Le MEDEF-NC a le plaisir de vous présenter la dernière publication de notre collectif NC ÉCO, le rapport : "SOLUTIONS D'AVENIR : SOUTENIR, INNOVER, REBÂTIR".

Ce projet a été élaboré en réponse aux exactions qui ont débuté en mai et a servi de fondement à notre contribution au PS2R. Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude à tous les contributeurs, sans qui ce travail n’aurait pas pu voir le jour. Cette mobilisation exceptionnelle des acteurs économiques démontre notre engagement collectif à préserver les entreprises et l’ensemble de l'économie.

L'économie calédonienne, déjà fragile depuis de nombreuses années, a subi des dommages considérables. Bien qu'un retour à la sécurité semble s'amorcer, la perte de pouvoir d'achat et l'instabilité institutionnelle continuent de freiner la consommation et l'activité, risquant de nous mener à une sévère récession. Dans ce contexte, les acteurs économiques de Nouvelle-Calédonie, sous l'égide de NC ÉCO, proposent un plan de redressement ambitieux. Celui-ci repose sur la réduction des dépenses publiques, une réforme fiscale radicale, la diversification économique et la création d'un environnement attractif pour les investisseurs et les talents.

Merci encore à tous ceux qui se sont mobilisés pour ce projet essentiel.

 

>> RAPPORT NC ECO 2024 Solutions d-Avenir <<

 

Présentation du rapport en conférence de presse du 04/11/2024.

 

 

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  • NC Éco dévoile ses propositions - 05/11 La Voix du Caillou Les membres de NC Éco ont officiellement présenté hier, devant la presse, leur contribution au Plan de sauvegarde, de refondation et de reconstruction (PS2R), exposant les points déjà abordés dans notre édition de lundi.

    À la CCI, plusieurs figures du monde économique calédonien ont détaillé hier matin leur vision. David Guyenne, président de la CCI-NC, Elizabeth Rivière, présidente de la CMA-NC, Mimsy Daly, présidente du Medef-NC, Guylain De Coudenhove, directeur général de CAP-NC, ainsi que Nicole Moreau et Pierrick Chatel, respectivement présidente et secrétaire général de la CPME-NC, étaient présents. « Les travaux autour de ce plan ont été menés avec la contribution de centaines de chefs d’entreprise, tous secteurs confondus », a souligné David Guyenne, ajoutant que chaque thématique « a mobilisé au minimum une vingtaine de personnes ». Nicole Moreau a insisté sur le rôle central des TPE, PME et travailleurs indépendants, la « base de l’économie calédonienne ».

    Parmi les mesures immédiates, l’aide à l’activité et à la trésorerie des entreprises est présentée comme prioritaire. Nicolas Moreau met en garde contre l’arrêt du chômage partiel au 31 décembre, rappelant l’importance de ce soutien pour préserver les TPE et PME : elle évoque le maintien nécessaire du fonds de solidarité jusqu’en « juillet 2025 ». Le report des charges sociales et fiscales, la gestion des assurances, le renforcement des forces de l’ordre et l’accompagnement des collectivités figurent également parmi les priorités.

    Baisser la dépense publique

    Comme évoqué dans notre édition de lundi, la réduction de la dépense publique est le premier axe de travail de NC Éco. Pour David Guyenne, cette réduction est « tout simplement nécessaire, inéluctable, obligatoire ». Il propose d’« améliorer la performance des services publics ou évidemment éliminer certains services publics, éliminer certaines redondances ». Parmi les pistes figure la réduction du nombre d’agents publics, détaillée par Mimsy Daly, présidente du MEDEF. Selon elle, « la réduction de la dépense publique passera à la fois par la réduction du nombre d’agents publics, mais aussi par un travail sur les rémunérations ». Elle rappelle qu’il faut « qu’ils soient associés à ces réflexions » et qu’« il ne s’agit pas de baisser du jour au lendemain le salaire des fonctionnaires, il s’agit de réfléchir sur le long terme à la possibilité de rémunérer différemment la fonction publique et puis à travailler aussi sur nos institutions ». NC Éco estime aussi qu’« il y a un échelon institutionnel de trop en Nouvelle-Calédonie ». Pour la présidente du Medef, il est temps que « les politiques aient le courage de traiter ce sujet de façon réaliste, en justifiant aux Calédoniens le coût de nos institutions par rapport aux bénéfices que les Calédoniens en retirent ».

    En plus de la dépense publique, les neuf autres thématiques incluent la fiscalité, la santé, la priorisation des filières, l’insertion et la formation professionnelles, le transport, la construction et le logement, l’énergie, le nickel, ainsi qu’une stratégie pour une Nouvelle-Calédonie attractive. L’intégralité de ce dossier sera bientôt consultable en ligne.

 

Les représentants de NC Eco ont tenu une conférence de presse, ce lundi 4 novembre, afin de dévoiler le contenu d’un rapport de 140 pages listant leurs propositions pour transformer le modèle calédonien. Tour d’horizon des préconisations du monde économique censées "redresser" le pays. (...)

 

140 pages de propositions. NC Eco a présenté sa contribution à l’avenir du territoire. Ils formulent des propositions autour de 10 axes pour mettre l’économie au cœur du modèle calédonien. NC Eco pose d’abord un préalable : la réduction des dépenses publique pour les ramener de 20 à 12% du PIB en 5 ans, soit le même niveau que la métropole. NC Eco, qui souhaite rendre la Nouvelle Calédonie plus attractive, demande également une réforme de la fiscalité en proposant uniquement 9 taxes et impôts.

