POLITIQUE

 

ÉCONOMIE

 

JUSTICE

L'enquête sur les émeutes en Nouvelle-Calédonie dépaysée à Paris – FranceInfo – 28/01/2025

 

TRANSPORTS

Crise en Nouvelle-Calédonie : plus de bus Tanéo après le 6 février 2025 ? – NC1ère – 24/01/2025

 

SANTÉ

Crise en Nouvelle-Calédonie : le système de santé en détresse, un collectif de soignants tire la sonnette d'alarme – NC 1ère – 28/01/2025

 

POLITIQUE

En Nouvelle-Calédonie, la guerre des drapeaux en passe d’être rouverte – Le Monde – 17/01/2025

Durcissement des aides sociales : le FLNKS "met en garde" les "loyalistes revanchards" – Les Nouvelles Calédoniennes – 22/01/2025

Communiqué de presse – Attribution des secteurs entre les onzes membres du gouvernement – Gouvernement de la Nouvelle-Caléodnie – 21/01/2025

La présidente du Congrès en visite à Paris – La Voix du Caillou – 22/01/2025

 

ECONOMIE

Intervention de Bertrand Courte, Vice-président du Medef NC – LES JEUDIS DE L'ECONOMIE : Rétrospective de l’économie Calédonienne en 2024 – RRB – 16/01/2025

“Nous avons obtenu 24 milliards pour la reconstruction de la Nouvelle-Calédonie” : le sénateur Georges Naturel satisfait du budget Outre-mer – NC 1ère – 17/01/2025

Que contient le projet de réforme de la TGC sur lequel se penchent les élus du Congrès ? – NC 1ère – 17/01/2025

"C'est une bombe", le financement du chômage de droit commun ne serait pas garanti au-delà du 31 janvier en Nouvelle-Calédonie – NC 1ère – 22/01/2025

Le chômage partiel spécial émeutes prolongé jusqu’au 31 mars en Nouvelle-Calédonie – NC 1ère – 22/01/2025

Les syndicats occupent le terrain – La Voix du Caillou – 22/01/2025

Dans le nord, « c’est mortel » - La Voix du Caillou – 22/01/2025

Une relance difficile pour l’immobilier après les émeutes – La Voix du Caillou – 22/01/2025

 

EDUCATION

Refus d’inscription scolaire en province Sud : un dossier brûlant à un mois de la rentrée en Nouvelle-Calédonie – NC 1ère – 20/01/2025

 

ENVIRONNEMENT

La Niña est de retour en Nouvelle-Calédonie – Les Nouvelles Calédoniennes – 19/01/2025
 


TOURISME

Le Méridien de l’île des Pins va-t-il rouvrir ses portes ? – Les Nouvelles Calédoniennes – 22/01/2025

 

ECONOMIE

 

POLITIQUE

 

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MEDEF FRANCE

 

POLITIQUE | INSTITUTIONS

  • Le 18e gouvernement de la Nouvelle-Calédonie attendu de pied ferme Quelles seront les priorités du 18e gouvernement ? Pour les organisations patronales et syndicales, la réponse à cette question est claire. La relance de l’économie devra être au centre des travaux du nouvel exécutif. Quid du plan S2R ? Mais alors, quelle suite sera donnée au Plan de sauvegarde, de refondation et de reconstruction, présenté il y a quatre mois par le 17e gouvernement ? Un rapprochement sera-t-il effectué avec le plan quinquennal du Congrès de la Nouvelle-Calédonie ? “Le Medef a participé à l’élaboration du Plan S2R, et avait fait la proposition d’un ensemble de mesures sur neuf thématiques. C’est important que le nouveau gouvernement s’en saisisse et commence à travailler là-dessus”, indique Bertrand Courte, vice-président du Medef-NC. (...)

