En raison de l'actualité politique, nous vous informons de la démission de Samuel HNEPEUNE de ses fonctions de Président du MEDEF-NC et vous invitons à prendre connaissance de ce communiqué.

Nouméa, le 12 Février 2021

Nouméa, le 12 Février 2021

COMMUNIQUE DE PRESSE MEDEF.NC du 12/02/2021

 

Samuel HNEPEUNE a présenté sa démission de ses fonctions de Président du MEDEF-NC, en raison de son engagement politique à l’élection du 17ème gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.

Le Comité Directeur du MEDEF-NC, se réunit ce jour en séance extraordinaire, pour programmer l’élection de la prochaine présidence. Dans l’intervalle l’intérim est assuré par la 1ère Vice-Présidente, Mimsy Daly.

Il remercie les adhérents du MEDEF-NC, le Comité Exécutif et le Comité Directeur pour leur confiance et leur implication lors de sa première année de mandat et a tenu à déclarer :

« J’ai exercé mon mandat au MEDEF-NC dans une période charnière pour le territoire, au plus près des acteurs sociaux-économiques, me rendant parfaitement lucide des graves difficultés que connait la Nouvelle-Calédonie et je serai dans mes futures fonctions, porteur d’une politique d’actions pragmatiques et en phase avec les réalités qu’elles soient budgétaires, sociales ou économiques ».

 

Bien cordialement,

La Direction du MEDEF-NC

 

Dans les MEDIAS

 

Tête de liste UC-FLNKS et Nationalistes et Eveil océanien pour le 17ème gouvernement calédonien, président démissionnaire du Medef-NC, sans doute bientôt d’Air Calédonie, Samuel Hnepeune change de cap. Du monde de l'entreprise à celui de la politique, il explique sa décision à NC la 1ère. 

NC la 1ère : Pourquoi  cet engagement sur la voie politique, vous qui êtes issu du monde économique ?  

Samuel Hnepeune : C’est une opportunité qui se présente. Je suis depuis très peu de temps aux commandes du Medef, le contexte politique est très compliqué, et le monde économique extrêmement inquiet. Des partis politiques me disaient qu’il y avait un message fort à envoyer, à la fois à la société et au monde économique : j’ai pensé que c’était le bon moment pour franchir le pas.

Quel est le message : il est temps que le monde politique change de visage ? 

Samuel Hnepeune : C’est valable pour le monde politique comme pour l'économie. A bien y réfléchir, le modèle calédonien a atteint ses limites. C’est un message que porte le monde économique et en particulier le Medef. Si je pouvais contribuer, de là où je serai demain, à faire en sorte que les discussions avancent en prenant en compte les réalités économiques, financières et politiques, alors c’est le meilleur moment pour le faire. 

On vous présentait déjà comme la 3ème voie au Medef. Vous serez une 3ème voie aussi en politique ?

Samuel Hnepeune : Le message porté ces derniers mois, en tout cas depuis que NC Eco a été créé, c’était de dire : le politique doit prendre en compte le monde économique, ce que le ministre des outre-mer a acté lors de sa visite. Effectivement j’ai été un peu passerelle entre les deux et je crois que les enjeux économiques, politiques, sociaux doivent faire l’objet de discussions transverses, et qu’il faut être plus nombreux pour faire en sorte que ces liens se tissent. Je pense surtout être un homme de dossier non issu du sérail politique, c’est peut-être ça la nouveauté.

Vous êtes sur les rangs pour la présidence ?

Samuel Hnepeune : Lorsque l’on s’engage dans ce genre d’initiative, on aime être dans les décisions, influer sur les orientations et les décisions et surtout renvoyer des messages forts au monde économique. Je pense qu’il faut être au bon endroit pour pouvoir le faire…

Du côté de l'Union calédonienne, a priori grande gagnante de cette prochaine élection du gouvernement, il va y avoir du changement. La rumeur, tenace depuis le début de la semaine, était donc vraie. Le parti de Daniel Goa va porter à l'exécutif, et certainement même à son sommet, Samuel Hnepeune, encore président du Medef et d'Air Calédonie mardi. Si certains saluent ses qualités et son pragmatisme, la décision a surpris dans les rangs loyalistes, d'autant plus que le patron a été l'un des premiers à dénoncer les blocages des sites miniers de la SLN et de Vale NC menés par le FLNKS.

La semaine dernière encore, le responsable de l'organisation patronale a rappelé que «  l'économie calédonienne est dans un état catastrophique ». Le message a été adressé, à plusieurs reprises, aux autorités politiques ou encore à l'État, toutefois « nous avons le sentiment qu'il ne se passe pas grand-chose. ». Samuel Hnepeune, qui a désormais quitté ses fonctions pour faire de la politique, se retrouve notamment sur la liste aux côtés de Gilbert Tyuienon, Mickaël Forest et Vaïmua Muliava de l'Éveil océanien. Hier, les responsables de l'Union calédonienne n'ont pas répondu à nos sollicitations. « Le contexte politique est très compliqué, et le monde économique extrêmement inquiet, a indiqué vendredi Samuel Hnepeune à Nouvelle Calédonie la 1ere. Des partis politiques me disaient qu'il y avait un message fort à envoyer, à la fois à la société et au monde économique : j'ai pensé que c'était le bon moment pour franchir le pas. » 

Du côté de l'Uni, Louis Mapou et Yannick Slamet, le 2e vice-président de la province Nord, sont en tête de liste. Et aux yeux du premier, le passage d'un gouvernement à majorité indépendantiste « était prévisible depuis les difficultés qu'a rencontrées l'Éveil océanien en province Sud ».

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