

Une situation qui n'épargne aucun secteur de l'économie et notamment les sous-traitants de l'industrie du nickel. Malgré les difficultés, certains, comme Barbara Vlaminck, gérante de Socométal et Métalco et présidente de l'association des femmes chefs d'entreprises, ont encore une activité partielle. Et parlent beaucoup avec leurs salariés. - SON a écouter en ligne -

Malgré les entreprises pillées, incendiées, détruites, de très nombreux chefs d'entreprise ont décidé de ne pas baisser les bras. Encore faut-il savoir comment reconstruire confirme la présidente du Medef NC Mimsy Daly. - SON a écouter en ligne -

Hier soir les organisations patronales ont pu échanger pendant une vingtaine de minutes par visio-conférence avec le ministre de l'économie Bruno Lemaire, et les mesures annoncées sont plutôt bien accueillies, même si tous savent qu'elles ne seront pas suffisantes. - SON a écouter en ligne -

Les acteurs économiques qui n'hésitent plus à avertir qu'ils ne pourront sans doute pas honorer leurs échéances fiscales et sociales, car leur priorité reste leurs salariés. Une réalité qui ne serait pas sans conséquences sur les finances déjà exsangues de la Nouvelle Calédonie.

Jean-François Bodin recevait Laurent Jeandot, le président de l’APCA, l’association professionnelle des concessionnaires automobiles, Laurent Vircondelet, président du syndicat des importateurs, mais aussi de la fédération du commerce, et Dominique Lefeivre, le patron de biscochoc.

Certains ont tout perdu, d’autres ont subi des dégâts considérables, des filières sont mises à mal. Dans les Jeudis de l’Economie, nous recevions des chefs d’entreprises ou responsables de syndicats professionnels qui ont subi de plein fouet le déchainement destructeur qui a marqué les premiers jours des émeutes. Comment réagissent-ils ? Quelles questions se posent-ils pour la suite ?

>> https://www.linkedin.com/posts/medef-nouvelle-caledonie

 

Chômage : un soutien financier de l'Etat, "seule solution" selon le président du conseil d'administration de la Cafat - Nouvelle-Calédonie la 1ère (francetvinfo.fr)

  • - PODCAST MEDIA Nouvelle-calédonie la 1ère : Patrick Dupont le représentant du Medef-NC au Conseil d’Administration et Président de la CAFAT - Sécurité Sociale de Nouvelle-Calédonie était l’invité du plateau de NC La 1ère TV ce mardi 4 juin 2024. Facebook - LinkedIn - Youtube : 


- NoumeaPost Extrait : "SANS L’AIDE DE LA FRANCE, LA CAFAT VA RAPIDEMENT COULER ET NE POURRA HONORER LE SYSTÈME D’INDEMNISATION DU CHÔMAGE : Jamais, peut-être, le futur de la Nouvelle-Calédonie n’a autant dépendu de la France. Cela est évident au plan économique, avec la destruction de tout un pan de l’appareil de production, de transformation et de distribution. Mais à présent, c’est l’ensemble du modèle social calédonien qui pourrait sombrer, non pas dans des années, mais dans les jours à venir. Un modèle essentiel en matière de solidarité et de cohésion pour toute société.
Tous les régimes #CAFAT vont être privés de ressources annuelles suffisantes en raison du nombre abyssal de suppression d’emplois, soit définitivement, soit pour plusieurs mois. Dans un tel contexte, le #ruamm, dont dépend notamment le système de santé, et qui se trouve déjà devant une impasse de plusieurs dizaines de milliards, est virtuellement en cessation de paiement. Mais plus grave, si les mesures de redressement dont le vote est en souffrance depuis des mois au Congrès, étaient adoptées, elles seraient en mal d’assurer la pérennité du régime en raison, également, de la disparition de milliers de cotisants (...)

 

- O5/06/2024 "Il demeure impossible de se rendre en toute sécurité sur son lieu de travail" | Les Nouvelles Calédoniennes (lnc.nc)

Le Cabinet DME a réalisé une étude sur les premiers impacts des violences des deux premières semaines. Étude dont nous avons publié les principaux chiffres, et sur laquelle nous revenons en compagnie du fondateur du Cabinet DME, l’économiste Olivier Sudrie.