 

 

ECONOMIE | FISCALITE | EMPLOI

 

 

  • COMMERCE - RRB 03/01/2025 Bilan 2024 : Commerçants face aux défis sociaux et économiques. Des perspectives pour 2025? L’année 2024 s’est clôturée. Une année particulièrement difficile tant au niveau social qu’au niveau économique. Alors quel bilan les commerçants en tirent-ils ? Malgré la fermeture temporaire de certains magasins pendant les émeutes du mois de mai, y a eu un rebond en cette fin d’année pour la période des fêtes ? Quelles perspectives envisager pour 2025 ? Nous en avons parler avec Ronan Daly, le président du syndicat des commerçants.
  • TOURISME Un début d’année conquérant, avant la chute - 03/01/2025 La Voix du Caillou L’Institut des statistiques a publié fin décembre, les chiffres du tourisme du premier semestre 2024. S’ils étaient largement positifs, avec quelque 26200 touristes enregistrés à Tontouta, la crise insurrectionnelle a mis à mal le secteur, qui tente, difficilement, de repartir de l’avant. (...)
  • RRB - 02/01/2025 - Les aides aux agriculteurs suspendues, quelles conséquences pour le secteur agricole? Il y a quelques jours, l’agence rurale annonçait ne plus pouvoir verser les aides aux agriculteurs, victime d’un manque de trésorerie. A quoi servaient ces aides ? Et quelles sont les conséquences pour le monde agricole ? C’est l’une des questions que nous avons posée à Jean-Christophe Niautou ce matin. Le président de la chambre d’agriculture et de la pêche.
  • L’urgence financière | 01/01/2025 Actu NC 
  • La CCS passera de 2 à 3 % au 1er avril | Actu NC A compter du 1er avril prochain, la CCS (Contribution Calédonienne de Solidarité) augmentera d’un point sur les revenus d’activité. Cette modification a été adoptée au Congrès le 23 décembre par 44 voix pour. Seuls Calédonie Ensemble et l’Éveil Océanien ont voté contre. Les salariés et travailleurs indépendants seront donc davantage mis à contribution l’an prochain, mais à une condition toutefois. Les groupes Loyalistes et Rassemblement ont en effet présenté un amendement qui a été adopté, lequel prévoit que la hausse de la CCS n’entre en vigueur que « concomitamment à la diminution des taux de cotisations sociales ». Ce point supplémentaire devrait accroître le rendement de la taxe de 4,5 milliards de francs.
  • La crise nickel s’enlise | 01/01/2025 Actu NC Ce n’est un mystère pour personne. L’économie calédonienne repose toujours largement sur le nickel. Or l’année 2024 a été pour le moins catastrophique pour la filière. (…) Des repreneurs à l’horizon ? (…) La question de l’énergie perdure (…) 
  • Prix, taxes, réglementation : ce qui change à partir du 1er janvier 2025 NC La 1ère 31/12/2024
  • Le tribunal administratif retoque les ruptures de contrat pour force majeure imposées à des salariés de Carrefour Kenu-In
  • Les maires de Nouvelle-Calédonie s'inquiètent de voir l'aide de l'Etat revue à la baisse 
  • L’ÉTAT NE VERSE QUE LES 2/3 DES 27 MILLIARDS : BIENVEILLANCE ET RAPPEL À L’ORDRE DU GOUVERNEMENT FRANÇAIS EN 8 POINTS … - 30/12 NoumeaPost (...) Pas de clé de répartition pour les quelques 15 milliards CFP destinés aux provinces et aux communes : "Le Haut-Commissaire de la République finalisera avec les services du gouvernement de Nouvelle-Calédonie, les montants précis pour chacune des collectivités concernées", indique le courrier. Le solde sera utilisé selon l’appréciation du gouvernement local … mais devra en priorité, "notamment, financer le Ruamm, le financement du chômage classique et l’apurement partiel de la dette envers Enercal". (...) Les 9 milliards restants seront versés en 2025, mais sous réserve que la "conditionnalité" concernant la TGC soit respectée. À défaut, tiennent à préciser le Premier ministre et le ministre d’État, le versement du solde ne se fera pas … Ces "rappels à l’ordre" étant effectués, l’État confirme qu’il importe "que la Nouvelle-Calédonie puisse trouver le chemin des réformes indispensables pour assurer la visibilité et la