Le congé de paternité ou du second parent a été instauré par la loi du pays du 26 mai 2023 et le bénéfice de ce congé était prévu au 1er mars 2024 :
Art. Lp. 126-19-1 du code du travail :
Après la naissance de l’enfant et à compter du 1er mars 2024, le père salarié ou, le cas échéant, le second parent salarié légalement reconnu peut bénéficier d’un congé d’une durée de onze jours consécutifs ou de quatorze jours consécutifs en cas de naissance multiple. Le congé de paternité ou du second parent entraîne la suspension du contrat de travail. Ce congé est composé d’une période de jours calendaires consécutifs, faisant immédiatement suite au congé prévu au 2° de l’article Lp. 242-1. Tout salarié qui souhaite bénéficier du congé de paternité ou du second parent avertit son employeur au moins un mois avant la date du congé envisagé. Sans préjudice des dispositions précédentes, lorsque l’état de santé de l’enfant requiert son hospitalisation immédiate, le congé de paternité ou du second parent est de droit pendant l’hospitalisation.
Il était prévu que ce congé financé via le régime des prestations familiales (CAFAT), mais ce n'est pas encore le cas. Les entreprises ont donc accordé le bénéfice des congés de paternité ou du second parent depuis l'entrée en vigueur de ce nouveau droit, mais ne reçoivent pas encore d'indemnisation.
Dans un projet de loi du pays qui venait modifier le droit au congé, un report de la date d'application était prévu au 1er juillet 2024 (non encore examiné par le congrès), avec une possible indemnisation rétroactive et la possibilité de décaler le congé dans les 6 mois suivants la naissance ou l’adoption de l'enfant.
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