Session d'ouverture du Sommet pour l'avenir de la Nouvelle-Calédonie à l'Elysée ce 2 juillet 2025
Le mercredi 2 juillet 2025 à 15h, le Président de la République Emmanuel Macron a ouvert le Sommet pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie à l’Élysée, en présence de l’ensemble des délégations politiques et des représentants économiques, sociaux et sociétaux. Cette réunion d’ouverture à huis clos marque le coup d’envoi d’un cycle de travail inédit, dans un format élargi, à un moment décisif de l’histoire du territoire.
Le Chef de l’État a rappelé que les discussions doivent s’inscrire dans le respect des résultats des trois référendums issus de l’Accord de Nouméa. Il a fixé une perspective de 15 à 20 ans pour reconstruire l’économie et préparer une future évolution statutaire, hors d’un schéma binaire. La priorité affirmée : restaurer la stabilité, relancer la croissance, et redonner un cap aux Calédoniens.
Durant deux jours, le collège économique et sociétal se réunit au ministère des Outre-mer sous la présidence de Manuel Valls. Il aborde les dossiers structurants du territoire :
- Jeudi 3 juillet : finances publiques, réformes structurelles, avenir de la filière nickel, diversification économique ;
- Vendredi 4 juillet : fondements d’un nouveau vivre-ensemble, jeunesse, société civile, prévention des violences et des addictions.
Une voix forte portée par le MEDEF-NC
À l’occasion de la session d’ouverture, la Présidente du MEDEF-NC, Mimsy DALY, a pris la parole au nom de la délégation patronale calédonienne.
Dans un discours ferme et lucide, elle a appelé à une refondation ambitieuse :
« Le monde économique calédonien n’attend plus de discours ni de reports. Il attend des décisions claires, une vision assumée, et un engagement sans ambiguïté. »
Face à une économie calédonienne en grande détresse, elle a rappelé que la relance passe par un accord de développement économique et social fondé sur cinq piliers :
- Repenser la dépense publique pour la rendre soutenable et orientée vers l’investissement productif ;
- Simplifier l’organisation institutionnelle et évaluer l’efficacité des compétences transférées ;
- Libérer les initiatives privées et redonner confiance aux entrepreneurs ;
- Valoriser les terres coutumières et les filières d’avenir pour un développement inclusif ;
- Clarifier les règles de citoyenneté en reconnaissant la contribution de tous les bâtisseurs du bien commun.
Le Medef-NC défend une conviction :
« Il n’y aura pas de paix durable sans emploi, pas de cohésion sans croissance, pas de société apaisée sans économie vivante », a-t-elle affirmé devant le Président de la République.
Lire le discours complet : Télécharger le PDF
SOMMET DE L'ELYSEE DANS LES MEDIAS :
- L’État reprend la main sur la reconstruction calédonienne | Actu NC 09/07/2025 (...) Si la présidente du Medef a trouvé le format du collège « un peu brouillon, trop court », elle a toutefois profité de l’occasion pour exposer ses pistes d’évolution, à savoir « la nécessité de mesures d’urgence » pour sauver l’économie calédonienne, en matière d’assurance, de financement mais aussi d’investissements dans des travaux structurants. L’organisation patronale a aussi pointé du doigt « la lourdeur de nos institutions et leur coût », ainsi que « la faiblesse de nos exportations hors nickel et notamment en matière agricole », sans oublier « l’absence de contrôle de la dépense publique qui augmente alors que la population baisse ». Mimsy Dalu a aussi insisté sur la nécessité de « faire confiance au secteur privé » et de réduire le champ d’intervention des sociétés d’économie mixte (SEM), tout en prônant davantage de démocratie participative. Lucide sur l’ampleur des défis, la présidente du Medef NC a ainsi résumé dans un post : « Il faudra du temps, beaucoup de temps, pour reconstruire et gagner ensemble notre autonomie économique et financière. On ne sait pas combien de temps cela prendra. On est sûrs que cela ira plus vite si tout le monde s’y met rapidement et si la méthode est robuste. Mais il faudra prendre ce temps, car sans base économique saine et solide, notre autonomie ne sera qu’une illusion ».