stabilité aux acteurs économiques et plus largement à tous les Calédonien au moment où doit se poursuivre le dialogue sur l’avenir institutionnel". (...) Que retenir de la décision et des rappels à l’ordre de l’État ? D’abord, une prise en considération de sa responsabilité à l’égard des institutions locales et des Calédoniens sous forme de bienveillance. Des milliards seront versés à la Calédonie. Pour autant, le nouveau gouvernement central, comme ses prédécesseurs sont conscients des réticences des élus à procéder aux réformes indispensables pour remettre le territoire sur de bons rails budgétaires, financiers, économiques et sociaux. À défaut de ces réformes, dépenses publiques, Ruamm, gouvernance des comptes sociaux et de santé, modèle économique, gestion des établissements ou encore fiscalité, les gouvernants français refusent désormais d’injecter des fonds provenant des contribuables métropolitains dans un trou sans fond calédonien. Or, tous ces domaines relèvent des compétences locales, conférées par la loi organique d’application de l’Accord de Nouméa. L’État se retrouve donc dans l’obligation de financer, non seulement ses propres compétences en Nouvelle-Calédonie, mais également … celles de Calédoniens. Il l’accepte, au nom de ses responsabilités, mais avec ce qu’il désigne, non pas comme des « conditions », mais, subtilité de la langue française, des « conditionnalités » … (...)
  • Ça sera moins ! - La Voix du Caillou (...) Le 1er ministre François Bayrou et son ministre des Outre-mer Manuel Valls ont co-signé un courrier adressé aux parlementaires, aux présidents du Congrès, du gouvernement et des trois provinces, ainsi qu’aux maires. Ils y confirment la diminution d’un tiers de l’aide allouée, « considérant que deux des trois conditionnalités requises avaient été adoptées et que la plupart des forces politiques au Congrès étaient engagées dans une démarche de soutien aux réformes proposées ». François Bayrou et Manuel Valls dispatchent également cette aide, spécifiant que 15 milliards cfp « seront destinés aux Provinces et aux communes. Le Haut-commissaire de la République finalisera avec les services du Gouvernement de Nouvelle-Calédonie les montants précis pour chacune des collectivités concernées. Le solde relèvera dans sa répartition précise d’une appréciation du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie quant aux priorités d’affectation mais devra notamment financer le RUAMM, le financement du chômage classique et l’apurement partiel de la dette envers Enercal ». Mais l’État à l’évidence tient à ce que la Nouvelle-Calédonie respecte sa « part du contrat » inclue dans la DM6. François Bayrou et Manuel Valls insistent donc sur le nécessaire vote de la réforme de la TGC. Ils précisent ainsi que les 9 milliards cfp restants, sont en suspens et, disent-ils, cette somme « sera débloquée en 2025 au profit de la Nouvelle-Calédonie dès lors que la conditionnalité inscrite au protocole initial et portant sur une réforme de la TGC aura été adoptée par le Congrès. Sans cela il ne pourra l’être ». Et ce courrier co-signé s’achève par une adresse aux responsables politiques calédoniens. « Il importe, soulignent ainsi le 1er ministre et le ministre de l’Outre-mer, que la Nouvelle-Calédonie puisse trouver le chemin des réformes indispensables pour assurer de la visibilité et de la stabilité aux acteurs économiques et plus largement à tous les Calédoniens au moment où doit se poursuivre le dialogue sur l’avenir institutionnel ». 
  • Quel bilan pour les commerçants calédoniens après les ventes de Noël ? Si la période des fêtes reste un moment clé pour les ventes, 2024 s’inscrit dans un contexte économique difficile après les émeutes de mai dernier, marqué par une baisse significative du pouvoir d’achat de la population. Bilan en demi-teinte pour de nombreux commerçants.
  • Quid de l'aide de l'Etat ? | 29/12 Radio Rythme Bleu
  • Un coup dur pour l’agriculture - 28/12 La Voix du Caillou