PODCAST du Live sur le  Youtube Calédonia TV : https://www.youtube.com/live/ZUBgwSbg2kY?si=icbv4s3AKNu-aLEM

31/05/2024  Le gouvernement et les acteurs économiques font un point de situation ... Outre-mer la 1ère On a une notion d'urgence, les salaires, c'est la première priorité. Mimsy Daly, présidente du Medef-NC. Avec un compte à rebours : "On est le 31 ... On a une notion d’urgence, les salaires, c’est la première priorité."

 

 

- De sensibiliser les représentants de l’état sur la situation telle qu’elle est sur le terrain ou l’ordre n’est toujours pas rétabli et ou des entreprises ont encore été attaquées et détruites ces dernières nuits,
- D’évoquer les mesures d’urgence, autres que sécuritaires, à prendre afin de permettre ne serait-ce que le versement des salaires, la reprise du travail là ou cela est possible ou le fonctionnement d’entreprises essentielles,
- De faire un point sur les premières mesures annoncées et destinées à répondre aux urgences pour les entreprises détruites,
- D’évoquer le futur économique du territoire afin que les stratégies nécessaires soient pensées dès maintenant.
Le Medef salue le courage des chefs d’entreprise de Nouvelle Calédonie, et le rôle déterminant joué par le Medef Nouvelle Calédonie dans cette crise dont tous les calédoniens seront les victimes.
Le Medef et son président Patrick Martin seconderont de toutes leurs possibilités leurs efforts afin d’obtenir des solutions très rapides, mais aussi de long terme afin de redonner l’espoir à celles et ceux qui font vivre le territoire.

 

 

  • - 31/05/2024  Le gouvernement et les acteurs économiques font un point de situation ... Outre-mer la 1ère On a une notion d'urgence, les salaires, c'est la première priorité. Mimsy Daly, présidente du Medef-NC. Avec un compte à rebours : "On est le 31 ... On a une notion d’urgence, les salaires, c’est la première priorité."

EXTRAIT : La présidente du Medef en appelle au Congrès

Mimsy Daly a pris la parole pour le Medef qu’elle préside. "La situation est catastrophique", martèle-t-elle, en confirmant : "Il va y avoir un volet assurances. Il y a les entreprises détruites, mais aussi les entreprises qui n’ont pas été détruites, victimes collatérales de cette première phase de destruction : les sous-traitants, les entreprises en perte d’exploitation, qui vont se retrouver en cessation de paiements par défaut de trésorerie." Une vague "qui concerne des milliers d'entreprises dans tous les secteurs d'activité". Sans oublier "le secteur métallurgique, contraint par la situation".

La dirigeante patronale insiste : "L’heure est grave. On avance tous les jours. Le gouvernement a écrit des textes de loi. Il faut que ces mesures soient financées. On attend la confirmation de l’Etat et qu’elles soient votées par le Congrès. On a besoin de savoir si le Congrès est prêt à voter les textes de loi qui vont être déposés, dans un délai très court. On a des compétences ici [sur lesquelles] l’Etat n’a pas la main. Nous appelons à la mise en œuvre très rapide du vote."

Avec un compte à rebours : "On est le 31 mai, c’est la fin du mois, on a dix jours pour payer les salaires. Des milliers de Calédoniens sont dans l’attente de ces décisions. Des choix doivent être faits en fonction des décisions qui seront prises." Et même de lancer : "Mieux vaut faire vite que bien. Ils ont besoin d’avoir de la visibilité. On a une notion d’urgence, les salaires, c’est la première priorité."

Thierry Santa a parlé de réunir la commission permanente du Congrès la semaine prochaine, pour examiner les textes pris par le gouvernement ce mercredi. Autre notion de durée : "Si on a l’accord de l’Etat pour les financements exceptionnels, le gouvernement se réunira avant mercredi", a assuré Christopher Gygès.

On sait que le travail qui attend les assurances est colossal. Elles ont d’ailleurs reçu des renforts pour gérer les très nombreux dossiers qu’elles vont devoir gérer. Comment s’organisent-elles ? Quelles sont leurs priorités ? Leurs axes de travail ?