- Collège économique et social : l’État reprend-il la main ? - La Voix du Caillou 07/07/2025 - C’était la nouveauté de ce sommet sur la Nouvelle-Calédonie : la tenue concomitante de réunions de travail exclusivement consacrées à l’économie et au social. Elles se sont tenues au ministère des Outre-mer. Que faut-il en retenir ? Comme le signalait elle-même la présidente du Mouvement des entreprises de Nouvelle-Calédonie (MEDEF-NC), « un jour et demi » pour parler de la consolidation des finances publiques, du nickel, de la diversification économique et du projet de société, c’est peu ». Un juste constat, mais à l’évidence pour les participants, l’important était ailleurs, il était dans le fait de participer. Pour ce sommet, l’État avait choisi de consacrer un moment aux problématiques économiques, sociales et sociétales, qui a donc réuni les politiques, mais aussi et surtout le monde économique, syndical et la société civile. Ainsi, personne n’a été oublié, et personne ne peut dire que l’on a privilégié une question au détriment de l’autre. (...) va être créée une mission interministérielle, confiée à Claire Durrieu, sous l’autorité du Premier ministre et rattachée au ministère des Outre-mer. « Cette mission », a souligné Manuel Valls, « sera l’interlocuteur de référence pour accompagner les transformations du territoire, en apportant une ingénierie pérenne et une expertise ciblée ». (...) C’est au sujet du nickel que les annonces ont été les plus fortes. D’abord, Manuel Valls a saisi l’assistance en déclarant : « Le retrait d’Eramet du capital de la SLN marque une rupture ». Si, depuis des années, Eramet n’investissait plus un franc dans sa filiale calédonienne, ce retrait du capital, s’il devait être confirmé, constituerait en effet la rupture du seul et dernier lien entre le nickel calédonien et la France. L’autre révolution, c’est l’annonce par Manuel Valls de la fin de la compétence provinciale sur le nickel, au profit d’une « gouvernance unifiée, à l’échelle du pays, cohérente, lisible, alignée avec les intérêts de long terme de la Nouvelle-Calédonie ». Et si l’État va accompagner cette transformation, ça ne sera pas sans contreparties. « Il appelle », a dit Manuel Valls, « des projets industriels crédibles, collectivement portés, solidement ancrés dans le tissu local, respectueux des exigences environnementales et sociales, et créateurs de valeur ajoutée pour les Calédoniens ». (...) Le monde économique et la société civile n’ont pas gâché l’occasion qui leur était donnée d’avancer leurs propositions. Le poids financier des administrations (le mille-feuille calédonien) a été mis en avant pour y dénoncer le coût des institutions ainsi que l’accroissement permanent et sans aucun contrôle de la dépense publique. Il a ainsi été proposé que le champ d’activité des sociétés d’économie mixte (SEM) soit réduit. Monde économique et société civile ont réitéré leur revendication d’être davantage pris en compte, soulignant l’importance de la « démocratie participative ». On retient de ces travaux le commentaire de Mimsy Daly, la présidente du MEDEF-NC. « Il faudra du temps, beaucoup de temps, pour reconstruire et gagner ensemble notre autonomie économique et financière », dit-elle. « On ne sait pas combien de temps cela prendra. On est sûrs que cela ira plus vite si tout le monde s’y met rapidement et si la méthode est robuste. Mais il faudra prendre ce temps, car sans base économique saine et solide, notre autonomie ne sera qu’une illusion ».
- L'Actu en 3' - Lundi 7 Juillet 2025 - NoumeaPost - RÉUNION ÉCONOMIQUE ET SOCIÉTALE À PARIS – TOUT ÇA POUR ÇA ! Plusieurs dizaines de responsables économiques, sociaux et sociétaux calédoniens en déplacement coûteux à Paris pour participer au « sommet » de la rue Oudinot, près de deux jours d’échanges et de discussions, et un résultat qui ne fait que confirmer ce que l’on savait déjà à Nouméa. L’État a redit qu’il continuera à soutenir la Nouvelle-Calédonie pour ses comptes et sa reconstruction, et que son aide sera soumise à des conditionnalités. L’une des interlocutrices privilégiées sera la responsable de la mission interministérielle. Quelques constats et des incantations sur l’évolution de la société calédonienne. Quant au nickel, il semble que, chat échaudé craignant l’eau froide, l’État souhaite des engagements sur les efforts consentis par les autorités calédoniennes compétentes dans ce domaine, avant de reproposer formellement le pactole du Pacte Nickel. Eramet se désengage de la SLN en y restant un peu, cette annonce n’est pas nouvelle. Pas d’information particulière sur un éventuel repreneur partiel ou total, ni sur une possible évolution concernant KNS.
Une certitude : l’État se débat avec d’immenses difficultés budgétaires, la rumeur d’une chute du gouvernement bruisse dans les couloirs, à partir de mardi, le président de la République pourra appuyer à tout moment sur le bouton de la dissolution. Plutôt que d’attendre benoîtement « les aides de l’État », les responsables calédoniens sont invités à se mettre au travail et prendre les décisions pour lesquelles ils sont compétents.