 

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POLITIQUE | INSTITUTIONS

  • Les listes pour le 18ᵉ gouvernement de Nouvelle-Calédonie dévoilées : deux alliances, les indépendantistes se présentent séparément
  • Quatre listes ont été déposées pour l’élection des membres du 18e gouvernement | 02/01/2025 Les Nouvelles Calédoniennes
  • 2025, l’année d’un accord ? | 01/01/2025 Actu NC 
  • Un Congrès qui boite - 31/12 La Voix du Caillou C’est en claudiquant que le Congrès termine cette année 2024. Entre les présents, les absents et les intermittents, difficile d’avancer droit.
  • Le futur gouvernement sera composé de onze membres | Les Nouvelles Calédoniennes
  • Crise en Nouvelle-Calédonie : le Congrès adopte des mesures de soutien aux entreprises, sans les indépendantistes, mais en s'inspirant du gouvernement
  • Une séance ubuesque au Congrès, amputé de moitié - La Voix du Caillou
  • Dérapage au Congrès | 01/01/2025 Actu NC La séance du jeudi 26 décembre a totalement dérapé, à la suite de déclarations de Marie-Line Sakilia qui siège hors-groupe au perchoir. Alors que la réforme de la TGC était examinée, Marie-Line Sakilia a eu des paroles pour le moins choquantes. Elle a accusé les entreprises d’avoir elles-mêmes incendié leurs locaux durant les exactions, dont la société Le Froid, partie en fumée aux premiers jours de l’insurrection. « Toutes les entreprises, soi-disant que c’est la CCAT ou que ce sont les indépendantistes qui les ont brûlées, a prétendu l’élue. Mais comment se fait-il que le feu a pris ? Étaient-ils à jour de la révision de leur système d’incendie ? », a-t-elle lancé. Alors que le ton montait dans l’hémicycle, la présidente du Congrès Veylma Falaeo est immédiatement intervenue pour demander une suspension de séance. Mais le mal était fait et le Medef nc n’a pas tardé à condamner les propos de l’élue, jadis ralliée au groupe UC FLNKS et Nationalistes. « Il est honteux d’entendre dire que certaines entreprises auraient été brûlées par leurs propres propriétaires, de la même manière qu’il est absolument consternant d’accuser les entreprises calédoniennes de discrimination envers certaines communautés, à l’heure où tous les efforts de celles-ci sont tournés vers la sauvegarde de l’emploi et de leur Le Medef NC dénonce avec la plus grande fermeté les accusations proférées par certains élus et représentations politiques à l’encontre des chefs d’entreprises calédoniens ». L’organisation patronale fait ici référence au FLNKS qui avait dénoncé la semaine précédente lors d’une conférence de presse des pratiques discriminatoires à l’encontre des Kanak dans les entreprises. Face à ces déclarations qualifiées d’« infondées et diffamatoires », le Medef NC a annoncé se réserver le droit de saisir la justice. La réforme de la TGC attendra : Les élus du Congrès étaient convoqués le 26 décembre pour examiner un projet de loi de pays modifiant les taux de la TGC, la troisième condition au versement par l’État de l’avance remboursable de 27,6 milliards de francs à la Nouvelle-Calédonie pour lui permettre de terminer l’année. Or pour être adoptée, une loi de pays doit recueillir l’approbation d’au moins 3/5e des membres du Congrès. L’absence en séance des groupes UNI-Palika et UC-FLNKS a donc rendu impossible un tel résultat. Finalement et à l’initiative du groupe du Rassemblement, une motion demandant le report de l’examen du texte à une séance ultérieure du Congrès a été présentée et adoptée à l’unanimité des groupes politiques, indépendantistes et non-indépendantistes.

 

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ECONOMIE

Les acteurs du monde économique se félicitent de l’adoption in extremis de la loi de finances de fin de gestion, votée à l’Assemblée nationale quelques heures avant la chute du  gouvernement Barnier. Cette loi qui prévoit une aide exceptionnelle de 27 milliards de francs, accordée à la Nouvelle-Calédonie, pourrait permettre d’éviter un effondrement économique et social d’ici la fin de l’année. Celle-ci vise en effet à garantir le financement indispensable des collectivités locales, des dispositifs de chômage, du RUAMM et des hôpitaux et du système électrique. 

Il appartient désormais aux membres du Congrès de valider cette aide et de l’intégrer au budget principal de la Nouvelle-Calédonie, lors de l’examen de la décision modificative n°6 (DM6), qui se tiendra ce mercredi 11 décembre au congrès. 

Les représentants d’NC ECO en appellent à la responsabilité de tous les élus et espèrent que l’intérêt général et la survie du territoire sauront guider le choix de l’ensemble des  décideurs politiques. Il en va de la survie de la Nouvelle-Calédonie. 