Jean-François Bodin recevait Frédéric Jourdain, le président du COSODA, le comité des sociétés d’assurances de Nouvelle-Calédonie, Jean-Michel Calba, directeur général de Groupama, Jean Goncalvès, directeur général adjoint du groupe Ballande, et Guillaume Benoit, président de l’association des directeurs financiers.

 

 

- 30/052024 : La Nouvelle-Calédonie en état de catastrophe économique - La Voix du Caillou : Fin connaisseur de l’économie calédonienne, de ses rouages et fonctionnements, l’économiste Olivier Sudrie a fait réaliser par son cabinet (Cabinet DME) une première étude d’impact des violences et destructions orchestrées par la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT). "Il a fallu lire et relire le document dont nous nous sommes procurés une copie, pour se convaincre de la réalité des chiffres, tant la catastrophe est d’ampleur. Et encore, il est bien spécifié que la crise n’est pas terminée et que l’intégralité des dégâts n’a pas encore été recensée. Par ailleurs, l’étude ne porte que sur le secteur marchand, à l’exclusion du nickel, de l’agriculture, de l’immobilier, des finances et de l’énergie".

- 30/05/2024 : David Guyenne : "Le coût de la reconstruction est évalué entre 120 et 170 milliards de francs" | Les Nouvelles Calédoniennes (lnc.nc)

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  • >> RRB jeudi midi https://www.facebook.com/share/v/zpJNia1Jn7g7mcqA/
  • >> France Info

Outre-mer la 1ère - Franceinfo

... NC la 1ère. "Ça a été une nuit d'une grande violence pour le monde économique", s'émeut mardi matin la présidente du Medef-NC. "On peut estimer que ...

 

>> Le Figaro

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Le Figaro

« C'est considérable pour un territoire de cette taille, c'est une ville saccagée, explique la présidente du Medef local, Mimsy Daly. Nos ...

 

>> Le Monde

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... Mimsy Daly. Malgré le couvre-feu décrété par le haut-commissariat pour la nuit, la liste des magasins, usines et infrastructures incendiés s'est .

 

>> Les Echos

Les Echos

« En une nuit, ce sont près de 1.000 emplois qui ont été potentiellement détruits », a affirmé la présidente de l'organisation patronale Medef ...

 

>> BFM TV

BFMTV

"Les entreprises ne font pas de politique": la présidente du Medef du territoire déplore les violences envers les entreprises. "Aujourd'hui, ce qui ...

 

>> Ouest Fance

Ouest-France

C'est un drame humain, on ne comprend pas », a lancé la présidente de l'organisation patronale Medef Nouvelle-Calédonie, Mismy Daly. Les ...

 

15/06/2024

>> Nc la 1ere

>> BFM TV : https://www.bfmtv.com/police-justice/emeutes-en-nouvelle-caledonie-plus-de-130-interpellations-la-population-appelee-a-limiter-ses-deplacements_AD-202405141052.html

>> Direct NC La 1 ère 

 

14/06/2024

>> RRB : 

L'INVITE DU JOURNAL : LOUIS LE FRANC | Radio Rythme Bleu (rrb.nc)

- Mimsy Daly journal du 14/05 : Podcasts | Radio Rythme Bleu (rrb.nc)

>> France Inter : 

Réforme du corps électoral en Nouvelle-Calédonie : la présidente du Medef sur place se dit "en colère" et "inquiète" face aux tensions qui éclatent (francetvinfo.fr)

>> LinkedIn

  • https://www.tf1info.fr/justice-faits-divers/en-direct-violences-emeutes-nouvelle-caledonie-une-grande-operation-lancee-pour-reprendre-la-route-entre-noumea-et-l-aeroport-2299839.html
  • https://www.cnews.fr
  • https://www.radio1.pf/en-nouvelle-caledonie-les-entreprises-ne-pourront-pas-toutes-se-relever/
  • 20h TF1 17/05/2024
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  • Franceinfo "Des entreprises sont encore assiégées, voire incendiées" déclare sa présidente Mimsy Daly qui prévoit déjà des difficultés pour payer les 

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MEDEF NC

Stéphanie Hervé
Responsable Communication