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Nouvelle-Calédonie : les acteurs économiques appellent à un sursaut urgent JDD 06/07/2025 TRIBUNE. Le Medef et la CCI de Nouvelle-Calédonie signent ce texte en tant que représentants du monde économique calédonien, alors que Paris se penche – de manière décisive – sur l’avenir de l’île. "Nous ne sommes ni les arbitres du destin politique ni les dépositaires de la solution institutionnelle. Par notre présence, nous témoignons d’une réalité qui ne souffre d’aucune contestation : celle d’un territoire fragilisé, d’un modèle économique à bout de souffle, et d’une population fracturée qui attend des réponses concrètes. Nous sommes au bord du précipice et les conséquences tangibles se lisent dans la vie quotidienne de milliers de Calédoniens qui font face aux plus grandes difficultés pour leurs besoins essentiels : se nourrir, se loger, se déplacer, se soigner. Le constat est sans appel : il n’y aura pas de perspectives sans relance économique. Pas de stabilité sans croissance. Pas d’avenir sans une économie solide et durable. Ce Sommet se doit d’être historique. Il doit l’être pour les politiques de notre territoire, appelés à dénouer et à dépasser les clivages. Il doit l’être pour l’État, dont la responsabilité est d’accompagner sans dominer. Il l’est pour nous tous, si nous voulons éviter que l’histoire ne se répète et vienne empiler des ruines sur des ruines. (…)"
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Nouvelle-Calédonie : Les acteurs économiques veulent peser sur l'accord politique | Outremers360 05/07/2025 - Les représentants économiques calédoniens ont insisté vendredi sur « l'urgence absolue » d'intégrer un volet social et économique à tout accord politique, à l'issue de deux jours de discussions consacrées à la situation de la Nouvelle-Calédonie, en marge du sommet politique sur l'avenir du territoire. (...) « Il ne s'agit pas de trouver un accord à tout prix, mais un accord qui tienne compte de la réalité économique », a plaidé auprès de l'AFP la présidente du Medef-NC Mimsy Daly. Selon elle tout accord politique devra intégrer « un volet économique et social » et des « réformes structurelles » sur la fiscalité, la dépense publique ou l'organisation institutionnelle du territoire. (...)
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Sommet sur l’avenir institutionnel : les acteurs économiques veulent peser sur l’accord politique | Les Nouvelles Calédoniennes 05/07/2025 - Les représentants économiques ont insisté vendredi 5 juillet sur "l’urgence absolue" d’intégrer un volet social et économique et des réformes structurelles à tout accord politique, à l’issue de deux jours de discussions consacrées à la situation de la Nouvelle-Calédonie, en marge du sommet politique sur l’avenir du territoire. Mimsy Daly, présidente du Medef, juge "effrayante" la rapidité avec laquelle la situation se dégrade. "Il ne s’agit pas de trouver un accord à tout prix, mais un accord qui tienne compte de la réalité économique", a insisté auprès de l’AFP la présidente du Medef-NC Mimsy Daly. Selon elle, tout accord politique devra intégrer "un volet économique et social" et des "réformes structurelles" sur la fiscalité, la dépense publique ou l’organisation institutionnelle du territoire. "Il faut qu’on organise dès maintenant la reconstruction, mais pas seulement celle des bâtiments : celle du modèle économique, fiscal et budgétaire, a martelé David Guyenne. Et nous avons besoin de temps, beaucoup de temps pour le faire." "Un des messages partagés, c’est qu’on ne veut plus se retrouver dans la situation qui nous a menés au 13 mai. Plus jamais ça", a-t-il ajouté. À l’issue des deux jours dédiés aux thématiques économiques, sociales et sociétales, au ministère des Outre-mer, rue Oudinot, jeudi et vendredi, les deux responsables ont déclaré souhaiter "éviter les dates butoir", mais plaident pour une méthode claire, fondée sur des "objectifs atteignables", alors que le président de la République Emmanuel Macron a suggéré une période de transition de 15 à 20 ans avant un éventuel "référendum de projet" pour l’avenir institutionnel du territoire. "Il y a un enjeu, aller conquérir une autonomie économique et financière qui nous semble un préalable à une autonomie politique plus grande", a résumé Mimsy Daly.
Et alors que 32 % des adultes n’ont aucune qualification et 18 % sont en situation d’illettrisme, des inégalités qui touchent principalement les jeunes kanak et wallisiens, "la reconstruction doit aussi inclure la jeunesse et le vivre-ensemble", souligne David Guyenne. Le sommet convoqué par Emmanuel Macron a débuté mercredi 2 juillet à Paris et se poursuit ce week-end à Bougival (Yvelines). Il réunit élus, forces politiques locales et partenaires socio-économiques, dans un contexte de crise majeure, un an après les émeutes. -
Le collège économique, social et sociétal - La Voix du Caillou 05/07/2025 - Manuel Valls, et sa collègue Amélie de Montchalin, ministre chargée des Comptes publics, ont co-présidé une réunion consacrée à la situation économique de la Nouvelle-Calédonie et ses perspectives. (...)