Si la censure du gouvernement de Michel Barnier n’est pas une bonne nouvelle, aussi bien pour l’Hexagone que pour les territoires d’outre-mer, tant l’instabilité politique impacte l’économie réelle et ralentit les besoins urgents de relance et de reconstruction, il convient de garder à l’esprit que cette nouvelle tranche d’aide, accordée à notre territoire et rendue possible grâce à la mobilisation et la détermination de nos parlementaires, est cruciale pour la survie, à très court terme, de notre territoire.

Alors que nous redoutions que la Nouvelle-Calédonie ne soit sacrifiée en cas de censure, l’adoption de cette loi de fin de gestion nous offre la possibilité de sauver ce qui peut encore l’être en cette fin d’année 2024. 

La non-adoption de la DM6 conduirait par conséquent la Nouvelle-Calédonie dans une situation irréversible et serait totalement contradictoire avec la volonté politique affichée et partagée de redresser l’économie calédonienne avec l’appui de l’Etat. 

Par ailleurs, les représentants d’NC ECO prennent acte de la déclaration du chef de l’Etat concernant le dépôt, avant la mi décembre au Parlement, d’une « loi spéciale » permettant d’assurer la continuité des services publics et de la vie du pays et notamment de venir en soutien à la Nouvelle-Calédonie. Ils rappellent néanmoins l’importance fondamentale de maintenir, en cette période de grande incertitude et de transition politique, les circuits d’échanges et de concertation établis depuis plusieurs mois avec les représentants de l’Etat et insistent sur la nécessité de prolonger les dispositifs de soutien tels que le chômage partiel et le FSE. L’absence de gouvernement ne doit par ailleurs représenter un obstacle, ni remettre en cause le lancement de chantiers publics indispensables à la reconstruction et à la relance.

Les élus du Congrès se réunissent ce mercredi pour examiner la fameuse DM6, qui autorise le versement d’une aide de 27 milliards pour permettre à la Nouvelle-Calédonie de finir l’année. Certains groupes, opposés aux conditions dictées par l’État, pourraient ne pas la voter. Un scénario qui inquiète une partie de la classe politique et le monde économique.

Le regard des responsables politiques, du monde économique et des partenaires sociaux seront tournés vers le Congrès, ce mercredi 11 décembre. Une séance capitale pour les finances à court terme de la Nouvelle-Calédonie va s’ouvrir, à 14 heures. Les élus vont en effet examiner la décision modificative n°6 du budget propre de la Nouvelle-Calédonie pour l’exercice 2024. Elle vise à entériner le versement d’une nouvelle aide de l’État d’un montant de 27,6 milliards de francs, votée in extremis par les parlementaires français dans le cadre du budget de fin de gestion, quelques heures avant la censure du gouvernement Barnier.

Une aide conditionnée

Cette enveloppe doit permettre de compenser les pertes de recettes fiscales liées aux exactions survenues en mai, et notamment d’éviter les ruptures de trésorerie du Ruamm et du système électrique jusqu’à la fin de l’année. Elle servira aussi à maintenir le financement du chômage partiel et total. Elle est également très attendue par les collectivités, puisqu’elle donnera la possibilité à la Nouvelle-Calédonie de régler aux provinces et aux communes 7,8 milliards de francs. Ces 27 milliards de l’État sont considérés par le gouvernement local comme "une aide essentielle pour assurer la stabilité financière de la Nouvelle-Calédonie en cette fin d’année".

Pourtant, l’inquiétude plane autour d’un éventuel rejet du texte par une majorité d’élus du Congrès. Certains groupes politiques ont en effet exprimé leur hostilité à l’égard de ce projet de délibération. En cause : les conditions imposées par l’État dans l’attribution de cette aide financière à la Nouvelle-Calédonie.

Pas d’habilitation du Congrès

En acceptant les 27 milliards, le gouvernement calédonien s’est en effet engagé, par convention, à adopter avant la fin de l’année la réforme de la taxe générale sur la consommation (TGC) ainsi que celle sur la contribution calédonienne de solidarité (CCS). La première consiste à un passage à trois taux de la TGC (3, 10 et 18 %), contre quatre actuellement (3, 6, 11, et 22 %), pour assurer un rendement de huit milliards supplémentaires. Un projet porté par le gouvernement et décrié par un certain nombre de groupes du Congrès, qui jugent déplacée l’idée de faire évoluer une taxe sur la consommation au moment où celle-ci est en chute libre, depuis les violences de mai. Même incompréhension chez l’opposition en ce qui concerne l’augmentation programmée de la contribution calédonienne de solidarité, une taxe affectée à l’Agence sanitaire et sociale et à la Cafat. Elle doit passer, au 1er janvier 2025, de 2 % à 3 %, assurant un rendement supplémentaire de sept milliards par an.