 

  • Rencontre avec… Christopher Gygès - 05/11 La Voix du Caillou (...) LVDC : Le plan a reçu des critiques, notamment de la Fédé, qui reproche au plan d’être « néolibéral » et directement inspiré de NC Éco, qui regroupe notamment les organisations patronales. Qu’en dites-vous ? C.G. : Je pense que c’est le président du gouvernement qui a le mieux répondu sur cette partie. Ce plan, il est pragmatique. Il nous permet aujourd’hui d’apporter une réponse sociétale au problème à travers le modèle sociétal, mais également une réponse économique et sociale aux entreprises qui se posent la question de réinvestir ou non en Nouvelle-Calédonie. On a peut-être eu jusqu’à présent une Nouvelle-Calédonie trop administrée. Ce plan, il ne se veut pas libéral ou ultralibéral ou autre. Il veut simplifier la vie des Calédoniens le plus possible pour qu’ils retrouvent confiance dans la Nouvelle-Calédonie.

 

 

Fruit d’un long travail et d’un vaste exercice de concertation avec l’ensemble des acteurs économiques du territoire, le document de NC Eco constitue aujourd’hui la seule proposition concertée et complète pour instituer un modèle économique calédonien.

Ajusté compte tenu de la donne nouvelle résultant de l’insurrection du 13 mai, il a été présenté hier matin. Il souligne la condition préalable de diminution de la dépense publique pour redonner à la Nouvelle-Calédonie une attractivité et une perspective à long terme en matière économique. Objectif suggéré, ramener le coût de la dépense publique de 20% à 12% du Produit Intérieur Brut en 5 ans.

S’agissant de la fiscalité, NC Eco constate la dégradation vertigineuse des recettes en raison de la destruction d’une grande partie de l’appareil productif, et demande à la fois une réforme et une simplification. Les propositions soulignent que la préservation d’un bon système de santé est indispensable, et concernent l’ensemble des secteur clés de l’économie, énergie, formation, transport, construction, ainsi que la recherche de nouvelle filière innovantes à développer.

Autres conditions à un redémarrage de l’économie sur ces bases nouvelles, la poursuite du soutien de l’État, notamment pour ce qui concerne le chômage partiel, au moins jusqu’à la mi-2025. Pour NC Éco, la reconstruction passe aussi par l’amélioration de la problématique déjà posée des assurances, et le maintien de la sécurité sur le territoire. Piste pour aider au financement de la reconstruction : une défiscalisation métropolitaine pour les investissements liés à la reconstruction.

Le document actualisé sera transmis à l’ensemble des décideurs institutionnels et ne manquera pas, certainement, d’enrichir le plan S2R du gouvernement.

 

  • Des pistes pour économiser - NC ECO - 04/11/2024 La Voix du Caillou Ce lundi, le collectif NC Éco, créé en 2020 et regroupant de nombreux acteurs économiques (Medef, CCI, Finc, CPME…), présentera à la presse sa contribution au PS2R (plan de sauvegarde, de refondation et de reconstruction) porté par le gouvernement de la Calédonie. Ce rapport, long de 139 pages et dont nous avons eu connaissance, est nommé « Solutions d’avenir : soutenir, innover, rebâtir » . Il est construit autour de dix thèmes : réduire la dépense publique, repenser la fiscalité, réformer le modèle de santé, soutenir les filières qui le méritent, travailler sur la formation et l’insertion professionnelles, rationaliser le transport, améliorer le logement, être plus efficient sur l’énergie, s’interroger sur le nickel, et faire que la Calédonie redevienne attractive.

 

  • POURQUOI EN NOUVELLE-CALÉDONIE, PLUS RIEN NE SERA COMME AVANT - 05/11 NoumeaPost Le document de NC Eco va probablement faire réagir. Il s’appuie en effet sur un principe de réalité. Non pas de réalité augmentée, comme celle dans laquelle le territoire s’était installé depuis de trop nombreuses années, mais la « vraie » réalité, celle de l’argent qui n’est pas produit par magie, mais par des paramètres économiques qui possèdent une rigueur le plus souvent implacable.

    Les acteurs économiques, qui engagent leurs propres finances, qui se soumettent à des risques qui peuvent les mettre en cause directement, et dont dépendent la croissance, source de ressources publiques, n’ont pas le choix. Ils lancent un ultime cri d’alarme à la puissance publique pour fonder une orthodoxie économique conforme à la réalité d’aujourd’hui. Quelle est-elle ?

    L’argent facile n’existe plus. Pour les décideurs, il ne suffit plus de lever des impôts ou d’alourdir ceux qui existent, pour trouver des recettes destinées à alimenter un train de vie excessif. La manne fiscale est tarie. Il faut, au contraire, inventer les leviers destinés assurer une action publique dimensionnée aux capacités du territoire.

    Du point de vue de la production de richesse, la sphère publique est en grande partie, improductive. Il faudra donc séparer l’ivraie du bon grain. Combien d’établissements publics, chaque année plus nombreux et plus coûteux, sont peu utiles, voire inutiles. Certaines institutions, elles-mêmes, sont devenues budgétivores, augmentant sans cesse leurs dépenses de fonctionnement presque sans (...)

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