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Sommet Nouvelle-Calédonie : les acteurs économiques pressent les politiques de "trouver un bon accord" pour sortir le territoire de la crise NC La 1ère 04/07/2025 - Contexte crucial pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie : Dans un cadre inédit, Emmanuel Macron a réuni à Paris le patronat, les syndicats, les chambres consulaires et la société civile pour échanger sur les enjeux socio-économiques de notre territoire. Après deux jours de discussions avec les élus calédoniens, une voix unanime se fait entendre : il est urgent de trouver une solution politique pour résoudre la crise économique. Un moment historique où, pour la première fois, les acteurs socio-économiques ont été intégrés aux négociations, permettant ainsi de poser des bases solides pour un avenir commun. Voici les mots de Mimsy Daly, présidente du MEDEF NC - Mouvement des Entreprises de Nouvelle-Calédonie : "Nous, maintenant, on attend du concret. L’urgence économique est bien là, et il est crucial de se donner des objectifs clairs pour avancer. Nous sommes prêts à contribuer activement à la reconstruction, mais il faut des engagements tangibles de la part de l'État et des parties prenantes pour nous permettre de reconstruire un socle économique et social robuste." "Il est important de souligner qu’on ne parle pas de délais indéfinis, comme une période de transition de 15 à 20 ans. Nous devons nous fixer des objectifs précis, clairs, et les atteindre pour redonner espoir à nos entreprises et à nos citoyens." Un appel clair à l'action pour les politiques, afin de ne pas répéter les erreurs du passé et de prendre des mesures concrètes pour l'avenir de la Nouvelle-Calédonie.
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Le monde patronal préconise une « refondation » - La Voix du Caillou 04/07/2025 - Lors de la session d’ouverture du sommet à Paris, mercredi 2 juillet, la présidente du Medef-NC, Mimsy Daly, s’est exprimée au nom du monde économique. Un discours lucide, pragmatique et porteur d’une exigence : « celle d’un avenir viable » pour un territoire « profondément meurtri, mais debout ». (...) « Sans le soutien de la République, il n’y a pas de salut pour la Nouvelle-Calédonie », a martelé Emmanuel Macron. Un constat partagé par la délégation patronale, convaincue que le territoire n’a jamais été aussi dépendant de la France, que ce soit en matière d’économie, de finances publiques, de système social ou d’industrie du nickel. À l’instar du chef de l’État, la société civile est favorable à une période de stabilité et de reconstruction de quinze à vingt ans, pour permettre à la Nouvelle-Calédonie de se relever pleinement des violences et de la crise actuelle. Un redressement nécessaire au territoire avant de prendre une quelconque décision concernant son avenir institutionnel. Quant au nouveau statut à définir, le monde économique souhaite le voir soumis à un référendum de projet, tout comme le président de la République qui entend laisser la porte ouverte à toutes les options.
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L'économie aussi est au cœur des discussions calédoniennes à Paris 04/07/2025 - Alors que les discussions politiques sur l'avenir institutionnel du territoire ont démarré hier, des tables rondes thématiques consacrées aux enjeux économiques sont organisées au ministère des Outre-mer pour tenter de relever le territoire. Elles doivent se tenir sur deux jours.
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Avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie : Manuel Valls ouvre les discussions économiques et sociales « essentielles aux Calédoniens » | Outremers360 03/07/2025 Après l’ouverture du sommet sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie hier à l’Élysée, suivie par le début des négociations politiques à Bougival, le ministre des Outre-mer a ouvert, ce jeudi, le collège économique et social, rue Oudinot, accompagné par la ministre chargée des Comptes publiques Amélie de Montchalin.
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OutreMer 360 03/07/2025 : Avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie : La présidente du Medef-NC espère « un accord économique et social dans un accord politique » La présidente du Medef calédonien Mimsy Daly dit espérer « un accord économique et social dans un accord politique », à l’issue de la première journée du collège économique et social réunis à Oudinot autour du ministre des Outre-mer Manuel Valls. « Toutes les problématiques évoquées aujourd’hui ont déjà été évoquées, les diagnostics sont posés, mais là on rentre dans la véritable démarche d’insérer ça dans un accord avec des engagements forts, à la fois des politiques calédoniens mais aussi de l’État, dans un véritable plan de relance économique et sociale de la Nouvelle-Calédonie » a confié la présidente du Medef-NC, interrogée par Outremers360. Mimsy Daly a aussi salué l’invitation des acteurs économiques et sociaux, ainsi que les représentants de la société civile lors de ce sommet de la Nouvelle-Calédonie à Paris. « Un signal extrêmement fort » du chef de l’État, souligne la présidente du Medef. « C’est prendre en compte la souffrance des Calédoniens au quotidien (…). On est rassuré de ce parti pris et on espère qu’il en sortira quelque chose de positif rapidement ». VIDEO https://x.com/outremers360/status/1940792997341229372
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