Au-delà du fond, c’est aussi la forme qui agace au sein de l’hémicycle du boulevard Vauban. "Le gouvernement et l’État prennent des engagements sans en informer le Congrès, ce n’est pas normal, reproche Philippe Dunoyer, de Calédonie ensemble. Est-ce qu’on veut les 27 milliards de francs ? Bien sûr que oui, mais pas à n’importe quelles conditions." Une critique qu’avait déjà formulée l’Éveil océanien lors de la négociation, fin novembre, du prêt de 120 milliards de francs contenu dans le projet de loi de finances 2025. "Comment le gouvernement peut-il négocier un emprunt sans habilitation du Congrès et présenter un plan de réformes qui n’a pas non plus été adopté par ce dernier ?", s’interrogeait alors le parti, déplorant un chantage "insupportable".

"Faire preuve de responsabilité"

La menace d’un rejet de la décision modificative n°6 inquiète de plus en plus une partie de la classe politique, qui s’agite désormais pour tenter de "ramener à la raison" les frondeurs. "Le gouvernement appelle tous les acteurs à faire preuve de responsabilité et de solidarité pour permettre l’adoption de ces mesures cruciales", a écrit l’exécutif dans un communiqué diffusé le 5 décembre.

Le monde économique est, lui aussi, préoccupé. "La non-adoption de la DM6 conduirait par conséquent la Nouvelle-Calédonie dans une situation irréversible et serait totalement contradictoire avec la volonté politique affichée et partagée de redresser l’économie calédonienne avec l’appui de l’État", écrit NC Eco. Le Conseil du dialogue social, instance réunissant des représentants d’employeurs et de salariés, exhorte les élus du Congrès à "dépasser les clivages politiques et à placer l’intérêt général au cœur de leur décision" en adoptant la DM6. "Il en va de la survie économique et sociale immédiate du territoire."

Rupture de contrat pour les employés de la SLN à Thio 12/12/2024 NC La 1ère

À Thio, les salariés de la SLN ont perdu leur travail - 12/12 La Voix du Caillou

Prony Resources redémarre ses activités MadeIn 11/12

-  SEULE LA FRANCE PEUT SAUVER LA FILIÈRE NICKEL CALÉDONIENNE - 11/12 NoumeaPost 

Prony Resources redémarre ses activités - 10/12 La Voix du Caillou

NICKEL. Trois semaines après le retour des équipes à Prony Resources, la production industrielle reprend

NICKEL. "Il faut sauver nos entreprises minières" : le syndicat Contrakmine veut être associé aux discussions sur l'avenir des sites 06/12

Nouvelle-Calédonie : Contrakmine, représentant les sous-traitants miniers, alerte sur leurs difficultés et demandent à participer aux discussions sur l’avenir de la filière | Outremers360

  • TRANSPORT MARITIME : 

Le prix des billets à bord du "Betico" va augmenter au 1er janvier

L’horizon va-t-il se dégager pour l’arrivée d’un nouveau Betico ? | 09/12 Les Nouvelles Calédoniennes

Bras de fer entre les assurances et l’État - 06/12 La Voix du Caillou

Lassés des émeutes, les assureurs lâchent les entreprises ultramarines | 05/12 Les Nouvelles Calédoniennes Nouvelle-Calédonie, Antilles… Face aux violences urbaines à répétition dans les territoires ultramarins, les compagnies d’assurance encore présentes ont annoncé qu’elles cesseraient de prendre de nouveaux clients ou réviser leurs contrats à destination des entreprises. Toutes en appellent à l’État.

 

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  • Pourquoi la commune du Mont-Dore veut instaurer un couvre-feu pour les moins de 16 ans

  • La santé à l’agonie dans le Nord - 12/12 La Voix du Caillou

  • SANTÉ. La crainte de perdre l'accès aux soins hospitaliers s'exprime à nouveau dans le Nord

  • Santé : prolongation du sondage - 12/12/2024 La Voix du Caillou - La Fédération des Professionnels Libéraux de Santé qui regroupe 10 syndicats professionnels, a lancé un sondage auprès des professionnels de santé avec l’institut Quidnovi. La durée de ce sondage vient d’être prolongée. Lancé à la fin novembre, ce sondage sera clos le 13 décembre prochain. A l’heure actuelle, 350 professionnels de santé ont déjà répondu, mais les demandes affluent encore. Cette enquête a pour objectif d’évaluer l’impact des émeutes sur les professionnels de santé, et dont la principale est le départ de très nombreux professionnels. « Ce sondage, nous a dit le président de la FPLS Patrice Gauthier, doit être représentatif de la population des professionnels de santé, salariés et libéraux. Ce sondage est d’abord un constat. On perd des professionnels de santé par dizaines et on en attire extrêmement peu en ce moment ». On estime ainsi que 30% des orthophonistes sont partis que 28% des cabinets libéraux de sage-femmes auront fermé l’an prochain et sur 168 chirurgiens-dentistes 36 ont demandé leur radiation. Et cette vague de départ ne s’est pas tarie. Le but de ce sondage est donc de connaitre les raisons profondes de cet exode. « Une fois que nous aurons un diagnostic, précise Patrice Gauthier, nous pourrons éventuellement proposer des solutions prioritaires. Depuis 12 ans que nous existons, la FPLS a émaillé son existence d’un grand nombre de documents et de réflexion importantes à notre sens (ndlr : ainsi le plan Do Kamo), et selon nous dans ces solutions, il y a des choses à prioriser et ce sondage pourra être là pour les étayer ». La FPLS et les syndicats professionnels qui la composent se défendent de tout parti pris ou d’intérêts partisans, « notre problème est largement au-delà de ça, il est de défendre la sante en général », souligne le président de la Fédération. Les conséquences de ces départs, c’est évidemment une diminution drastique de la prise en charge des Calédoniens en termes de santé. « Ceux qui s’en vont, ils s’en vont, insiste Patrice Gauthier, et on ne les convaincra probablement pas de revenir. En revanche, ceux qui restent, on veut savoir pourquoi ils restent, pourquoi ils pourraient partir et ce qu’il faudrait faire pour qu’ils restent s’ils ont l’intention de partir ». Les résultats du sondage seront rendus publics en début d’année prochaine, « notamment auprès des autorités, qu’elles soient locales ou nationales. Nous voulons faire de ce sondage, un outil collectif ». La FPLS rappelle que ce sondage est ouvert aux libéraux et aux salariés de tout le secteur de la santé. Pour y prendre part, les professionnels de santé disposent d’un e-mail de contact, [email protected], qui leur enverra un lien sécurisé grâce auquel ils pourront répondre aux questions du sondage.

  • Consternation à Boulari - 09/12 La Voix du Caillou Dans la nuit de vendredi à samedi, le stade des lanceurs, à Boulari, a vu l’une de ses installations partir en fumée.
  • Mont-Dore : le local d’un club d’athlétisme détruit dans un incendie
  • Eddie Lecourieux, maire du Mont-Dore : "C’est quoi notre avenir, une ville qui va mourir doucement ?" Elle a été moins touchée que ses voisines par les dégâts matériels liés aux émeutes qui ont secoué la Nouvelle-Calédonie. Mais la ville du Mont-Dore continue à payer un prix très lourd, alors que la circulation reste impossible la nuit sur l’axe qui relie le Nord au Sud. Une énorme contrainte dont le maire énumère les conséquences. Eddie Lecourieux était l’invité politique du dimanche 08/12 sur NC la 1ère.

 

REVUE DE PRESSE SOCIO-EONOMIQUE DU MEDEF-NC de Septembre à Décembre 2024

>> Revue de presse socio-économique du MEDEF Nouvelle-Calédonie 4eT2024 | MEDEF NC

REVUE DE PRESSE SOCIO-EONOMIQUE DU MEDEF-NC de Mai à Août 2024

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Stéphanie Hervé
Responsable Communication